WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les principales failles de sécurité des applications web actuelles, telles que recensées par l'OWASP: principes, parades et bonnes pratiques de développement

( Télécharger le fichier original )
par Guillaume HARRY
Conservatoire national des arts et métiers - Ingénieur 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2. INTRODUCTION

2.1 Contexte

Comme le relatent K. Hafner et M. Lyon [1], Internet est né il y a plus de 40 ans. Ce réseau mondial doit son existence à une agence gouvernementale civile américaine. L' Advanced Research Projects Agency (ARPA) fut créée en 1958 par le Président Eisenhower suite au lancement de Spoutnik en octobre 1957 et à la peur que cet évènement suscita aux Etats-Unis. L'ARPA avait pour mission de gérer l'ensemble de la recherche avancée américaine civile et militaire. L'un de ses services, L' Information Processing Techniques Office (IPTO) créé en 1962 pour prendre en charge des projets de recherche et développement en informatique en toute indépendance, permit l'émergence de nouvelles technologies telles que l'informatique conversationnelle, le temps partagé, les interfaces graphiques interactives et la commutation par paquet. Ces travaux ont permis de rassembler une communauté de chercheurs et ingénieurs en informatique de l'Université de l'Utah, du Massachusetts Institute of Technology (MIT), du Stanford Research Institute et de l'Université de Californie à Berkeley et à Los Angeles. Sous l'impulsion du directeur de l'IPTO Robert Taylor, cette communauté scientifique a fait naître un réseau de machines. Le premier lien ARPANET (ARPA Network) fut établi le 21 novembre 1969. En 1971, ARPANET comptait 23 hôtes, 111 en 1977 et 213 en 1981. En 1972 l'ARPA tombe sous l'autorité de la Defense Communications Agency (DCA) et devient la Defense ARPA (DARPA). Bien que géré par une agence de la défense américaine, ARPANET continue à être un réseau de la recherche universitaire, mais intègre petit à petit des sites militaires. Au fur et mesure de la montée en puissance de ce réseau, le besoin d'unifier les protocoles de communication se fit sentir. En 1974 les premières ébauches du protocole TCP (Transmission Control Protocol) furent publiées. C'est le 1er janvier 1983 qu'ARPANET basculait officiellement sur ce protocole. En 1983, la taille de l'ARPANET posant des problèmes de coût de maintenance et de sécurité, la DCA décide de le diviser : l'ARPANET pour la communauté scientifique et MILNET (Military Network) pour les données militaires. Parallèlement à la DARPA, la National Science Foundation (NSF), une agence créée en 1950 pour la promotion de la recherche fondamentale, s'intéresse à la création d'un réseau pour le milieu universitaire de l'informatique et ce dès 1974. Il devait s'étendre sur tout le territoire américain pour des coups de gestion inférieurs à ceux de l'ARPANET. La solution fut la création en 1985 d'un réseau NSFNET auquel s'interconnecteraient les réseaux locaux. Ainsi chaque boucle locale était financée et gérée par le campus où elle est localisée, la NSF ne gèrant que l'épine dorsale. A partir de ce moment les universités ont le choix de se connecter à l'ARPANET ou à NSFNET. En 1989, l'ARPANET coûte 14 milliards de dollars à la DARPA alors que NSFNET était auto-financé par les redevances annuelles et avait un plus grand nombre d'hôtes. A la fin de cette année la DARPA décide de ne continuer à financer que MILNET. La fermeture de l'ARPANET pousse ses acteurs à former des réseaux locaux pour accueillir les ordinateurs toujours en service et à se brancher à la toile de réseaux interconnectés par NSFNET. Cette interconnexion de réseau fit naître le terme anglais « internetting » puis Internet. En 1994, NSFNET perdit sa place de colonne vertébrale d'Internet. À la fois les institutions gouvernementales et les fournisseurs créèrent leurs interconnexions et liaisons.

En 1984, le CERN adopte l'architecture de l'ARPANET avec le protocole TCP pour ses échanges internes puis se connecte à ARPANET en 1990. En 1991, un des chercheurs du CERN, Tim Berners-Lee, cherchant à mettre à disposition de ses collègues des informations sur ARPANET, invente les trois principales technologies du Web : les adresses web, http ( HyperText Transfer Protocol) et HTML ( Hypertext Markup Language) [2]. En 1994, il fonde le World Wide Web Consortium (W3C) au MIT [3]. Ce groupement a pour objectif de créer des standards et faire des recommandations pour améliorer la qualité du web.

Bien que les années 2000 aient vu l'explosion de la bulle Internet et l'arrivée du Web 2.0, les standards ont peu évolué. Pourtant les développeurs ont réussi à offrir de l'interactivité avec l'utilisateur et à mettre à disposition de véritables applications sur le Web. Le W3C définit les applications Web comme des applications basées sur le protocole HTTP indépendantes des plateformes et langages d'implémentation reposant sur des architectures Web. Elles peuvent interagir avec d'autres applications de type Web ou autres.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King