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Quel avenir pour le Buzz online ?

( Télécharger le fichier original )
par Renee Bani
ISCPA - Master Communication Institutionnelle 2009
  

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4.

Comment envisager les

années à venir ?

4.1. Prédictions sur l'évolution des stratégies de buzz online

4.1.1. Le buzz, se démarquer en période de crise

Alors que les budgets publicitaires sont réduits en tant de crise, il n'en va pas de même pour les stratégies sur les médias sociaux et de buzz online. Cela parce que dans un contexte de doute, où chaque achat est réfléchi, les consommateurs se tournent de plus en plus vers les recommandations d'autrui. Selon une étude Forrester, plus de 50% des marketeurs continueront d'utiliser les applications sociales pendant la crise, 53% s'attendent à une augmentation du budget dédié au marketing des médias sociaux. Même si le budget dédié aux médias sociaux et au buzz reste minime par rapport au budget global de communication, ces chiffres augmenteront dans les mois à venir. Mais si les budgets des campagnes de buzz et de médias sociaux augmentent pendant la crise, les stratégies doivent néanmoins être appréhendées sur le long terme et pas limitées à cette seule période. On peut également s'attendre pendant cette période à ce que les marques soient plus exigeantes en termes de retours sur investissements, et cherchent à communiquer par la différentiation.

4.1.2. De plus en plus social

Avec 75% des internautes qui fréquentent au moins un réseau social (étude Forester), les marketeurs vont de plus en plus se tourner vers les stratégies de buzz. Avec le développement de nouveaux outils comme Facebook Connect, toute expérience sur Internet va pouvoir avoir des retombées sociales.

Les succès marketing de ces dernières années grâce au buzz et aux médias sociaux sont nombreux. Que ce soit Obama élu grâce à sa campagne en ligne, ou les exemples de marques obligées de retirer une campagne à cause d'internautes mécontents (Poweo ou Motrin), les marques se rendent compte de l'importance du buzz dans une stratégie de communication.

On peut donc penser que les marques qui ne s'impliqueront pas dans les stratégies SIM (Social Influence Marketing) vont perdre en contrôle sur ce que disent les internautes.

Dans les années à venir les réseaux sociaux vont prendre de plus en plus de place, dans tous les aspects de notre vie. D'une part, cela va s'illustrer avec la multiplication des réseaux sociaux. Il y a fort à parier que des réseaux sur tous les domaines, dans toutes les langues, sur toutes les passions, et partout dans le monde, vont se développer. Il existe déjà des réseaux sociaux pour les animaux de compagnie...

Cette multiplication de réseaux implique que les internautes vont se retrouver avec une multitude de profils, sur pleins de réseaux sociaux différents. Pour répondre à cet effet, et faciliter ces utilisations de différents profils, les agrégateurs sociaux (de type lifestream) vont se développer.

Si les médias sociaux continuent leur progression, on peut s'attendre à retrouver les recommandations d'amis partout sur Internet. Prenons l'exemple d'Amazone qui propose déjà de consulter l'avis des consommateurs, avec une sélection de produits qui sont susceptibles de nous intéresser : « les consommateurs qui ont acheté ce produit ont aussi acheté... ». Ce type de procédé sera de plus en plus présent. On peut même s'attendre à ce que les sites proposent de commenter directement les produits, comme Google qui propose déjà d'insérer un commentaire sur les sites que l'on recherche (Google SearchWiki).

Un des aut res effets de la multiplication des médias sociaux est que les outils sociaux vont très certainement prendre possession des médias de masses traditionnels. Prenons l'exemple de la France, et des nombreuses émissions de télé en direct qui propose aux spectateurs d'interagir en envoyant des SMS ou en laissant des commentaires sur le site web de l'émission. Ce type de procédé existe également aux Etats-Unis, mais à l'aide d'outils comme Twitter (pendant le débat présidentiel par exemple). On peut s'attendre à ce que les émissions de télé prennent une dimension sociale en diffusant les commentaires que les spectateurs écrivent depuis leur réseau social. Cela offre beaucoup plus d'interaction que les SMS (les internautes peuvent converser entre eux), et le coût est moindre. Même schéma avec des médias comme la radio ou la presse. Ils intègrent de plus en plus l'interaction avec le public via leur site web. On peut s'attendre à ce que ces procédés continuent à se développer.

4.1.3. Le développement de Twitter

Twitter a longtemps été considéré comme un réseau social n'intéressant que les geeks. Pourtant le site de micro-blogging remporte depuis longtemps un grand succès aux Etats -Unis (11% des internautes sont sur Twitter) et en Angleterre (7ème réseau social). Comme la France a tendance à suivre avec une ou deux années de retard l'essor des nouveautés outre-atlantique (exemple de Facebook), on peut s'attendre à ce que le nombre d'utilisateurs français du site augmente dans les mois à venir. Le profil de l'utilisateur de Twitter est différent par rapport à ceux des autres réseaux sociaux. La moyenne d'age est de 31 ans (26 ans pour Facebook et 40 ans pour LinkedIn), l'usage est essentiellement mobile (76% l'utilisent depuis l'Internet sans fil, ordinateur portable, PDA, téléphone mobile...) et on y retrouve les adeptes des blogs (27% des blogueurs ont un compte Twitter, 57% des utilisateurs de Twitter lisent régulièrement un blog33).

Ce qui est d'autant plus intéressant avec Twitter c'est l'ensemble des possibilités offertes aux marques qui souhaitent utiliser ce réseau social pour communiquer. Twitter offre un lien direct avec les utilisateurs. Cela permet par exemple de

33 Source : Etude Pew Internet, Janvier 2009

contacter directement les blogueurs, de tenir au courant les internautes de son actualité (en continu ou de façon événementielle), ou de faire des recherches de veille stratégique (ce que disent les internautes sur une marque).

Twitter fait actuellement débat dans la blogosphère. Le profil des utilisateurs pourrait évoluer rapidement. Twitter voyant sa population augmenter chaque jour, les early-adopters du service se retrouvent confondus dans la masse d'utilisateurs, et perdent leur caractère d'utilisateurs « VIP ». Vont-ils délaisser Twitter parce que le grand public y est de plus en plus présent? Dans tous les cas, Twitter restera intéressant pour les marques qui veulent communiquer via ce service. Si le grand public prend possession de Twitter et que les earlyadopters quittent le service, la cible potentielle sera élargie. Si le grand public ne vient pas sur Twitter (Facebook étant vu comme le concurrent majeur), alors Twitter restera un très bon outil pour cibler les technophiles et les blogueurs.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus