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Les anomalies des nouvelles introductions en bourse: Cas du nouveau marché français

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par Najed BEN HADJ AL
IHEC Tunis - Mastere Monnaie et Finance 2005
  

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2) Le modèle de Fama et French (1993) 

Les premiers tests empiriques du MEDAF au début des années 70, ont pu laisser croire que le MEDAF et l'efficience des marchés financiers fournissent un cadre théorique capable d'expliquer la rentabilité des titres.

Cependant l'observation empirique d'anomalies dans les rentabilités des titres, contredit le MEDAF qui postule notamment que le coefficient â suffit à décrire les rentabilités espérées en coupe transversale. Ainsi certaines données fondamentales {taille, E/P (Earning to Price), B/M...} liées aux titres présentent un pouvoir explicatif des rentabilités complétant le bêta, en contradiction avec la théorie du MEDAF. La mise en évidence d'anomalies de rentabilités pourrait être lié à une inefficience des marchés ou à une modélisation erronée des rentabilités.

v L'effet taille et rentabilité des titres :

Pour Banz (1981), la taille de l'entreprise, mesurée par sa capitalisation boursière complète le coefficient bêta pour expliquer les rentabilités des titres. En effet, par rapport à l'estimation de leur bêta, les rentabilités moyennes des petites capitalisations paraissent trop élevées alors que celles des grandes capitalisations paraissent trop faibles.

Chan et Chen (1991) concluent que l'effet taille est lié à un facteur de vulnérabilité des entreprises affectant les rentabilités des titres. Une mesure de la taille fondée sur la capitalisation boursière prend en compte les entreprises vulnérables ou particulièrement sensibles aux variations de l'activité économique. Cette sensibilité non détectée par le coefficient bêta mais valorisée par le facteur taille, serait prise en compte dans les rentabilités des titres.

v L'effet du ratio valeur comptable/valeur marché et la rentabilité des titres :

Rosenberg, Reid et Lanstein (1985) trouvent une relation positive entre la rentabilité des titres et le ratio B/M. De même, Chan, Hamo et Lakonishok (1991), sur le marché japonais, et Fama et French (1991), sur le marché américain, identifient le ratio B/M comme le facteur explicatif important des rentabilités : les entreprises dont le ratio B/M est élevé ont des rentabilités espérées élevées. En plus ils montrent que le ratio B/M des titres japonais ou américains est une variable explicative plus significative que le facteur taille.

v Présentation du modèle :

Rit - Rft = ái + âi (Rmt - Rft) + si SMBt + hi HMLt + åit

Ce modèle connue sous le nom de modèle à trois facteurs se propose d'expliquer les rentabilités des actions par trois facteurs : un facteur marché, un facteur taille et un facteur B/M. Il s'agit en fait d'une extension du MEDAF qui n'arrive pas à expliquer certaines anomalies dont principalement l'effet taille et l'effet B/M.

Le facteur marché est représenté par le terme (Rmt - Rft).

Le facteur taille est représenté par le terme SMB

Le facteur B/M est représenté par le terme HML.

Avec : SMB (Small Minus Big) : le rendement pondéré d'un portefeuille de petites actions moins celui des grandes actions de point de vue taille (toujours mesurée par la capitalisation boursière).

HML (High Minus Low) : le rendement pondéré d'un portefeuille d'actions de B/M élevé moins celui des actions de faible B/M.

Le portefeuille SMB est destiné à minimiser le risque associé au facteur taille par diversification. La rentabilité de ce portefeuille correspond à la différence de rentabilité du portefeuille de titres de petite taille et de taille élevée qui devrait être largement dépourvue de l'effet B/M et tenir compte principalement de l'effet taille sur la rentabilité des titres.

Le portefeuille HML est destiné à diversifier le risque associé au facteur B/M. La différence de rentabilités des titres de B/M élevé et ceux de faible B/M devrait être largement dépourvue de l'effet taille et ne tenir compte que de l'effet B/M.

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