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Etude des avantages comparatifs des parcelles caféières par rapport aux parcelles de cultures

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par Gétro ATILA
Université Notre Dame d'Haà¯ti (UNDH) - Ingenieur Agronome  2010
  

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CHAPITRE II

MONOGRAPHIE DE LA ZONE DES PALMES

2.1 Présentation de la zone d'étude

Faisant partie de la commune des Baradères du département des Nippes, les Palmes est une grande localité de la première section « Gerin ». Cette section s'étend sur une superficie de 32.58 kilomètres carré soit 17.19% de la superficie de la commune et sa population est de 14000 habitants environ soit 29% de celle de la commune (IHSI, 2002). Elle est limitée à l'Est par la commune de Plaisance du Sud, à l'Ouest par la deuxième section (Tête d'eau) et la quatrième (La Plaine), au Nord par la mer et au Sud par la cinquième section (Laroque) de la commune de Cavaillon du département du Sud.

2.2 Relief et topographie

Comme la commune, la première section est caractérisée par un relief accidenté. A l'exception d'une très faible partie bornée avec la quatrième section la Plaine, il est constitué de montagnes allant jusqu'à 700 mètres d'altitude avec collines intermédiaires, de plateaux et de massifs rocheux. L'étude réalisée par FAES/DPRI avec l'appui technique de INTELL CONSULT en 2008 montre que seulement 7% des terres de la commune possèdent des pentes inférieures à 12% contre 70% des terres présentant des pentes supérieures à 30%.

2.3 Le climat

Le climat révèle un élément très important du complexe relief, végétation naturelle, végétation pratiquée, climat. En effet, comme la plupart des autres sections, la première section reçoit 2000 mm de pluies. De plus, cette pluviométrie s'étend sur deux périodes appelées saisons pluvieuses ; la première jugée plus importante pour les activités agricoles allant du février à mai et l'autre qui coïncide avec la saison cyclonique de la fin du mois de août à novembre.

2.4 Ressources naturelles 2.4.1 Ressources en sol

En fonction de la potentialité, on peut regrouper les sols de la première section en quatre classes qui sont respectivement terres excellentes à très bonnes, bonnes à moyennes, médiocres à faibles et limitées à très limités (INTELL CONSULT, 2008). Selon cette même source, 70% des terres de la commune des Baradères présentent des potentialités limitées à très limitées contre seulement 8% dotées de potentialités excellentes à très bonnes.

2.4.2 Ressources en eau

A coté d'une partie de la section qui est limitée par la mer, Seulement 20% des 39 sources existantes dans la commune des Baradères se trouvent dans 1ère section. Pour faire face à ce problème, certaines familles utilisent des réservoirs pour le stockage de l'eau de pluie. Il est à noter que plus de 85% de ces réservoirs ont été construit avec l'appui de certains ONG oeuvrant dans la zone (INTELL CONSULT, 2008).

2.4.3 Système de production

A l'intérieur du système de production des Palmes, on distincte trois éléments qui sont : la végétation naturelle, la végétation pratiquée et l'élevage.

2.4.3.1 Végétation naturelle

La végétation naturelle se compose des arbres forestiers comme sucrin (Inga vera), bois blanc ou frêne (Simarouba glauca), sâman (Samanea saman), mombin (Spondias mombin), trompette (Cecropia peltata), calbas (Crescentia cujete L.), bambou (Bambusa vulgaris), cèdre (Cedrella odorata), acajou pays (Swietena mahogani), chêne (Macrocatalpa longissima), cassia (Cassia siamea), palmiste (Oreodoxa regia), ... et des arbres fruitiers comme manguiers (Mangifera indica), orangers (Citrus sinensis), citronniers (Citrus aurantifolia), chadéquiers

(Citrus grandis), avocatiers (Persea americana), cocotiers (Cocos nicifera), arbre à pain (Artocarpus incisa), cachimans (Annona reticulata), corossols (Annona muricata), chateilles (Artocarpus incisa var. non seminifera), ... enfin des lianacées comme le grenadine (Passiflora quadrangularis) et le grainadia (Passiflora edulis).

2.4.3.2 Végétation pratiquée

La végétation pratiquée de son coté renferme les espèces connues généralement sous le nom de culture sarclée comme le haricot (Phaseolus vulgaris L.), le maïs (Zea mays L.), l'igname (Dioscorea sp.), la patate douce (Ipomoea batatas), le manioc doux (Manihot cassava L.), le manioc amer (Manihot utilisima L.), le pois congo (Cajanus cajan), le sorgho , le pois de souche (Phaseolus lunatus), les militons (Sechium edulis), la banane (Musa sp.), taros ou malanga (Xanthosoma atroviride) enfin le caféier qui est un arbuste pérenne.

L'étude réalisée par FAES en 2008 montre que, malgré la situation topographique dominée par un relief accidenté, l'état des massifs rocheux sur les versants des montagnes et absence totale de l'encadrement technique au niveau de la section, les conditions socio-économiques des paysans reposent sur l'agriculture. L'utilisation des produits qui en découle varie non seulement en fonction de l'exploitant agricole mais également en fonction de la quantité des produits récoltés.

2.4.3.3 Elevage

A coté de l'agriculture, l'élevage joue un rôle important dans la vie économique des exploitants de la zone. Cette activité joue un rôle stratégique pour les paysans en les permettant de faire face à certains problèmes nécessitant des dépenses immédiates comme l'achat des intrants agricoles, les frais scolaires, les cas de maladie et de mortalité imprévues.

Le cheptel est composé de bovin, caprin, ovin, porcin, des volailles et des équins pour assurer le transport des marchandises, des produits agricoles, etc.

2.5 Cadre Social et économique 2.5.1 Education

Le système éducatif pose beaucoup de problème au niveau de la première section. Elle ne contient que 14 écoles primaires reparties en 1 public, 6 privés, 2 presbytérales et 6 communautaires.

A coté des problèmes d'insuffisante des infrastructures scolaires au regard de la population scolarisable, de formation des maîtres, insuffisance de supervision scolaire, la population de la dite section souffre d'un problème important qui est l'éloignement des établissements scolaires par rapport aux zones de concentration. Cette situation entraîne des déplacements des élèves sur plusieurs kilomètres pour aller à l'école.

2.5.2 Religion

Le nombre de lieux de culte identifié dans la zone est 13 églises de différentes missions comme catholique, baptiste, pentecôtistes. Il faut noter aussi la présence de plus 10 hougans (vodouisants) mais le culte vodou n'est pas encore pratiqué dans la zone.

2.5.3 Santé

Pour avoir accès aux soins de santé, les gens de la section doivent marcher à pied pendant trois heures de temps pour aller à la Plaine là où se trouve le centre de santé de la commune. Selon leurs capacités économiques, beaucoup de gens préfèrent d'aller à bonne-fin qui malgré certaines difficultés reste jusqu'à présent l'un des grands centres hospitaliers du Pays.

Les vendeurs de médicaments profitent de cette situation pour proposer ses pilules à ceux qui le demandent. Les médecins feuilles et les hougans ne passent pas inaperçus dans ce jeu. Les rémunérations varient en fonctions des soins prodigués au malade.

2.5.4 Migration

Le phénomène migratoire est très poussé dans la zone et se fait généralement vers Cavaillon, les Cayes, Port au Prince, les Etats-Unis, le Canada etc. Chaque année beaucoup de gens ont laissé la section d'une part pour la poursuite des études secondaires et universitaires car la commune ne contient que 3 écoles secondaires pour les 64 écoles primaires. D'autre part pour aller à la recherche d'un mieux être afin d'améliorer leurs conditions de vie et celle de leurs familles.

2.5.5 Loisirs

Les gaguères représentent les plus grands centres de loisir pour les gens de la première section. A coté de cela trouvent les bandes de mardi gras pendant les périodes de carnaval et de rara pendant les périodes de pâques. Privée de night club et de salle cinéma, pour se détendre les jeunes utilisent des terrains quasiment mal entretenus pour l'organisation des championnats de football pendant les périodes de grandes vacances.

2.5.6 Marché

La section comporte deux marchés le premier se trouve à Dubois et l'autre dans le centre de la section (Gerin). Pour assurer la commercialisation des produits agricoles et des autres, les paysans utilisent tous les marchés de la commune des Baradères et certains marchés de la commune de cavaillon et de plaisance du sud.

Tableau 4 : Inventaire des marchés fréquentés par les gens de la zone

Section

Localité

Effectif

Jour de fonctionnement

Gérin

Dubois

1

Lundi

Gérin

1

Lundi

Fond tortue

Fond tortue

1

Jeudi

La Plaine

Laurent

1

Mercredi, samedi

Rivière salée

Rivière salée

1

Lundi, vendredi

Centre ville

La ville

1

Mercredi, samedi

Lòt bò pon

1

Mercredi, samedi

Laroc (5ième

section Cavillon)

Marc lasère

1

Vendredi

Sudre

1

Jeudi

Gros Marin (3ième cavaillon)

Gros marin

1

Mercredi, samedi

Centre ville

(Cavaillon)

Cavaillon

1

Mercredi, samedi

Lexandre (cavaillon)

Lexandre

1

Jeudi

Gautier (plaisance)

Gautier

1

Mardi

Total

 

13

 

Source : Enquête de l'auteur

2.5.7 Organisations

2.5.7.1 Organisations non gouvernementales

A l'exception du bureau de CASEC, on ne trouve aucune institution étatique à l'intérieur de la première section. Face à cette situation la présence des organisations non gouvernementales parait indispensable pour les paysans de la zone. Parmi les ONG oeuvrant dans la zone on peut citer : CRS, CARITAS, FAO, OXFAM, JH etc. Elles interviennent dans différents domaines comme santé, crédit, éducation, agriculture etc.

Tableau 5 : ONGs menant des actions communautaires dans la première section

Nom

Année d'apparition

Domaine d'intervention

CRS

1992

Education, santé, hygiène

publique

FAES

1998

Education

CARITAS

2001

Education, agriculture

OXFAM GB

2006

Santé, hygiène publique et

assainissement.

JH

2008

Agriculture (café)

Source : extrait de Intell Consult, 2008

2.5.7.2 Organisations paysannes

Les organisations à caractère communautaire de la zone sont au nombre de deux types :

a) Associations de travail agricole

Selon la structure et le mode de fonctionnement, les associations de travail ou traditionnelles sont connues sous différent nom comme l'escouade et le groupement qui jusqu'à présent représentent le moteur des activités agricoles. A coté des deux grands groupes, on trouve d'autre groupe occasionnel présenté dans le tableau ci-dessous.

Tableau 6 : Inventaire des associations de travail agricole

Forme d'association

Règlements

Nombre de participants

Horaire de

travail

Type de travail effectué

Pipirit

10 gourdes par personne à payer sur place pour les 2 heures de travail fournis

5 au maximum

5-7 H AM

Travail agricole

Katrè

10 gourdes par personne à payer sur place pour les 2 heures de travail fournis

15 - 20

4-6 H PM

Travail agricole

Sosye ou kòve liy

50-75 gourdes par personne à payer sur place pour une journée de travail fournis

15 - 20

10-4 H PM

Travail agricole

Douvanjou

25 gourdes par personne à payer en décembre

15 - 25

6-9 H AM

Travail agricole

Ribòt ou kontribisyon

35-50 gourdes par personne à payer en nature en décembre + repas et clairin pour 2-4 journées de travail

15 - 20

10-4 H PM

Travail agricole

Konkou ou envitation

Déjeuner+repas de midi+clairin pour une journée de travail.

30 - 80

9-5 H PM

Travail agricole

Topiyè

35-50 gourdes par personne à payer en nature en décembre + repas et clairin pour 3 heures de travail.

15 - 20

6-12 H PM

Travail agricole

Communauté locale ou entraide

Travail par rotation entre les membres du groupe sur une base de cotisation.

20 environ

8-12 H PM

Réparation de route et Travail agricole

Travay pran

Travail par rotation entre les membres du groupe. Un prix global à verser en décembre.

15 - 20

2-5 H PM

Travail agricole

Source : Extrait de Intell consult, 2008

b) Organisations communautaires de base

Les organisations communautaires de base évoluant dans la zone sont au nombre de 23. Très peu d'entre elles ont déjà réalisé des petits projets depuis sa création et, la grande majorité d'entre elles sont méconnues par le ministère des affaires sociales voire la population. De plus il existe une absence presque totale de structure et elles sont rarement fédérées. Parmi les domaines qu'elles ciblent développement, l'agriculture, l'élevage, le reboisement, le commerce, protection des sources, la construction d'écoles, de latrines publiques etc.

Tableau 7 : Inventaire des organisations communautaires de base de la première section

Nom des OCB

Année de fondation

Effectif

Domaine d'intervention

Reconnaissance l'égale

OPDPSB

2000

63

Développement

Non

BSNP

1991

25

Développement

Non

JEDEB

1988

27

Développement

Non

GFV

1999

29

Développement

Non

BV

1994

-

Développement

Non

FDNM

1987

18

Développement

Non

TK

1986

250

Développement

Oui

MJPSB

-

80

Développement

Non

ITAM

1995

36

Développement

Non

MOBADEV

1998

461

Développement

Oui

CDB

1999

27

Agriculture

Oui

GFVPDS

1999

43

Développement

Non

GIDF

1986

28

Développement

Non

FVLP

2000

25

Développement

Non

EL

1996

18

Entraide

Non

IS

1990

32

Développement

Non

TABN

1989

19

Entraide

Non

NL

1991

26

Développement

Non

ADT

1993

20

Développement

Non

ODR

1991

24

Entraide

Non

NOL

1990

150

Développement

Non

JDA

2004

22

Développement

Non

AL

1977

28

Développement

Non

Source : extrait de Intell consult 2008 2.5.8 Infrastructures

2.5.8.1 Route

La question routière demeure jusqu'à présent l'un des plus grands obstacles pour le développement de section voire la commune. Même pour déplacer d'une localité à une autre on rencontre parfois de grande difficulté car pendant les périodes de pluie certaines routes sont souvent impraticables à dos d'âne.

Le problème routier a une conséquence immédiate sur l'ensemble de la population de dite section voire toute la commune. Lors des périodes de récolte, faute d'accès ou de moyens de transport des produits, beaucoup de gaspillages ont été observé.

L'analyse du tableau présentant le réseau routier donne une idée beaucoup plus générale sur la situation routière de la zone ;

Tableau 8: Situation du réseau routier de la commune des Baradères

Axe

Distance (Km ou temps de marche)

Etat

Caractéristique

Cavaillon - ville des

Baradères

36 Km

Mauvais

Difficilement accessible en

véhicule

Centre ville - Fond tortue

10 Km

Mauvais

Accessible en véhicule

Centre ville - La Plaine

3 Km

Passable

Accessible en véhicule

Centre ville - Tête d'eau

2 h 30 de marche

Très mauvais

Non accessible en véhicule

Centre ville - Gérin

3 h 30 de marche

Très mauvais

Non accessible en véhicule

Centre ville - Rivière

salée

1 h 30 de marche

Très mauvais

Non accessible en véhicule

Source : Intell Consul,t 2008
2.5.8.2 Télécommunication

Les infrastructures des télécommunications sont présentes dans la zone grâce à une compagnie téléphonique privée la Digicel. Dans le domaine radiophonique, sans l'existence des stations de Port-au-Prince les informations seraient un luxe pour ne pas dire un rêve pour les habitants de la zone. Malgré l'importance de l'Internet dans le domaine de l'information, jusqu'aujourd'hui il n'existe aucun centre d'internet dans la section.

CHAPITRE III
METHODOLOGIE

Pour atteindre les objectifs fixés, nous avons adopté une démarche basée sur : la consultation de certains documents relatifs au sujet et à la zone d'étude, l'observation de zone et les enquêtes sur le terrain et l'analyse des données recueillies.

3.1 Recherche documentaire

Une consultation de certains documents a été faite dans le but de trouver des informations existantes sur le travail et sur la zone d'étude comme la pluviométrie, la température, l'altitude, le relief etc. Ces informations nous ont permis de rédiger le chapitre revue littérature. De plus, elles nous ont permis de définir les objectifs, de poser les hypothèses et de monter un plan de travail.

Parmi les documents consultés, nous pouvons citer des ouvrages relatifs à la méthodologie et aux sciences agronomiques, des articles, des mémoires et des publications disponibles sur l'internet.

3.2 Observation de la zone

Des visites observatoires ont été réalisées à l'intérieur de la zone d'étude dans le but d'avoir une idée générale sur le système de production plus précisément le mode d'arrangement et la distribution des deux catégories de cultures à étudier et la distribution des habitats. Elles nous ont permis aussi d'établir une délimitation de la zone d'étude.

3.3 Rencontre avec les notables

Des rencontres ont été réalisées avec certains notables de la zone comme des personnes âgées, des élus locaux et certains responsables des organisations paysannes. Ces rencontres ont été faites dans le but d'avoir une idée générale sur le système de production de la zone. Elles nous ont permis aussi de les mettre au courant de la réalisation de l'étude.

3.4 Enquêtes

Avec les recherches bibliographiques et les observations, nous n'arrivons pas à avoir toutes les informations nécessaires pour mener à bien ce travail de recherche. Pour compléter ces données, des enquêtes de différents types ont été menées.

3.4.1 Enquête formelle

Cette enquête a été réalisée dans le but de recueillir certaines informations sur le mode d'exploitation du milieu, les superficies, le mode de tenure, la typologie des exploitants agricoles de la zone, les pratiques culturales des parcelles caféières et celles de cultures vivrières en association, les différents types de main oeuvre

3.4.1.1 Echantilonnage

L'observation et les rencontres avec les notables de la zone nous ont permis d'établir deux modes subdivisions à l'intérieur de la zone d'étude. La première consiste à répertorier les milieux contenant les deux catégories de cultures à étudier et la deuxième de son coté consiste à identifier la distribution des habitats.

Sur les 92 exploitations de la localité, 63 ont été enquêtées, soit 68.48%. Le nombre d'exploitation enquêté par sous-localité est fonction du nombre d'habitat qu'elle contient tout en respectant le pourcentage et les questions se basent sur les deux catégories de cultures visées par l'étude.

Tableau 9 : Représentation de l'échantillon par habitation

#

Sous localité

Total d'EA par sous- localité

Nombre d'exploitation enquêtée

1

Simon

7

5

2

Mouton

15

10

3

Les Palmes

22

15

4

Barré

6

4

5

Bois neuf

14

10

6

La plante

9

6

7

Ti charles

10

7

8

Grankay

9

6

Total

8

92

63

Source : Enquête de l'auteur

3.4.2 Enquêtes formelles approfondies

Pour décrire le mode de fonctionnement des deux catégories de cultures à étudier au sein des exploitations agricoles avec beaucoup plus d'exactitude , une enquête formelle approfondie a été faite sur un échantillon raisonné et représentatif à partir des exploitations enquêtées lors de l'enquête formelle. Ainsi un autre formulaire contenant toujours les deux parties mais avec plus de détails a été utilisé. Ce dernier contenait aussi des questions sur le prix des semences, le prix de vente des denrées sur le marché local, la main d'oeuvre.

3.4.2.1 Echantillonnage

Vingt cinq pour cent (25%) des 63 exploitations enquêtées au cours de l'enquête formelle, soit 16 EA, ont été tiré pour l'enquête formelle approfondie. Le tirage a été fait de manière raisonnée et au hasard à l'aide des différentes strates existant au niveau de la typologie des exploitants. Le pourcentage tiré n'est pas fonction du nombre de personne enquêtées par localité mais de préférence du nombre de personne par state ou taille d'exploitation (25% de chaque strate).

Tableau 10 : Représentation de l'échantillon de l'enquête approfondie par superficie

Taile en ha

<1

1=X<3

3=X<4

4=X<5

5=X<6

6=X<7

=7

Total

Simon

0

1

0

0

1

0

0

2

Mouton

0

0

0

1

1

0

0

2

Les Palmes

0

1

1

0

0

0

1

3

Barré

0

0

0

1

0

0

0

1

Bois neuf

0

0

1

0

2

0

0

3

La plante

0

1

0

0

0

0

0

1

Ti charles

1

0

0

0

0

1

1

3

Grankay

0

0

0

1

0

0

0

1

Total

1

3

2

3

4

1

2

16

Source : Enquête de l'auteur

3.5 Dépouilement, traitement et analyse des données

Après avoir terminé avec la phase des enquêtes, nous avons pris du temps pour réviser soigneusement les formulaires tout en identifiant ceux qui présentent des réponses atypiques afin de diminuer les biais au niveau des échantillons. Une phase consiste à dépouiller, ordonner, analyser, traiter à la main et en utilisant aussi le logiciel Excel les données recueillies.

3.6 Procédés de calcul des variables économiques

Des données quantitatives ont été utilisées pour le calcul de certaines variables économiques cernées dans l'étude.

Table 11 : Mode de calculs des paramètres économiques

Paramètres économiques

Formules utiisées

Produit brut PB

Quantité (Q) x prix de vente unitaire

Valeur ajoutée brute VAB

PB - consommation intermédiaire

Valeur ajoutée brute à l'hectare ou productivité de la terre

VAB /Nombre d'hectare

Rendement

Nombre de tonne à l'hectare (t/ha)

3.7 Restitution des informations

A l'aide d'une réunion, nous avons procédé à la restitution des informations aux exploitants enquêtés de la zone avant la rédaction du document final. Cette activité consiste à vérifier la véracité des informations recueillies lors des enquêtes et certaines corrections jugées nécessaires

3.8 Matériels utilisés

Le tableau ci-dessous donne une idée générale sur les matériels qui ont été utilisés dans la réalisation de cette étude.

Tableau 12 : Liste des matériels utilisés

Matériels

Utilisation

Crayon et porte mine, Plumes, cahier, gomme à laver

Pour prendre les notes et effacer quand c'est nécessaire

Calculatrice

Pour faire des calculs

Questionnaires d'enquêtes

Pour recueillir les données et les informations

Ordinateur

Pour le traitement de texte. les logiciels utilisés sont : Word, Excel ...

USB

Pour le stockage du document

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle