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Analyse des stratégies d'entrée sur le marché de télécommunication en R.D.Congo

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par Séraphin Bukasa KABONGO
Université de LUBUMBASHI - Licence 2008
  

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Section III : ANALYSE CROISÉE DES STRATEGIES D'ENTREE

Nous analysons deux groupes de stratégies : les stratégies de développement des marchés (segmentation : couverture géographique) et les stratégies de pénétration (une combinaison des politiques prix et promotion).

II.1. Stratégie de segmentation

Pour cette stratégie nous prenons deux variables : la couverture géographique (les villes couvertes) et la vitesse ou les temps de relais. En ce qui concerne la première variable nous nous limitons à la prise de relais à la capitale Kinshasa.

Deux villes en prennent relais dans l'observation d'extension géographique de la téléphonie cellulaire. Il s'agit de Lubumbashi et Mbuji Mayi. Toutes les entreprises de téléphonie sont parties de la capitale du pays Kinshasa.

Kinshasa

Lubumbashi Mbuji Mayi

Figure 1 :

Ce processus triangulaire a été adopté par Celtel, Vodacom, OASIS/SAIT plus tard OASIS/TIGO. Il désigne une mise en relation des villes que nous nommons le « grand rayonnement cellulaire » qui fait le soubassement d'un développement géographique.

Ce rayonnement est complété par les petites villes qui sou tendent les grandes citées ci-haut pour plus d'éclat dans cette phase de lancement.

Kinshasa

Lubumbashi Mbuji Mayi

Kolwezi Likasi Kabinda Mweneditu

Figure 2.

Les sommets semblent prédéterminer par plusieurs raisons que nous analyserons ci-dessous, la stratégie pour l'entreprise consiste donc à définir le temps de parcourt de tous les sommets.

Se referant à la première figure nous avons observé que :

- Celtel a fait le contour dans une année en s'assurant à chaque stade (sommet) que son réseau est bien fiable ;

- Vodacom en a fait en quelques mois pour un objectif de leader

- Tigo par contre, c'est par la politique « Kangourou » ou « Piggy back » qu'elle a fait le contour instantanément. Elle se fait porter par Oasis partout où étaient installé ses infrastructures. Cette stratégie est souvent bonne pour devancer les concurrents et leurs barrières

- CCT, pour celle-ci, les deux ans arrêtés comme période de lancement (2001-2003) se sont épuisés sans qu'elle bouge de la capitale.

A. Taux de réalisation du marché

A toute période, suivant le potentiel issu du rapport du bureau d'études de Vodacom : 1 téléphone pour 60 habitants), le marché de téléphonie en RDC était capable de fournir 1 000 000 d'abonnés à chaque entreprise, de celles sous études.

Le taux de réalisation est donc le rapport entre les abonnés des deux ans considérées de lancement et cette objectif d'atteindre 1 000 000 d'abonnés.

Par exemple pour :

- Celtel son TRM = (exprimé en pourcentage)

- Vodacom son TRM =

Tableau 5 : Taux de réalisation du marché

OPÉRATEUR

Nombre d'abonnés

TRM%

Temps de relais

Celtel (1999-2001)

Vodacom (2002-2004)

Tigo (2007)

CCT (1001-2003

615 910

849 399

500 136

#177; 10 000

61,59

84,94

50,01

1

1 an (moyen)

0 (rapide)

0 (rapide)

X (lent)

Source : Nous-mêmes

Il se lit qu'au lancement les stratégies de CCT ne sont que de 1% en performance face à ce que le marché était disposé à lui offrir. Il y a une relation entre le temps de relais et la croissance des abonnés dès le lancement. Alors que Vodacom plus performant a réalisé à 84,94%.

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