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Analyse de la Croissance Economique du Mali depuis l'independance

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par Oumar Fakaba Sissoko
Nanterre Paris X - Master II Economie Internationale, Politique Macroéconomique et Conjoncture 2008
  

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Section II : Les évolutions sectorielles

I. La décomposition de la valeur ajoutée

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Le terme agriculture recouvre ici à la fois l'agriculture au sens stricte du terme mais également l'élevage, activité particulièrement développée au Mali ; il comprend aussi l'exploitation des ressources forestières et halieutiques qui sont peu importantes. La mesure des contributions respectives de l'agriculture et de l'industrie soulève une difficulté imputable au caractère administré des prix de cession du coton par le producteur à la société d'encadrement (CMDT). De plus, toujours s'agissant du coton, l'activité manufacturière d'égrenage est directement liée à l'activité agricole. L'évolution de la structure de la valeur ajoutée doit donc être interprétée à la lumière de cette interdépendance. L'évolution de l'ICOR présente manifestement des points aberrants sur la période 1979-1983 en raison de fortes chutes de la production consécutives à des chocs climatiques. On a donc choisi d'interpoler son évolution sur cette période. Selon que l'on inclut ou que l'on n'inclut pas l'opération d'égrenage du coton dans la valeur ajoutée cotonnière, cette dernière varie dans un rapport de un à deux.

Graphique 5 : Décomposition de la valeur ajoutée en % (1965 - 1997)

Source : Banque Mondiale, World Tables.

Le secteur primaire est resté dominant jusqu'au début des années quatre-vingt (graphiques 8 et 9). Il fait ensuite jeu égal avec le secteur tertiaire. Le secteur industriel reste, sur toute la période, largement minoritaire.

On constate une nette tendance à la baisse de la contribution de l'agriculture au produit jusqu'au milieu des années quatre-vingt et une légère augmentation depuis. La baisse de la part de l'agriculture est vraisemblablement due aux sécheresses répétées et à une détérioration des termes de l'échange interne. La reprise s'explique par les bonnes performances agricoles des dernières années mais aussi par l'accroissement du prix du coton payé aux producteurs.

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Jusqu'à 1985 le secteur des services progresse rapidement au détriment du primaire mais aussi et surtout du secondaire, qui comprend un large secteur artisanal. L'évolution observée depuis 1985 manifeste au contraire le déclin tendanciel de la part relative du secteur tertiaire, accéléré en 1994. La part des biens non échangeables étant majoritaire dans le secteur tertiaire, cette baisse peut être vue comme le résultat de la politique d'ajustement menée d'abord sans changement de parité, puis en 1994 avec dévaluation.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault