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Evaluation quantitative ce composts de biomasses diverses et leur phytotoxycité

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par Ayi Koffi ADDEN
Université de Lomé - Maîtrise 2004
  

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1.3.3. La minéralisation de l'humus

L'humus stable n'est pas immuable dans le sol. Il se minéralise selon les régions, la température, la climatologie, le type de sol etc. (AMOUZOUVI, 2003)

Le coefficient K2 exprime le taux de minéralisation annuelle de l'humus. En zone tempérée, sa valeur tourne autour de 1% et en zone tropicale, 3% (LECLERC, 1995).

Certaines techniques culturales favorisent la minéralisation (MERGEAI, 1999). Le labour, en favorisant l'aération l'augmentation de la température et l'infiltration de l'eau, stimule l'activité des microorganismes. Lorsqu'il est tardif, émietté et mal fermé ou dans le sens d'une pente, le labour entraîne des pertes par érosion (jusqu'à 10%). L'apport d'engrais azoté accentue le taux de minéralisation. La quantité de matière organique « sur minéralisée » par apport de l'engrais azoté serait équivalente à trois à quatre fois la dose d'azote, en zone soudano sahélienne (LAVIGNE, 1996)

Les apports de matières organiques bien décomposées (C/N bas) à l'instar du fumier et du compost, n'engendrent pas de tels effets dépressifs sur l'humus (AMOUZOU, 2003)

1.4. L'APPORT ET VALORISATION DE LA MATIERE ORGANIQUE

Si on se propose de comparer les différentes qualités des sols européens ou asiatiques, il est facile de se rendre à l `évidence que la plupart des sols africains sont loin de posséder la richesse nécessaire au plein développement des cultures. Il faut alors envisager des améliorations (KROLL, 1994)

Conseiller, comme la beaucoup de traités d'horticulture, même tropicaux, d'apporter chaque année 50 à 100 tonnes de fumier de ferme, n'est guère qu'un voeu pieux. La difficulté est grande de s'en procurer de telles quantités, les animaux couchant le plus souvent dehors sans litière (MESSIAEN,1 997)

1.4.1. Sources de Matières Organiques

En absence totale de fumier, il serait très utile d'apporter au sol, afin de maintenir son « statut » organique et humique, les ressources suivantes :

1. Les engrais verts en occurrence les Légumineuses (Mucuna pruriens var. utilis, Leucaena sp.) et les Graminées (sorghos fourragers) (MESSIAEN, 1997)

2. La paille ou le mulch : il s'agit des résidus de culture (pailleux ou non), les déchets végétaux (Ligneux ou non). Une mention spéciale doit être accordée au paillis « plastique ». Il s'agira d'étendre sur le sol un film plastique de teinte blanche ou claire après une copieuse humification. Le film sera troué à chaque emplacement végétatif (Cas des Fraisiers) (KROLL, 1994). Beaucoup plus moderne, le paillage plastique, sans apporter au sol de matière organique, permet de protéger sa structure et d'éviter le développement des adventices (MESSIAEN, 1997).

3. Les déchets industriels ou urbains. On notera essentiellement :

· Les écumes de sucrerie (30% de matière organique et 8% de chaux) est un bon amendement organique en apportant 15 à 30 t/ha avant une culture. Aux Antilles, on laisse les écumes se fermenter 15 jours à 3 semaines avant de l `utiliser. Pendant cette période, il y a un réchauffement initial suivi du développement de diverses espèces de Coprins (champignons dont le chapeau se liquéfie en donnant une sorte d'encre noire. L'écume fermentée n'est utilisable qu'après la disparition des Coprins. (MESSIAEN, 1997).

· Les boues de station d'épuration dont les actions ont été étudiées en Guadeloupe par M. CLAIRON. Constituées en majeure partie de corps bactériens, les boues peuvent être incorporées au

sol soit de façon échelonnée (10 tonnes de boues séchées à l'air une ou deux fois par an), soit de façon massive (100 tonnes). Elles sont particulièrement intéressantes sur sols ferrallitiques où elles induisent une importante augmentation de la fertilité pouvant dispenser de toute apport d'engrais durant les trois ou quatre années qui suivent (MESSIAEN, 1997).

· Les bagasses de distillerie ou de sucrerie (C/N > 100), les ordures ménagères et les écorces concassées peuvent être aussi utilisées. Apporter au sol à l'état brut, elles risquent de nuire aux plantes par « rétrogradation de l'azote ». On les utilisera de préférences compostées. (MESSIEAN, 1997)

Lorsqu'il est possible d'avoir du fumier, on pourra l'utiliser de deux manières : seul ou en association avec d'autres matières organiques.

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