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L'intégration du marketing dans une instituion non gouvernementale: Cas de la microfinance

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par Donam Barnabo Nampoukine
Fondation universitaire Mercure de Bruxelles - Dess Management des entreprises option marketing management 2008
  

Disponible en mode multipage

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FONDATION UNIVERSITAIRE MERCURE,

3 rue Abbé Cuypers, 1040 Bruxelles

TRAVAIL DE FIN D'ETUDE :

MANAGEMENT DES ENTREPRISES.

Option : Marketing management.

THEME :

L' INTEGRATION DU MARKETING MANAGEMENT DANS UNE ORGANISATION NON GOUVERNEMENTALE A CARACTERE SOCIALE.

Présenté par :

BARNABO NAMPOUKIME DONAM

Année : 2008

I. INDEX :

II. AVANT PROPOS :

§ LEXIQUE :

1. CADRE JURIDIQUE :

2. MODE D'INTERVENTION ET DOMAINE D'ACTIVITE DES ONG :

CHAPITRE : 1

III. INTRODUCTION :

(Cas de l'I D H)


1. I DH :

I D H - MICROFINANCE

RESEAU D'INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE ET DES SERVICES FIANCIERS DECENTRALISES EN MILIEU RURAL ET AUX PME/PMI

2. DOMAINE D'INTERVENTION DE L'I D H :

CHAPITRE :2

IV. L' ONG DE MICROFINANCE ET SON ENVIRONNEMENT :

1. ENVIRONNEMENT SOCIOPOLITIQUE :

2. STRATEGIE NATIONALE DE MICROFINANCE :

3.0 ENVIRONNEMENT NATUREL PAR RAPPORT AU DOMAINE D'INTERVENTION :

3.1 LE SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU TOGO :

3.2 SUPERVISION DE LA MICROFINANCE :

4. LA POPULATION ET LES ONG SOCIALES DE MICROFINANCE :

5. INFLUENCE DE L'ONG SUR LA POPULATION/ CLIENTS DE L'ONG :

CLIENTS CONNECTES :

CLIENTS EXTERNES :

CLIENTS INTERNES :

MARCHE CIBLE :

CHAPITRE :3

V. LA FONCTION COMMERCIALE, LE MARKETING MANAGEMENT :

La fonction commerciale, assimilé au marketing management.

VI. LE MARKETING MANAGEMENT ET LA FONCTION SOCIALE :

CHAPITRE : 4

VII. L' INTEGRATION DU MARKETING MANAGEMENT AUX FONCTIONS DES ONG :

1. RAISONS DE L'INTEGRATION DU MARKETING MANAGEMENT AU MANAGEMENT DE L'ENTREPRISE :

2. LE MARKETING MANAGEMENT ET L'ORGANISATION DU MANAGEMENT MODERNE :

VIII. LE ROLE DU MARKETING MANAGEMENT DANS L'ONG CAS DE L'I DH :

Ø Structure organisationnelle,

Ø Relation avec les bailleurs de fonds,

Ø Relation avec la population,

Ø Relation avec les institutions de l'Etat,

Ø Marketing communication et Système d'information marketing,

Ø Gestion de projets,

Ø Etude de marché, prévision de la demande, Attraction du marché,

Ø Positionnement, ciblage de marché,

Ø Différenciation des activités et offres,

Ø Gestion des agences, Contrôle de gestion,

Ø Rentabilité,

IX. RESUME :

X. BIBLIOGRAPHIE :

II. AVANT PROPOS :

§ LEXIQUE :

SIGLES & ABREVIATIONS

Liste des acronymes

AFD : Agence Française de Développement

APIM : Association Professionnelle des Institutions de Microfinance

ASJD : Association Jeune Développement

BCEAO : Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest

BEI : Banque Européenne d'Investissement

BIA : Banque Internationale pour l'Afrique

BIDC : Banque d'Investissement et Développement de la CEDEAO

BM : Banque Mondiale

BOA : Bank of Africa

BTD : Banque Togolaise de Développement

CAS-IMEC: Cellule d'Appui et de Suivi des Institutions Mutualistes et Coopératives d'Epargne et de Crédit

CECA : Coopératives d'Epargne et de Crédit des Artisans

CET : Caisse d'Epargne du Togo

CGAP : Groupe Consultatif d'Assistance aux Pauvres

CMECF : Caisse Mutuelle d'Epargne et de Crédit pour les Femmes

CNCA : Caisse Nationale de Crédit Agricole

DAT : Dépôt A Terme

FONAGA : Fonds National de Garantie et d'Assistance aux PME

FB : Financial Bank

FCFA : Franc de la Communauté Financière Africaine

FENU : Fonds d'Equipement des Nations unies

FG : Fonds de Garantie

FIDA : Fonds International pour le Développement Agricole

FIG : Fonds International Garantie

FP : Fonds Propres

FPD : Fonds Populaire de Développement -Coopérative d'Epargne et de Crédit

FRI : Fonds de Renforcement Institutionnel

FSA : Fonds de Solidarité Africain

FUCEC-TOGO : Faîtière des Unités Coopératives d'Epargne et de Crédit du Togo

Fonds GARI : Fonds de Garantie des Investissements Privés en Afrique de l'Ouest

GEC : Groupement d'Epargne et de Crédit

GFRI : Guichet Fonds de Renforcement Institutionnel

GIE : Groupement d'Intérêt Economique

GMG : Guichet Mécanisme de Garantie

IDH : Indice du Développement Humain

IFI : Institution Financière Internationale

IMF : Institution de Micro Finance

AFD : Agence Française de Développement

APIM : Association Professionnelle des Institutions de Microfinance

BCEAO : Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest

BIA-Togo : Banque Internationale pour l'Afrique au Togo

BOAD : Banque Ouest Africaine de Développement

BRS : Banque Régionale de Solidarité

CAS- IMEC : Cellule d'Appui et de Suivi des Institutions Mutualistes ou Coopératives

D'épargne et de Crédit

CGAP : Groupe Consultatif d'Assistance aux Plus Pauvres

CEDEAO : Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest

CNM : Comité national de Microfinance

CNRC : Commission Nationale de Recouvrement des Créances

DCIM : Direction du contrôle des institutions de microfinance

DED : Service Allemand de Développement

DID : Développement International Desjardins

DPDA : Déclaration de Politique de Développement Agricole

DPDM : Direction de la Promotion et du Développement de la microfinance

DSRP : Document de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté

FCFA : Franc de la Communauté Financière Africaine

FENU : Fonds d'Équipement des Nations Unies

FIG : Fonds International de Garantie

IDH : Investir dans l'Humain

MPME : Micro, Petite et Moyenne Entreprise

OHADA : Organisation pour l'Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique

OMD : Objectifs du Millénaire pour le développement

ONG : Organisation Non Gouvernementale

PAREP : Projet d'Appui à la Restructuration des Entreprises Publiques

PARMEC : Projet d'Appui à la Réglementation sur les Mutuelles d'Épargne et de Crédit

PASNAM : Programme d'Appui à la Stratégie Nationale de Microfinance

PIB : Produit Intérieur Brut

PIP : Programme d'Investissement Publics

PMA : Pays les Moins Avancés

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

PRAFIDE : Programme Régional d'Appui à la Finance Décentralisée

PTF : Partenaire Technique et Financier

PUFS : Projet d'Utilisation de Fonds Suisse

SA : Société Anonyme

SFD : Système Financier Décentralisé / Structure de Financement Décentralisé

SIG : Système d'Information de Gestion

SIDI : Solidarité Internationale pour le Développement et l'Investissement

SMS : Structure Ministérielle de Suivi

SNMF : Stratégie Nationale de Microfinance

SOCODEVI : Société de Coopération pour le Développement International

TIMPAC : Tous Impliqués dans la Mobilisation des Ressources locales et la promotion des Actions Communautaires

UEMOA : Union Économique et Monétaire Ouest Africaine

UMOA : Union Monétaire Ouest Africaine

URCLEC : Union Régionale des Caisses Locales d'Epargne t de Crédit

WAGES: Women and Associations for Gain both Economic and Social

1. CADRE JURIDIQUE :

L'expression d'organisation non gouvernementale (ONG) est apparue en 1946 dans le vocabulaire international, à l'article 71 de la Charte des Nations Unies, avant d'être progressivement précisée par la jurisprudence et la pratique des relations internationales.

Les organisations non gouvernementales appelées aussi, selon une terminologie récemment apparue, organisations ou associations de solidarité internationale (OSI ou ASI), ne disposent pas dans notre pays de définition juridique ni d'une reconnaissance spécifique de l'État.

Elles sont régies, en tant qu'associations, par la loi du 1er juillet 1901, et sont donc considérées comme organisations la vie associative privée au sens large, développant sans but lucratif une activité internationale dont tout ou partie est consacrée à l'expression de solidarités avec les populations défavorisées. Ainsi, les ONG se caractérisent essentiellement par l'origine privée de leur constitution, la nature bénévole de leurs activités et le caractère international de leurs objectifs.

Outre les associations proprement dites, on compte parmi les ONG des congrégations religieuses, des mutuelles et des coopératives, tous organismes liés à la notion d 'économie sociale. Les buts qu'ils poursuivent peuvent être d'ordre économique, social, éducatif, culturel, religieux, etc.

Il n'existe pas de recensement exhaustif des associations, mais le Répertoire des associations de solidarité internationale 1997-1998, élaboré par la Commission coopération développement, dénombre environ 600 organisations de statut associatif et de dimension nationale engagées par leur action en France ou hors frontières dans la solidarité internationale. Elles peuvent être classées selon leurs modes d'intervention et leurs domaines d'activité.

2. MODE D'INTERVENTION ET DOMAINE D'ACTIVITE DES ONG :

Les associations peuvent intervenir à très court terme dans un contexte d'urgence, ou bien à plus long terme dans le cadre de projets de développement. Dans ce dernier cas, elles ont différents domaines d'activité, en fonction de la nature de leurs projets.

a) les interventions d'urgence

Le domaine des actions d'urgence est relativement facile à délimiter : il s'agit d'interventions directes, visant à venir en aide à des populations qui sont généralement dans des situations d'extrême précarité, suite à des crises provoquées par l'homme (famines, déplacements de populations, guerres, génocides...) ou à des catastrophes d'origine naturelle (sécheresses, inondations, cyclone...). Ces actions sont souvent qualifiées souvent d'humanitaires (voir : De l'usage de quelques mots-clés).

b) les actions de développement

La notion d'actions de développement est en revanche plus vaste et plus complexe : en effet, si les associations qui les conduisent ont pour objectif commun d'agir en faveur d'un développement pérenne, elles le traduisent dans des domaines d'activité très divers. Il est possible de distinguer :

· Les projets de développement proprement dits, qui s'appuient généralement sur le " métier ", et le domaine de compétence de l'ONG qui les conçoit, et qui peuvent revêtir différentes formes :

· a) des interventions directes, à travers l'envoi de volontaires ou la mise en oeuvre des projets par des salariés locaux ;

· b) des appuis aux initiatives locales,

· - par le transfert des compétences nécessaires (capacity building) : formation de personnel local, enseignement de techniques agricoles, administratives, de développement rural ou autres, servant de base à un développement autonome des populations concernées,

· par la fourniture des financements nécessaires : octroi de crédits ou de micro crédits pour les associations

· petits entrepreneurs locaux ou envoi de fonds dans leur pays d'origine par les de migrants, pour le financements de projets de développement local.

Les associations de migrants participent très activement au développement local : outre leurs activités d'insertion et de sensibilisation en France, elles oeuvrent beaucoup pour améliorer les conditions de vie et soutenir les initiatives dans leurs zones d'origine. Leurs transferts financiers annuels, dont le montant est mal connu, sont évalués par certains à près de 6 milliards de francs ; ils transitent le plus souvent par de petites associations qui sont en liaison avec les habitants restés dans leur village d'origine.

· Les appuis aux sociétés,

Se traduisent par une attitude de veille et d'alerte concernant les dangers qui guettent les sociétés du Sud et menacent leur développement, dangers politiques et écologiques notamment.

· a) dans cet esprit, les ONG de défense des droits de l'homme (Amnesty international, la Fédération internationale des droits de l'homme, la Commission internationale des juristes...) agissent pour le respect des droits de l'homme, l'abolition de la peine de mort et de la torture et l'établissement de régimes démocratiques, à travers l'information de l'opinion publique internationale au Nord d'une part, et une action de lobbying dirigée vers les pays du Sud d'autre part.

· b) de la même manière, les ONG d'environnement, souvent internationales (comme Greenpeace ou WWF), exerce une activité de veille et d'alerte sur l'état de l'environnement dans les pays du Sud, sa préservation constituant l'une des conditions essentielles de tout développement durable.

· L'éducation au développement

Fait partie intégrante de tout processus de développement : la sensibilisation des populations du Nord comme du Sud est un préalable à leur participation et à leur contribution, quelle qu'en soit la forme, aux actions de développement. Aussi l'éducation au développement est-elle souvent l'une des activités importantes des ONG, qui contribuent par là à la promotion de la solidarité et de la citoyenneté auprès des publics les plus divers. Elle constitue, en ce sens, une des pierres angulaires du développement durable.

CHAPITRE : 1

III. INTRODUCTION :

(Cas de l'I D H, une IMF)

v
Une IMF est une double structure :

§ Une structure sociale: des personnes qui sont unies sur la base de la solidarité

§ Une structure entreprise qui fonctionne sur la base de la rentabilité.

1. I DH :

I D H - MICROFINANCE

RESEAU D'INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE ET DES SERVICES FIANCIERS DECENTRALISES EN MILIEU RURAL ET AUX PME/PMI

2. DOMAINE D'INTERVENTION DE L'I D H :

Elle intervient dans tous les domaines de l'économie :

§ Agriculture,

§ Elevage,

§ Pêche,

§ Commerce,

§ Industrie,

§ Prestation de service.

§ Formation professionnelle, entreprenariat, brevet de technicien supérieur, appuis aux initiatives privées.

§ Domiciliation des salaires.

Historique de la création de IDH- Micro finance.

Les activités de base du réseau d'ONG Investir Dans l'Humain (IDH) ont commencé en 1999. Mais il est reconnu officiellement sous le numéro de récépissé 0104/MISD-SG-DAPSC-DSC, et ceux conformément aux dispositions du décret numéro 92-130/PMRT du 27 Mai 1992. La qualité d'une Organisation Non Gouvernementale (ONG) de développement lui est reconnue sous le numéro 243 (MPATHU) du 30 Janvier 2002.

Ce réseau d'ONG IDH regroupe une soixantaine d'ONG menant des actions dans tous les secteurs de développement économique et social. Une équipe de 250 cadres volontaires déterminés à oeuvrer pour la réduction de la pauvreté anime les structures dudit réseau.

Hormis son vaste programme de développement qui s'articule entre autre, autour de l'éducation, la santé, le développement communautaire, la communication, le réseau a élaboré un système de collecte d'épargne à travers sa micro finance, pour contribuer au financement des activités génératrices de revenus pour les populations cibles.

v Les faîtières de I D H :

Le portefeuille des activités de l'I D H regroupe des produits de différents types et de différents groupes. Tels que les produits Epargne qui regroupe le dépôt a vue ; le dépôt à terme (DAT) ou placement ; le plan épargne ; et la tontine, les produits Crédits qui regroupe le crédit classique ; crédit particulier (DS) ; crédit groupe ; crédit tontine. Ces différents groupes de produits disposent aussi de différents rangs de produits.

L' I D H subdivise ses activités en mutuelles chargées des 5 régions respectives du TOGO. A savoir :

(AFP) Ami Financier des Pauvres

Siège social Dapaong ; nombre de caisses : 12

(MUCAD) Mutuelle des Cadres pour le Développement

Siège social Kara ; nombre de caisse : 13

(F2S) Fond Social de Solidarité

Siège social Kara, quartier cofac nombre de caisses : 12

(ESF) Epargne Sans Frontière

Siège social Sokodé, 1006, rue zongo nombre de caisses : 17

(MUECA) Mutuelle d'Epargne et de Crédit pour la promotion de l'Artisanat

Siége social adakpamé nombre de caisses : 17

(ENSOBE) Entraide Solidarité pour le Bien-être

Siège social kpalimé nombre de caisses : 36

(VOVO) Mutuelle d'épargne et de crédit

Siège social tsévié nombre de caisses : 95

CHAPITRE : 2

IV. L' ONG DE MICROFINANCE ET SON ENVIRONNEMENT :

v La MICROFINANCE DU TOGO : 2008 - 2012

§ Les forces du secteur :

Un secteur de la microfinance en forte progression, atteignant un niveau de maturité et de professionnalisme significatif.

Une croissance importante de la collecte de l'épargne.

Une confiance plus grande envers le secteur de la part des usagers et des institutions bancaires.

Des améliorations notables de la gouvernance et l'acceptation d'un meilleur partage des responsabilités dans les réseaux mutualistes à consolider.

Le redressement réussi de la FUCEC-TOGO.

Une participation active et volontaire des IMF aux activités de renforcement des capacités des IMF et une croissance de la compétence des techniciens.

L'amorce d'une introduction d'outils de gestion à compléter.

Une surveillance accrue du secteur, de meilleure qualité et la capacité d'appliquer des sanctions.

L'amorce d'un mécanisme d'échange d'informations sur la clientèle entre IMF.

L'élargissement du mandat de la commission nationale de recouvrement au secteur de la

microfinance.

Une plus grande ouverture des institutions bancaires pour le refinancement et l'adoption d'orientations pour s'articuler avec le secteur de la microfinance.

La venue de nouvelles institutions bancaires ouvertes au refinancement de la microfinance.

L'amorce de création d'un fonds de garantie.

L'arrivée prochaine d'un organe financier, via la FUCEC-TOGO.

La fusion des deux associations représentant les IMF en une seule, l'APIM-Togo.

La capacité de l'APIM de dispenser des formations et d'assumer son rôle de représentation.

L'implication énergique du CNM dans la réalisation de la SNMF.

La présence du projet PASNAM.

§ Les faiblesses du secteur :

L'absence de reprise économique et le manque d'investissements, notamment en développement rural et en promotion du secteur privé.

Une implication insuffisante de l'État pour la reconnaissance du secteur et pour sa promotion.

Un nombre important de structures isolées sans appuis techniques ou sans masse critique suffisante pour se doter des compétences requises et exigeantes pour le contrôle.

La difficulté pour la CAS-IMEC d'assumer son rôle pour les administrations provisoires et pour assainir le secteur.

Le statut de la CAS-IMEC qui ne lui confère pas l'autorité nécessaire et un ancrage structurel dans l'administration.

Le manque de capacité budgétaire pour prendre en charge les frais récurrents de la CAS-IMEC, dont l'intégration du personnel à statut précaire.

Le roulement du personnel de la CAS-IMEC.

Le manque d'efficacité de l'antenne de Kara par manque de moyens matériels.

La faiblesse du contrôle interne aussi bien dans les réseaux mutualistes que les non mutualistes et le manque d'appui pour le renforcer.

Le manque d'outils adaptés de gestion dans les IMF et le besoin de les renouveler (manuel de procédures, gestion du crédit, contrôle interne).

La faiblesse des SIG, le faible nombre d'IMF informatisées avec un système transactionnel.

L'absence ou la non actualisation de plans d'affaires pour les IMF.

Un manque d'efficacité des IMF qui oblige à maintenir des taux d'intérêt élevés.

L'insuffisance des formations pour les métiers exercés dans les IMF, autres que les formations pour les cadres.

Une couverture inégale du territoire pour les régions représentant un potentiel.

L'insuffisance de produits spécialisés, notamment pour le secteur rural et les MPME. Le manque de développement de produits connexes (habitat, assurance, mutuelle de santé, etc.).

Le manque de formation et de reconnaissance des prestataires de services du secteur.

Le manque de ressources financières, surtout à moyen terme.

L'absence de notation des IMF.

L'insuffisance de communication entre l'APIM et ses membres.

L'absence de bases de données sur les membres de l'APIM et sur d'autres informations d'intérêt pour ses membres.

L'absence d'un code de déontologie et d'une convention type pour les IMF.

Besoin d'une meilleure compréhension des objectifs d'autofinancement de l'APIM et besoin de revoir ses sources de revenus pour couvrir ses frais généraux.

Le financement de la création d'organismes ou d'activités pérennes sans l'assurance de l'autofinancement.

Le financement partiel des projets de développement des IMF, sans les responsabiliser, les empêchant d'avoir une vision à moyen terme.

L'absence d'un point d'ancrage pour les PTF désirant financer la SNMF.

L'absence d'un mécanisme de suivi de la SNMF.

Le manque de bailleurs de fonds pour la réalisation de la SNMF.

§ Les opportunités :

Les signes d'une reprise économique et des investissements à moyen terme, notamment pour le milieu rural et le secteur privé.

Conséquemment, un accroissement de la demande pour les services financiers spécialisés des IMF (filières agricoles, MPME).

La maturité du secteur en mesure de répondre à la demande.

Une demande croissante pour des produits financiers spécialisés connexes à l'offre classique du secteur.

L'intérêt d'offrir des services dans les zones moins couvertes mais à potentiel.

Le développement de la technologie bancaire adaptée au secteur de la microfinance.

Les efforts qui seront accordés à l'introduction des ajustements amenés par la révision du cadre légal et réglementaire.

Une mentalité prête à accepter les regroupements et les rattachements à des faîtières.

L'intérêt des institutions bancaires pour le secteur de la microfinance.

L'arrivée des Sociétés Anonymes (SA) comme opérateurs reconnus en microfinance et par conséquent, l'arrivée de nouveaux fonds disponibles au crédit.

La volonté de mettre en place un fonds de garantie si les études montrent sa faisabilité économique et institutionnelle.

La volonté de mettre en place un fonds de sécurité, si les études montrent sa pertinence et sa faisabilité économique et institutionnelle.

L'intention de créer un point d'ancrage pour accueillir les programmes d'appui à la SNMF et ainsi disposer d'un système de suivi de ses réalisations.

L'intérêt de certains bailleurs de fonds de financer la réalisation de la SNMF.

§ Les menaces :

L'absence de reprise économique.

Un marché de la microfinance de plus en plus concurrentiel et la volonté des banques d'agir directement sur ce secteur.

Une pression pour la diminution des taux d'intérêt.

L'absence de gain de productivité des IMF.

Le manque de personnel qualifié.

Le maintien d'IMF isolées fragiles.

Le manque de volonté ou de rigueur à s'ajuster au nouveau cadre légale et réglementaire.

Une plus grande sévérité dans le contrôle et la surveillance du secteur.

Le manque de planification et de communication pour l'introduction du nouveau cadre légal et réglementaire.

La volonté de vouloir donner des mandats de régulation au CNM, incompatible avec son mandat de développement.

La volonté d'agir sur le marché en créant des organismes ou menant des activités se substituant à des fonctions pouvant être assumées par le secteur privé de la microfinance.

Le manque de budget pour réaliser la SNMF.

Pour certaines IMF, la concentration du financement pour l'ensemble du secteur, par exemple via la SNMF, plutôt que directement.

1. ENVIRONNEMENT SOCIOPOLITIQUE :

Au Togo, le développement de la microfinance est considéré comme un axe essentiel dans la stratégie de lutte contre la pauvreté et dans la mise en oeuvre de différentes politiques telles que :

i. la Déclaration de Politique de Développement Agricole (DPDA) visant l'intensification et la diversification de la production agricole, la lutte contre la pauvreté par l'amélioration des revenus des ruraux, la croissance agricole supportable pour l'environnement, et mettant l'accent aussi sur le financement rural, vu la rareté du crédit agricole,

ii. la Déclaration de

Politique de Promotion de la Femme s'appuyant aussi sur la promotion des activités génératrices de revenus,

iii. le Document de Stratégie pour la Relance et le Développement du Secteur Privé, comprenant notamment l'amélioration du dispositif de promotion et d'appui et du financement des entreprises par la facilitation à l'accès aux crédits moyen et long terme, à des conditions d'intérêt et de différé plus en rapport avec leur viabilité4,

iv. le Document Intérimaire de Stratégie de Réduction de la Pauvreté impliquant l'accélération de la croissance dans une optique de réduction de la pauvreté et le développement d'activités génératrices de revenus.

C'est dans ce contexte que la SNMF avait été élaborée et mise en oeuvre par l'adoption d'une démarche concertée des différents acteurs du secteur et ces conditions sont toujours en vigueur.

Malgré la situation socio - politique, le secteur de la microfinance a continué à voir des résultats traduisant une croissance assez significative tout en continuant d'améliorer globalement la qualité du portefeuille, quoique la performance globale de celle - ci soit encore à améliorer.

Cependant, il faut noter un taux de croissance moins fort au cours des trois dernières années, surtout pour les dépôts, avec notamment la réduction des points de service, consécutive à la mise en oeuvre du plan de redressement de la FUCEC.

2. STRATEGIE NATIONALE DE MICROFINANCE :

Les détails de la stratégie :

La vision :

La vision de cette stratégie actualisée n'est pas tellement différente de celle de la première phase, elle insiste davantage sur l'importance de la professionnalisation et de l'efficacité du secteur tout en conservant les éléments originaux.

La vision est de disposer d'un secteur de la microfinance viable et pérenne, compétitif et efficace, intégré au secteur financier, diversifié, innovateur, assurant une couverture satisfaisante de la demande, sur l'ensemble du territoire et opérant dans un cadre politique, légal, réglementaire et fiscal adapté et favorable.

L'objectif de développement :

L'objectif de développement est de favoriser l'accès à des services de microfinance viables, diversifiés et pérennes aux ménages n'ayant pas accès aux services financiers classiques, notamment aux ruraux et aux micro entrepreneurs sur l'ensemble du territoire d'ici à 2012, grâce à des IMF viables, professionnelles, compétitives et supervisées, en articulation avec le marché financier national et international.

Les objectifs immédiats :

Les trois objectifs immédiats sont les suivants :

Amélioration du cadre économique, légal, réglementaire et institutionnel pour un développement sécurisé du secteur et une conduite efficiente et concertée de la SNMF et son articulation avec les autres politiques de développement;

L'offre pérenne de produits et services de microfinance, adaptée, diversifiée et étendue notamment dans les zones moins couvertes, par des IMF professionnelles ;

Articulation renforcée entre IMF, Banques et autres partenaires financiers, favorisant l'accès des IMF aux mécanismes de garanties et aux ressources de refinancement en vue de couvrir la demande et de réaliser l'intégration de la microfinance dans un secteur financier inclusif.

Les priorités fixées pour la période 2008-2012 seront les suivantes :

L'implantation des ajustements relatifs à l'adoption d'un nouveau cadre légal et réglementaire ;

La prise en charge progressive des frais de fonctionnement subventionnés et la réalisation d'études de faisabilité économique pour les nouvelles initiatives à caractère permanent qui doivent être mises en place ;

La rationalisation du secteur par les rattachements, la mise en place de services en commun, le redressement et la liquidation d'IMF ;

La poursuite du renforcement des capacités et de l'introduction d'outils de gestion performant, dont la technologie bancaire ;

L'analyse des facteurs permettant une meilleure productivité des IMF pour faire face aux défis des prochaines années ;

Le financement direct aux IMF par l'analyse de leur plan d'affaires pour répondre à leurs besoins ;

L'élaboration de stratégies précises pour une meilleure couverture du territoire et le développement de produits adaptés au monde rural et au secteur privé ;

La mise en place d'un fonds national de sécurité permettant d'appuyer le réseautage, la reconfiguration, le redressement et la liquidation des IMF ;

La dynamisation du Fonds de Promotion de la Microfinance du Togo pour mettre à la disposition des IMF un fonds de garantie et un dispositif de refinancement des IMF ;

La consolidation des relations d'affaires entre les IMF et les institutions financières nationales et internationales ;

La mise en place d'un mécanisme d'échange d'information sur la clientèle ;

La mise en place d'un meilleur ancrage institutionnel pour le CNM, lui permettant de mieux coordonner et suivre la réalisation de la stratégie et accueillir d'autres programmes d'appui à la SNMF.

Mise en oeuvre de la stratégie nationale de micro finance

Le coût de la mise en oeuvre de la stratégie nationale de micro finance a été estimé à 5,729 milliards de FCFA, soit environ 10,7 millions de dollars EU. Le plan d'action comporte

(i) des séminaires et des ateliers,

(ii) des formations et des sensibilisations,

(iii) des études et publications de documents,

(iv) de l'appui technique,

(v) de l'équipement et de la logistique, et

(vi) des mécanismes financiers (par exemple, un fonds pour l'appui institutionnel, et un fonds de crédit). Les actions seront entreprises par plusieurs acteurs, y compris le comité national de micro finance, le gouvernement, l'association professionnelle, le ministère des finances et la CAS-IMEC, l'autorité de supervision régionale (BCEAO), la communauté des bailleurs de fonds, et les MFI.

Dans le cadre de leur contribution à l'Objectif de Développement du Millénaire (ODM) visant à diminuer de moitié la pauvreté dans le monde en 2015, le Programme de développement des Nations Unies (PNUD) et le Fonds d'Equipement des Nations Unies (FENU) participent à la mise en oeuvre de la stratégie de micro finance au Togo. Cette contribution se fait à travers le Programme d'Appui à la Stratégie Nationale de Micro finance (PASNAM) lancé le 1er janvier 2005 pour une période de 3 ans 1/2, avec un budget de 2,7 millions de dollars EU financés par le PNUD (1,4 millions de dollars EU) et le FENU (1,3 millions de dollars EU). Le PASNAM a pour objectif de réduire la pauvreté grâce :

(i) à une augmentation des revenus des populations pauvres,

(ii) à la création d'activités génératrices de revenus,

(iii) au renforcement des réseaux de micro et petites entreprises, et

(iv) au renforcement des zones de développement locales.

Les résultats attendus du PASNAM, qui devrait se terminer en juin 2008, sont les suivants :

La création de la centrale d'échange et d'informations devant être récupérer en 2012 par la centrale de risque de la BCEAO.

3. ENVIRONNEMENT NATUREL PAR RAPPORT AU DOMAINE D'INTERVENTION :

3.1 LE SECTEUR DE LA MICROFINANCE AU TOGO :

Le secteur de la micro finance qui est relativement stable au Togo est en mesure de permettre l'accès des personnes défavorisées aux services financiers. Au Togo, la micro finance a une assez longue histoire marquée par la création de la plus grande coopérative financière (FUCEC) en 1969. Le secteur, qui s'est rapidement développé, comptait plus de 265.000 clients à la fin de 2004, mobilisait 48 millions de dollars EU et avait un encours des prêts de 39 millions de dollars. Les dépôts d'épargne et les prêts des institutions de micro finance représentaient respectivement 10 et 11,6 % de ceux des banques.

La croissance du secteur de la micro finance a été alimentée, en partie, par la communauté des bailleurs de fonds dont la Banque mondiale. Avec le retrait de l'appui des bailleurs de fonds, et notamment de l'Union européenne en 1993, en raison des troubles politiques, le secteur de la micro finance du Togo a connu des difficultés, mais est cependant parvenu à maintenir la fourniture des services financiers satisfaisants aux clients à faibles revenus. Les institutions togolaises de micro finance ont affiché des performances relativement bonnes avec de faibles niveaux de prêts improductifs et une bonne conformité aux ratios prudentiels.

3.2 SUPERVISION DE LA MICROFINANCE :

La supervision de la micro finance qui incombe au ministère des Finances conformément à la loi des Institutions Mutualistes ou Coopératives d'Epargne et de Crédit (IMCEC) ou loi PARMEC1(*) qui régit la réglementation en matière de micro finance dans les pays de l'UEMOA, a toutefois besoin d'être renforcée. Le ministère des Finances ne disposant pas à l'heure actuelle de ressources suffisantes, les autorités monétaires doivent améliorer la qualité de la supervision en confiant, dès que possible, la supervision des plus grandes entités à la Banque centrale régionale, comme cela a été prévu.

Tableau 1. : Structure du système financier au 31 décembre 2004

 

Décembre 2004

 

Nombre

Actif total

(en milliards de FCFA)

Pourcentage du système financier total

Pourcentage du PIB

Banques

7

342,4

62

32

Banques privées

4

140,5

25,5

--

Locales

1

80,5

14,6

--

Etrangères

3

60,0

10,9

--

Banques publiques

3

201,9

36,6

--

Compagnie d'assurance et fonds de pension

10

149,8

27

14

Compagnies d'assurance

8

20,5

3,7

--

Fonds de pension

2

129,3*

23,5

 

Autres institutions financières

53

58,8

11

5

Etablissements financiers (banque d'épargne, crédit bail)

2

25,9

4,7

--

Institutions de micro finance (agréées)**

51

32,9

6,0

--

Système financier total

70

551,0

100

51

Le tableau montre que :

Le nombre des IMF est passé de 59 en 2003 à 56 à 2007, suite à la restructuration et au redressement intervenu dans certaines institutions de microfinance ;

Par contre, le nombre de points de services a augmenté pendant la même période passant de 203 à 257 soit une progression de 27% ;

S'agissant du nombre d'usagers, il a connu une progression de 101 007 membres, soit un accroissement de 34% ; amenant la réalisation des objectifs à 93% ;

En conséquence, le taux de pénétration des ménages est passé de 36% à 43%, soit une progression de 21% ;

Pour un objectif de 30 milliards de FCFA en 2008, les encours de dépôts sont passés de

20,3 milliards en 2003 à 42,6 milliards en juin 2007, soit une réalisation des objectifs de

142% et une croissance de 110%.

L'encours de crédit au début de la mise en oeuvre de la stratégie était de 17 milliards. En

juin 2007, le montant des crédits encours a plus que doublé et se chiffre à 34,8 milliards de FCFA.

La progression depuis 2003 est de 105 %, tandis que le taux de réalisation des objectifs en 2008 est de 70%.

Les crédits en souffrance en juin 2007 sont de 1,9 milliards contre 1,7 milliards en 2003.

Les crédits en souffrance semblent augmenter de 10% sur la période, mais comparés à l'ensemble du portefeuille, le taux de portefeuille en souffrance est moindre :

il est passé de 10,3% en 2003 à 6,0% en 2007. Cependant, on ne peut conclure à une amélioration de la qualité du portefeuille étant donné qu'on ne dispose pas d'informations sur les pertes sur créances irrécouvrables.

La capitalisation des IMF a connu aussi une progression : les fonds propres sont passés de 1,7 milliards en 2003 à 3,7 milliards en 2007 avec une progression de 59%.

Il serait nécessaire de connaître le taux de capitalisation pour conclure à une amélioration, puisque les éléments du passif ont également progressé fortement6.

La FUCEC-TOGO Togo, leader des IMF du pays, a connu sensiblement la même évolution et représente toujours une part importante du secteur avec 70,4% des dépôts et 62,1% de l'encours de crédit.

4. LA POPULATION ET LES ONG SOCIALES DE MICROFINANCE :

Données macroéconomiques

Population (en milliers d'habitants)

5 000

Superficie

56 600 km2

Densité

88 habitants/ km2

Taux de croissance démographique

4,2%

Taux de croissance de la population active 

4,5%

Indice de développement humain

0,501

PIB/habitant (en milliers F CFA)

212

Taux annuel d'inflation

4%

Indice de pauvreté humaine

38,5%

Source d'information : données fournies par la CAS-IMEC, Décembre 2005.

* Taux de croissance de la population active donné par la monographie de système financiers décentralisés TOGO-2003, BCEAO

Importance et couverture du secteur de la micro finance

Chiffres clés de la microfinance au 31/12/2005

Nombre de SFD

176

Bénéficiaires

352 147

Taux de pénétration des familles

30%

Encours des dépôts

28,9 milliards F CFA

Encours des crédits

23,7 milliards F CFA

Source : BCEAO, « Monographie des systèmes financiers décentralisés », TOGO - 2003

5. INFLUENCE DE L'ONG SUR LA POPULATION/ CLIENTS DE L'ONG :

J'ai représenté par clients tous ceux qui peuvent être affecté par les activités des organisations et ceux dont les activités affectent les organisations.

o CLIENTS CONNECTES :

Ce type de clients représente ceux sur qui sans leur disponibilité, il n' y aurait pas d'activité des organisations non gouvernementale, ceux dont leur activité font partie du cycle de réalisation des buts des organisations non gouvernementales.

Les principaux bailleurs de fonds

Les principaux bailleurs de fonds ayant ou ayant eu à financer le secteur comprennent :

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ;

Le Fonds d'Equipement des Nations Unies (FENU) ;

L'Agence Française de Développement (AFD) ;

La Banque Mondiale ;

L'USAID ;

DGCI (Belgique)

Le Projet d'Utilisation des Fonds Suisses (PUFS) de la Banque Ouest Africaine de

Développement (BOAD) ;

L'Union Européenne ;

La FAO ;

L'UNICEF ;

Le FIDA ;

La Coopération Française ;

La Coopération Allemande ;

SIDI, FIG, GTZ, RABOBANK, Plan International ;

Pain Pour le Monde

Le gouvernement et le ministère de l'économie et des finances et des privatisations,

Des Faîtières de coordination des réseaux régionaux d'ONG,

La Banque Mondiale,

L'UNFPA,

Le CIRD au Bénin,

La Cellule de Coordination du Programme d'appui au Renforcement des Capacités de Gestion du Développement et de la Bonne Gouvernance (PRCGDBG).

PLANET FINANCE

CARE INTERNATIONAL

La BRS (Banque régionale de solidarité La banque finance les institutions de micro finance du moment, l'accès au financement extérieur ne leur est pas garantie

Les Structures d'appui technique

Les autres intervenants comprennent notamment des cabinets d'expertise ou des bureaux d'études et des opérateurs techniques étrangers tels que SOCODEVI, ECCO - IRAM, DID,

DED...

o CLIENTS EXTERNES :

Ceux sont les clients qui représentent une Valeur extrinsèque au réseau APIM, ceux représentent ceux qui pourraient se présenter en concurrent à part les acteurs du réseau professionnel de microfinance.

Financial banque,

La BRS, en même temps qu'elle participe aux financements elle offre les mêmes services qu'une institutions de micro finance aux populations désireuses. Elle mène disons une activité des grandes surfaces.

Les banques en générale.

o CLIENTS INTERNES :

Ceux-ci représentent les agents internes de l'organisation, son personnel.

L'IMF repose sur un double pouvoir

· Pouvoir d'orientation CA (base bénévolat)

· Pouvoir d'exécution Gérance (personnel) (base salariat)

o MARCHE CIBLE :

Les institutions du réseaux APIM ont pour marché cible : les jeunes entrepreneurs, les femmes qui représentent la couche la plus touchée économiquement en Afrique principalement au TOGO avec les femmes Nana Benz, les pauvres, mais aussi les PME/PMI désirant étendre leurs activités.

CHAPITRE :3

V. LA FONCTION COMMERCIALE, LE MARKETING MANAGEMENT :

La fonction commerciale, assimilé au marketing management.

v Du début du siècle aux années 1930, la fonction commerciale n'a été que secondaire sinon inutile .Il y' a essentiellement 3 cas de figure que nous pouvons soulignés au cours de cette ère :

· Au début du siècle l'aspect financier était la seule mention nécessaire pour la réussite des petites entreprises.

· La moyenne entreprise qui était souvent familiale n'était pas orientée vers l'accroissement des bénéfices net ni de chiffres d'affaires, mais représentait juste la notoriété et la considération au niveau local. Il suffisait d'avoir de s'arranger pour que l'entreprise travaille et fasse bonne impression

· La grosse entreprise bénéficiait d'un environnement sans concurrence.Il n'y avait pas besoin d'initier des activités commerciales pour attirer le marché. Il y avait peu de grosses entreprises qui se disputaient rarement le même secteur d'activité. Les marchés étaient assurés. Les entreprises adoptaient une orientation de production.

Ce qui nous suggère un pays à faible coût salarial, un pouvoir d'achat très limité et un marché de consommation faible. La fonction marketing en cas de concurrence serait d'optimiser la qualité du produit pour relativement le même prix.

v La fonction commerciale naquit donc après les années 1930 et prit de l'ampleur après la guerre 1940\45. Les revendications syndicalistes et l'évolution sociale ont amené la base des droits actuels. Ce qui a permit la hausse du coût salarial qui entraîne la hausse du pouvoir d'achat et installe le marché de consommation.

Pour affronter le marché de consommation et la concurrence il devient nécessaire d'user des techniques de la fonction commerciale. Les départements marketing voient le jour dans les entreprises avec pour charge l'analyse du marché, le comportement des consommateurs, et la publicité. Mais la mouvance fait face à des débats sous forme de : le marketing crée t il des besoins ou à pour objectif de satisfaire des besoins ?

v Mais la croissance économique n'est pas suivit par une distribution équitable des richesses. Le nombre de produit est en augmentation mais contrairement au nombre de producteurs.

La compétition entre les grands commence avec des tendances de monopoles. La fonction commerciale devient très coûteuse avec l'évolution du media planning qui devient très coûteux.

Pour bénéficier d'un écart économique les grandes entreprises sponsorisent ou créent eux même leur chaînes. La mondialisation force les entreprises à utiliser les moyens les plus performants comme les chaînes Hi-fi , l'Internet les télévisions satellitaires qui sont d'autant plus coûteuse ce qui empêche les PME de s'épanouir et le déclin de la publicité traditionnelle

Il commence par y avoir la division ou une spécialisation dans le business, la grande distribution détenue par des groupements d'achats très puissants.

La capacité de ces groupes leur donne un contrôle sur le business. Certaines insistent avoir leur logos sur les produits des producteurs ou recevoir les produits avec uniquement leur logos, ou revendique être des distributeurs exclusifs.

v Pour leur survit les entreprises se tournent vers l'innovation et la recherche de nouveau marchés. Il devient encore plus important de fidéliser la clientèle parce qu 'il a été prouvé qu'il coûterait quatre fois moins cher de maintenir un client que créer un autre marché avec tous les avantages de marge de bénéfices que cela apporte.

On assiste à la création de compte or, argent et bronze qui sont gérés avec une attention particulière.

Pour la recherche de plus de capitale les entreprises sont cotées en bourse ce qui

Les rend plus vulnérables et le marketing communication est devenu un outil essentiel de finance. L'environnement et la mondialisation de l'économie conditionnent le processus stratégique de l'entreprise.

A moyen terme normalement la décision de la fonction commerciale se fait selon la vision générale de l'entreprise qui s'étend d'une année à trois ans. Ce qui pourrait se présenter comme par exemple: réussir à faire connaître le produit et faire partager ces avantages à toute la population afin d'augmenter la valeur de l'entreprise en bourse.

VI. LE MARKETING MANAGEMENT ET LA FONCTION SOCIALE :

Tous les projets commerciaux et sociaux doivent répondre aux besoins, et aux réalités du moment donc la démarche pour les deux types de projets passera par les mêmes points.

Ce qui distingue essentiellement l'entreprise commerciale de l'entreprise sociale (asbl) c'est l'affectation du bénéfice net disponible. Dans le premier cas il est partagé entre les actionnaires, dans le second cas il est exclusivement consacré à la poursuite des objectifs sociaux.

CHAPITRE :4

VII. L' INTEGRATION DU MARKETING MANAGEMENT AUX FONCTIONS DES ONG :

1. RAISONS DE L'INTEGRATION DU MARKETING MANAGEMENT AU MANAGEMENT DE L'ENTREPRISE :

§ LA PLACE DU MARKETING ET DE L'ACCUEIL DANS LA MARCHE VERS LA PERENNITE DE L'IMF :

L'IMF ne peut survivre ni se pérenniser, si elle ne dispose pas d'une clientèle suffisante croissante et solvable, capable de lui faire confiance en plaçant beaucoup d'argent chez elle ou de solliciter utilement des prêts qu'elle peut rembourser ; Or les clients solvables ne courent pas les rues ; il faut pouvoir les conquérir et les maintenir dans notre IMF, surtout dans un environnement de plus en plus concurrentiel ; Pour les conquérir, il faut tenir compte du fait que le premier contact d'un client avec l'IMF déterminera pour longtemps l'opinion qu'il se fera de l'institution ; Plus l'accueil est soigné, mieux il renforce l'image de l'IMF auprès de ses clients ou membres, Plaçons donc aux postes d'accueil des personnes compétentes et motivées, conscientes de leur rôle dans l'IMF

§ Raisons de l'intégration du marketing management au management de l'entreprise

La conduite de l'entreprise sans l'exercice d'une prévision comme dans le cadre du marketing management est un exercice à haut risque.

Sur le plan économique toutes les entreprises sont devenues dépendantes du marché d'où la nécessité du marketing management dans les entreprises.

Le marketing management dans ses actions entreprend souvent l'études des éléments susceptibles de bouleverser les politiques en cours et de minimiser les potentiels risques.

Le marketing management sert de base, parmi d'autres éléments, à l'élaboration de la politique générale de l'entreprise.

2. LE MARKETING MANAGEMENT ET L'ORGANISATION DU MANAGEMENT MODERNE :

Le marketing management joue un rôle essentiel dans l'organisation du management moderne :

§ Le marketing management participe pour une grande part dans la définition des objectifs commerciaux de l'entreprise, (par l'introduction d'innovation, la gestion du portefeuille des activités), sur les quelles les autres fonctions vont s'aligner.

§ Le marketing management définit la planification, comment atteindre les objectifs à court terme sine qua non à la réalisation de l'objectif général à long terme de l'entreprise. Définir l'agencement des activités et la priorité des résultats à atteindre.

§ Au niveau de l'organisation le marketing mangement joue aussi un important rôle dans la gestion des budgets, la communication ascendante et descendante et latérale, et enfin il assure la coordination entre les départements.

§ Au niveau de susciter l'impulsion : le marketing management joue encore un rôle important dans la motivation des employés.

Ceci peut être par l'intermédiaire d'une stratégie de marketing interne : qui récompense l'employé du mois, la performance d'un agent de vente, l'augmentation de salaire, la création de meilleur conditions de travail, etc....

§ Au niveau du contrôle : le marketing management en soit exige toujours l'analyse de la base de données avant la prise de décision et d'orientation, ce qui implique le contrôle et la saisit des activités passées pour réaliser cette base de données internes.

VIII. LE ROLE DU MARKETING MANAGEMENT DANS L'ONG CAS DE L'I DH :

Ø Les Stratégies commerciales de IDH- Micro finance.

o Le développement et la croissance de toute institution passe par l'acquisition et l'augmentation de sa part de marché. Pour se faire, chaque unité économique de production doit se faire connaître et faire connaître ses produits. C'est dans cette optique que les structures définissent une stratégie commerciale.

Dans sa vocation de toucher un plus grand nombre de couches sociales démunies et défavorisées, IDH Micro finance a aussi défini une stratégie commerciale lui permettant de se faire connaître et de sensibiliser les groupes vulnérables en vue de partager ses objectifs. La clé de voûte d'une telle stratégie commerciale reste l'offre de services de proximité sur la base du principe de regroupement avec la dynamique d'approche participative.

o Approche participative

La faîtière de Micro finance IDH se propose de mettre en valeur l'approche participative pour toucher un plus grand nombre dans une vision de réalisation de l'économie d'échelle.

L'exécution de cette approche sera confiée à un groupe d'agents commerciaux de terrain qui fera le porte à porte pour des entretiens plus approfondis sur les produits financiers de IDH Micro finance. Cette approche comprend :

- Le Focus Group (discussion de groupe dirigée) :

Elle consiste à la sensibilisation de masse ; l'animation du groupe ; informer en s'informant du groupe afin d'organiser des rencontres plus restreintes avec les associations qu'ils dirigent.

Au cours de ses séances de sensibilisation, les animateurs ont l'obligation de faire connaître aux futurs adhérents les avantages des produits d'épargne et les différents crédits qu'IDH Micro finance leur propose. Ils doivent aussi insister sur la sécurisation, l'accessibilité et la confidentialité des opérations de gestion des fonds, afin d'instaurer une confiance certaine et une totale appartenance des membres aux mutuelles.

Pour s'assurer que l'action de sensibilisation a atteint tous les groupes ciblés, il est aussi utilisé la stratégie porte à porte. Elle reste donc un moyen d'évaluation de l'approche participative afin identifier les zones non touchées pour initier de nouvelles rencontres.

Ø Structure organisationnelle,

ECHELLE DES POUVOIRS

§ Membres / Clients/ bénéficiaires

?

§ Dirigeants (Elus)

?

§ Cadres

?

§ Autres employés

ENJEU ET REPARTITION DES POUVOIRS

· L'enjeu c'est assuré :

- L'équilibre entre projet social et projet d'entreprise

- L'équilibre entre structure décisionnelle et structure exécutive

La répartition des pouvoirs est :

· d'abord une démarche d'autonomie et de rentabilité :

- capacité organisationnelle

- capacité de gestion

- capacité de performance

La répartition des pouvoirs est ensuite une démarche de solidarité :

l mécanisme de partage : solidarité financière (crédit qu'on ne peut trouver ailleurs); solidarité sociale (sentiment d'appartenance à une communauté)....

l mécanisme de protection des déposants et de l'IMF en général: contrôle interne, inspection, mise en place de fonds de sécurité...

l mécanisme de régulation : normes, politiques et procédures

DERIVES PROBABLES

§ Confusion structure de décision / structure d'exécution

§ Démocratie sociale / Non respect des engagements (perte de vision entreprise)

§ Rôle de décideurs / Culture des privilèges

§ Mandat limité / Tentation de ne plus quitter les organes

On pourra aussi noter que la grande majorité des employés des ONG sociales sont des diplômés de tronc commun, et que les ONG emploient rarement les cadres de formations spécialisés. Dans la plus part des cas, le personnel des ONG doivent suivre une formation supplémentaire relative à leur domaine d'opération.

Ø Relation avec les institutions de l'Etat,

Le président du Conseil d'Administration de IDH, M. Kwassi Klutsè, ancien Premier Ministre du Togo, ce qui permet selon certains détracteurs à l'IDH de s'approprier des aides normalement destiné à l'ensemble de la population et qui devrait être gérer par des institutions étatiques que des ONG, en occurrence l'IDH.

Aussi, l'organisation du secteur est-elle devenue une préoccupation pour l'Etat, les praticiens et les partenaires au développement qui apportent leur appui technique et financier.

Ce constat est justifié par le fait que ce secteur a été l'objet, depuis au moins cinq années, d'une attention particulière et qui a conduit à l'élaboration d'un document de Stratégie Nationale de Micro Finance

(SNMF) et à la mise en place d'un programme d'appui à la mise en oeuvre de cette Stratégie. Car, la micro finance, pour le gouvernement togolais et les acteurs concernés par ce secteur, est un instrument qui, bien utilisé, contribue à la réduction de la pauvreté en favorisant l'accès des couches défavorisées au financement de leurs activités.

Une étude relative a été effectuée pour l'opérationnalisation du centre de ressource dans l'optique de la création d'un observatoire de la micro finance auTOGO.

Une cellule a été crée La Cellule d'Appui et de Suivi des Institutions Mutualistes ou Coopératives d'Epargne et de Crédit (CAS-IMEC)

Les attributions de la CAS-IMEC

Le Ministère de l'Economie et des Finances a créé par arrêté n° 88/MEF/DE du 17 juin 1996 modifié par arrêté n° 269/MFP/SG du 05 octobre 1998, la CAS-IMEC

Le Comité National de la Microfinance (CNM)

Le CNM est créé par arrêté n°174/MEFP/SG/CAS-IMEC du 14 septembre 1999 du Ministère de l'Economie, des Finances et des Privatisations et modifié par arrêté n°255/MEFP/CASIMEC du 06 décembre 2004.

Ø Marketing communication et Système d'information marketing,

Le système de communication dans ce secteur d'activité est en réseau basé sur les nouveaux outils technologique de communication.

Des sites Web sont créés ou tous les intervenants peuvent aller s'informer et laisser des informations et s'envoyer des correspondances. Les acteurs de la micro finance se retrouvent aussi en séminaire pour renforcer leurs liens professionnels.

Le système de communication externe vis-à-vis des clients externes est souvent passif et se résume pour la grande partie à des cérémonies d'inauguration, des trade shows au cours de la même occasion et des publi-reportages.

L'Association Professionnelle des Institutions de Microfinance au

Togo (APIM-Togo) Les institutions de microfinance se sont réunies en une association loi 1901 afin de mieux faire connaître leurs institutions et défendre leurs droits. Cette association est née de la fusion de deux anciens réseaux à savoir le Consortium ALAFIA TOGO et l'ex Association

Professionnelle des Institutions de Microfinance du Togo (APIMFT).

Initié par PLANET FINANCE, le Projet Centre de Ressource en Microfinance (PCRM), pour devenir opérationnel, devrait être renforcé pour devenir le Service de Communication et d'information de l'APIM-Togo doit suivre le processus suivant :

Le Service de Communication de l'APIM-Togo aura pour mission :

- Promouvoir le partage de connaissance à travers des ateliers de travail, des ateliers de discussion, des rencontres ;

- Développer et diffuser les meilleures pratiques en termes de microfinance ;

- Diffuser l'information sur le secteur.

- Animer un portail microfinance spécifique sur le Togo et contribuer à l'alimentation du

Portail international « lamicrofinance.org ».

§ Outils pratiques du Service de Communication de L'APIM-Togo

Le centre de documentation

Le centre de documentation a pour mission de rechercher l'information spécialisée, d'organiser la formation continue en recherche documentaire, de constituer des dossiers électroniques à partir de thématiques dans le secteur de la microfinance au Togo et en

Afrique.

L'accès au centre de documentation est principalement réservé aux différents acteurs intervenant dans le secteur de la microfinance au Togo ou à toute personne souhaitant s'informer sur la microfinance.

- Les centres de documentation des Nations Unies existant à Lomé et en Afrique.

- Le projet CERISE (www.cerise-microfinance.org) qui est une plateforme de capitalisation, de réflexion, d'études, d'échange, de proposition, d'information et de publication sur la microfinance.

Le Groupe Consultatif d'Assistance aux plus Pauvres (CGAP : Consultative Group to

Assist the Poorest, www.cgap.org) qui est un consortium de 28 agences de développement privé et public travaillant ensemble pour favoriser et développer l'accès des pauvres aux services financiers par l'amélioration des capacités des IMF afin que ces

IMF puissent offrir des services financiers durables, souples et de qualité pour des populations très pauvres.

- L'ADA (Appui au Développement Autonome, www.microfinance.lu) qui est une ONG luxembourgeoise qui fait la promotion de mécanismes d'appui au secteur de la microfinance

Le Programme de renforcement des Capacités des IMF en Afrique Francophone (CAPAF,

www.capaf.org) résulte d'une initiative conjointe du CGAP et du ministère français des affaires étrangères.

Inter-Réseaux (www.inter-reseaux.org) qui est un lieu de débat et d'échange d'expériences, spécialisé dans la coopération en matière de développement rural des pays du Sud et travaillant en particulier avec les organisations paysannes.

Le Journal of Microfinance (www.microjournal.com) qui est un journal en anglais créé depuis fin 1999 dans le but de promouvoir le partage des idées et des informations sur les pratiques de la microfinance et du développement des micro entreprises. Le Journal cherche à influencer les pratiques en se focalisant sur les expériences et les leçons apprises du terrain.

Microfinance Information EXchange (MIX, www.themix.org/fr) qui est un service global d'échange d'information sur la microfinance. Sur le site est disponible de l'information portant sur

Le centre de NTIC

Centre d'information des Nations Unies (CINU)

§ Les grands thèmes d'investigation et d'information

Lors des séances de sensibilisation, certains thèmes sont retenus pour faire réfléchir les membres. Au rang de ses thèmes nous citons :

- L'activité économique en rapport avec le revenu, l'alimentation, les soins de santé primaire, le logement et l'habillement ;

- Les services financiers

- Le potentiel associatif : les liens d'affinité, l'habitude au travail en groupe...

- Faire comprendre les différentes techniques de gestion des activités génératrice de revenue (AGR) aux membres ;

- Faire prendre conscience aux membres, des risques inhérents à leurs activités ; Ces études conduisent à connaître le comportement et l'attitude des participants vis-à-vis de l'épargne et du crédit.

En définitif, la pratique de la stratégie commerciale peut permettre à IDH Micro finance de mesurer sa capacité de mobilisation de l'épargne. Son efficacité dépendra des moyens humains, financiers et matériels dont dispose l'institution.

L'IDH s'est distinguée dans les micro finances et dans la lutte contre la pauvreté pour un développement durable.

La plupart des IMF ne disposent pas de système de gestion de l'information adéquat et la tenue des informations est souvent manuelle.

Ainsi, les données fournies sont souvent dépassées, incomplètes et ne peuvent ainsi être utilisées comme des outils d'aide à la décision et à la prise de mesures correctives adéquates et en temps opportun.

Cette situation découle souvent des facteurs suivants : taille du réseau (FUCEC), faible niveau d'informatisation (quasiment toutes les structures), absence de logiciel adapté (en cours de changement).

Adhésion au centre d'échange et d'Information

Ø Gestion de projets,

En dépit d'avoir un département marketing, ce qui ne leur est pas économiquement possible, et en raison de leur taille les organisations non gouvernementales de micro finance établissent une CELLULE GESTION DE PROJETS qui disposent d'une autonomie de contacts extérieurs et assure en même temps le marketing management de l'organisation.

Ø Etude de marché, prévision de la demande, Attraction du marché,

Comme je l'ai déjà relevé dans les opportunités des IMF la reprise de la coopération en cette année, et la politique déjà mise en place par le gouvernement ; avec les concours de présentation de projets. Ce programme à l'avantage de susciter une culture de l'entreprenariat. Les candidats malheureux à ce programme devront donc se tourner vers les structures de micro finance existante.

Ø Positionnement, ciblage de marché

Cas de WAGES avec les femmes de marché et cas de l'IDH avec les jeunes, formations modulaires aux moins avancé en éducation 

Ø Différenciation des activités et offres,

Les IMF offrent toutes presque les mêmes types de produits, et leurs offres ne se différencient que de ceux des blanques classiques. Il est donc difficile de créer une différenciation pendant plus de trois mois ; en raison des clients très mobiles qui demandent toujours les mêmes services et les ONG se plient à ce jeu pour raison de stratégie de fidélisation. La seule différenciation possible est la réduction du pourcentage des bénéfices sur les prêts.

Ø Gestion des agences, Contrôle de gestion, le logiciel perfectum, le CEI

Dans le cadre de la réalisation de sa mission, APIM-TOGO a développé plusieurs programmes dont celui des indicateurs de performance, en vue de promouvoir la transparence financière au niveau des institutions et de susciter la compétition et la recherche de l'excellence dans le secteur de la microfinance au Togo.

L'analyse des indicateurs de performance des IMF se justifie pour plusieurs raisons :

Ï La professionnalisation du secteur de la Microfinance;

Les indicateurs de performances sont des outils privilégiés dans la gestion des IMF et l'amélioration de la prise de décision. Ils constituent des instruments de diagnostic et des outils d'aide à la prise de décision pour les dirigeants. Leur analyse dans le temps permet aux IMF en phase de développement d'avoir des repères de travail et d'évaluer leur performance ;

Ï La transparence et la confiance des acteurs et du public;

Ils constituent un gage de transparence pour les clients, les autorités de surveillance, les partenaires.

La publication d'un rapport sur les indicateurs harmonisés contribue à renforcer la confiance dans le secteur en informant le public et les acteurs sur les dysfonctionnements des institutions.

Ï Un suivi plus approché des IMF ;

La production d'indicateurs harmonisés de performance à des périodicités rapprochées (trimestrielles) permet aux responsables des IMF d'avoir une vue d'ensemble sur leur institution et d'apporter au fur et à mesure des ajustements à leur gestion.

Ï Une base de référence pour l'accès au financement.

La publication des indicateurs communs de performance contribue à attirer des financements (Etat, privé partenaires financiers, bailleurs).

Ø Rentabilité,

- CLASSEMENT DES IMF PAR ORDRE DE PERFORMANCE

Les meilleurs ratios affichés par rapport aux normes de la BCEAO sont présentés ici par institution et par ordre de performance.

Ratios de Rentabilité

RATIOS

Rentabilité des Actifs

(norme : > 3%)

Rentabilité des Fonds Propres

(norme : > 15%)

Autosuffisance Opérationnelle

(norme : > 130%)

Coefficient D'Exploitation

(norme : < ou = 60%)

CLASSEMENT DES IMF

FUCEC 3.08%

WAGES 2.53%

CECA 1.76%

MGPCC 0.68%

TIMPAC 0.15%

UMECTO -0.19%

AMUPEC -4.24%

IDH -4.50%

FUCEC 38.01%

WAGES 26.03%

CECA 20.39%

AMUPEC 14.09%

MGPCC 1.06%

TIMPAC 0.86% UMECTO -1.76%

IDH -206.67 %

FUCEC 174.07%

WAGES 116.26%

CECA 106.75%

MGPCC 97.27%

UMECTO 91.71%

TIMPAC 87.35%

IDH 81.51%

AMUPEC 74.65%

WAGES 72.11%

FUCEC 80.98%

CECA 82.95%

MGPCC 106.28%

TIMPAC 112.40%

AMUPEC 120.79%

UMECTO 151.36%

IDH 215.51%

Ratios de qualité du

Portefeuille

RATIOS

Portefeuille à risqué

(PAR >30jrs)

(norme : < 5%)

Portefeuille à risque

(PAR >90 jrs)

(norme : < 3%)

Taux de provision pour les créances en souffrances

(norme : > 40%)

CLASSEMENT DES IMF

MGPCC 1.98%

CECA 5.96%

IDH 6.03%

TIMPAC 6.70%

WAGES 6.96%

UMECTO 7.08%

FUCEC 7.58%

MGPCC 1.12%

UMECTO 3.21%

WAGES 3.58%

FUCEC 3.67%

IDH 4.47%

CECA 5.65%

CECA 63.00%

AMUPEC 60.26%

MGPCC 52.79%

TIMPAC 50.04%

UMECTO 34.28%

FUCEC 30.88%

WAGES 30.07%

IDH 28.50%

Ratios d'efficacité

RATIOS

Charges d'expolitation rapportées au portefeuille

(norme: < ou = 35%)

Charges de personnel rapportées au portefeuille

(norme : < 10%)

Ratio de Capitalisation

(norme : > 10%)

CLASSEMENT DES IMF

MGPCC 12.59%

UMECTO 12.80%

TIMPAC 18.12%

FUCEC 19.66%

WAGES 21.82%

CECA 22.32%

IDH 41.31%

AMUPEC 73.70%

UMECTO 3.55%

MGPCC 4.09%

CECA 4.58%

TIMPAC 5.05%

WAGES 5.79%

FUCEC 6.61%

AMUPEC 9.71%

IDH 19.67%

MGPCC 67.66%

TIMPAC 21.89%

CECA 16.85%

WAGES 12.91%

UMECTO 9.92%

FUCEC 8.63%

IDH -1.73%

AMUPEC -13.11

NB - Grandes IMF

Les IMF dont l'encours de crédits est supérieur à 1 milliards : FUCEC ; WAGES ; CECA ; TIMPAC ;

UMECTO ; IDH-MICROFINANCE.

- Moyennes IMF

Les IMF dont l'encours de crédit est compris entre 200 millions et 1 milliards : AMUPEC

- Petites IMF

Les IMF dont l'encours de crédit est inférieur à 200 millions : MGPCC-DEKAWOWO

IX. RESUME :

Le marketing management dans une organisation non gouvernementale de micro finance de moyenne taille, se résume à une activité de marketing directe, un marketing passif avec un rabattement sur les agents de première ligne (guichet), sur l'environnement de l'organisation, sur la communication entre consommateurs sur les performances de l'ONG,et sur une activité de relation publique :participation aux différents séminaires,productions de calendriers, tricots, dépliants, brochures, et tout autres gadgets de support.

Mais un éveille technologique est à reconnaître né du fait des APIM d'harmoniser leurs activités, et de lutter contrôle les cavaleries financières, et de la volonté du gouvernement de contrôler le secteur.

Ce n'est pas la présence d'un département de marketing qui traduit toujours l'orientation d'une organisation, mais plutôt nous remarquons que c'est sa manière d'organiser, de planifier, et de mettre en pratique sa politique commerciale. Il n'existerait donc pas qu'une seule façon d'intégrer le marketing management aux activités d'une organisation, mais plutôt des degrés d'intégration.

X. BIBLIOGRAPHIE :

PNUD / FENU

PROGRAMME D'APPUI A LA STRATEGIE NATIONALE

DE MICROFINANCE (PASNAM (2005 - 2008)

MISSION DE MISE EN PLACE DE FORMULES ET

MECANISMES APPROPRIES DE GARANTIE ET DE

REFINANCEMENT DES IMF AU TOGO

_________________________

RAPPORT DEFINITIF

MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES PRIVATISATIONS ET DU BUDGET

STRATEGIE NATIONALE DE MICROFINANCE

DOCUMENT REVU POUR LA JOURNEE NATIONALE DE LA MICROFINANCE

30 NOVEMBRE 2006

ANALYSE GLOBALE DES INDICATEURS DE

PERFORMANCE DES IMF MEMBRES DE L'APIM-TOGO

EDITION 2007

Comité National de Micro finance (CNM)

STRATEGIE NATIONALE DE MICROFINANCE (SNMF)

2008 - 2012

SESSION DE FORMATION SUR LA GOUVERNANCE

Kpalime 2 au 4 novembre 2005, Hôtel Cristal,

PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT (PNUD)

FONDS D'EQUIPEMENT DES NATIONS UNIES (FENU)

PROGRAMME D'APPUI A LA STRATEGIE NATIONALE DE MICROFINANCE

(PASNAM)

BP : 911 LOME - (TOGO)

ETUDE RELATIVE A L'OPERATIONNALISATION DU CENTRE DE

RESSOURCES DANS L'OPTIQUE DE LA CREATION D'UN

OBSERVATOIRE DE LA MICROFINANCE AU TOGO

RAPPORT DEFINITIF

ACCUEIL ET RELATIONS AVEC LA CLIENTELE

Consortium Alafia/GK.

Organisation non gouvernementale wikipédia.

Organisation non gouvernementale.

GRET MICROFINANCE






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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe