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Connaissances, attitudes et pratiques des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du VIH/SIDA

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par Eugène HABARUGIRA ZAWADI
Institut Superieur d'Informatique et de Gestion I.S.I.G - Licence 2008
  

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0. INTRODUCTION GENERALE

0.1. Problématique

Depuis son identification en 1981, le VIH/SIDA ne cesse de se propager et a déjà tué plus de 20.000.000 personnes dans le monde.1(*) Sur 5000.000 de cas d'infection et 3000.000 de décès dus au VIH/SIDA enregistrés dans le monde pour la seule année de 2003, plus de 3000.000 de cas d'infection soit 60% et 2.500.000 de décès soit 83,3% sont survenus en Afrique subsaharienne2(*). Dans cette partie d'Afrique on y compte 3 millions des PVV et 70%, d'entre elles soit (2100.000) ignorent qu'elles sont infectées.

La pandémie du VIH/ SIDA constitue un problème important de la santé publique et se propage rapidement.

En effet près de 5000000 de nouvelles infections ont été enregistrées en l'an 2007.

L'Afrique subsaharienne reste la région la plus touchée et les deux tiers de personnes infectées y vivent. Près de 25000000 de nouvelles infections et 21000000 de personnes sont décédées de suite de maladies liées au SIDA en 20073(*)

Les données disponibles au ministère de la santé publique révèlent les chiffres de 3000000 de personnes infectées parmi les quelles 23133 soit une proportion de 0,038% vivent dans la province du Nord Kivu.

L'apparition en 1996 d'un traitement antirétroviral a révolutionné la manière de prendre en charge les PVV et donne de l'espoir à la population toute entière. Actuellement plusieurs molécules sont utilisées en clinique pour la prise en charge des malades souffrant du VIH SIDA. Cependant ils restent inefficaces et entraînent des effets secondaires difficilement tolérables par les patients et d'autres problèmes spécifiques notamment leur résistance.

Par ailleurs, l'accès au traitement ARV demeure encore difficile. On estime que ces produits ne parviennent qu'à une personne sur dix en attente4(*)

L'accès au traitement pour les dizaines de millions de malades qui vivent dans le pays émergeant est un défit majeur pour les gouvernements en général et les professionnels de santé en particulier. Ce défi ne relève pas seulement le coût élevé des médicaments, domaine dans le quels les efforts sont consentis par les firmes pharmaceutiques et la mobilisation de l'engagement international. Nous notons également les difficultés liées à la sensibilisation du public, le dépistage et le diagnostic, aux infrastructures sanitaires, à la formation du personnel de santé. La RDC compte actuellement un taux de prévalence d'environs 5% dans la population générale, mais il existe une variabilité selon les provinces et selon qu'il s'agit des milieux urbains aux ruraux5(*). Dans la province du Nord Kivu, 14 structures de dépistage volontaire (CDV) sont opérationnelles avec comme objectif principal la sensibilisation, conseil et prise en charge morale, matérielle et spirituelle des PVV.

La banque mondiale à travers son programme VIH/SIDA multi pays pour l'Afrique et le fond mondial de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme ont apporté leur soutient à une large campagne destinée à fournir des ARV à 25000 personnes vivant avec le VIH/SIDA en RDC d'ici 20106(*).

Depuis l'avènement de deux guerres dites de libération, d'abord celle de l'AFDL de 1996 et celle dite de rectification de 1998 menée par le RCD, la RDC a connu beaucoup d'immigrations des militaires venus des pays limitrophes, ils ont été déversés, dans le pays en vue de soutenir l'un ou l'autre groupe. Trop, longtemps séparés de leurs partenaires sexuelles régulières, ces militaires se sont donnés aux pratiques sexuelles risquées avec les congolaises. Dans la zone rouge, la situation est dramatique, une femme qui se fait voir dans cette contrée est perçue comme un gâteau à se partager ; c'est pourquoi ONUSIDA estime à 20% le taux de prévalence du VIH/SIDA parmi les femmes violées en RDC7(*)

Outre ces deux guerres qui se sont succédées, la troisième guerre menée par les hommes du Congrès National pour la Défense du Peuple, CNDP du général Laurent NKUNDA BATWARE du mois, d'Août 2007 jusqu'à la tenue de la conférence sur la paix, la sécurité et le développement de deux Kivu en Mars 2008, une guerre qui selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés HCR a obligé plus de 800.000 personnes à fuir leur village, est venu aggraver la situation financière, augmenter le chômage et empêcher des transactions commerciales dans tous les coins du pays, diminuer les activités champêtres suite à la non accessibilité des champs ; ce qui a plongé la populations de l'aire de santé Kabaya dans une crise économique et a diminué le pouvoir d'achat moyen par ménage.

Malgré les efforts fournis par les CDV dans la province du Nord Kivu, les données disponibles au bureau du PNLS coordination provinciale montrent que le taux de participation au dépistage volontaire est encore très faible. Les services prestés par les CDV Nord Kivu sont gratuits. Cette gratuite contribuerait à la diminution des nouvelles contaminations, malheureusement, le rapport du PNLS 2007 montre que la population ne fréquente guère ces structures.

Suite à la guerre qui ravageait l'Est de la RDC, l'aire de santé de Kabaya a reçu beaucoup de déplacés en provenance des différentes aires de santé environnantes qui, suite aux violents combats qui opposaient les hommes du CNDP et les FARDC ont été contraints de fuir leurs village et se réfugier au près du camp militaire de RUMANGABO où ils pensaient que leur sécurité allait être assurée.

La situation socio- économique des populations de l'aire de santé de Kabaya est dramatique, le pouvoir d'achat de la population étant très faible, ne peut pas permettre à la population de l'aire de santé de Kabaya en général et les élèves des écoles secondaires de celle-ci de subvenir à leurs besoins primaires.

La pauvreté et la promiscuité aux quelles se trouve exposée la population de l'aire de santé de Kabaya ont comme conséquences un taux élevé d'analphabétisme, les violes et les rapports sexuels non protégés qui sont une porte ouverte pour les IST et VIH/SIDA. .

Une étude menée au Rwanda en 1997 par PNLS a révélé une proportion de 4,2% des jeunes élèves infectés par le VIH/SIDA parmi lesquels 64,7% avait seulement l'âge compris entre 12 et 14 ans.8(*)

Ce contexte rend impérieux l'évaluation des connaissances, des attitudes ainsi que les pratiques des jeunes élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du VIH/SIDA, car depuis la création du monde aucune guerre, aucun désastres n'a été si meurtrier que celui-ci.

En rapport avec cette situation préoccupante, les questions suivantes attirent notre attention :

Les élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya sont- ils informés du VIH/SIDA ?

Quelles sont les attitudes des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du VIH/SIDA ?

Y a-t-ils des pratiques sexuelles courantes risquées dans les écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya ?

0.2. OBJECTIFS DE L'ETUDE

0.2.1. Objectif général

L'objectif général de notre étude est d'évaluer le niveau des connaissances, des attitudes ainsi que les pratiques des élèves des écoles secondaires de l'aire de santé de Kabaya en matière du VIH/SIDA.

* 1 ONUSIDA, Genève, Juillet 2004 p14

* 2 Idem

* 3 WWW.worldbank.org: ONUSIDA en RDC 2007, opcit

* 4 WWW.societecivile.cd

* 5 Nicole KABAMBA : Connaissances, Attitudes et pratique en matière du VIH/SIDA Inédit Université Simon Kimbangu, Lubumbashi 2004

* 6 WWW.societecivile.cd

* 7 Idem

* 8 OMS, Programme de lutte contre leVIH/ SIDA, Rapport d'activités, 1991 p 1.

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