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Etude des avantages comparatifs des parcelles caféières par rapport aux parcelles de cultures

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par Gétro ATILA
Université Notre Dame d'Haà¯ti (UNDH) - Ingenieur Agronome  2010
  

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Conclusion

Etudier les avantages comparatifs des cultures de rente de la zone sur le plan économique, social et environnemental constituait l'objectif de cette étude réalisée aux Palmes qui est une grande localité de la première section communale des Baradères (Gérin).

L'enquête exploratoire nous a permis de diviser les exploitations agricoles en deux catégories de cultures : Les parcelles de production caféière et les parcelles d'association de culture vivrière.

Sur la base des données recueilles sur un échantillon de 63 exploitations totalisant environ 278.61 hectares, reparties en 644 parcelles. Nous pouvons signaler :

Dans les 278.61 hectares nous avons trouvé d'une part 59.89 hectares de terres en café reparties en 164 parcelles et la superficie moyenne par exploitation est de 0.95 hectares. D'autre part 218.72 hectares réservés aux associations de culture vivrière qui de leur coté sont divisés en 130.61 hectares de terres en jachères et 88.12 hectares de terres travaillées reparties en 217 parcelles. La superficie moyenne des terres réservées aux associations de culture vivrière est de 3.47 hectares par exploitation.

Pour assurer les travaux dans un hectare de café, la dépense totale s'élève à 4397.86 gourdes pour une valeur ajoutée brute de 6929.74 gourdes. L'association de culture vivrière de son coté demande comme dépense à l'hectare 14694.82 gourdes pour une valeur ajoutée brute de 4384.71 gourdes.

Sur le plan social, la production des cultures vivrières en association favorise la création des associations de travail tandis que la production du café favorise non seulement la création des associations de travail mais aussi le produit reste jusqu'à présent la seule boisson sociale pour les familles paysannes de plus la parcelle ou le produit demeure une assurance de prêt pour les exploitants.

Sur le plan environnemental, la production caféière joue un grand rôle dans la lutte contre l'érosion.

Les résultats de l'étude montrent d'une part, malgré sa faible rentabilité, la production du café joue un grand rôle dans les familles paysannes ainsi que dans la lutte contre l'érosion car il s'agit d'une zone à relief accidenté. D'autre part les cultures vivrières en association permettent aux exploitants de rentrer de l'argent sur une courte durée soit 2 à 3 mois et demi pour le haricot et le maïs. Donc les deux hypothèses avancées sont vérifiées.

Recommandations

La terre est une ressource qui demande une exploitation rationnelle. Pour permettre aux paysans des Palmes d'exploiter la terre de manière rationnelle et s'en servir pour améliorer le niveau de vie dans la zone, en se basant sur les résultats de l'étude, nous faisons les recommandations suivantes :

1. Former les paysans dans le but de leur donner des techniques adaptées aux différents types de cultures pratiquées dans la zone tout en tenant compte du relief très accidenté. Par ces formations les paysans auront la capacité de différencier les terres destinées à l'association des cultures vivrières et les terres destinées soit à la production caféière soit à production des arbres forestiers ou fruitiers. Elles les permettront aussi à augmenter les rendements des différentes cultures.

2. Faire un mariage rationnel entre l'établissement des parcelles de cultures vivrières en association et des parcelles caféières, car les agroécosystèmes caféiers pourront servir de structure anti-érosive

3. Mettre sur pied des pépinières de production de plantules de café afin d'intégrer cette production dans les programmes d'aménagement du bassin versant de la rivière des Baradères.

4. Doter la zone d'une boutique d'intrants agricoles dans le but de rendre disponible :

.. Des semences de qualité pour les paysans afin d'avoir non seulement à un prix raisonnable des semences de bonne qualité mais aussi pour éviter trop de variation au niveau du calendrier cultural dû le plus souvent à l'indisponibilité de semences.

.. Des outils agricoles afin d'assurer de bons travaux dès la préparation du sol jusqu'à la récolte.

5. Structurer les organisations agricoles de la zone et les doter d'un centre de stockage des denrées comme le haricot et le maïs dans le but de permettre aux paysans de vendre leurs produits à un prix raisonnable.

6. Améliorer la route principale ainsi que les routes menant dans les habitations de la section dans le but de faciliter le transport des produits soit en camion soit à dos d'âne. Car, malgré les faibles rendements agricoles de la zone, chaque année, particulièrement dans les périodes de pluie, une bonne partie des produits ne peuvent pas être transportés sur le marché. Ce qui constitue un déficit notable pour les planteurs.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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