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La gestion des sites du patrimoine mondial au Maroc: Le cas du Ksar Ait Ben Haddou (province de Ouarzazate)

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par Hassan ZAKRITI
Université internationale de langue française au service du développement africain - DEPA 2005
  

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2.3. Le statut

Le CERKAS a un statut assez limité- en termes d'attributions et de compétences -

par rapport à la mission qui lui a été assignée (article 3). Son fonctionnement est assimilé à celui d'une division de la Direction du Patrimoine Culturel ; ce qui le rattache directement aux service centraux.

Le projet de création du CERKAS prévoyait de doter ce centre d'un effectif de 29 personnes (Voir Organigramme à l'Annexe). Le statut actuel qui, originellement avait été conçu, sur le modèle du Centre national de documentation (CND), comme établissement culturel et technique lui confère des missions importantes mais ne le dote pas d'une autonomie financière. Le centre dispose d'une autonomie de gestion interne et notamment une liberté de programmation, mais faute d'une autonomie financière, il reste tributaire des décisions de l'administration centrale, ce qui limite et freine considérablement son pouvoir d'intervention. En outre, il a l'obligation de soumettre son programme annuel devant un comité consultatif présidé par le ministre chargé des affaires culturelles (art. 6 du statut).

Dans la perspective de développer ses capacités, le ministère des Affaires culturelles envisage depuis quelques années d'accorder au CERKAS une autonomie financière. Ainsi, deux solutions étaient envisageables : le doter d'un statut d'établissement public ou d'un statut de Service Géré d'une Manière Autonome (SEGMA).

La formule qui a été retenue est celle du SEGMA, qui sans avoir la personnalité morale permettra au Centre de jouir d'une autonomie financière et d'échapper ainsi à la lourdeur administrative imposée par la structure d'établissement public.

Or, il s'est avéré que même ce statut qui est d'apparence très simple et d'une procédure rapide exige certaines conditions ; il faut que le Centre génère

suffisamment de recettes pour prouver sa capacité de devenir autonome. Cette procédure exige la signature de quatre textes :

1. un décret ministériel l'autorisant à percevoir des recettes ;

2. un arrêté conjoint du Ministère des Finances et du Ministère de la Culture fixant les tarifs de ses prestations de service ;

3. un arrêté conjoint du Ministère des Finances et du Ministère de la Culture le désignant comme service géré de manière autonome ;

4. un arrêté du Ministère des Finances fixant l'organisation financière et comptable.

A présent, seul le premier texte est signé. Le Centre est désormais autorisé à recevoir des recettes mais il ne sera habilité à le faire effectivement qu'après la

signature du deuxième1.

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