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Effet de la pratique de hand ball chez les jeunes handballeuses du niveau régional

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par Sana ZBIDI
Institut Supérieur du Sport et de l'Education Physique de Ksar SaàŻd, Tunisie - Maitrise d'enseignement physique et sportif 2009
  

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II.D.5. Ligne d'action de la gravité :

Dans une perspective différente, d'autres études portant sur le contrôle postural lors de mouvements comme la marche sur place ont montré qu'il existe une relation entre le centre de masse et

le centre des pressions déterminant la stabilité posturale (Brénière & al, (1998). Plus généralement dans des conditions dynamiques, la stabilité n'est pas seulement dépendante de la position relative du centre de masse par rapport à la base de support (BS), mais également de la vitesse horizontale du (CM) (Pai & al, (1997).

Ainsi, en posture debout stabilisée, la projection verticale du CG au sol se situe entre 5 et 6 cm en avant de l'axe de rotation des chevilles dans le plan sagittal et au centre géométrique de l'appui bipodal dans le plan frontal. Winter, D.A : prince, F & Frank (1996).

Afin de maintenir l'équilibre statique dans le cas de la posture érigée, les lois de la physique indiquent que le centre de masse (CM) d'un corps, doit sous des conditions gravitationnelles normales, être positionné au-dessus de la base de support (BS) définie par les appuis au sol. Lors de l'exécution de mouvements, les limites de la stabilité dynamique dépendent de la vitesse horizontale du (CM), ainsi que du déplacement relatif du (CM) et de la BS (Pai & al, 1997). Cette relation fonctionnelle importante semble indiquer un rôle majeur du système nerveux central (SNC) dans le contrôle de la stabilité du (CM). Si les études de ces dernières années ont porté principalement sur le contrôle du (CM) lui-même au-dessus d'une (BS) fixe, il est important de souligner que c'est la relation étroite entre le (CM) et la (BS) qui définit la stabilité du (CM) (MacKinnon & al 1993) ; Redferm & al (19934). En fait, en réponse à une perturbation posturale et pour certaines tâches, la réduction de la (BS) semble contribuer de façon plus importante à la stabilité du (CM) que le contrôle du (CM) lui-même (Maki & al, 1998).

Les deux premières figures rassemblent les conditions dans lesquelles l'équilibre est conservé. Dans la troisième la somme des forces n'étant pas nulles, le sujet tombe, (Pai & al, (1997).

 

Figure II-7 :Ligne d'action de la gravité

II.F. Appui bipodal, appui monopodal

Le comportement postural de sujets sains évalués debout est relativement symétrique : le poids corporel est réparti sur les 2 appuis, les actions mises en place sous chacun des appuis sont symétriques et simultanées. L'influence de chacun des appuis dans le contrôle de l'équilibre s'exprime sous la forme de deux stratégies distinctes dépendantes de l'axe d'oscillation. Selon l'axe médico-latéral, l'équilibre debout est contrôlé par une stratégie de charge/décharge, alors que selon l'axe antéropostérieur l'équilibre debout est géré par a localisation des pressions sous les deux pieds. A la suite d'un appui monopodal affectant unilatéralement les structures sensorio-motrices impliquées dans la régulation de la station debout, cette symétrie risque d'être fortement perturbée. La première des caractéristiques classiquement observée est une augmentation des oscillations posturales. La seconde, est une asymétrie de la répartition de poids corporel sur les appuis. Cette asymétrie se caractérise par une mise en charge accrue de l'appui podal associée à une décharge de l'appui monopodal Dietz & al (1992).

L'assimilation habituelle du corps à une pendule inversée dans ce type de tâche est ici remise en cause. Le fait que la phase relative entre l'appui bipodal et l'appui monopodal existe au cours de la réalisation de la tâche est bien la conséquence des mouvements coordonnés des articulations. Les auteurs ont pu montrer également une transition brutale entre les deux modes, en fonction de l'augmentation de l'amplitude de l'oscillation de la cible (Bardy & al. (1999). Des résultats identiques ont été trouvés pour un même type de tâche (Marin & al. (1999), en manipulant cette fois la base de support (en changeant la nature du sol : rigide/rugueux, rigide/roulant, souple/rugueux). La encore, l'adoption des deux modes de coordination a été mise en évidence. Cependant, la transition entre ces deux modes lors du changement d'amplitude n'est apparue que sur un sol normal. Ainsi, les contraintes liées au maintien de l'équilibre sur un sol roulant ou souple, plutôt que la réussite de la tâche, semblent jouer un rôle emportant dans d'adoption d'un mode ou d'un autre, c'est le phénomène d'adhérence au sol.

Figure II-8.Appui bipodal,Appui monopodal

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams