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Etat des lieux des corridors des zones d'intérêt cynégétiques 1 et 4 périphériques au Parc National de la Benoue (nord, Cameroun)

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par Emmanuel VOUNSERBO
Université de Dschang (Cameroun) - ingénieurs des eaux, forêts et chasses 2011
  

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3.2 METHODOLOGIE

3.2.1 Matériel

Pour collecter les données sur le terrain, les matériels suivants ont été utilisés. Il s'agit d'une jumelle de marque Pentax 8x40 qui assurait les visions à distance de l'observateur, une montre pour noter le temps d'observation, un GPS de marque Garmin 48 pour la prise des coordonnées géographiques des différentes indices observées dans les corridors et la mesure de la distance parcourue à vol d'oiseau lors du suivi de l'intégrité, un double décamètre pour la délimitation des parcelles échantillonnées pour l'inventaire floristique et une moto pour les déplacements. Enfin un appareil photo numérique a été utilisé pour les différentes prises de vue de terrain.

Sur le terrain, la collecte des données a été effectuée par une équipe de quatorze personnes (14) à savoir : 10 observateurs (formés par le WWF dont le rôle était d'identifier les espèces animales qui traversent la nationale N°1 par les corridors), un pisteur pour nous conduire sur les traces et différents corridors, un garde-chasse pour assurer notre sécurité, un botaniste pour l'identification des espèces végétales et un releveur.

3.2.2 Méthode

Les données secondaires de cette étude proviennent d'une part des bibliothèques du Département de Foresterie de l'Université de Dschang (UDs), de l'Ecole de Faune de Garoua (EFG), du Fond Mondial pour la Nature (WWF) et d'autre part des services de la Délégation Régionale des Forêts et de la Faune du Nord et d'internet.

Les données primaires quant à elles ont été recueillies à partir des observations directes, indirectes et des interviews effectuées sur le terrain. Ensuite un entretien mené auprès de certaines personnes ressources et des populations locales dans les villages périphériques aux corridors nous a permis de compléter cette collecte (Annexes 1 et 2). Dix fiches d'entretiens ont été administrées aux personnes ressources. Le choix des personnes ressources portait sur des personnes maitrisant la zone ou ayant fait une étude similaire à la nôtre. Quatre vingt fiches d'enquêtes ont été administrées à la population locale de sept villages riverains (BandaWani, Sakjé, Bouk, Dogba, Djaba, Guidiba et Mayo-Sallah) aux corridors et pour un taux d'échantillonnage de 32 % de ménages. Le choix d'un ménage était à moitié ciblé (chef de village, migrants, président des UCVF, anciens pisteurs, garde communautaire).

3.2.2.1 Identification de la faune sauvage dans les corridors le long de la Nationale N° 1

Des observations directes et indirectes ont permis de réaliser cet objectif. Sur chaque corridor, deux observateurs se positionnaient à un point fixe choisi au hasard. Lorsqu'un animal ou un groupe d'animaux était observé (traversant ou rôdant) ou que l'on faisait des observations indirectes (empreintes ou cris), les informations sur l'espèce, le nombre d'individus et l'heure d'observation étaient notées sur la fiche de collecte (Annexe 3). Le début des observations commençait à 5h30 pour finir à 12h00 pendant six jours consécutifs. Le choix de l'heure est dû au fait qu'à partir de 11h30 les animaux traversent très peu la route à cause de l'intensification de la circulation des véhicules et de la présence humaine. Cette méthode a été appliquée par le WWF/PSSN en 2008. Les informations collectées au WWF et les entretiens

auprès des personnes ressources ont permis de retracer l'évolution du nombre de la faune sauvage dans les corridors.

Il faut noter qu'en dehors des observations faites sur la nationale N° 1, nous avons ajouté les observations directes et indirectes effectuées pendant le suivi de l'intégrité des corridors.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein