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Effet de la supplémentation en sélenim sur la réponse immune au cours de l'infection à  sarm

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par Amina BENDIMERAD
Université Abou Bekr Belkaid TLEMCEN - Master 2 en Biologie moléculaire option Microbiologie 2010
  

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1.1.8 Epidémiologie des SARM

Staphy!ococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) représente un défi majeur en santé publique dans de nombreux établissements de soins à travers le monde. Les SARM sont une cause fréquente d'épidémies par transmission inter-humaine et sont devenus endémiques dans beaucoup de régions où ils alourdissent le bilan de la morbidité, de la mortalité et le coût des soins associés aux infections nosocomiales. Les données rapportées par le système européen de surveillance de la résistance antimicrobienne (EARSS, European Antimicrobial Resistance Surveillance System), mis en place récemment,

suggèrent que la résistance des isolats de S. aureus à la méthicilline est plus fréquente dans les pays du sud de l'Europe que dans ceux du nord (Mylotte et a! ; 1987).

Deux rapports de surveillance nationaux montrent que le taux de S. aureus résistants à la méthicilline a augmenté au cours des dix dernières années (Wagenvoort et a! ; 1999).

Même dans les pays où l'incidence des SARM est faible, comme aux Pays-Bas, les hôpitaux de long et moyen séjours peuvent devenir un réservoir pour les SARM et par là même favoriser la diffusion dans la population, comme cela a été rapporté au Royaume-Uni et aux Etats-Unis (Rubin et a! ; 1999).

En Allemagne, la surveillance par typage moléculaire indique que de nouveaux clones épidémiques de SARM qui, paradoxalement, sont résistants à un nombre moindre de classes d'antibiotiques que les clones endémiques précédents, se diffusent dans un plus grand nombre d'hôpitaux. De même, une diffusion de souches sensibles à la gentamicine a été rapportée en Belgique et en France, en dépit d'une légère baisse de l'incidence des SARM à la suite de la mise en place de mesures de contrôle au milieu des années quatrevingt dix (Monnet DL, 2000).

Les populations de SARM évoluent donc rapidement, se diffusant d'une région à l'autre. L'émergence d'un niveau élevé de résistance à la mupirocine (un médicament à usage local efficace pour limiter la colonisation des sujets porteurs) et d'une sensibilité diminuée aux glycopeptides (utilisés comme traitement d'attaque dans les infections à SARM) est

inquiétante. Ces types de résistance ont récemment fait l'objet d'articles dans plusieurs pays dont la France, le Royaume-Uni et la Belgique, et risquent d'être sous-reconnues du fait du manque de sensibilité des méthodes de détection utilisées en laboratoire (Maziade, 2006).

Ces tendances soulignent la nécessité d'améliorer et d'harmoniser les méthodes de détection de résistance aux antibiotiques, les programmes de surveillance et les politiques de contrôle dans le cadre d'un plan d'action européen plus large. La position de Jim Wagenvoort en faveur d'une stratégie de recherche et de destruction des SARM? devrait être applaudie, car cette approche a permis de tenir les SARM en échec aux Pays-Bas (Wagenvoort et a! ; 1996).

Les méthodes de confinement donnent également des résultats encourageants

dans des établissements où les SARM sévissent à l'état endémique. Les mesures de maîtrise ne doivent pas se limiter aux seuls SARM. Elles doivent également répondre à des défis plus larges comme le bon usage des antibiotiques, le respect par l'ensemble des personnels soignants des précautions standard pour la prévention des infections, et le développement d'approches innovatrices (Wagenvoort et a! ; 1996).

Les données épidémiologiques sur les SARM en Afrique sont rares. La prédominance des SARM a été déterminée dans huit pays africains entre 1996 et 1997 et a été relativement élevée au Nigeria, au Kenya et au Cameroun (21 à 30%) et inférieur à 10% en Tunisie et en Algérie (Kesah et al ; 2003).

En Algérie, le taux a augmenté à 14% en 2001 (Ramdani et a! ; 2001).

Les hôpitaux Algériens ont prouvé une augmentation dramatique de staphy!ococcus aureus methicillin resistant (MRSA) prédominantes de ces dernières années (Bekkhoucha et a! ; 2008)

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