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Analyse du risque de crédit aux entreprises BTP : cas de la BNDA)

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par Paul C SAHOSSI & Ibrahima DIARRA
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) - Maitrise 2009
  

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b) Le cautionnement solidaire :

Le cautionnement solitaire entraîne pour renonciation au bénéfice de discussion et de division, c'est-à-dire que le créancier pourra poursuivre en même temps le débiteur principal et la caution, et en cas de pluralité de caution, il pourra exiger de l'une des cautions la totalité de la dette (dans la limite de l'engagement de la caution).

2-2-1-2- Modalités de fonctionnement :

Lorsqu'une personne physique se porte caution par acte sous seing privé (c'est-à-dire un acte qui n'est pas passé devant notaire), une mention manuscrite spécifique doit figurer dans l'acte de cautionnement, de façon à faire prendre conscience à la caution de l'étendue de son engagement. Cette mention est la suivante :

"En me portant caution de Y dans la limite de la somme de... couvrant le paiement du principal, des intérêts et, le cas échéant, des pénalités ou intérêts de retard et pour la durée de..., je m'engage à rembourser au prêteur les sommes dues sur mes revenus et mes biens si Y n'y satisfait pas lui-même."

a) En cas de cautionnement solidaire, il faut ajouter la phrase suivante :

La BNDA dorénavant informera la caution de la défaillance du débiteur principal dès le premier incident susceptible d'être inscrit au fichier de ces incidents.

Si la caution n'a pas entièrement rédigé son engagement de sa main, l'engagement est nul et la banque ne peut faire jouer la caution.

b) Modèles de contrats 

A la BNDA sont données aux entreprises BTP les cautions qui sont entre autres :

Ø Caution de soumission :

Elle est celle accordée à un client qui veut soumissionner à un appel d'offre sur demande du maître d'ouvrage qui exige une garantie bancaire de son client.

Ø Caution d'avance de démarrage :

C'est une caution donnée aux entreprises BTP, leur permettant de démarrer leur chantier. Elle correspond à la BNDA à 20% du montant total du marché.

Ø Caution de bonne exécution ou de bonne fin :

Si une entreprise veut participer à des chantiers de travaux commandés par l'État ou les collectivités locales (régions, départements, communes), elle devra apporter des garanties dont la plus importante est la caution d'adjudication et de bonne fin. Cette caution signifie que d'une part (adjudication) que le banquier garantit le sérieux de l'entreprise adjudicataire et d'autre part (bonne fin) qu'elle est à même de mener dans de bonnes conditions le chantier à sa fin. Cette caution évite à l'entreprise de déposer des fonds en garantie lorsqu'elle se portera candidate à l'adjudication.

Ø Caution de retenue de garantie :

Dans le cadre de marchés publics ou privés, nationaux ou étrangers, le maître de l'ouvrage peut différer le paiement intégral des sommes dues dans l'attente de la réception définitive.

Elle consiste à donner une garantie bancaire en remplacement de la retenue de garantie, la banque se porte garant de cette caution auprès du maître de l'ouvrage vis-à-vis du client. Cette caution correspond à la BNDA à 5% du montant total du marché.

Ø Caution de mise à dépôt :

Elle se fait au tout début de l'année et qui permet à la banque de prendre en compte l'exercice de l'année écoulée. C'est ainsi l'entreprise termine son chantier qu'elle n'a pu achever au cours de l'année précédente. A la BNDA on demande à l'entrepreneur de déposer dans les livres de ladite banque et correspond à 43% du montant du marché.

2-2-1-3- Condition de Validité :

La caution doit avoir la capacité juridique de s'engager. Il convient de distinguer selon que la caution soit une personne physique ou morale.

a) Caution personne physique :

N'ont pas légalement la capacité de s'engager :

Ø Les mineurs non émancipés

Ø Les incapables majeurs.

b) La caution personne morale :

Ø La caution doit avoir la personnalité juridique (par exemple immatriculation au R.C)

Ø L'engagement doit être conforme à l'objet social à l'intérêt social de la personne morale caution ;

Ø Il ne doit pas être interdit par la loi (Interdiction en matière de SARL de consentir une sûreté).

Ø L'autorisation préalable du Conseil d'Administration pour le cautionnement doit être requise lorsque la caution est une S.A.

Le cautionnement peut être constaté par un acte sous seing privé ou par acte notarié.

Le cautionnement doit être exprès, il ne se présume pas. C'est pourquoi la caution solidaire doit impérativement opposer sur l'acte sous seing privé une mention manuscrite comportant la portée exacte de son engagement (somme maximale garantie en toute lettre et en chiffre) et dater l'acte.

La caution qui ne sait ou ne peut écrire doit se faire assister de 2 témoins qui certifient, dans l'acte de cautionnement son identité et sa présence et attendre en outre que la nature et les effets de l'acte lui aient été proposés.

2-2-1-4- Précaution particulière :

La loi met à la charge des établissements de crédit qui ont consenti un concours financier à une entreprise garantie par une caution une obligation d'information annuelle de celui-ci. Il s'agit d'une règle d'ordre public à la quelle il ne peut être dérogé conventionnellement.

2-2-1-5- Le contenu de l'information :

Le montant du principal et des intérêts, commissions, frais accessoires restant à couvrir au 31/12 de l'année précédente au titre de l'obligation principale.

Rappeler également les caractéristiques générales du financement (emprunt, date, durée) et de la caution (montant, durée).

2-2-1-6- Les modalités d'information :

La loi n'importe pas de forme particulière. La lettre simple suffit. En cas de litige, la banque apportera la preuve de l'information.

Compte tenu des sanctions qui peuvent aller jusqu'à la perte de la garantie, il y a lieu d'être particulièrement vigilant sur le strict respect de l'obligation d'information des cautions.

Lorsqu'elle accorde un crédit, la BNDA exige souvent des garanties ; la plus courante est le cautionnement.

2-2-2- Les crédits documentaires (Credoc) :

Le crédit documentaire ou lettre de crédit est un engagement donné par la banque pour le compte de l'acheteur (le donneur d'ordre) ou pour son propre compte de payer au bénéficiaire la valeur d'un effet de commerce et /ou document sous resserve que les termes et conditions soient respectés.

Le Credoc peut être ouvert soit à l'importation (Credoc import) soit à l'exportation (Credoc export).

En raison de la faiblesse des opérations le concernant et du peu de risque encouru par la BNDA dans sa réalisation, le Credoc export ne fera l'objet d'une réglementation particulière dans le cadre des présentes procédures.

2-2-2-1- Problématique :

Ø Complexité des Opérations ;

Ø Implication des différents acteurs dans l'entreprise ;

Ø Lourdeur administrative entraînant d'importantes ruptures de charge dans la chaîne documentaire ;

Ø Rigidité des Procédures ;

Ø Absence d'automatisation des tâches.

Le crédit documentaire est encore perçu comme un instrument compliqué auquel vient s'ajouter  une succession de commissions  calculées sur des bases et des taux différents, ce qui ne rend pas son coût très visible pour l'utilisateur.

Pour la grande majorité des exportateurs, le crédit documentaire est synonyme de « réserves bancaires » (anomalies et erreurs relevées dans l'utilisation des crédits documentaires), ce qui leur cause instantanément des difficultés dans la gestion de leurs risques export, une augmentation des frais financiers et un impact négatif sur la trésorerie de l'entreprise.

2-2-2-2- Forme du Crédit Documentaire :

Un Crédit Irrévocable correspond à l'engagement ferme de la banque émettrice (ne peut être modifié ou annulé qu'avec l'accord de toutes les parties)

A défaut de précision, le crédit émis en se référant aux RUU sera considéré irrévocable

Quant au Credoc import, il est le plus couramment utilisé dans les opérations avec la clientèle. Cette opération renferme, un certain nombre de risques qu'il est utile de rappeler.

Les principaux risques attachés aux engagements de Credoc sont les suivants :

2-2-2-3- Le risque documentaire :

Même si la provision du crédit documentaire a été constituée dès à l'origine, il subsiste un risque important tenant à l'examen des documents et aux décisions qui en découlent.

Il est impérieux que les structures de relation directe avec le client invitent ces derniers à rédiger des ouvertures de credoc, claires, simples, comportant des exigences raisonnables et exemptes d'ambiguïtés ou de pièges.

2-2-2-4- Le risque de contrepartie :

Dans le credoc import, la banque émettrice est tenue d'honorer sa signature même si le client n'est pas à mesure de faire face à ses obligations. Un credoc impayé à son échéance est traduit par un débit au compte du client importateur.

2-2-2-5- Les risques collatéraux :

Il regroupe tous les risques non intrinsèques à l'opération de credoc : risque de change, cas de force majeur etc..

2-2-3- Les acceptations ou avals :

Pour faciliter à son client soit la livraison de marchandises soit l'octroi de crédit par un confrère, le banquier peut accepter (ou avaliser) un effet de commerce tiré par son client en s'engageant de ce fait à payer à l'échéance. A cette date, le client assurera à son banquier la couverture de l'effet par la somme prévue, ce dernier n'ayant pas en principe de décaissement à effectuer.

Pour faciliter la constitution des stocks et permettre à son client de s'approvisionner en bénéficiant de la confiance de ses fournisseurs, le banquier pourra accepter (ou avaliser) un effet tiré par le vendeur que ce dernier soit situé à l'étranger ou qu'il réside au Mali.

Pour faciliter l'octroi d'un crédit, le banquier qui souhaite épauler une entreprise dans la gestion de sa trésorerie peut se trouver gêné lui-même quant à ses disponibilités. L'entreprise peut trouver un autre banquier qui acceptera le décaissement des fonds à condition d'être couvert en risque par son confrère. Le crédit est ainsi réparti en risque et en trésorerie entre les deux banquiers.

2-2-3-1- Formalité et publicité :

C'est un aval donné sur l'effet de commerce lui-même nécessite, la signature manuscrite du donneur d'aval qui doit être précédée de la mention « Bon pour aval» ou d'une formule équivalente. Il suffit de la seule signature du donneur d'aval apposée au recto de l'effet, sauf s'il s'agit du tireur ou du tiré. L'aval peut être donné par acte séparé : outre la mention « Bon pour aval» ou d'une formule équivalente et de la signature manuscrite du donneur d'aval, l'acte doit indiquer le lieu où il est intervenu.

2-2-3-2- Efficacité :

Procédure d'exécution facile et certaine en fonction de la situation patrimoniale du donneur d'aval au jour de la mise en jeu, le banquier bénéficie en outre des garanties cambiaires (pluralité de recours, titre exécutoire).

Cette première partie a permis de mieux connaître la structure de la BNDA dans sa globalité ainsi que les différents types de crédits accordés aux entrepreneurs de BTP à la BNDA. La deuxième partie qui suit, portera sur un cas pratique d'analyse du risque de crédit d'une entreprise BTP.

PARTIE II : cas pratique d'analyse du risque de crédit aux entreprises BTP

CHAPITRE I : L' anlyse du risque de crédit d'une entreprise BTP

Dans la première section ce chapitre met en évidence les méthodes d'analyses des risques liés au crédit. La seconde section essayera de démontrer l'étude d'un cas pratique d'analyse du risque de crédit d'une entreprise BTP par la BNDA, de part les étapes du processus d'engagement allant de la réception de la demande de crédit, jusqu'au déblocage du crédit en passant par l'instruction du dossier.

Section 1 : Les méthodes d'analyse du risque de crédit aux entreprises BTP

Au cours de notre stage à la BNDA nous avons appris qu'il n'existe pas de méthode d'analyse de risque standard, car elle varie selon les banques et en fonction des clients. Celle que nous allons présenter émane de notre recherche.

1-1- Présentation de la méthode d'analyse du risque de crédit :

La méthode d'analyse du risque de crédit au sein de la BNDA est organisée pour appréhender le risque dès l'entrée en relation avec le client jusqu'au terme du crédit. Plusieurs phases de contrôle sont nécessaires pour prévenir d'éventuels risques notamment sur les dossiers importants.

Schéma : Processus de la méthode d'analyse du risque de crédit

Phase 1 : Entrée en relation - Demande de crédit

Dossier de crédit (informations, comptables, bancaires, issues du client etc....)

Phase 2 : Analyse du risque

(Analyse humaine et/ou avec modèle)

Contrats incitatifs (garanties) Avis rendu

Phase 3 : Décision : Octroi du Crédit / Refus

Phase 4 : Vie du Crédit / Surveillance

(Suivi du compte, des incidents des changements etc.)

Phase 5 : Fin / Remboursement ou Provisions et Contentieux

1-2- Méthode d'Analyse des risques de crédit :

Evaluer le risque de crédit revient en premier lieu à se poser la question de la solvabilité de l'entreprise considérée. Cette solvabilité dépend à la fois des éléments purement internes à l'entreprise, mais aussi d'éléments contextuels comme sa localisation géographique, la situation économique globale et les perspectives d'évolution sectorielle.

Nous allons voir les différentes méthodes d'analyse de risques permettant en principe de limiter le risque de crédit sur l'ensemble du portefeuille de la BNDA.

1-2-1- PHASE 1 : L'entrée en relation

L'entrée en relation est extrêmement importante. A la BNDA pour différentes raisons que nous allons voir, il se peut qu'une demande de crédit ne soit pas possible ou fasse l'objet d'une plus grande attention dès la prise de contact. Ce travail est effectué par le chargé de clientèle. L'examen initial de tout client demandant un crédit implique de respecter quelques principes généraux.

1-2-1-1- La phase d'étude des états financiers :

A la BNDA, le chargé de clientèle examine la situation financière des clients pour évaluer la recevabilité de leur demande, leur solvabilité, l'existence de garanties suffisantes. Il analyse les documents financiers en examinant l'évolution des comptes d'exploitation et en établissant un certain nombre de ratios à partir du bilan. Ce travail, qu'il faut toujours faire, ne doit pas forcément être commenté dans la note finale. Le but n'étant pas de faire un commentaire descriptif et donner une succession de chiffre ou ratios mais de mettre en exergue les risques à partir de ces évolutions.

Toute cette situation financière est représentée sur une fiche appelée fiche de présentation (voir annexe V).

a) Le compte de résultat :

Le chargé de clientèle évalue la société à travers l'évolution de son activité durant ses 3 derniers exercices s'il y a lieu (Cas d'entreprises nouvellement créées) et de sa rentabilité constatée dans le compte de résultat. Il analyse l'aptitude des dirigeants dans leur gestion.

Il évalue aussi la capacité de l'affaire à générer des bénéfices sur plusieurs années. Ce résultat permet ainsi de calculer la capacité d'autofinancement. Cette CAF est un élément essentiel de l'analyse car elle montre la capacité d'autofinancement de l'entreprise. Il confronte cette CAF avec les échéances financières à moins d'un an (remboursement d'emprunt annuels : intérêts + capital).

b) Le bilan :

Le chargé de clientèle évalue également la structure financière du bilan. Il convient ainsi de rapprocher la demande de crédit avec le niveau d'endettement. Il analyse le niveau d'endettement et le niveau de fonds propres afin d'évaluer si un nouvel endettement est raisonnable ou s'il existe encore une marge de manoeuvre possible ou une marge de sécurité. En cas de fonds propres très faible, la société n'a plus aucune marge de sécurité avant une éventuelle mise en faillite si la situation ne s'améliore pas.

L'étude patrimoniale doit évaluer le risque de défaillance.

c) La trésorerie :

Les problèmes de trésorerie sont des signes avant coureurs de problème au niveau de l'équilibre financier. Le chargé de clientèle fait un tour d'horizon de la trésorerie et une étude des mouvements du compte en banque. Ce suivi peut donner une idée des habitudes de paiement et d'encaissement et permettre d'apprécier le besoin en trésorerie et les solutions bancaires adéquates par rapport aux demandes. Ainsi, certaines demandes ne posent pas de problèmes au regard de la société mais paraissent excessives ou inutiles par rapport à ses besoins.

1-2-2- PHASE 2 : l'analyse des risques 

Nous allons étudier l'analyse des risques inhérents au crédit. Comme nous l'avons vu, le chargé de clientèle intervient dans un processus bien définit dans la méthode d'analyse du risque. Il suit également une méthode qu'il convient d'étudier afin de comprendre comment ils arrivent à porter un avis sur la faisabilité d'un crédit ou d'une opération.

Le risque est cerné depuis l'appel d'offre et bien définit par le maître d'oeuvre afin de mieux choisir l'entreprise à qui, va revenir la tâche d'exécuter le marché (il s'agit là du risque de la capacité d'exécution et le risque de professionnalisme). Chez le banquier l'analyse du risque débute depuis la prise de contact avec le client.

1-2-2-1- La recherche des risques inhérents au dossier :

La BNDA résume enfin dans sa note tous les risques inhérents à l'ensemble du dossier en expliquant les problèmes ou les succès d'une société.

Le chargé de clientèle doit en conséquence étudier toute autre information importante plus spécifique à chaque dossier tel que les changements de capital, l'analyse de groupe, des fournisseurs, des clients, l'étude sectorielle et l'évaluation de fonds de commerce, il y a un rappel de l'ensemble des points et risques à voir lors de l'instruction de chaque dossier :

Ø Objet de la demande

Ø Risques liés à l'activité

Ø Risque client, fournisseur, sous traitant

Ø Risques liés à la rentabilité

Ø Risques liés à la structure financière

Ø Risques liés à la politique d'investissement et la gestion

Ø Exercice en cours et en prévision

Ø Qualité des relations bancaires.

Malgré les multiples analyses aux différents niveaux du processus d'octroi de crédit, il se peut, pour certain dossier sensible, que les risques soient importants mais n'empêche pas leur faisabilité (De tel dossier après analyse au Comité Interne de Crédit, vu leur sensibilité sont soumis à l'avis du Comité de Risque qui se tient une ou deux fois par mois en fonction de la demande, ce comité analyse les gros dossiers relevant du pouvoir du Conseil d'Administration et du PDG). Certains crédits peuvent être accordés sous réserve de garanties.

1-2-2-2- L'étude des garanties :

A la BNDA, l'analyse des états financiers est suffisante dans certains cas pour avoir une idée du devenir d'une société ou d'un dossier. Il n'y a pas ou peu de méfiance vis-à-vis d'une société présentant d'excellent résultat sur plusieurs années avec une structure financière satisfaisante au cas échéant, le dossier est purement et simplement rejeté.

La BNDA cherche donc des garanties lui permettant, si le risque se concrétise, de pouvoir sortir de l'affaire à tout moment sans trop de perte. La BNDA a donc l'habitude de demander alors des garanties (Titre Foncier, etc.) ou des gages à leurs clients.

Schéma : les différentes garanties.

Les sûretés ou garanties

Personnelles Réelles

*Solidarité Garanties mobilières Action directe Garantie immobilière *Indivisibilité ou gage Droit de rétention. *Cautionnement *Caution *Caution bancaire *Aval

Nantissement mobilier Hypothèque

a) Les garanties personnelles :

Ø Cautionnement simple : voir page 22

Ø Aval : voir page 25

Ø La lettre d'intention : c'est une lettre écrite et adressée par une société mère à un établissement de crédit pour garantir les engagements pris par sa société filiale. Selon les termes employés dans cette lettre, ce document crée un engagement moral et une véritable obligation de moyenne ou de résultat.

b) Les garanties réelles :

Ø Le nantissement : c'est l'acte par lequel le débiteur remet au créancier un titre en garantie de sa créance. Si le bien remis en garantie est un meuble, on parle de gage. Il existe plusieurs types de garantie : le nantissement du fonds de commerce, le nantissement du matériel et véhicule, le gage sur véhicule et le nantissement de parts sociales.

Ø L'hypothèque : c'est l'acte par lequel le débiteur accorde au créancier un droit sur un immeuble sans dessaisissement et avec publicité (inscription au registre de la conservation des hypothèques du lieu de situation de l'immeuble).

Elle peut être légale, conventionnelle (à la suite d'un contrat) ou judiciaire (résultat d'un jugement). En cas de non paiement et de poursuites, le créancier procède à la réalisation du bien par vente forcée de l'immeuble saisi, aux enchères publiques.

De même, le débiteur ne peut vendre le bien sans avoir remboursé au préalable le créancier car la garantie est attachée à l'immeuble. La durée de l'hypothèque diffère selon le type de crédit à garantir.

Une hypothèque est assortie d'un rang, critère fondamental qui détermine les priorités lors de la vente de l'immeuble en présence de plusieurs créanciers. Une hypothèque offre donc une bonne garantie si le rang est bon.

1-2-2-3- Les informations disponibles chez le banquier et les informations professionnelles :

Après réception de la demande le chargé de clientèle s'occupe de l'instruction des dossiers par diverses informations d'origine interne et externe.

a) Le système d'information interne :

La BNDA est équipée d'un système informatique qui permet la télécommunication des données comptables et financières par des lignes téléphoniques spécialisées à l'intérieur de Mali. Grâce à la télétransmission des données, la BNDA réalise les transferts de fonds à l'intérieur du Mali dans les délais de moins de 24heures entre le siège et les représentations et entre deux représentations elles-mêmes.

1-2-2-4- Segmentation de la clientèle et procédure de cotation :

La mise en place d'un système de cotation de risque se veut une réponse à l'exigence de la maîtrise des risques de contrepartie. Il permet à la BNDA d'assurer un meilleur suivi de ses risques, afin d'augmenter sa rentabilité par la réduction de ses pertes potentielles. Enfin, il est un outil précieux de coordination des relations commerciales, puisque l'appréciation du client est commune et partagée.

a) Modalités :

Le système de cotation de la BNDA repose sur deux piliers :

Ø Une segmentation de la clientèle en 5 catégories :

· Organisation paysanne (OP)

· Système financier décentralisé (SFD)

· Entreprise hors PME-PMI

· PME-PMI

· Salariés

Ø Une catégorie de la clientèle allant du meilleur (à développer) au plus mauvais (risque à réduire) pour chaque segment de client.

Le fichier client comprendra 2 nouveaux champs, l'un indiquant le segment du client sur 1 caractère pour l'instant (avec la possibilité d'en utiliser plus à l'avenir) et l'autre sa cotation sur 3 caractères.

b) Cotation à appliquer :

La cotation considère comme limite extrême la qualité de client (à développer) « borne supérieure» et celle (à réduire) « borne inférieure». Entre ces deux limites existe la qualité de client « standard ».

La classification proposée distingue 3 catégories de clients en fonction de leur qualité :

Ø « à développer » : code DEV ;

Ø « standard » : code STD ;

Ø « à réduire » : code RED ;

Tout nouveau client est classé d'office dans la catégorie « standard ». En fonction de la relation et du respect des critères de procédures de la BNDA, le client évolue positivement vers la qualité « à développer ». A l'inverse, une dégradation de la qualité du client, entraîne sa rétrogradation en « à réduire ».

c) La qualité « à développer » :

Relève de la qualité « à développer » :

Les entreprises (hors PME/PMI) qui ont obtenu une note entre 7 à dix 10 et qui respectent les 3 critères suivants : les ratios d'autonomie financière (ceux-ci doivent être au moins du niveau requis pour les accords de classement de la BCEAO), de solvabilité et de rentabilité sont bons, les états financiers sont produits dans les délais et enfin les relations d'affaire avec la banque sont jugées bonnes.

d) La qualité « à réduire » :

Les engagements « à réduire » répondent au moins à un des deux critères suivants :

Ø Il représente un risque probable ou certain de non recouvrement total ou partiel ;

Ø Des impayés sont constatés depuis trois mois sur des échéances mensuelles ou depuis six mois sur des échéances annuelles.

e) Formalisation de la cotation :

La cotation est manuelle et est réalisée sur un imprimé. L'ensemble des fiches sera conservé dans un classeur spécifique afin de faciliter la révision ultérieure de la cotation d'une part, et de faciliter le contrôle du DER et de l'IGM d'autre part.

Elle fera ensuite l'objet d'un système informatique de gestion des clients de la banque.

f) L'analyse financière et évaluation des risques :

Les dossiers de crédits aux entreprises arrivant dans le service analyse des risques ou service des engagements, sont toujours hors délégation agence (montants importants) ou parfois risqués par nature (opération spécifique comme des rachats de parts etc..). Le chargé de clientèle ou son directeur d'agence n'ont alors pas la délégation pour donner un accord.

Le chargé de clientèle (service des engagements) reçoit donc le plus souvent un dossier déjà constitué par le chargé de clientèle (agence), comportant les informations commerciales, financières et comptables de l'entreprise et une première analyse reposant sur toutes les informations vues précédemment. Sur cette base, il effectue son expertise dans un service « engagement ».

Pour appuyer cette analyse on se réfère au tableau des modalités d'instructions des demandes de crédit des entreprises BTP que voici :

Titre : Tableau N°3 (Modalités d'instructions des demandes de crédit des BTP)

Engagement

Sollicité

Analyse cash flow

Situation

patrimoniale

Projection cash flow

Financement

Liés à envisager

Remarques

Encours client

= 6,5MFcfa

6,5MFcfa

 

= 6,5MFcfa

6,5MFcfa

 
 

CT pour BFR :

- premier,

-renouvellement.

-3 derniers

mois au

moins,

-4 à 12 mois

si fluctuations

saisonnières.

-6 derniers

mois au

moins,

-7 à 12 mois

si fluctuations

saisonnières.

Consolidation avec d'autres

activités si incidence sur l'activité principale ou si prises en compte dans le calcul du cash flow.

Non requis

Uniquement dans le cas de changements majeurs attendus impactant la capacité de paiement : projection sur la durée du prêt sollicité

 
 

CT Avance sur marché BTP : Financement d'un marché réalisé avec cession de créance

Non requis

Non requis

Non requis

Projection du cash flow du marché à financer

Caution de

bonne exécution.

Uniquement sur donneur d'ordre solvable listé par la BNDA

Analyse du marché à financer

pour accord de financement globale sur le chantier/ marché

Engagement

Sollicité

Analyse cash flow

Situation

patrimoniale

Projection cash flow

Financement

Liés à envisager

Remarques

 

Encours client

= 6,5MFcfa

6,5MFcfa

 

= 6,5MFcfa

6,5MFcfa

 

Prêt Moyen Terme

-3 derniers

mois au

moins.

-6 à 12 mois

si fluctuations

saisonnières.

-6 derniers

mois au

moins,

-7 à 12 mois

si fluctuations

saisonnières.

Consolidation avec d'autres

activités si incidence sur l'activité principale ou si prises en compte dans le calcul du cash flow.

Au moins 6 mois projetés

Incluant les dépenses

Relatives aux nouveaux

Investissements.

Prise en compte exceptionnel et prudent des recettes additionnelles si jugées fiables.

 

Analyse faisabilité technique et commerciale du projet à financer.

Eviter le financement d'une activité nouvelle

Caution pour soumission sur achat

3 derniers mois au moins si activité commerciale régulière

Non requis si activité exclusivement sur marchés / chantiers

6 derniers mois au moins si activité commerciale régulière

Non requis si activité exclusivement sur marchés / chantiers

Consolidation avec d'autres

activités si incidence sur l'activité principale ou si prises en compte dans le calcul du cash flow.

Projection du cash flow de l'opération à financer

CT BFR,

CT saisonnier,

MT,

Analyse du marché et des moyens de paiement (partie 6 du dossier de prêt PME)

Caution pour soumission sur marché

CT sur marché,

Caution bonne exécution, caution pour avance de démarrage

Analyse du marché ; s'assurer des moyens d'exécution et de paiement,

Caution pour avance de démarrage

 
 
 
 

CT sur marché,

Caution bonne exécution,

Analyse du marché et du financement complémentaire

Engagement

Sollicité

Analyse cash flow

Situation

patrimoniale

Projection cash flow

Financement

Liés à envisager

Remarques

Encours client

= 6,5MFcfa

6,5MFcfa

 

= 6,5MFcfa

6,5MFcfa

 
 

Caution de bonne exécution.

3 derniers mois au moins si activité commerciale régulière

Non requis si activité exclusivement sur marchés / chantiers

6 derniers mois au moins si activité commerciale régulière

Non requis si activité exclusivement sur marchés / chantiers

Consolidation avec d'autres

activités si incidence sur l'activité principale ou si prises en compte dans le calcul du cash flow.

Projection du cash flow de l'opération à financer

CT sur marché,

Caution avance de démarrage

Fiabilité technique du client.

Caution de retenue de garantie

 

Analyse du marché

Caution de mise en dépôt

Non requis

Non requis

Non requis

 

Analyse de la crédibilité du client

Crédoc

Pré-

instruction :

non requis.

Instruction :

3 derniers mois au moins si activité commerciale régulière

Non requis si activité exclusivement sur marchés / chantiers

Pré-

instruction :

non requis.

Instruction :

6 derniers mois au moins si activité commerciale régulière

Non requis si activité exclusivement sur marchés / chantiers

Consolidation avec d'autres

activités si incidence sur l'activité principale ou si prises en compte dans le calcul du cash flow.

Projection du cash flow de l'entité économique sur la période allant jusqu'à l'échéance.

CT BFR,

CT saisonnier,

MT,

S'assurer des moyens pour le paiement

Source : Manuel de procédure d'engagement (BNDA)

Section 2 : Cas pratique d'analyse du risque de crédit d'une entreprise BTP

Le cas pratique que nous allons présenter est celui d'une entreprise X SARL de BTP.

L'entreprise est représentée par son promoteur (qui est aussi le gérant de l'entreprise) qui sollicite le concours de la BNDA pour le financement d'un marché, à hauteur de 350 millions répartis comme suit :

Ø Plafond d'Avance sur marché : 150 millions de Fcfa

Ø Plafond d'Engagement par signature : 200 millions de Fcfa

Suivant les normes d'analyse de crédit de la BNDA, l'analyse de cette demande de financement nécessite :

Ø L'analyse du risque total sur X ;

Ø L'analyse de l'entreprise ;

Ø L'analyse des états financiers ;

Ø L'analyse de la justification de la demande ;

1-1- L'Instruction du Crédit :

A ce niveau on effectue un examen du client et de l'entreprise en faisant une analyse sommaire du dossier, vérifiant ainsi la possibilité du principe de financement (objet et budget, notamment).

1-1-1- L'analyse du risque total sur risque total sur X :

Objet :

Cette analyse relate le rapport des encours de X sur les fonds propres de la BNDA 

La situation de X vis-à-vis de la BNDA se présente comme suit :

Titre : Tableau N°4  (Risque Total sur X)

RISQUES (M de Fcfa)

Plafond actuel

Encours au 31/12/07

RAV actuel

exigibles
impayés

risque actuel

Nouvelle demande

nouveau plafond

moyen terme

0

0

0

0

0

0

0

court terme

0

0

0

0

0

0

0

Avce/March

0

0

0

0

24

150

150

engagements par signature MT

0

0

0

0

0

0

0

engagements par signature CT

0

0

0

0

30

200

200

Total

0

0

0

0

54

350

350

% FP

0,0%

 
 
 

0,02

0,12%

0,12%

 
 

Fds ppres au 31 déc

 

2007

27.000

 
 

Source : Etats financiers de X

Constat :

L'entreprise X est loin de dépasser les normes de la BCEAO à savoir ne pas excéder plus de 25% des fonds propres de la BNDA à un seul client.

1-1-2- L'analyse de l'entreprise X :

Cette analyse va permettre de mieux connaître le gérant et appréhender la capacité de l'entreprise à réaliser le marché.

Signalons au passage qu'une entreprise qui fonctionne sur fonds propre représente un risque car elle peut rencontrer des problèmes de trésorerie de même, celle qui fonctionne à base de crédit fournisseur pose de problème dans la gestion des risques. Dans le souci d'écarter tous ces risques que la BNDA se propose de faire une analyse de dossier point par point.

1-1-2-1- Présentation du gérant :

Objet :

L'analyse de la présentation du gérant permet de mesurer la capacité intellectuelle, expérimentale et morale du gérant à mener à bien ce marché, car la banque ne serait pas prête à accompagner un client qui ne remplit pas ces conditions.

Elle porte sur l'identité du gérant à savoir son nom, son adresse, sa profession (références sur une carte d'identité) etc...., puis sur son CV dont voici le contenu :

Le gérant a fait ses études professionnelles à l'ECICA de Bamako ou il obtint son brevet de technicien en dessin bâtiment en 1993. Il a ensuite travaillé au sein d'une entreprise comme chef de chantier jusqu'en 1995, année au cours de la quelle il s'installe à son propre compte avec la création de l'entreprise X.

Constat :

En se référent au CV du gérant, nous voyons qu'il a cette capacité que recherche la banque car il a eu la confiance d'une grande école (chargée de former des techniciens en bâtiment et dans biens d'autres domaines) de notre pays. Considérant également son expérience sur le terrain et sa relation antérieure avec la BNDA (voir page 41), nous affirmons qu'il remplit les conditions ci dessus citées.

1-1-2-2- L'entreprise :

A ce niveau l'analyse porte sur la création - objet, les activités de X, le personnel, et ses moyens matériels, dans le souci de connaître l'entreprise dans sa globalité.

a) Création - Objet :

Objet :

Elle permet d'avoir une visibilité sur le respect des normes d'une entreprise SARL et ses objectifs.

Cette analyse concerne :

Ø La vérification du statut juridique de l'entreprise (date de création : 2001 et enregistrement dans le registre de commerce : N° 2001 -B-02 243) ;

Ø Les différentes tâches pouvant accomplir l'entreprise, dans notre cas d'étude, X a pour objet :

· Tous travaux publics et bâtiments ;

· Particuliers;

Et plus généralement, toutes opérations commerciales, financières, mobilières ou immobilières, pouvant se rattacher directement ou indirectement à son objet social ou à tous objets similaires ou connexes.

Ø Les apports individuels à la création de l'entreprise :

A la création de l'Entreprise, les apports initiaux ont consisté en l'apport individuel effectué par les biens suivants :

· 01 bétonnière.........................................1.150.000 Fcfa.

· 01 compresseur.......................................1.200.000 Fcfa.

· 01 poste à soudure......................................750.000 Fcfa.

· Divers matériels......................................1.000.000 Fcfa.

· 01 véhicule Peugeot.................................2.150.000 Fcfa.

· 02 YAMAHA........................................1.750.000 Fcfa.

Ces biens ont été constatés, expertisés et évalués à la somme de 7.750.000 Fcfa suivant rapport d'expertise N°CKS/16/A/01 établi le 31/02/01 par un cabinet d'expertise.

Ø Répartition du capital social :

Le capital social est fixé à la somme de 1million Fcfa divisé en 100 parts sociales de 10 000 Fcfa de valeur nominale chacune, entièrement libérées et numérotées de 1 à 100. Les associés fixent la répartition des parts comme suit :

· Il est attribué au gérant, 90% des parts sociales, soit 90 parts numérotées de 1 à 90.

· Il est attribué à un autre, 10% des parts, soit 10 parts numérotées de 91 à 100.

Constat :

Notre analyse prouve dans ce cas que les normes de procédure de création d'une entreprise SARL sont biens respectées et appliquées à la lettre par X.

b) Activité :

Objet :

Cette analyse évalue l'activité de X, sa capacité à réaliser des marchés et cherche à connaître qui sont ses clients et son environnement. Considérer l'environnement de l'entreprise est un préliminaire indispensable en matière d'évaluation du risque puisqu'une entreprise n'est pas une entité vivant en autarcie: elle interagit avec un ensemble d'acteurs extérieurs (autres entreprises, particuliers, banques, assurances, Etats).

La situation de l'entreprise en elle-même, la qualité de son implantation et les perspectives d'évolution au pays peuvent l'handicaper gravement ou la favoriser grandement selon les cas, influant de la sorte sur son avenir.

L'analyse de l'activité porte sur la réalisation du chiffre d'affaire, pendant ses 3 derniers exercices et les réalisations en cours :

Les activités de X portent sur la réalisation des travaux de BTP, d'aménagement et réhabilitation.

Ses clients se recensent surtout dans le secteur public et parapublic.

Durant les trois derniers exercices, l'Entreprise a réalisé les chiffres d'affaires suivants :

Ø 2006 : 985.275.254 Fcfa.

Ø 2007 : 1.259.482.944 Fcfa.

Ø 2008 : 1.460.997.979 Fcfa.

Pour l'année 2009, X est entrain d'exécuter avec l'appui de la BNDA les travaux de construction de deux barrages pour 23.065.169 Fcfa, les Travaux de Construction de logements pour

69.344.315 Fcfa.

Constat :

Les chiffres d'affaires réalisés par X dans ces trois derniers exercices jouent en sa faveur.

c) Le personnel :

Objet :

L'analyse du personnel nous donne une idée sur toute l'équipe de X à savoir si le personnel est qualifié ou pas :

L'Équipe de X est composée de :

Ø Un directeur technique : 8 ans d'expérience.

Ø Un Ingénieur en génie civil : 04 ans d'expérience.

Ø Quatre Techniciens en génie civil : 4 ans d'expérience.

Ø Une secrétaire : 4 ans d'expérience.

Ø Un courtier : 4 ans d'expérience.

Constat :

Le niveau d'expérience des éléments de son équipe prouve son efficacité et le reflet fidèle de son image.

d) Les moyens matériels de l'entreprise :

Objet :

L'analyse porte sur l'évaluation de l'état (age : s'il n'est pas amorti), la marque (type : si elle est bonne), la capacité ou puissance (voir la rentabilité) et le nombre des différents matériels de X.

Les matériels de l'entreprise X se présentent comme suit :

Titre : Tableau N°5  (Matériels de X)

Genre de matériel

Marque et Type

Age/Etat

Capacité ou Puissance

Nombre de pièces

1

Camion benne

Mercedes/Renault

4 ans et 7ans

10 m3 et 7 m3

2

2

Bétonnières

400 litres

5 ans

 

1

3

Vibreur

 

1 an

 

2

4

Compacteur mécanique

 

1 an

 

2

5

Véhicule de liaison Pick-up

-

4 ans

 

1

6

Lot de matériel topographique

 

1 an

 
 

7

Dameuse électrique

 

5 ans

 

1

8

Lot de petits matériels

 
 
 

Nombre nécessaire

Source : Etats financiers de X

Constat :

En se référent sur ces facteurs, l'entreprise dispose de matériels adéquats pour réaliser ce type de marché, mais X ne dispose pas de matériels de première qualité, vu l'âge, la capacité et la marque ; l'entreprise doit penser à innover certains matériels.

1-1-2-3- Relation avec les institutions financières :

a) Relation avec la BNDA :

Objet :

Cette analyse montre la relation (bonne ou mauvaise) que X tient avec la BNDA.

L'analyse de la relation de X avec la BNDA porte sur le mouvement créditeur sur ses 3 derniers exercices, le montant de la domiciliation de ses fonds actuels et les divers concours qu'elle a bénéficié cette année :

X a ouvert son premier compte à l'Agence BNDA de San le 07/02/2000. Par la suite elle a ouvert un compte à l'Agence de Bamako. Ces comptes ont enregistré les mouvements créditeurs suivants durant les trois derniers exercices :

Ø 2006 : 37 millions Fcfa

Ø 2007: 236 millions Fcfa.

Ø 2008 : 99 millions Fcfa.

Pour l'année 2009, la domiciliation s'élève à 54 millions.

L'Entreprise a bénéficié :

Ø d'une avance sur mandat du trésor de 4 millions Fcfa;

Ø d'une avance sur deux marchés de 20 millions Fcfa; et

Ø d'engagements par signature à hauteur de 31 millions Fcfa.

Constat :

L'importance des crédits accordés par la BNDA à X au cours de ces 3 derniers exercices et la domiciliation de ses fonds atteste la bonne relation qu'entretiennent X et la BNDA.

b) Relation avec les autres institutions financières :

Objet :

L'analyse de la relation permet de rapprocher la relation de X avec toute autre banque, pour écarter le risque de financer 2 fois le même marché, ou de révéler si le client est en impayé auprès d'une autre banque :

X est titulaire d'un compte ordinaire à la BMS qu'elle est entrain de délaisser à cause des difficultés qu'elle rencontre suite à ses demandes de financement.

L'Entreprise n'a pas d'engagements vis-à-vis de cette banque. Information confirmée par la dernière centrale des risques de la BCEAO.

Constat :

X délaisse la BMS au profit de la BNDA, ce qui représente un profit pour les deux parties (BNDA qui bénéficie de la domiciliation des fonds et la confiance de X, et X qui bénéficie d'un bon partenariat et aussi la confiance de la BNDA).

Constat général :

Après l'analyse du gérant et son entreprise nous constatons que, compte tenu du fort accroissement de son chiffre d'affaire domicilié à la BNDA au cours des 3 dernières années et les concours bien exécutés qu'elle avait sollicités au préalable, atteste une bonne relation avec la BNDA de par son sérieux et sa capacité.

1-1-3- Analyse des états financiers :

Pour cette analyse, ce sont principalement des critères purement financiers que nous allons prendre en compte, et quelques calculs simples pouvant donner une idée assez précise de la capacité de X à rembourser sa dette en temps voulus. Voici une liste non exhaustive de données "parlantes"

Ø Chiffre d'affaire annuel ;

Ø Niveau d'endettement actuel (à court et long terme) ;

Ø Résultat d'exploitation ;

Ø Flux de trésorerie (Cash-flow) généré ;

Ø Disponibilités (la trésorerie de l'entreprise) ;

Ø Résultat financier.

A partir de ces données, le calcul de certains ratios de base permet immédiatement une première évaluation de la solvabilité de l'entreprise. Ainsi, si le rapport entre l'endettement et le chiffre d'affaires annuel est trop grand, accorder un nouveau crédit peut être très risqué. Un résultat d'exploitation faible par rapport au chiffre d'affaires peut aussi indiquer des difficultés dans le remboursement des emprunts.

Le chargé de clientèle évalue la situation financière de X à travers le bilan, le compte de résultat, la capacité d'autofinancement et les ratios.

1-1-3-1- Analyse de la structure du bilan :

Le tableau de la structure du bilan de X se présente comme suit :

Titre : Tableau N°6 (Bilan de X)

Éléments du fonds de roulement

Montant en milliers de Fcfa

2006

2007

2008

Ressources durables

47 685

76 944

116 441

- Immobilisations nettes

9 687

3 266

1 646

= Fonds de roulement

37 998

73 678

114 795

FR/CA*360 jours

14

21

28

Composantes du besoin en fonds de roulement

Montant en milliers de Fcfa

2006

2007

2008

+ Créances, emplois et assimilés

36 370

76 862

120 097

- Passif circulant

12 751

12 443

17 891

= Besoin en de roulement

23 619

64 419

102 206

BFR/CA*360 jours

9

18

25

La trésorerie

Montant en milliers de Fcfa

2006

2007

2008

Fonds de roulement

37 998

73 678

114 795

Besoin en fonds de roulement

23 619

64 419

102 206

= trésorerie

14 379

9 259

12 589

Source : Etats financiers de X

Les ressources durables ont augmenté de 144% entre 2005 et 2007 du fait de l'incorporation des résultats bénéficiaires des exercices antérieurs.

Les immobilisations nettes ont diminué entre 2005 et 2007 à cause des amortissements pratiqués.

Les créances ont augmenté de 233% à cause de l'accroissement de l'activité.

Le passif circulant composé en grande partie des dettes fiscales, a augmenté du fait de l'accroissement de l'assiette fiscale et du décalage entre la clôture des exercices et le moment du paiement de l'impôt sur le bénéfice.

Constat :

Le fonds de roulement reste positif sur toute la période avec une augmentation sensible entre 2007 et 2008.

Le besoin en fonds a augmenté de façon très significative à cause du développement de l'activité.

La trésorerie reste positive entre 2006 à 2008 et augmente de façon continue

Cette situation financière prouve que X peut honorer son engagement à l'égard de la banque en cas de défaillance.

1-1-3-2- Analyse du compte de résultat :

Le tableau du compte de résultat de X :

Titre : Tableau N°7  (Compte de résultat de X)

Montant en milliers de Fcfa

2006

2007

2008

Chiffre d'affaire (CA)

985 275

1 259 483

1 460 998

Valeur Ajoutée (VA)

54 567

60 226

69 992

VA/CA (en %)

5,54%

4,78%

4,79%

Excédent Brut d'Exploitation (EBE)

39 059

48 179

57 945

EBE/CA ( en %)

3,96%

3,83%

3,97%

Résultat Financier

-1 816

-2 261

-3 003

Résultat Financier/Chiffre d'affaire

-0,18%

-0,18%

-0,21%

Résultat Net

22 831

29 257

39 497

Cash Flow /CA ( en %)

2,97%

2,83%

2,81%

Source : Etats financiers de X

Le chiffre d'affaire a augmenté de plus de 48% entre 2006 et 2008 grâce notamment à la compétence de l'équipe X.

La valeur ajoutée et l'excédent brut d'exploitation ont également augmenté entre 2006 et 2008.

Le résultat net reste positif sur toute la période. Il représente 2% du chiffre d'affaires en 2006, en 2007 et 2008.

Constat :

Le chiffre d'affaire domicilié à la BNDA est supérieur au concours sollicité, donc X peut sans doute exécuter ce marché si on s'en tient à son compte de résultat.

1-1-3-3- La capacité d'autofinancement (CAF) :

Titre : Tableau N°8  (Capacité d'autofinancement de x)

Montant en milliers de FCFA

2006

2007

2008

Résultat Net

22 831

29 257

39 497

+ Dotation aux amorts & provision

6 421

6 421

1 621

= CAF

29 252

35 678

41 118

Source : Etats financiers de X

La capacité d'autofinancement augmente de 41% entre 2006 et 2008.

Constat :

L'accroissement remarquable de la capacité d'autofinancement de X démontre son pouvoir a remboursé (s'il y a lieu) son engagement avec la banque.

1-1-3-4- Les Ratios :

L'analyse des ratios appelle les commentaires ci-après :

Autonomie financière : ressources propres par rapport au total du passif du bilan. Positif, il est de 78% en 2006 86% en 2007et 2008 pour une norme minimale de 20%.

Capacité de remboursement : dettes financières par rapport à la capacité d'autofinancement globale. Ce ratio est nul sur les trois derniers exercices (norme maximale : 4).

Rentabilité : Résultat net par rapport au chiffre d'affaires. Il est 2% en 2006, 2007 et 2008. La norme est supérieure à 0.

Liquidité générale : total actif circulant incluant trésorerie actif par rapport au total passif circulant incluant trésorerie passive. Il est supérieur à la norme minimale de 1 avec 3,98 en 2006, 6,92 en 2007 et 7,42 en 2008.

Équilibre financier : fonds de roulement par rapport au besoin de financement global. Ce ratio est supérieur à la norme minimale de 60% avec 160% en 2006; 114% en 2007; 112% en 2008.

Constat :

On voit bien que X dépasse toutes les normes de ratios dictées par la BCEAO ce qui veut dire que l'entreprise peut sa demande satisfaite.

Vous trouverez en annexe VI, VII et VIII la situation des états financiers de X.

1-1-4- Justification de la demande :

Objet :

L'historique de la relation de X avec la BNDA (marchés antérieurs et présents) depuis l'ouverture de son compte à la BNDA à nos jours pour apporter une justification (au niveau de confiance) à la demande :

X est une solide entreprise de BTP. Elle est cliente de la BNDA depuis 2000.

Avant 2008, X domiciliait l'essentiel de ses marchés à la BMS. Compte tenu des mesures d'accompagnement mises en place par la BNDA au profit des Entreprises de BTP, le client est revenu avec trois marchés pour un montant d'environ 150 millions Fcfa. Pour l'exécution de ces marchés, elle a bénéficié d'avances sur marchés à hauteur de 29.497.000 Fcfa et d'engagements par signature à 30.817.934 Fcfa.

Ces marchés portent sur :

Ø la construction de deux barrages pour 23.065.169 Fcfa.

Ø la construction d'un logement pour 53.927.422 Fcfa

Ø la construction d'un logement pour 69.344.315 Fcfa

L'entreprise vient de conclure un marché de 344.295.000 Fcfa avec le Ministère de l'Elevage et de la Pêche et un marché de 203.000.000 Fcfa avec le Ministère de la Santé.

En prévision de son accompagnement par la BNDA pour l'exécution correcte de ces marchés (acquis et potentiels), le Gérant de X sollicite auprès de la BNDA.

Ø Un plafond d'avances sur marchés de 150.000.000 Fcfa.

Ø Un plafond d'engagements par signature de 200.000.000 Fcfa.

Constat :

X entretient un très bon partenariat avec la BNDA vu les nombres de marchés réalisés avec l'appui de la Banque, faisant ressortir la confiance mutuelle qu'elles se portent.

Après analyse du dossier le chargé de clientèle le soumet à l'avis du Comité Interne de Crédit (CIC), dans ce comité ils analysent les risques liés aux dossiers de crédit mais la décision finale revient au PDG.

X a bénéficié d'un avis favorable du CIC ;

Compte tenu:

Ø de l'expérience et de l'expertise des Entreprises,

Ø de l'existence de marchés,

Ø de la rentabilité prévisionnelle de l'opération,

Ø de la consistance de la garantie proposée,

Le Comité Interne de Crédit soumet le dossier à la sanction du PDG qui aussi donne son autorisation pour la mise à disposition à l'entreprise X SARL :

Ø Plafonds d'avances sur marchés

Montant maximum : 150 millions de Fcfa

Échéance : 30/09/09

Taux d'intérêt : 15 % l'an + TAF

Frais de dossier : conformément aux conditions en vigueur à la BNDA

Ø Engagement par signature

Montant maximum : 200 millions de Fcfa

Échéance : 30/09/09

Taux de commission : 4% l'an +TAF (15%)

Commissions et Frais de Dossier : conformément aux conditions en vigueur à la BNDA

Ø Garanties:

· Caution solidaire, personnelle et indivise du gérant ;

· Caution hypothécaire du gérant portant sur un TF évalué à 35.000.000 Fcfa par l'Agence en attendant l'évaluation de l'expert BNDA.

· Caution gagiste du gérant portant sur un terrain nu de 50x50 évalué à 11 millions de Fcfa par l'Agence en attendant l'expertise.

· Cession de créance.

· Blocage à hauteur de 10% du montant des cautions (sauf pour les soumissions).

Ø Condition particulière :

Domiciliation de ses recettes sur son compte à la BNDA ;

Enfin le Directeur des Affaires Juridiques procède à la formalisation des garanties constituées.

1-2- Le déblocage des crédits :

Le chargé de clientèle, signe l'engagement (signature des contrats, acte notarié et inscription de la garantie), il remplit la fiche de déblocage de crédit (voir annexe III) et le soumet à la signature du chef de DCOM.

Le chef de DCOM procède à une vérification du dossier, s'assure que l'acte notarié est établi et régulièrement formalisé. Il s'assure aussi que les conditions suspensives éventuellement exigées sont levées. Il signe la fiche de déblocage et la transmet au DER.

Le DER effectue sa vérification, signe la fiche de déblocage et transmet au DGA, lui également s'assure de l'authenticité des documents, signe la fiche de déblocage et transmet au PDG qui signe et retourne le dossier au chargé de clientèle qui appelle le représentant de X pour signature et pour jonction des garanties au dossier. Ensuite il transmet le dossier avec les garanties au DAJC qui vérifie l'authenticité de ces documents fournis, signe à son tour puis le transmet au DO pour enregistrement de la mise à disposition dans SAB.

Enfin le DER vérifie dans SAB le dossier de prêt, s'assure que l'enregistrement reflète les conditions convenues avec X ; vérifie notamment le plan et les commissions et valide la mise à disposition puis retourne le dossier au chargé de clientèle.

Par contre si le dossier est une avance sur marché sans prise de garantie, le chargé de clientèle après signature du DCOM, DER, DGA, et du PDG, transmet directement le dossier au DO pour saisie et au DER pour validation.

1-3- Suivi des crédits :

Pour ce cas pratique nous n'avons pas assisté au suivi du crédit de X, car c'est un cas récent, mais nous savons que pour ce qui est de l'avance sur marché, quand le schéma est bouclé la session de créance prise sur le marché de X apporte la domiciliation des fonds à la BNDA, cela dit le marché est garantie en quelque sorte.

Nous invitons le lecteur à se référer sur un exemplaire de fiche de suivi des marchés d'une entreprise en annexe IV. Cette fiche permet d'avoir une visibilité de tous les marchés en cour d'exécution de l'entrepreneur, pour éviter le financement par la banque d'un même marché plusieurs fois, ou s'assurer qu'il n'a pas donné le marché à une autre banque. Elle permet aussi de faire un classement des engagements de la banque avec le client.

CHAPITRE II : Analyse critique

Suite à notre étude nous vous présentons ici notre analyse critique que nous avons pu élaborer sur la relation qu'entretient la banque avec les entreprises BTP.

Section 1 : Critiques

L'analyse du risque de crédit à la BNDA suscite quelques observations qu'on peut regroupé en 5 points :

1-1- Aspect professionnel :

Ø Les clients de BTP attestent un accueil chaleureux de la part des chargés de clientèles de la BNDA de par l'attention à leurs égards et la satisfaction du niveau d'information.

Ø Le manque de professionnalisme de certaines entreprises BTP a fait l'objet de méfiance de la BNDA à accompagner le secteur BTP, comme en attestent plusieurs cas d'impayés.

Ø La BNDA avait même arrêté le financement des entreprises PME - PMI dans le secteur BTP pendant quelques années, ce n'est que cette année que cette décision a été reconsidérée.

Ø Au Mali, fortement concurrencés par des entreprises étrangères, les entrepreneurs se plaignent de la réticence de l'Etat à leur attribuer des marchés importants.

Ø Du côté des pouvoirs publics, les reproches sont nombreux sur l'incapacité des entrepreneurs nationaux à exécuter convenablement les marchés qui leur sont attribués.

Ø Ils ne respectent presque jamais les délais contractuels comme en attestent les exemples malheureux des routes Nioro-Gogui et Niono-Markala, Direction Générale de la Police Nationale et bien d'autres dont les travaux ont pris du retard. Les professionnels du BTP ne peuvent pas nier ces fautes.

Ø Certains gérants (promoteurs) utilisent les prêts accordés par la banque à des fins personnelles ou au financement d'autres chantiers inachevés.

1-2- Aspect financier :

Ø Pour une caution bancaire de 2,5 %, la première difficulté de nos entreprises BTP est d'ordre financière, la surface financière étant en général faible et ne leur permet pas de soutenir la concurrence avec les multinationales. De plus, la BNDA ne leur est que d'un faible recours, en effet elle n'a pas de secteur spécifiquement adapté aux BTP.

Ø Pour soumissionner à un appel d'offre, certaines conditionnalités sont carrément défavorables aux entreprises nationales comme celle qui impose à une entreprise d'apporter la preuve d'avoir déjà exécuté un marché similaire. Pour des entreprises nouvellement créées et qui cherchent leurs marques, une telle exigence est synonyme d'élimination.

Ø La BNDA voit beaucoup de ses clients de BTP se retrouver en impayés à cause des retards de payements au niveau du Trésor Public.

Ø Les entrepreneurs se plaignent des taux d'intérêt trop élevés de la BNDA.

1-3- Aspect de qualification :

Ø La qualification des employés est un autre défi que les entreprises BTP maliennes doivent relever pour bénéficier des services de la BNDA.

Ø Avouons que certains cadres sortis de nos écoles ne donnent plus satisfaction. "Les techniciens mal formés sont légion". De nombreux ouvriers qualifiés ont préféré créer leurs propres entreprises.

Ø "Les illettrés, les plombiers, les maçons et les électriciens sont tous devenus des entrepreneurs". Avec un tel nombre de postulants, obtenir un marché relève de l'exploit.

1-4- Aspect matériel :

Ø Bon nombres de nos entreprises ne possèdent pas de matériels adéquats (Bétonnière, Vibreur, Moto pompe, etc....) recommandés par la BNDA pour la réalisation de leurs marchés à fortiori d'avoir du matériel lourd et coûteux. Un bulldozer coûte entre 500 et 600 millions de Fcfa, un grader vaut de 250 à 300 millions de Fcfa, il faut plus de 100 millions de Fcfa pour une niveleuse. Or tous ces engins lourds sont indispensables pour faire des routes ce qui montre incapacité de rivaliser avec les multinationales. Acquérir un tel matériel, n'est pas à la portée de n'importe quelle entreprise, il leur faut donc souvent louer le matériel.

Ø Nous pouvons féliciter certaines de nos entreprises, qui malgré leurs modestes moyens, parviennent à subsister et acquérir leurs marques dans ce secteur.

1-5- Aspect  interne de la BNDA:

Ø Nous soulignons une très bonne organisation de la structure de l'Agence Centrale de la BNDA dans sa généralité comme en témoigne l'organigramme en annexe I, de part non seulement l'organisation mais aussi le fonctionnement.

Ø Nous avons constaté que la BNDA ne respecte pas à la lettre ses propres normes de fonctionnement par exemple :

· La non application du principe de cotation des entreprises ;

· Dans le manuel d'engagement, le principe dit que pour avoir un crédit à la BNDA le client doit avoir une durée d'ancienneté de 6 mois pour bénéficier d'un crédit, chose qui n'est pas respectée (Argument avancé : le risque de perdre des clients potentiels).

Section 2 : Recommandations

Pour une meilleure maîtrise du risque de crédit et un financement accru des entreprises BTP, il peut être utile de faire les recommandations suivantes :

2-1- Par rapport à l'aspect professionnel :

Ø Les entreprises BTP devrons penser à se professionnaliser pour mieux répondre aux exigences de la BNDA et aussi du maître d'ouvrage, afin d'honorer leurs engagements.

Ø La BNDA doit penser à revoir ses conditions d'accompagnement des entreprises PME-PMI dans le secteur BTP pour leur épanouissement.

Ø Le secteur BTP devrait procéder à "une véritable remise en cause de l'entreprise au Mali". Un regroupement des entreprises doit être une réalité pour des raisons d'efficacité, pourtant la compétitivité est au prix de cette concentration.

Ø Pour une meilleure gestion des fonds accordés aux entreprises par la BNDA, elle devrait suivre à la lettre toutes les opérations effectuées sur ce financement.

2-2- Par rapport à l'aspect financier :

Ø Pour prendre l'avance sur les autres banques, la BNDA peut créer un service spécifique aux BTP afin d'accompagner et promouvoir le développement du secteur privé.

Ø Pour des entreprises nouvellement créées et qui cherchent leurs marques, certaines conditions doivent être revu, comme celle qui impose à une entreprise d'apporter la preuve d'avoir déjà exécuté un marché similaire, afin de les offrir la chance de se faire une place.

Ø L'Etat peut envisager de créer une société mutuelle de fonds de garantie pour le secteur BTP afin de faciliter l'accès au financement, une telle société pourrait aider les entreprises à exécuter les contrats.

Ø L'Etat doit accélérer le délais d'émission de bon de trésor pour les entreprises dans les BTP, afin d'encourager la BNDA dans sa politique d'accompagnement de ce secteur.

2-3- Par rapport à l'aspect de qualification :

Ø Il serait nécessaire d'améliorer la formation initiale et continue des techniciens et autres ouvriers du BTP dans le but de rehausser le niveau de qualification, afin de contrecarrer l'effet néfaste de l'intégration sous régionale et de racheter la confiance des banques.

Ø La BNDA peut envoyer chaque année en formation les chargés clientèle pour les spécialiser dans le secteur BTP dans un pays du Nord et pour se positionner comme leader incontournable en matière de BTP au Mali.

Ø Les entrepreneurs BTP doivent penser à l'avenir de ce secteur au Mali, car nous sommes dans un pays en chantier qui se construit de jour en jour. Donc par conséquent, y mettre beaucoup de sérieux pour concurrencer les grandes entreprises internationales, pourquoi pas eux même un jour se hisser à la conquête des marchés dans les autres pays. Ils peuvent eux aussi envoyer leurs employés en stage de perfectionnement et acquérir l'expérience dans les entreprises au Nord.

Ø Des mesures de sécurité doivent être prise à l'égard de la prolifération désordonnée des entreprises BTP pour mieux canaliser ce secteur.

2-4- Par rapport à l'aspect matériel :

Ø Pour travailler il nous faut du matériel, l'avoir ne veut pas forcément dire qu'on est compétitif, cela dit toute société qui cherche à s'épanouir doit songer, si nécessaire à la rénovation du matériel pour être compétitive.

Ø La BNDA peut créer un département qui se charge d'améliorer sa relation avec ses clients de BTP, en les aidant par exemple à avoir le matériel dont ils ont besoin pour la bonne marche de leurs sociétés.

Ø L'Etat doit penser à faciliter l'accessibilité de nos entreprises en matériel, en créant des partenariats avec des pays pouvant nous vendre ces matériels à moindre coût, pour quoi pas d'implanter des usines de montage de ces matériels dans ce pays. Cela contribuerait beaucoup au développement de ce secteur et à la réduction de chômage.

Ø L'Etat associer une société de location de matériels pour nos entreprises.

2-5- Par rapport à l'aspect interne de la BNDA:

Ø La BNDA doit penser à rénover ses normes de fonctionnement qui datent de 2007 pour une bonne réforme afin d'éviter d'enfreindre ses propres règles.

Ø Il serait intéressant d'instaurer à la BNDA un service spécifique aux BTP pour promouvoir le développement du secteur privé et prendre ainsi le devant sur ses concurrents.

Ø La BNDA peut revoir son taux d'intérêt à l'égard des entreprises BTP pour attirer plus de clientèle, même si elle constitue l'une des meilleures banques dans l'accompagnement de ce secteur.

CONCLUSION

Etant donné qu'aucun crédit n'est exempt de risques l'étude de ce présent thème n'était pas d'éliminer le risque de crédit aux entreprises BTP, mais de l'analyser pour tenter de le réduire.

.

Le risque de crédit est présent dans tous les contrats financiers, il constitue la principale source de pertes pour les institutions financières. Ainsi, la BNDA est amenée à se doter d'un système interne performant de notation de tous ses clients et de modèles internes d'évaluation du risque de crédit dans son portefeuille.

En matière de crédit le risque est imminent et parfois non maîtrisable, une opération de crédit a  toujours besoin d'être bien évaluée afin de minimiser le risque.

En résumé l'analyse du risque de crédit aux entreprises BTP a porté sur : la qualité du client, sa nature, la confiance portée sur lui, ses états financiers et la fonction de l'opération.

Cette étude nous a permis de connaître tous les avantages, toutes les contraintes et les difficultés que rencontre la BNDA dans sa relation avec les entrepreneurs de BTP.

Comme difficulté majeure, le retard de payement pour les marchés publics et comme avantage, la facilité des conditions d'accès au crédit pour la satisfaction des clients de BTP.

Reconnaissons aussi que le secteur des bâtiments et travaux publics (BTP) a des potentialités énormes en terme de création d'emplois, de valeur ajoutée et mérite toute l'attention de la BNDA pour l'épanouissement de ce secteur et pour qu'elle soit la banque de référence en matière de BTP. Cela explique toute notre préoccupation à l'égard de la bonne analyse du risque de crédit à ce secteur prometteur.

Hormis quelques malheureux cas d'impayé (en raison d'une mauvaise appréhension de risques) ou de rejet de demande de certain crédit qui aurait pu avoir gain de cause (comme en atteste certain cas), nous attestons que la BNDA, a une bonne méthode d'analyse du risque de crédit aux entreprises BTP.

L'augmentation du nombre de clients de BTP quittant d'autres banques au profit de la BNDA a montré toute sa fiabilité et son enthousiasme pour le développement de ce secteur.

Reconnaissons que la BNDA à travers ses plus hautes autorités a mainte fois exprimé sa volonté de s'appuyer sur le secteur privé comme moteur de développement, non pas seulement parce qu'elle veut prendre la tête du peloton bancaire mais cette démarche devient une exigence si elle veut prendre part à la compétition internationale ardue de la mondialisation.

Ainsi la BNDA doit néanmoins reconsidérer sa relation avec les BTP pour une meilleure rentabilité dans ce secteur, qui ne représente peut être pas aujourd'hui sa principale source de revenu mais qui pouvait le devenir. Car, le secteur BTP est un secteur à forte croissance qui pouvait devenir le levier du développement de la BNDA en particulier et du Mali en général.

Nous croyons fermement que si la BNDA cherche à résoudre certains des problèmes ici évoqués, en appliquant nos recommandations des améliorations certaines résulteraient. Il en va de même pour les entrepreneurs de BTP qui auront moins de problèmes de financement.

ANNEXES

ANNEXE I : Organigramme Général de la BNDA

Titre : Tableau N°9 (Organigramme de la BNDA)

Président directeur Général

Secrétariat

Conseiller Inspection général & Méthodes

Directeur Général Adjoint

Responsable Sécurité Système Service Informatique

D'Information

Département Financier Département Commercial Département Ressources Humaine Département Etudes Générales Département des Engagements Département des Opérations Département Affaires Juridiques

& Comptable & du Marketing & Logistique et des Risques et Contentieux

Secrétariat Secrétariat Secrétariat Directeur Adjoint Directeur Adjoint

Directeur Adjoint Directeur Adjoint Directeur Adjoint Directeur Adjoint

Section Op. Etranger

Op. PTF & Eng. Donnés

Service Etudes Instructions Eval. Service Section CE

Service Financier Service Comptable Service Marketing Section Op. Divers

Communication & Service Marché des Ruraux Service du Personnel Service Logistique Etats Règ.

Qualité & SFD

Service du Marché des Service Sécurité Section Transfert

Service du Marché des Particuliers OD & OC

Section Section Prof. & Institutionnels Service C. de Gestion Service Relation avec

Trésorerie Cptes ssibles Réseau Agences & Les S.F.D

Service Monétique B. Autonomes Section chèques

Section Service Documentation locaux

Etats rappr. Et Archives

Section

Caisse & SEE Section

Etats

Source : Manuel sur l'organisation générale de la BNDA 

ANNEXE II : Fiche d'autorisation d'engagement par signature

N° COMPTE :

ORGANE DE DECISION :

NOM & PRENOM :

RAISON SOCIALE :

ADRESSE :

NATIONALITE :

NATURE :

BANQUE NOTIFICATION OU CONFIRMANTE (1) :

MODE DE REGLEMENT :

BENEFICIAIRE :

DEVISE :

MONTANT :

DATE DE REALISATION OU D'ECHEANCE :

PROVISION :

GARENTIE A PRENDRE :

TAUX DE COMMISSION :

COMMISSION DOSSIER :

AGENCE CONCERNEE

DCOM

DER

PDG

 
 
 
 

ANNEXE III : Fiche de cotation des entreprises BTP

Entreprise :

N° de Compte :

Concours :

COTATION (1)

1. Environnement externe (est-il)

Dégradé (0) stable (5) favorable (10)

Qualité de l'actionnariat (est-elle)

Mauvaise (0) acceptable (5) satisfaisante (10)

2. Comptabilité de l'entreprise (est-elle)

Approximative (0) acceptable (5) fiable (10)

3. Chiffre d'affaire (est-il)

En baisse (0) stable (5) progresse (10)

4. Rentabilité (CAFG/CA (est-elle)

Mauvaise (0) Assez bonne (10) Bonne (20) Très bonne (30)

(- de 5%) (5 à 7%) (de 7 à 10%) ( 10%)

5. Structure financière (ressource stable/ immobilisation nettes (est-elle)

Déséquilibrée (0) Equilibrée (10) Bonne (20) Très bonne (30)

(- de 95%) (95 à 105%) (106 à 130%) ( à 130%)

6. Respect des Engagements antérieurs

Impayé crédit (0) Incident de payement (5) Respect (30)

7. Garantie

Hypothèque (10) Caution bancaire - Nantissement de dépôt (20) Autres (5)

8. Notoriété et informations de place

Mauvaise (0) Réservée (5) Bonne (10)

TOTAL NOTE : MOYENNE : TOTAL

:

19

NB :

(2) de 7 à 10 : A (bon risque à développer)

de 5 à 7  : B (Risque moyen à maintenir en standard)

de 1 à 4 : C (Risque Elevé à réduire

ANNEXE IV : Fiche de suivi des marchés

Titre : Tableau N°10 (Fiche de suivi des marchés)

Marché N° Objet du Marché :

Date de Signature : Délai d'exécution :

Nom du client : numéro du client

Cotions

Date

Montant

Engagement BNDA

Engagement

autres banques

Soumission

Avance de démarrage

Bonne exécution

Retenu de garantie
Caution de dépôt

 
 
 
 

Solde Engagement

BNDA

 

Décomptes

Marché N°

Avance de démarrage

Décompte 1

Décompte 2

Décompte 3

Décompte 4

Décompte 5

Total

Client SAB

Différence avec SAB

Date

Montant TTC

Montant à recevoir

hors taxes

Avance BNDA

Montant restant

Règlement

Montant dû BNDA

Règlement attendu

 
 
 
 
 
 
 
 

Marché N° Objet du Marché :

Date de Signature : Délai d'exécution :

Nom du client : numéro du client

Cotions

Date

Montant

Engagement BNDA

Engagement

autres banques

Soumission

Avance de démarrage

Bonne exécution

Retenu de garantie
Caution de dépôt

 
 
 
 

Solde Engagement

BNDA

 

Décomptes

Marché N°

Avance de démarrage

Décompte 1

Décompte 2

Décompte 3

Décompte 4

Décompte 5

Total

Client SAB

Différence avec SAB

Date

Montant TTC

Montant à recevoir

hors taxes

Avance BNDA

Montant restant

Règlement

Montant dû BNDA

Règlement attendu

 
 
 
 
 
 
 
 

Marché N° Objet du Marché :

Date de Signature : Délai d'exécution :

Nom du client : numéro du client

Cotions

Date

Montant

Engagement BNDA

Engagement

autres banques

Soumission

Avance de démarrage

Bonne exécution

Retenu de garantie
Caution de dépôt

 
 
 
 

Solde Engagement

BNDA

 

Décomptes

Marché N°

Avance de démarrage

Décompte 1

Décompte 2

Décompte 3

Décompte 4

Décompte 5

Total

Client SAB

Différence avec SAB

Date

Montant TTC

Montant à recevoir

hors taxes

Avance BNDA

Montant restant

Règlement

Montant dû BNDA

Règlement attendu

 
 
 
 
 
 
 
 

Source : Chargé Clientèle

ANNEXE V : Fiche de présentation des entreprises BTP

Titre : Tableau N°11 (fiche de présentation des entreprises BTP)

Situation Financière

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

 
 
 
 
 
 
 
 

CA total

 
 
 
 
 
 
 

CA à la BNDA

 
 
 
 
 
 
 

% part BNDA

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Endettement total

 
 
 
 
 
 
 

Endettement BNDA

 
 
 
 
 
 
 

% Endettement BNDA

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Nombre de jours de CA Financé

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Solde moyen créditeur compte

 
 
 
 
 
 
 

Solde moyen créditeur compte

 
 
 
 
 
 
 

DAT

 
 
 
 
 
 
 

Autre dépôts

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Capitaux propres

 
 
 
 
 
 
 

Fonds de roulement

 
 
 
 
 
 
 

Besoin de financement global

 
 
 
 
 
 
 

Trésorerie nette

 
 
 
 
 
 
 

CAFG

 
 
 
 
 
 
 
 

Engagements antérieurs

Situation actuelle du client

2006

2007

2008

Plafond

Utilisation

Disponible

Date d'échéance

Découvert

 
 
 
 
 
 
 

Escompte

 
 
 
 
 
 
 

Engagements par signature

 
 
 
 
 
 
 

Crédit à court terme

 
 
 
 
 
 
 

Crédit à moyen terme

 
 
 
 
 
 
 

Crédit documentaire

 
 
 
 
 
 
 

Impayés

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Total

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Engagements extérieurs

 
 
 
 
 

-

 
 

Demande (1)

Situation après accord du Comité

Utilisation

Nouveau concours

Renouvellement concours

Plafond

Utilisation

Disponible

Date d'échéance

Découvert

 
 
 
 
 

-

 

Escompte

 
 
 
 
 
 
 

Engagements par signature

 
 
 
 
 
 
 

Crédit à court terme

 
 
 
 
 
 
 

Crédit à moyen terme

 
 
 
 
 
 
 

Crédit documentaire

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Total

 
 
 
 
 
 
 

Valeur Garantie

 
 
 
 
 
 
 

Rapport Garantie/Engagements

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

-

 
 

Commentaires et observations

Source : Chargé Clientèle

ANNEXE VI : Compte de résultat de X 

Titre : Tableau N° 12 (Compte de résultat de X)

Compte de résultats

2006

2007

2008

 

 
 
 

Ventes de march,

 
 
 

Achats march,

 
 
 

Variation stocks march

 
 
 

Marge sur mach

-

-

-

Ventes de produits

 
 
 

Travaux services

985 275

1 259 483

1 460 998

Production stockée

 
 
 

Production immobilisée

 
 
 

Achats matières et four

 
 
 

Variation stocks mat

 
 
 

Marge sur matières

985 275

1 259 483

1 460 998

Produits accessoires

 
 
 

Chiffre d'affaires

985 275

1 259 483

1 460 998

Subvention d'exploitat,

 
 
 

Autres produits

 
 
 

Autres achats

887 961

1 140 855

1 319 273

Transports

1 440

2 203

3 113

Services extérieurs

31 230

46 712

60 388

Impôts et taxes

10 077

9 487

8 232

Autres charges

 
 
 

Valeur ajoutée

54 567

60 226

69 992

Charges de personnel

15 508

12 047

12 047

Excédent brut d'expl,

39 059

48 179

57 945

Reprise &Transf chges

 
 
 

Dotations aux amort& prov

6 421

6 421

1 621

Résultat d'exploitation

32 638

41 758

56 324

Produits financiers

 
 
 

Charges financières

1 816

2 261

3 003

Résultat activités ordinaires

30 822

39 497

53 321

Reprises subv invest

 
 
 

Produits HAO

 
 
 

Charges HAO

 
 
 

Impôt les bénéfices

7 991

10 240

13 824

Résultat de l'exercice

22 831

29 257

39 497

Source : Etats financiers de X

ANNEXE VII : Bilan de X 

Titre : Tableau N° 13 (Bilan de X)

Bilan

2006

2007

2008

 

 
 
 

Charges imm, brutes

200

200

200

Amortissement

- 80

- 120

- 160

Immob, incorp, brutes

 

 

 

Amortissement

 

 

 

Immob,corp, brutes

22 328

22 328

22 328

Amortissement

- 12 761

- 19 142

- 20 722

Immob, fin brutes

 

 

 

Amortissement

 

 

 

Total Actif immobilisé

9 687

3 266

1 646

Actif circulant HAO

 

 

 

Stocks bruts Mat 1ères

 

 

 

Stocks bruts March

 

 

 

Provisions

 

 

 

Créances brutes

36 370

76 862

120 097

Provisions

 

 

 

Total Actif circulant

36 370

76 862

120 097

 

 

 

 

Trésorerie Actif

14 379

9 259

12 589

 

 

 

 

TOTAL ACTIF

60 436

89 387

134 332

Capital

5 000

5 000

5 000

Réserves

 

 

 

Report à nouveau

19 854

42 687

71 944

Résultat

22 831

29 257

39 497

Subvention d'investis,

 

 

 

Total des cap, propres

47 685

76 944

116 441

 

 

 

 

Emprunts a + 1

 

 

 

Total Dettes financières

-

-

-

Total des res, stables

47 685

76 944

116 441

Dettes circulantes HAO

 

 

 

Dettes d'exploitation

12 751

12 443

17 891

Total Passif circulant

12 751

12 443

17 891

Crédits de trésorerie

 

 

 

Total Trésorerie Passif

-

-

-

 

 

 

 

Total du Passif

60 436

89 387

134 332

Source : Etats financiers de X

ANNEXE VIII : Ratios de X 

Titre : Tableau N° 14 (Ratios de X)

Ratios BCEAO

2006

2007

2008

Indépendance financière

1

1

1

Norme BCEAO (minimum)

0,5

0,5

0,5

Ratio de solvabilité

0,789

0,8608

0,8668

Norme BCEAO (minimum 20%)

0,2

0,2

0,2

Capacité de remboursement

0

0

0

Norme BCEAO (maxi 4)

 
 
 

Potentiel Endettement

0,04

0,02

0,02

Norme BCEAO (maximum)

1

1

1

Equilibre financier

1,6088

1,1437

1,1232

Norme max (Industrie)

0,6

0,6

0,6

Norme max (Commerce)

0,4

0,4

0,4

Liquidité générale

3,98

6,9212

7,4164

Norme BCEAO

 
 
 

Liquidité immédiate

1,13

0,74

0,7

Norme BCEAO

 
 
 

Liquidité (FDR/RS)

0,7969

0,9576

0,9859

Norme BCEAO (minimum)

0,05

0,05

0,05

Taux d'endettement

0

0

0

Norme BCEAO

 
 
 

Financement courant BFE

0

0

0

Norme BCEAO

 
 
 

Couverture capitaux propres

0,968

1,13

1,071

Norme BCEAO

1

1

1

Rentabilité (Cash flow /CA)

0

0

0

Norme BCEAO (minimum)

0,05

0,05

0,05

Rentabilité financière (FP)

0,4788

0,3802

0,3392

Norme BCEAO

 
 
 

Rentabilité capital investi

0,9799

0,6169

0,5423

Norme BCEAO minim croiss, CA

 

0

0

Source : Etats financiers de X

BIBLIOGRAPHIE

F Ouvrages :

Ø Alain Marion,

L'ANALYSE FINANCIÈRE,

Concepts et méthodes ;

3e édition, Dunod, Paris, 2004,

Ø M.A. Devanag, Le nouveau MBA,

Synthèse des meilleurs cours des grandes Business schools américaines

E.G.C. Collins,

Maxima, Paris, 1996, pour la traduction française,

F Manuels :

Ø Manuel de procédure de crédit (BNDA) :

· Délimitation géographique et administration des représentations de la BNDA (pages 2 à 4) ;

· Instances de décision (pages 7 à 9) ;

· Les engagements par signatures (pages 84 à 88).

BNDA, MALI, 2007

Ø Manuel de procédure d'engagement (BNDA) :

· Instruction des crédits (pages 68 à 70) ;

· Formalisation des engagements (page 72) ;

· Déblocage du crédit (pages 77 à 78) ;

· Suivi des crédits (pages 83 à 85).

BNDA, MALI, 2007

Ø Manuel sur l'organisation générale de la BNDA :

· Le service du siège et le réseau (pages 4 à 6) ;

· DCOM (pages 27 à 28) ;

BNDA, MALI, 2007

F Interviews :

Ø Mr Bassirou DIARRA (Service marché des SFD et des ruraux - DCOM)

Ø Mme MAIGA Diahara CISSE (Service marché des Particuliers - DCOM)

Ø Mme FANE Djénébou BAGAYOGO (Chargé de clientèle - Agence Entreprise)

Ø Mr Ibrahim TOURE (Chargé de clientèle - Agence Entreprise)

Ø Mr Alou SAMAKE (Service engagements et des risques - DER)

Ø Mr Mahamadou KHOUMA (Coordinateur Formateur PME-PMI- Agence Entreprise)

Ø Mr Sory Ibrahim KABA (cadre à l'Agence Centrale)

Ø Mr Alassane MARIKO (Entrepreneur de BTP)

F Sites web :

· www.google.fr

· www.memoireonline.com

· www.finance-banque.com

· www.lefugaro.fr/marché/....

· www.net.pme.fr/banqueentreprise

· www.crdi-documentaire.com

· www.cerefia.univ.reness1.fr/cerefia/Manuel/finace1

· www.maliweb.net/catégary.php?NID:25643

· www.bernard-krief.com

· www.malipages.com

· www.essor.gov

TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE : .................................................................................................. I

DEDICACES : ................................................................................................ II

REMERCIEMENTS : ....................................................................................... III


SYGLES & ABREVIATIONS :
............................................................................. IV

LISTE DES TABLEAUX..................................................................................... VI

INTRODUCTION :.......................................................................................... 1

PARTIE I : La présentation de la BNDA et les différents types de crédit.................. 4

CHAPITRE I : Présentation générale de la BNDA ................................................. 5

Section 1 : L'organisation générale de la BNDA................................................... 6

1-1- Les Services du Siège et le Réseau :................................................ ..... .. 6

1-1-1- Le Service du Siège :.................................................................... 6

1-1-2- Le Réseau :............................................................................... 8

Section 2 : L'organisation fonctionnelle de la BNDA.............................................. 12

2-1- Les organes de Décision :................................................................... 12

2-1-1- Le Comité de Crédit :............................................................... ... 12

2-1-2- Pouvoir du Président Directeur Général :................................. ........ 13

2-1-3- Délégations de Pouvoirs :............................................................ 13

2-2- Direction Commerciale et Marketing (DCOM) :.......................................... 14

CHAPITRE II : les différents types de crédits .................... ...................................... 15

Section 1 : les crédits directs ......................................................................... 17

1-1- Les crédits à court terme :................................................................... 17

1-1-1- Les crédits à court terme amortissable :........................................... 17

1-1-2- Les crédits à court terme à échéance modulable :.................................. 17

1-2- Le découvert et facilité de caisse :.......................................................... 17

1-2-1- Le découvert autorisé :................................................................ 18

1-2-2- La facilité de caisse :.................................................................. 18

1-3- Les crédits à moyen terme :................................................................. 18

1-4- Les avances sur marché :..................................................................... 19

1-5- Avances sur mandat :......................................................................... 19

Section 2 : les crédits indirects .......................... ........................................... 20

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon