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La conférence internationale sur la région des grands lacs: les défis d'une organisation sous-régionale africaine

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par John KAZEMBE
Université de Goma - Graduat 2006
  

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Section II. DE LA CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA REGION DES GRANDS LACS : APPORTS ESSENTIELS ET GARANTIES JURIDIQUES POUR UNE PAIX DURABLE ET UNE SECURITE COLLECTIVE

§1. De l'initiative, des préparatifs et de la tenue de cette conférence

Pour situer le pourquoi de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), il convient d'examiner les initiatives des Etats dans le domaine de gestion de la sécurité aux frontières.

Malgré la présence de certaines institutions dans la région des GL comme le CAE réunissant l'Ouganda et la Tanzanie, l'IGAD prenant le Kenya, le Soudan, l'Ouganda, l'Ethiopie, la Somalie et le Djibouti ; la CEPGL avec la RDC, le Rwanda et le Burundi ; non seulement qu'aucune des organisations internationales n'est arrivée à réunir tous les Etats de la région,et ce, malgré que ces Etats sont fortement liés par des facteurs géographiques, culturels,... au point que les situations se passant dans l'un d'entre eux manifestent plus ou moins ses effets dans d'autres Etats par le phénomène de contagion, mais aussi certains Etats de la région n'ont jamais appartenu à une seule organisation. C'est le cas de la République populaire du Congo et de la RCA.

Des accords internationaux ont été conclus par des Etats de la sous région dans l'unique souci de donner chance à la Paix Durable et à la Sécurité collective de s`installer définitivement, tels les accords portant création de la SADEC, le cas de la CEEAC qui est un mécanisme sous régional de promotion de la paix et qui avait créé le COPAX, ...

Cependant, l'échec des initiatives bilatérales visant à résoudre les questions de sécurité aux frontières, la préoccupation étant d'envergure régionale, et dont les fruits sont palpables ; a souligné la nécessité profonde de créer un cadre plus étendu qui viserait à obliger les Etats membres à se plier à des accords ou conventions régulièrement signés pour le bien collectif de tous.

Les conflits de la région des GL avaient même poussé l'UA à proposer la création d'une brigade de l'Est composée de la RDC, le Rwanda, l'Ouganda, le Burundi, le Kenya, le Soudan, l'Ethiopie, la Tanzanie, l'Erythrée et le Djibouti dont les quartiers généraux se trouvent présentement au Kenya.

Cependant la brigade qui a été créée n'a eu pour effet que de faciliter les interventions régionales aux fins de maîtriser les conflits; son objet n'étant pas celui de sécuriser les frontières.

Etant donné qu'à l'époque, les structures n'intégraient pas les 11 Etats de la CIRGL, il a fallu concevoir un cadre qui puisse coordonner les questions fondamentales relatives aux frontières et à d'autres problèmes liés à la consolidation de la paix durable et de la sécurité collective, à la prévention, à la gestion et à la résolution des conflits entre Etats de la sous région des GL. C'est d'ailleurs pour cette cause que la CIRGL devrait être perçue comme un pas réalisé pour aborder ces problèmes dans l'optique d'élaborer des mécanismes concrets de promotion de la paix et de la sécurité, tout en s'appuyant sur certains mécanismes déjà existants.

C'est ainsi qu'en premier lieu, les chefs d'Etats de la sous région s'étaient réunis à Dar Es-Saalam en novembre 2004, assises qui ont été sanctionnées par la Déclaration de Dar Es -Saalam, par laquelle les chefs d'Etats s'étaient engagés à des principes promouvant la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la sous région.

Les paragraphes 19, 21, 23 et 24 de la Déclaration de Dar Es-Saalam décrivent clairement l'ambition des Etats participants, cherchant à instaurer dans la région des GL la paix et la sécurité.

Comme pour chercher à lier internationalement, par un traité, les Etats de la sous région, un 2ème sommet de la CIRGL devrait se tenir et, heureusement, s'était tenue du 14 au 15 novembre 2006 à Nairobi au Kenya.

C'est ainsi que pour montrer une volonté politique effective et soutenue de rechercher conjointement des solutions durables à leurs différends, et voulant surtout faire de la sous région un espace de paix de sécurité et de stabilité en concrétisant les visions fondamentales de prévention, de gestion et de règlement des différends tels qu'exploités à Dar ES-Saalam, un Pacte sera signé sans trop de peines à Nairobi en date du 15 décembre 2006.

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