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Evaluation des retombées du plan complemtaire de soutien a la croissance economique 2005-2009 en algerie sur l'emploi et la competitivité

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par Mohand Nait Slimani
Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou algerie - licence en sciences economiques 2008
  

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Deuxième partie : Evaluation des retombées sur l'emploi et la compétitivité :

Après avoir vu dans les premières parties une présentation assez détaillée du PCSCE et ses objectifs nous passerons dans cette deuxième à l'évaluation de ses retombées sur l'emploi et la compétitivité.

La partie sera répartie en deux chapitres : Dans le premier nous analyserons les retombées du plan sur l'emploi avec trois sections :

- Les caractéristiques de l'emploi en Algérie ;

- Evolution de l'emploi entre 2004 et 2007 ;

- Evaluation des retombées.

Le deuxième chapitre sera réservé à l'analyse des retombées sur les compétitivités et ce en trois sections :

- Situation des entreprises Algériennes avant le PCSCE ;

- Les nouvelles données de l'environnement économiques des entreprises algériennes ;

- Evaluation des retombées ;

Enfin, nous achèverons notre travail par une conclusion.

Chapitre I : Evaluation des retombées du PCSC sur l'emploi

L'objet de ce chapitre est de présenter et de situer l'emploi en Algérie durant les dernières années en relation avec les transformations ayant affecté le système économico-social et leurs effets récents sur le marché de travail.

Avant de commencer notre présentation on doit mettre le point sur les difficultés de saisir la mesure de l'emploi et son corollaire, le chômage, du fait de la faiblesse du système d'information statistique et la discordance et la dispersion des données.

Cela est d'autant plus dommageable que l'ampleur et l'accélération des changements dans la structure et l'organisation de l'économie produisent des conséquences profondes et durables sur les conditions de travail et des effets à long terme difficilement réversibles sur les politiques de l'emploi et de la formation.

Les phénomènes les plus apparents sont l'extension de la précarité, la prédominance de l'emploi informel, l'expansion du travail des femmes et le rétrécissement de la sphère du droit et de la légalité.

Au-delà des chiffres sur la situation de l'emploi, objet de contreverses, c'est davantage l'examen des tendances du marché du travail qui retiennent l'attention du fait de l'instabilité des politiques globales dans le contexte de la transition à l'économie de marché, des lenteurs et retards qui l'affectent.

Section 1 : Les caractéristiques de l'emploi en Algérie

Le cadre macro économique a fortement pesé depuis 20 ans sur l'état dans lequel se trouve le marché du travail aujourd'hui.

Le plan d'ajustement structurel initié en 1994-1995, continue de produire ses effets sur la compression des dépenses sociales et l'extension de la pauvreté alors que l'amélioration des ressources financières à la faveur du bord des prix des hydrocarbures depuis 2000 a permis de renouer avec la croissance de l'emploi.

L'insertion dans le processus de globalisation (l'accord avec l'union européenne et les négociations pour l'adhésion à l'OMC) ne produit toujours pas les effets attendus sur l'investissement et l'emploi.

L'évolution de la population active en 1996 (en plein période d'ajustement structurel) et en 2003 ( à l'annonce de la stabilisation) est caractérisée par l'accroissement substantiel de l'effectif des personnes occupées, avec une légère baisse du nombre des chômeurs mais surtout notamment par la modification de la structure de l'emploi au détriment du salariat.

Cette déssalarisation est due en grande partie à la généralisation des contrats à durée déterminée et à la baisse du poids de l'emploi industriel, elle est accompagnée par une dépermanisation de l'emploi.

Le phénomène de dépermanisation s'est accéléré au cours des dernières années, ce qui a conduit à une baisse importante du poids des salaires dans le PIB qui ne dépasse 22% en 2003.

L'emploi urbain a reculé de manière importante puisqu'il est passé de 75,4% en 1987 à 58% en 2002, malgré la hausse de la population urbaine de 50% à 62% durant la même période.

Les aménagements apportés au droit de travail dans le but de rendre l'emploi plus flexible feront du contrat à durée déterminée le mode de relation de travail les plus usités en Algérie (enquête d'El-watan économique du 30 mai au 15 juin 2005), les ex-holding publics avaient souvent été destinataires des requêtes et autres lettres dénonçant ce type de dérives, ce qui témoigne de l'ampleur du problème dés les premières années de la dépermanisation. Toutefois, si la dépermanisation n'a pas atteint les objectifs pour lesquelles on l'a mis en oeuvre, plus personne ne remet en cause aujourd'hui son utilité..

La solution de flexibilité du salariat est devenue le mode le plus usité avec le nouvel environnement économique mondial.

L'emploi en Algérie est d'autant plus précaire que les pays sont en pleine transition vers une économie de marché. Si le droit au travail est maintenant le droit à un travail permanent n'est plus garanti.

Les salaires permanents sont passés de 46,6% en 2000 à 38,2% en 2005.

Le salariat non permanent est passé de 19% en 2000 à 28% en 2005. Les contrats à durée indéterminée (CDI) seront supplantés par ceux à durée déterminée (CDI).

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