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Mini-mémoire:séminaire aire géographique: Femmes et Développement Humain en Inde Chine et Sénégal

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par Rama Salla DIENG
IEP Bordeaux - Coopération Internationale et Développement/ Gestion des Risques dans les Pays du Sud 2008
  

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I/ développement humain et empowerment des femmes

I.A/ Développement humain

Mais au de là de ces considérations et tribulations économiques, ces pays présentent des points communs en ce qui concerne7 :

o leur niveau de développement humain : moyen pour Chine et l'Inde (respectivement situées à aux 80ème et 128ème place sur 177 pays)8 et faible pour le Sénégal (156ème sur 177)9 ;

Banque mondiale, World development indicators, 2006

7 Mention doit être faite des disparités

· de classe (ou de castes en Inde) ;

· régionales (Tamil Nadu, Kerala / Orissa, Bihar; Pékin / Tibet ; Dakar / Matam...);

· économiques (Grandes entreprises familiales comme KPMG et TATA / groupements de femmes de l'Ahmedabad ; entre villes et régions en Inde_ Par exemple : en 2000, l'indicateur Gini de la Chine s'établissait à 44,7, loin derrière l'Inde (32,5), faisant figurer le pays au 90e rang (sur 131) du classement mondial de l'égalité des revenus ;)

· climatiques (qui feront par exemple la différence au niveau agricole au Sénégal, de même qu'au niveau de la ségrégation spatiale) ;

8 Rapport Mondial sur le Développement Humain 2007/2008, PNUD

9 Moubarak Lô, économiste sénégalais a comparé ce résultat avec les performances d'autres pays du continent africain dans son ouvrage : Le Sénégal émergent : agenda pour le futur, Editions Walfadjri 2003. Son analyse isole un fait patent : les trois pays classés en tête dans l'IDH (Maurice, Tunisie, Cap Vert) font également partie des cinq nations émergentes du continent. Ce qui laisse à penser que l'amélioration du score du Sénégal pour l'IDH va de pair avec la redynamisation de son économie, elle-même favorisée par une meilleure tenue des indicateurs de santé et d'éducation.

o la situation de leurs femmes : Leurs sociétés sont patriarcales, l'éducation des filles est faible, les naissances de garçons préférés à celui des filles10 , l'accès aux soins de santé, au crédit et qui est, somme toute, marginale, la participation politique faible bien qu'en progression et l'écart constaté entre les droits formels et les droits réels.

I.b/ Empowerment des femmes

C'est en réponse à cette situation alarmante qui est le résultat des inégalités de genre liées à la sexospécificité, que la notion d'empowerment a fait son apparition dans la littérature académique, de même que l'intégration transversale du genre dans les projets de développement. Aujourd'hui, le consensus n'a pas encore été obtenu quant à la traduction française du terme d'Empowerment. Mais nous avons pu constater que cette notion recouvre trois formes d'empowerment : capacity-building, empowerment social et économique (Palier, 200111).

o Le capacity-building : acquisition progressive de compétences qui peut se traduire par une meilleure connaissance en termes de santé, d'éducation et de droits légaux ; de meilleures compétences en matière de communication et de leadership ; une augmentation de l'alphabétisation ; l'entraide et l'aide mutuelle.

o L'empowerment social correspond, entre autre, à l'atteinte d'un statut égal, participation et pouvoir de prise de décisions des femmes au niveau du ménage, de la communauté et du village ; le dépassement des barrières sociales ; culturelles et religieuses pour atteindre un statut égalitaire et une reconnaissance des femmes dans leurs affaires et sur les sujets les concernant ;

l' amélioration du statut, participation et pouvoir de décisions accrus dans les institutions démocratiques.

o L'empowerment économique à un meilleur accès aux ressources financières en dehors des ménages ; l'accès et contrôle égal sur les autres ressources du foyer ; l'indépendance financière des femmes dans le ménage et dans l'environnement extérieur ; l'augmentation significative des revenus propres des femmes et du pouvoir de l'utiliser (de l'épargner) comme elles le souhaitent ; la réduction de la vulnérabilité des femmes aux situations de crise comme les famines12, etc.,

.

Le parallèle peut être vite établi avec les catégories couvertes par la notion de développement humain13 qui feront l'objet d'une comparaison entre les pays choisis, à savoir :

o la participation de tous à la production, donc l'accès à l'emploi et au revenu (empowerment économique) ;

10 Cela est tellement partie intégrante des moeurs et de la culture de ces pays que l'on trouve en Inde, par exemple, un proverbe dit la chose suivante : « Dès qu'une fille naît/vers son mari ou vers la mort/ elle est déjà partie ». Au Sénégal, une fille est éduquée dans l'esprit de ce qu'elle sera : la femme de destinée à quitter ses parents et se marier sous peine de se voir étiquetée socialement car elle est supposée accomplir son destin et s'accomplir principalement dans et par le mariage. La situation est semblable à celle de la Chine même s'il y a une radicalisation en l'espèce dans ce pays, où les naissances de garçons sont beaucoup plus nombreuses que les naissances de filles. L'occasion, à ce point de notre étude, de souligner qu'en Inde et en Chine (105 garçons pour 100 filles), les données démographiques en l'occurrence le ratio hommes- femmes_ présente un déséquilibre singulier en ce sens qu'il y a plus d'hommes que de femmes. Cette situation des filles est plus connue sous le phénomène des « femmes manquantes ».

11 Hoffman E. et Marius-Gnanou in Regards de femmes sur la globalisation, 2003, p. 225

12 Cf D'où le fait que les émeutes de la faim de février 2009 à Dakar et dans d'autres villes d'Afrique et du monde étaient surtout le fait des femmes et des jeunes.

13 Nous avons préférés cette définition à celle du PNUD qui a défini successivement le développement humain comme étant le développement PAR et POUR la population, puis comme la catégorie des personnes les plus pauvres.

Femmes et dÉveloppemeNt humaiN : chiNe, iNde et SÉNÉGal

 

6

o la justice sociale, par une égalité des chances quel que soit le sexe ou le groupe d'appartenance (empowerment social et capacity-building) ;

o le contrôle des personnes sur leur destin, ce qui implique leur liberté et leur participation aux décisions. (empowerment économique, social et capacity-building) ;14

Carte Philippe Rekacewicz, Avril 2008, Monde Diplomatique, données IDH du PNUD (Rapport 2007/2008)

Ii/ comparaison des données du rmdh pour l'inde, la chiNe et le sÉNÉGal

II.A Les femmes, la participatioN à la productioN (emploi structurÉ et emploi NoN structurÉ)15et la participatioN politique

Dans cette partie, l'Indice de Développement Humain s'attache à répondre aux questions suivantes :

· Leurs actifs ont-ils augmenté ? (Leurs économies propres, terre, maison, espace de travail, outils ou travail, licences, cartes d'identité, participation dans des coopératives; à la vie et aux affaires de la cité)

· Les femmes ont-elles plus facilement accès au marché du travail et à la rémunération sans discriminations ?

14 Michel Vernières, Développement humain - Economie et politique Ed. Economica, 2003, 123 p.

15 Ela Bhatt, fondatrice de la Self Employed Women's Association, un syndicat et coopératives de femmes très actif situé à Ahmedabad, préfère parler de femmes « employées indépendantes travaillant pour leur propre compte » au terme d'économie informelle.

·

7

La capacité organisationnelle des femmes a-t-elle augmenté ?

· Ces dernières ont-elles développé leur leadership ?

· Les femmes sont-elles devenues plus indépendantes tant collectivement qu'individuellement ? (...)

Dans ces trois pays (et c'est en général vrai pour toutes les sociétés), les femmes assument la majeure partie du travail domestique, sont les principales responsables de l'éducation des enfants et fournissent des soins aux personnes âgées et aux malades. En effet, les femmes s'étant plus spécialisées dans les tâches proches des fonctions reproductives (production et reproduction sont étroitement liées en Afrique et en Asie), elles sont plus fragiles au chômage et aux crises économiques, qui, du fait des métamorphoses de la question sociale (R. Castel16 ) ou de leur faible connexion d'avec la sécurité de l'emploi (CDD, intérims, temps partiels...) sont les plus fragiles même en l'absence de toute crise.

De même, les hommes et les femmes ont des activités distinctes et ils assument des responsabilités différentes au sein du ménage. Les disparités d'accès aux ressources entre hommes et femmes ont un effet direct sur les potentialités d'autonomie économique assurant aux femmes et aux personnes qui en dépendent une meilleure qualité de vie. Si les statistiques officielles révèlent que les femmes ont de plus en plus investi le marché du travail, il n'en reste pas moins vrai qu'elles continuent à occuper des fonctions moindres ou peu valorisés, et à toucher des salaires bien inférieurs.

L'histoire révèle que tel n'a pas toujours été le cas ; en effet, en Chine, au moment même où le Confucianisme promouvait les différences sexuelles, le Parti Communiste mettait en avant la neutralité du genre, au nom de l'égalité. Les noms, titres et descriptifs de poste étaient neutres ; hommes et femmes s'habillaient avec des vêtements similaires dans une tentative de nier les différences sexuelles. Si cette dynamique semblait prédire les meilleures conditions pour les femmes chinoises, la tournure s'est révélée toute autre : aujourd'hui de fréquentes discriminations se font jour sur le marché de l'emploi, à la défaveur des filles, à diplôme égal. Ainsi, l'affirmation de Mao Zedong selon laquelle les temps auraient changé, « (...) l'homme et la femme sont égaux. Ce que l'homme peut accomplir, la femme le peut aussi » semble mise à mal chaque fois que l'emploi la terre se font rares. Ainsi le Rapport Mondial sur le Développement Humain de 2007/2008 montre que 68% des femmes de Hong Kong sont au chômage, avec un revenu estimé de 22000 USD/AN contre 44000 USD (en parité de pouvoir d'achat) pour les hommes.17En comparant ces chiffres avec les revenus annuels moyens de La République chinoise, l'on se retrouve avec 5220 USD pour les femmes contre 8000 USD pour les hommes, en Inde les inégalités salariales sont similaires, bien que plus bas : 1600 USD pour les femmes contre 5194 USD pour les hommes, soient environs 3000 dollars de différence et environs 1000 dollars d'écarts entre sénégalais et sénégalaises (respectivement 1256 dollars et 2346 dollars).

En Inde, la participation économique des femmes est grevée d'inégalités, en ce sens que ce pays voit plus de 90% de ses femmes travailler dans le secteur informel, avec un salaire nettement inférieur et en l'absence de toute protection sociale. C'est d'ailleurs la prise de conscience de cette situation seulement qui a présidé à la création de la Self Employed Women's Association.18 En effet, à l'origine, cette association basée dans l'Ouest du pays, dans le Gujarat, avait pour unique objectifs de protéger les droits des femmes les plus vulnérables car n'étant pas syndiquées, ce n'est que beaucoup plus tard que l'association se livrera à d'autres activités connexes tels que la sécurité sociale, la formation et l'amélioration des compétences de ses membres, les services bancaires aux femmes... sachant qu'il

16 R. Castel, Les métamorphoses de la question sociale : Une Chronique du salariat, Fayard, 1995

17 RMDH 2007/2008, PNUD

18 http://www.sewa.org/

s'agit là une démarche typique de l'empowerment pour mobiliser les différents types de pouvoirs (pouvoir sur, pouvoir de, pouvoir avec, pouvoir intérieur)19.

Ainsi, c'est la même démarche qui est privilégiée au Sénégal. Les femmes actives dans le secteur structuré comme dans le secteur non structuré (petits commerces, vente de fruits et légumes...) s'organisent afin de faire reconnaître leur voix et de pouvoir acquérir un certain poids. Il est important de souligner que ces dynamiques associative et rhizomatique constituent une facette essentielle du développement humain car c'est en s'organisant, et en s'informant les bonnes pratiques (lessons learned) venant d'ailleurs que les associations de femmes et leurs membres quittent progressivement l'ombre. De plus, cette constitution en réseaux (systèmes des tours au Sénégal...) leur permet d'avoir des activités en dehors du ménage et d'être plus autonomes.

Un autre phénomène qui connaît un essor fulgurant dans les trois pays est la micro finance qui se matérialise sous différents aspects. Aussi ne pouvons-nous pas manquer de souligner le phénomène des tontines développé par les sénégalaises, mode d'épargne populaire réunissant plusieurs femmes, avec un bureau, une cotisation mensuelle déterminée à l'avance, et la somme totale est attribuée chaque fin de mois à un des membres de l'association. En Inde, Les Self Help Groups, qui comme leur nom l'indique, visent l'autonomie économique des ses membres et sur la solidarité, ont de beaux jours devant eux. Cependant, l'autre instance à investir pour ces femmes reste, la sphère politique où les inégalités de genre persistent. Fait surprenant cependant, la Chine, elle reste fidèle à sa tradition égalitariste. En effet, même si le poids des traditions subsiste toujours dans la sphère du mariage, professionnellement parlant, la femme chinoise a beaucoup d'opportunités d'accéder à des postes plus élevés dans la sphère du travail ou du parti central. Somme toute, de ces trois femmes, la chinoise semble mieux lotie et même avec d'autres femmes dans le monde en développement.

En Inde et au Sénégal aussi, les femmes sont toujours sous-représentées dans instances décisionnelle : gouvernements, assemblées l'entreprenariat et d'autres sphères influant sur l'opinion publique comme l'art, la culture, les médias. ..Cependant, il est notable de souligner que les femmes, en Inde se mobilisent de plus en plus au sein des sangham20 et à dénoncer des situations d'inégalités ou de discrimination. Pour ce qui est des pratiques discriminatoire, la Chine, même si elle a ratifié la Convention pour l'Elimination de toutes sortes de Violence contre les Femmes, commet fréquemment des entorses aux articles de ladite convention. Pour ce qui concerne les charges ministérielles, le Gouvernement de Mame Madior Boye de 2003 a réuni le plus de femmes. En Inde, s'il ya eu des figures politiques reconnues telles qu'Indira Gandhi, il reste que l'origine sociale était largement déterminant quant la nomination à un poste de décision, mais ces tendances tendent à disparaître. Dans ces trois pays, les femmes ont acquis le droit de vote. Pourtant, leur nombre dans les parlements est toujours très faible. Aussi les femmes occupent rarement des fonctions de direction dans les grandes entreprises.

II.B LES FEMMES ET LA JUSTICE SOCIALE (sante, EDUCATION, propriété, eau, énergie...)

Dans cette seconde partie, nous nous attarderons sur le Développement humain en ces termes : s Y a-t-il eu plus de femmes alphabétisées ou ayant accès à l'éducation?

19 Lisette Caubergs, Un autre genre de développement, Ottawa

20 Groupes d'entraides en Inde

·

9

La protection des filles (protection de l'enfance) est-t-elle assurée ?

· L'accès des femmes à l'alimentation et la nutrition a-t-il augmenté?

· L'accès des femmes aux services de santé a-t-il augmenté, de pair avec l'amélioration des soins?

· L'accès à l'eau et à l'énergie des femmes est-il assuré ?

· Les efforts des femmes en matière de protection de l'environnement ont-ils connu une hausse ?

· Quelle est la position de ces pays en matière de traités internationaux ?

· La part des femmes parmi les populations déplacées ou les réfugiés a-t-elle diminué ?

· L'indice de développement Sexo-spécifique (...)

Les femmes et les hommes ont des demandes de santé distinctes, à cause des différences biologiques, mais aussi à cause de leur mode de vie lié aux rôles spécifiques que la société leur a assignés. L'homme est plus affecté par les maladies professionnelles, les accidents du travail et de la route et le tabagisme, l'alcoolisme etc. Tandis que les risques de maladies encourus par les femmes sont souvent liés à la reproduction à cause des contraintes liées à l'accès à un service de santé de qualité. Ainsi, en Chine, 97% des accouchements ont eu lieu avec l'assistance d'un personnel de santé qualifié, contre 43% des indiennes et 58% des sénégalaises. Cet écart peu s'expliquer en partie par la politique de modernisation ou « politique de réforme et d'ouverture, lancée à partir de 1978 à l'initiative de Deng Xiao Ping. Le marché du travail, de plus en plus concurrentiel, exige, chaque jour davantage, un niveau d'instruction de plus en plus élevé. Les personnes sans bagage éducatif se retrouvent incontestablement dans une position de désavantage. Par ailleurs, il est reconnu que dans un processus de changement, l'éducation permet de passer de l'exclusion (marginalisation) à une insertion active. Ainsi, en Chine, les filles subissent des discriminations quant à leur accès à l'éducation, et entre chinoises, d'autres discriminations basées sur le fait que l'on provient ou non de minorités ethniques se font jour. En Inde, les inégalités d'accès à l'éducation sont basées, en partie, sur la religion, tout comme au Sénégal ou priorité est donnée à l'école coranique ou l'école arabe21. En vérité, les Sénégalaises sont plus instruites que ne le disent les statistiques officielles du Sénégal sur lesquelles se basent le PNUD pour effectuer ses calculs22.

Il serait intéressant de comparer les dépenses de l'Etat en matière d'éducation à celles consacrées au militaire : en 2002-05, la Chine consacrait 1.9% de son PIB à l'éducation contre 2% du budget pour le militaire en 2005, contre respectivement 3.5% et 2.8% pour l'éducation et le militaire en Inde. Cette part plus grande consacrée à l'éducation ne fait que refléter les priorités que se fixe le gouvernement indien, ici, les OMD, la différence est encore plus élevée au Sénégal : 5.4% pour l'éducation contre seulement 1.5% pour le militaire. Cela s'explique aussi par des considérations de grandeur étatique (le nucléaire étant la forme suprême de libido dominandi en géopolitique globale), considérations qui laissent qu'une place infime au Sénégal d'aujourd'hui dans le concert des Nations.

Il est important de souligner que dans les zones rurales de ces trois pays et de bien des pays en voie de
développement, les femmes sont responsables de l'utilisation et de la gestion quotidiennes des
ressources naturelles (eau, ressources vivrières et forestière, corvées de bois et d'eau. La déforestation

21 Les écoles coraniques sont appelées daara au Sénégal.

22 Les chiffres du PNUD ne prennent en compte que la scolarisation ou l'alphabétisation et n'intègrent pas dans son calcul, l'école coranique.

10

galopante et l'assèchement des sources d'eau conduisent les femmes à parcourir des distances de plus en plus grandes, les obligeant à passer beaucoup plus de temps et à dépenser plus d'énergie pour produire et trouver les denrées indispensables. Aussi diminuer leur charge de travail est bien comptabilisée dans l'IDH, ceci pour leur permettre de s'adonner à donner activités moins consommatrices en temps et plus rentables23.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle