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Utilisation de la télédetection et des SIG dans la gestion durable des aires protégées : cas des forets classees de Dogo-Ketou au Bénin

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par Folohouncho Bibiane ENONZAN
RECTAS Obafemi Awolowo University Campus - Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) 2010
  

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1.3- Problématique

Depuis l'avènement de la Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et le
Développement (CNUED, 1992), plusieurs efforts sont faits dans les pays en voie de

développement pour lutter contre la dégradation de l'environnement. Cette dégradation quiévolue au gré des conditions bioclimatiques et de l'action humaine est toujours inquiétante

dans certains pays sous développés (ENONZAN, 2007). L'aménagement participatif de ces aires protégées constitue l'un des meilleurs moyens pour la conservation des ressources naturelles. Cette gestion de la forét doit d'une part, passer par la surveillance du déboisement de sources naturelles (feux et infestations) ou humaines (coupes à blanc, brûlis, expansion de l'agriculture), la surveillance de la santé et de la croissance pour la conservation et l'exploitation commerciale. D'autre part, elle doit prendre en compte les nouvelles technologies de la géoinformation. Avec le taux de croissance élevé de la population et l'importance particulière que revêt la forêt dans le vécu quotidien des peuples (les ressources forestières sont convoitées par toutes les principales couches de la société), certaines aires protégées sont menacées de disparition. Les systèmes traditionnels de gestion des ressources se révèlent impuissantes face à la délicatesse de la situation (amenuisement drastique des ressources en contraste avec le besoin vertigineux des populations). Les rotations des jachères deviennent de plus en plus courtes, les sols sont de moins en moins fertiles, les défrichements pour l'agriculture s'étendent sur de plus grande superficie, le surpâturage se développe, tandis que les besoins en bois d'énergie se font de plus en plus sentir. Au Bénin, à la fin des années 90, les besoins en bois étaient sommairement estimés à 10.900.000 m3 et la consommation de bois d'oeuvre à 112.000 m3 de grumes/an face à une disponibilité évaluée à 652.000 m3 de grumes/an (PBF-II, 2006).

Le département du plateau dispose d'un bon nombre de forêts classées à savoir les forêts classées de Kétou, Dogo, Itchede, Toffo et Sakété. La plupart d'entre elles constituent d'important bassin d'approvisionnement en bois de feu pour les villes environnantes. Ces formations forestières qui en 1990 représentaient 44% de la superficie totale du territoire national avec 4.923.000 ha, sont passées en 1995, à 4.625.000 ha ; soit une diminution de 298.000 ha en cinq ans (FAO, 1997). Vue cette allure, une estimation de régression de 1995 à nos jours serait ascendante car la pression démographique est grandissante. Cette situation constitue d'une manière ou d'une autre, un grand souci pour les autorités en charges des forêts qui sont à la recherche de voies et moyens pour ralentir le phénomène. Cette régression du couvert végétal est liée principalement aux activités anthropiques comme le défrichement

anarchique, la surexploitation des ressources forestières, le surpâturage et les feux de brousse, etc.

Quelles sont alors les mesures prises par les différents acteurs pour ralentir cette régression ? Conscients des graves conséquences de la dégradation des foréts sur l'environnement et sur le développement socio-économique du pays, les différentes mesures prises doivent être revues et combinées avec les nouvelles technologies spatiales que sont la télédétection et les SIG pour une gestion durable des ressources forestières.

Les forêts classées de Dogo-Kétou, bien qu'elles soient prises en compte par le programme (National) de Gestion des Forêts et Terroirs Riverains (PGFTR), leur mode de gestion est confrontée à certains problèmes au nombre desquels on peut citer :

> recherche effrénée des bois d'énergie ;

> disparition de certaines espèces végétales (Sélection des essences reconnues comme meilleures pour fournir du charbon de bois) ;

> utilisation anarchique des terres pour des fins agricoles ;

> installation anarchique des fours traditionnels de carbonisation ;

> absence d'une base de données numérique relative aux forêts ;

? non disponibilité d'un plan d'aménagement.

Quels sont alors les modes actuels de gestion de ces deux forêts mitoyennes? Et quelles sont leurs conséquences actuelles sur lesdites forêts.

1.4- Objectifs

1.4.1- Objectif général

L'objectif général de notre travail est de contribuer à la valorisation de ces deux forêts, en proposant un système de gestion et de conservation des ressources naturelles aux décideurs pour un développement durable.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote