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Communication et contrôle de la trypanosomose animale africaine : étude de cas des interrelations entre les agro-éleveurs et leurs prestataires de services vétérinaires dans la province du Kénédougou (Burkina Faso).

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par Der DABIRE
Université de Ouagadougou, Département de Sociologie - Maîtrise en Sociologie 2005
  

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5) Les outils de collecte des données.

Des outils quantitatifs et qualitatifs précédemment élaborés par le Projet ILRI/BMZ nous ont servi pour la collecte des données. Leur multiplicité se justifie par le caractère transversal du thème d'étude (couvrant plus de trois domaines de recherche), la pluralité d'acteurs impliqués et la volonté du Projet d'élaborer une stratégie de lutte efficace, durable et adaptée au contexte local pour mieux gérer la TAA. C'est ainsi que les outils ci-après ont été appliqués :

- un questionnaire pour collecter des informations relatives aux pratiques et attitudes des prestataires de services ;

- un questionnaire pour collecter des informations sur les sources et le besoin d'information et de communication chez les agro-éleveurs.

- une grille d'observation directe pour collecter les informations relatives aux attitudes et comportements des prestataires dans l'exercice de leur métier ;

- des discussions de groupe pour collecter des données construites collectivement par les différentes catégories d'acteurs et des informations traduisant les points de vue de chaque groupe ;

- un guide d'entretien individuel nous a permis de collecter les informations sur les déterminants socioculturels de l'information et la communication chez les agro-éleveurs.

6) la réalisation de l'enquête.

Démarrée en Mars 2004, cette enquête s'est achevée en Novembre 2004. Pendant ce temps, nous avons sillonné aussi bien des concessions, des champs, des marchés locaux que des services publics d'élevage, des pharmacies et cliniques privées vétérinaires à la recherche des informations. Dans cette collecte de données, nous avons procédé par étapes successives selon le nombre d'outils à appliquer.

Nous avons commencé par une enquête formelle auprès des prestataires de services. La technique utilisée à cet effet est le remplissage du questionnaire séance tenante en utilisant les langues Dioula et Français. Cinquante cinq (55) personnes ont été interviewées dont quarante trois (43) prestataires non professionnels et douze (12) professionnels.

Ensuite, nous avons effectué des sorties de terrain, des visites de marchés locaux, de pharmacies et cliniques vétérinaires privées en guise d'observation directe. Au cours de cette phase, nous nous sommes comporté en ami, accompagnant ou aide des prestataires en les suivant pas à pas toute la journée. A cet effet, nous avons pu observer les pratiques, attitudes et comportements d'un agent public d'élevage, de deux vaccinateurs locaux (formé et non formé), d'un vendeur ambulant de médicaments de la rue, d'un représentant de pharmacie vétérinaire et d'un responsable de clinique privée dans l'exercice de leur profession, en particulier l'application des traitements et la vente de trypanocides. Du même coup, nous avons pu observer les attitudes et les comportements de quatre vingt (80) éleveurs dans la satisfaction du (des) besoin (s) de santé de leur (s) animal (aux) et les informations y afférentes. Nous avons enfin pu suivre les actes et comportements des praticiens du terrain en épreuve d'examen clinique sur quatre vingt quinze (95) animaux malades appartenant à quatorze (14) propriétaires. Les langues Dioula et Français ont été utilisées pour s'exprimer et la prise de notes séance tenante pour enregistrer nos observations.

De même, c'est au cours d'un atelier, organisé à Bobo-Dioulasso les 16 et17 Août 2004 que nous avons réalisé 31 discussions de groupe et 2 discussions collectives avec 5 groupes constitués à cet effet. Cet atelier qui avait pour objectif de débattre des thèmes liés à la compréhension et perception des échecs de traitement, à l'utilisation des trypanocides et au système d'information y relatif a regroupé toutes les parties prenantes de l'usage des médicaments trypanocides. Etaient présents à cet atelier des décideurs politiques ( DPRA du Kénédougou et du Houët, DRRA des Hauts Bassins, Ordre National Vétérinaire section Bobo-Dioulasso) ; des chercheurs ; des agro-éleveurs ; des agents publics d'élevage ; des pharmaciens et vétérinaires privés ; des vaccinateurs locaux et des vendeurs de médicaments de la rue.

Pour collecter les données utiles, nous avons adopté une démarche participative qui consistait à présenter aux participants quelques résultats des études et enquêtes passées sur chaque thème et à les repartir suivant le rôle joué par chacun dans l'usage des trypanocides pour en discuter plus en profondeur. L'animation de ces groupes était assurée par un étudiant ou travailleur du projet. Et après chaque séance de discussion, nous réunissions tous les participants pour un débat en plénière afin d'arrêter une position commune. Nous avons utilisé les langues Dioula et Français pour se communiquer et les données ont été collectées par prise de notes séance tenante.

Enfin, nous avons réalisé onze (11) entretiens semi directifs dont sept (7) auprès des agro-éleveurs et quatre (4) avec leurs prestataires en guise de complément de données sur leur système d'information et de communication actuel. La technique utilisée à cet effet a été l'entretien oral en Dioula ou en Français avec prise de notes séance tenante.

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