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Evaluation des propriétés antihyperglycémiante et hypolipidémiante in vivo des fractions polysaccharidiques solubles de deux plantes médicinales camerounaises à savoir chromolaena odorata et harungana madagascariensis

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par Serge Simplice DJIALA DE MAFFO
Université de Yaounde I - Diplôme d'Etudes Approfondies de Biochimie 2007
  

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I.2.3.4. Physiopathologie

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune d'origine multifactorielle, où facteurs génétiques et environnementaux contrôlent son apparition et son développement. Le rôle des facteurs génétiques dans l'incidence du diabète de type 1 est attesté par des études de jumeaux monozygotes montrant un taux de concordance de 30 à 40% pour son apparition (Barnett, 1989). Ce taux de concordance non absolu rend compte de l'importance des facteurs environnementaux dans le développement du diabète de type 1. Au cours de cette affection, les lymphocytes s'infiltrent dans le pancréas et contribuent à détruire les îlots de Langerhans, et tout particulièrement les cellules ß productrices d'insuline. Ce processus d'infiltration est accompagné de réponses humorales et de réactions immunes vis-à-vis de nombreux antigènes naturellement endogènes aux cellules ß pancréatiques. Parmi ces antigènes, le glutamate décarboxylase, enzyme du métabolisme neuronale, a été récemment démontré comme un auto-antigène clé dans le déclenchement de la réaction auto-immune, avant que celle-ci ne s'étend à d'autres antigènes insulaires (Kaufman et al., 1993 ; Tisch et al., 1993).

Le diabète de type 2 est une maladie dont la pathogénie et l'étiologie sont très complexes (De fronzo et al., 1992). Cependant, il a été reconnu que le diabète de type 2 est la conséquence de deux processus :

- une diminution de la sensibilité tissulaire aux effets hypoglycémiants de l'insuline (insulino-résistance) au niveau du muscle squelettique, du tissu adipeux et du foie.

- une déficience d'insulino-sécrétion se traduisant par l'incapacité des cellules ß pancréatiques à contrecarrer de manière appropriée cette résistance périphérique.

Ces deux défauts sont présents, l'un et/ou l'autre, plusieurs années avant le développement du diabète de type 2 alors que les sujets sont encore normoglycémiques (Lillioja et al., 1993). De plus, une fois que l'hyperglycémie chronique du diabète de type 2 est établie, tous les éléments normalement impliqués dans l'homéostasie glucidique semblent être déréglés, et il est alors impossible d'affirmer la nature de l'anomalie primitive en cause (De fronzo, 1997).

L'hyperglycémie chronique ou glucotoxicité joue un rôle délétère chez les diabétiques de type 2 en accentuant les anomalies de l'insulino-sécrétion et l'insulino-résistance (Karam, 1996 ; Ling et al., 1996). La correction de l'hyperglycémie permet de rehausser l'insulino-sécrétion des sujets diabétiques de type 2 et de réduire en partie les défauts de captage du glucose par le muscle (Henry, 1996). L'hyperglycémie est à la fois un signe et un facteur aggravant des troubles de l'insulino-sécrétion et de la sensibilité à l'insuline.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille