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Quelle stratégie pour une redynamisation des activités de l'OCPV face à  la persistance de la crise?

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par Alhassana SYLLA
Université de Cocody - Abidjan - DESS en économie du travail et gestion des ressources humaines 2007
  

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AVANT PROPOS

L'Unité de Formation et de Recherche des sciences économiques et de gestion de l'université de cocody organise depuis 1997 en partenariat avec l'université Pierre Mendès France (GRENOBLE) le diplôme d'études supérieures spécialisées (D.E.S.S) en économie du travail et des ressources humaines.

Cette structure a pour but de former des cadres dans différents domaines ; notamment en gestion des ressources humaines, en ingénierie de la formation et en gestion de projets.

La formation s'étend sur une année suivie d'un contrôle de fin d'année et d'un stage professionnel en entreprise dans le but d'élaborer un mémoire de fin de cycle.

La formation est alors sanctionnée par le Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées en économie du travail et gestion des ressources humaines.

Le mémoire que nous nous proposons de réaliser est consécutif à la formation à nous dispensée. Ce mémoire est relatif au secteur du vivrier, champ d'action de l'OCPV (office d'aide à la commercialisation des produits vivriers) le lieu où nous avons effectué notre stage.

Dans le cadre de notre mémoire nous avons retenu le thème suivant : <<Quelle stratégie pour une redynamisation des activités de l'OCPV face à la persistance de la crise actuelle ?>>

Ce thème choisi de concert avec notre maître de stage, répond au souci de l'OCPV de faire face efficacement à la crise afin de poursuivre sa mission de service public et eu égard aux effets subis durant cette crise.

En effet au cours de notre programme d'imprégnation au sein de l'OCPV, nous avons pu mesurer l'ampleur de l'impact de la crise sur les activités de l'office.

Notre mémoire vise donc, au travers de l'analyse de la situation actuelle de l'office, à proposer des solutions qui aideront l'office à contenir cette crise et poursuivre ses activités.

INTRODUCTION

GENERALE

- CADRE THEORIQUE

-CONTEXTE DE L'ETUDE ET PROBLEMATIQUE 

<< Le succès de la Côte d'ivoire repose sur l'agriculture >> Dixit Félix H. BOIGNY 1er président de la Côte d'Ivoire. Cette citation qui par la suite deviendra une formule consacrée, traduit aisément l'importance de l'agriculture dans le développement économique de la côte d'ivoire. C'est en cela qu'intervenant au cours du 5eme congrès du PDCI-RDA en octobre 1970, le Ministre de l'agriculture M. Abdoulaye SAWADOGO affirmait : <<...Parler de l'agriculture en côte d'ivoire, c'est parler de la Côte d'Ivoire tout court. Traiter du développement de l'agriculture ivoirienne, c'est traiter du développement de la Côte d'Ivoire toute entière...>>

En effet plusieurs conditions ont favorisé la place de choix occupée par l'agriculture dans le développement de notre pays faisant d'elle la base de notre économie, car elle assure 66% des recettes d'exportation et représente 33% du Produit Intérieur Brut((*)1) ; il s'agit de conditions climatiques, humaines, historiques et politiques.

v Conditions climatiques et humaines :

De par sa situation géographique, la Côte d'Ivoire bénéficie en général d'un climat et de sols favorables à l'agriculture sur toute l'étendue de son territoire.

La jeunesse de sa population ainsi que la croissance rapide de sa population, qui se situe autour de 3.8% par an((*)2), constitue une main d'oeuvre potentielle importante car un peu plus de 67% de la population active exerce dans le domaine agricole.

v Conditions historiques :

Elle date depuis l'époque coloniale avec la création par les colons de plantations d'hévéa, café, cacao, qu'ils ont légué à la Côte d'Ivoire après l'indépendance.

v Conditions politiques :

Vu le potentiel qu'elle représente, l'Etat de Côte d'Ivoire depuis 1960, date de son indépendance, a mis un accent particulier sur l'agriculture en mettant en place des structures techniques pour aider et protéger les paysans. Ce sont la CIDT (au nord) pour le coton, la SATMACI (au centre) pour l'assistance technique à l'agriculture et la SODEPALM (au sud) pour le palmier.

Cependant pour un meilleur appui au secteur agricole, l'Etat va instituer en 1994 une structure unique qu'est l'Agence Nationale pour le Développement Rural (ANADER). Cette innovation participera à la mise sur pied des Groupements à Vocation Coopérative (G.V.C) destinés à permettre aux paysans de se prendre en charge et améliorer les rendements agricoles. Pour y parvenir il a été crée des instituts de recherche tels l'IDESSA, l'IRCC, l'IRHO (devenu après l'IDEFOR) ainsi que des grandes écoles telles que l'ENSEA, l'INSA et l'IAB.

En 1998, l'Etat va unifier les structures de recherche et mettre en place le Centre National de Recherches agronomiques (CNRA) et ce, dans un souci d'efficacité.

Ces conditions mises ensemble, même si elles n'ont pas abouti à une intensification des cultures, elles ont tout de même favorisé l'essor de l'agriculture tant au niveau de l'occupation des terres (selon les données de la CCT 1987-1990, les terres cultivées représentent 29% du territoire soit 9.35 millions ha et on dénombre environ 831.000 exploitations agricoles((*)1)), que sur les productions agricoles ; faisant de l'agriculture ivoirienne l'une des plus performantes en afrique.

En effet ses performances s'établissent comme suit((*)2) :

Ø 2eme producteur africain d'Hévéa avec 600 000 tonnes en 1997

Ø 1er producteur africain d'Ananas frais avec 250 000 tonnes sur le marché européen

Ø 1er producteur africain de banane sur le marché européen avec 200 000 tonnes

Ø 2eme producteur africain de café (robusta) avec 300 000 tonnes

Ø 3eme producteur africain de coton avec 300 000 tonnes

Ø 1er producteur mondial de cacao avec plus de 1 000 000 tonnes

Ø 2eme fournisseur mondial sur le marché européen de mangue avec 15 000 tonnes

Ø 1er producteur africain de palmier à huile avec plus de 300 000 tonnes.

Ces statistiques concernent uniquement, Comme on peut le constater, les productions agricoles destinées à l'exportation, encore appelées produits industriels. Ces Produits ont contribué à l'amélioration du Produit Intérieur Brut (PIB). En effet, l'agriculture a généré vers la fin des années 1980 environ cinq cent (500) milliards FCFA et environ mille (1000) milliards FCFA vers la fin des années 1990, ce qui représentait environ trois quart (3/4) de la valeur des marchandises exportées (ministère du commerce, 1997).

Face donc au succès des produits d'exportation, l'Etat durant des décennies n'a pas accordé une grande importance aux cultures vivrières dites encore traditionnelles.

Or les vivriers constituent les aliments de base et sont essentiels. Il s'agit, selon Patrice RICHARD (chercheur à l'orstom) ((*)1), de produits alimentaires végétaux faisant l'objet d'une production et d'une consommation de masse tels l'igname, la banane plantain, le riz.

Parents pauvres de l'agriculture ivoirienne parce que longtemps négligées par les paysans et les pouvoirs publics, les productions vivrières enregistrent des rendements faibles car ne bénéficiant pas d'encadrement technique et la filière se trouve mal organisée.

Cependant face à l'accroissement de la population, qui est de 3,8% par an, l'Etat va inciter les producteurs à diversifier leurs productions et accorder une place de choix au vivrier afin de parvenir à une autosuffisance alimentaire et garantir la sécurité alimentaire.

Pour ce faire l'Etat par le décret No 84-934 du 27 juillet 1984 crée l'Office d'aide à la Commercialisation des Produits Vivriers (OCPV), Etablissement Public Administratif avec pour missions l'encadrement, l'aide à la collecte et à la commercialisation des produits vivriers.

Cette structure va permettre aux cultures vivrières de connaître une légère prospérité et jouer un rôle déterminant dans l'économie nationale. En effet durant près de deux décennies l'OCPV, grâce à sa couverture nationale, va apporter une assistance technique aux producteurs en les organisant en coopératives afin d'améliorer leurs productions, créer les infrastructures nécessaires à la collecte et au groupage pour une meilleure distribution des produits favorisant l'approvisionnement des marchés et aider à leur meilleure commercialisation.

Cette politique va s'avérer être payante car les productions vivrières vont croître.

A titre d'exemple : Les productions de riz étaient de 477 000 t, d'igname de 2 000 000 t, de banane de 147 000 t((*)1) ; et ces productions sont passées pour le riz à environ 1 000 000 t, pour l'igname à plus de 3 000 000 t((*)2) et pour la banane à 249 000 t.

Cette croissance des productions va accroître la place du vivrier dans l'économie nationale. Le vivrier dans la formation du PIB est passé de deux cent (200) milliards FCFA à la fin des années 1980 à cinq cent (500) milliards FCFA fin des années 1990((*)3).

L'OCPV grâce à ses infrastructures de collecte et de groupage va aider à la commercialisation d'environ huit (8) millions de tonnes de vivrier pour l'année 2004.

Cependant, avec l'éclatement de la guerre en septembre 2002, un coup d'arrêt sera porté à cette prospérité du vivrier, engendrée par les activités de l'OCPV depuis sa création en 1984.

En effet depuis le 19 septembre 2002, la Côte d'Ivoire fait face à une grave crise politico-militaire qui a occasionné la partition de fait du pays en deux,  entamant sérieusement le tissu économique.

Cette crise a eu des effets néfastes sur les activités de l'OCPV, ses moyens d'action partant sur la filière du vivrier (que nous verrons plus en détail dans la seconde partie). L'OCPV n'assure plus la couverture nationale du territoire, ses activités ne se limitant qu'à la partie sud du pays. Ce qui induit la fermeture de certaines de ses représentations régionales, les infrastructures tels les centres de collecte, l'inaccessibilité aux producteurs. Ce qui a pour conséquence de Réduire les activités de l'office en portant atteinte à sa mission nationale.

Cependant au regard de l'importance de l'office tant au niveau du monde agricole qu'au niveau de l'économie nationale, il est impérieux de consolider et pérenniser les activités de l'office.

Face à la persistance de la crise qui secoue notre pays, la problématique qui se pose à nous est de savoir quelle stratégie aiderait au mieux à une redynamisation des activités de l'office ?

Notre mémoire devra identifier la stratégie qui aidera à insuffler une nouvelle dynamique aux activités de l'office.

Pour cela la problématique nous aidera à mieux apprécier les effets réels de cette crise sur les activités de l'office, d'en tirer les conséquences et les mesures appropriées qui s'y prêtent.

Ainsi nous devrons répondre à ces interrogations ci-après :

Ø Quel a été l'apport de l'office dans le monde du vivrier de sa création en 1984 jusqu'à septembre 2002 (début de la crise) ?

Ø Depuis le début de la crise quels ont été les effets de la crise sur les activités de l'office ?

Ø Quelles mesures concrètes pour juguler la crise ?

Nous verrons dans une première partie l'entité qu'est l'OCPV et son champ d'action qu'est le monde du vivrier.

Dans une seconde partie nous verrons en détail les effets de la crise que nous analyserons ensuite.

Enfin nous dégagerons une stratégie (c à d l'ensemble des mesures) à adopter comme réponse à la problématique de redynamisation des activités de l'office.

- OBJECTIFS :

En termes d'objectifs, concernant notre étude, nous avons un objectif général et des objectifs spécifiques. Les objectifs général et spécifiques se présentent comme il suit :

ð L'objectif général 

Cette étude vise à analyser les activités de l'OCPV en cette période de crise, pour mettre en place une stratégie, afin de mieux faire face à la crise et après celle-ci.

ð Les objectifs spécifiques 

Ø Mesurer l'impact de la crise (la guerre) sur les activités de l'OCPV.

Ø Identifier les priorités d'action à entreprendre par l'OCPV pour faire face à la crise.

- DEFINITION DES CONCEPTS :

La conceptualisation ou l'élaboration des concepts est important dans la recherche car elle participe à la construction de l'objet de recherche.

C'est pourquoi, nous convenons avec Emile DURKHEIM qui disait : « la première démarche du chercheur dans le cadre d'une étude, c'est de définir les choses dont il traite, afin que l'on sache bien de quoi il est question. »((*)1)

Relativement à notre étude, quatre (4) concepts se dégagent et leur définition semble essentielle à la compréhension de l'étude et à son orientation. Ce sont les concepts suivants :

Ø stratégie

Ø redynamisation

Ø activité

Ø crise.

Une stratégie 

Selon le Larousse de poche((*)2), la stratégie se définit comme un art. En effet c'est l'art de coordonner des actions et de manoeuvrer pour atteindre un but ou mieux comme nous l'indique le Logos bordas (3) il s'agit d'une manoeuvre utilisée en vue du succès de l'activité entreprise. Exemple : une stratégie électorale.

La redynamisation 

Toujours selon le Larousse, redynamisation dérive du verbe transitif dynamiser qui signifie donner du dynamisme, de l'énergie à quelque chose. Redynamiser revient donc à insuffler une énergie nouvelle à une chose ou à une situation. Plus simplement, il s'agit de donner de la force à une chose ou une situation et qui tend à l'accélérer, à en faciliter l'achèvement.

Activité

L'activité est l'ensemble des phénomènes par lesquels se manifeste une forme de vie, un fonctionnement et un processus. Concrètement il s'agit de l'accomplissement d'actes visant un but déterminé ou accomplis dans un domaine précis tel le commerce.

Dans notre cas présent, il s'agit d'activités exercées au sein d'une entreprise donc d'activités professionnelles.

Crise 

Selon le Larousse de poche, une crise est une période difficile, situation tendue telle une crise politique. Quand au Logos bordas, il nous défini la crise comme étant une période d'incertitude, caractérisée par un certain désordre et une instabilité qui remet en cause ce qui était établi. En l'espèce, il s'agit d'une crise politico-militaire.

- CADRE METHODOLOGIQUE

- DELIMITATION DU CHAMP D'ETUDE 

Etape préalable mais primordiale, la délimitation du champ d'étude permet de fixer le cadre dans lequel notre étude devra être menée.

Pour ce faire divers éléments sont indispensables à savoir la détermination de la sphère géographique, la population cible et la méthodologie devant aider à procéder à un échantillonnage, au besoin, au sein de la population cible.

Ø la sphère géographique 

Le principe aurait voulu que notre étude soit menée dans les différentes régions du pays car l'OCPV exerce ses activités sur toute l'étendue du territoire ivoirien.

Cependant compte tenu du contexte singulier que vit la Côte d'ivoire depuis septembre 2002 avec pour corrélaire la partition du pays, rendant la moitié du pays difficilement accessible et pour des contraintes financières, notre étude sera menée dans la zone d'Abidjan.

Ø la population cible 

Le champ d'intervention de l'OCPV est le monde du vivrier et notre étude portant sur la redynamisation des activités de l'office, nous nous intéresserons aux acteurs du secteur vivrier notamment les coopératives du vivrier, l'Anader, le Firca, la Bourse du vivrier et bien évidemment les responsables de l'OCPV.

- TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES 

<<Les techniques ou les instruments sont des procédés opératoires définis, transmissibles, susceptibles d'être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions adaptés au genre de problèmes et de phénomènes en cause>> Selon Paul N'DA((*)1). Ces techniques vont par conséquent permettre au chercheur d'atteindre l'objectif recherché. Dans le cadre précis de notre étude, on prendra en compte la recherche documentaire, le guide d'entretien, le questionnaire, et le dépouillement.

- la recherche documentaire

La recherche documentaire a été la première démarche de notre travail, dans la mesure où elle a permis de faire l'état des lieux en ce qui concerne cette étude.

Premier support de travail par excellence, la documentation occupe une place dans l'élaboration d'un travail scientifique.

Ainsi nous avons eu recours à des articles de presse, de publication mensuel du ministère du commerce, des rapports d'études effectuées au sein de l'OCPV ainsi que certains ouvrages spécialisés dans le domaine du vivrier et d'autres traitant de l'agriculture ivoirienne dans son ensemble.

- le guide d'entretien 

Le guide d'entretien est relativement ouvert et permet de recueillir les informations nécessaires relatives à notre étude.

Dans le cadre de cette étude, le guide a été administré aux responsables de l'OCPV, à ceux de l'Anader, de la bourse du vivrier, et du Firca.

- le questionnaire 

Selon Rodolphe GHIGLIONE et Benjamin MATHALON « un questionnaire, par définition est un instrument rigoureusement standardisé, à la fois dans le texte des interrogations et dans leur ordre. »((*)1).

Le questionnaire, ici, a pour caractéristique essentielle de s'administrer à des coopératives de produits vivriers dans le cadre de leurs activités économiques (avant et pendant la crise) et de leurs rapports avec l'OCPV.

Pour la commodité de l'analyse, nous avons structuré notre questionnaire en six (6) rubriques comportant une vingtaine de questions.

Ces rubriques vont de l'identification de l'enquêté, des relations enquêté - OCPV, à la situation de l'enquêté avant et pendant la crise, en passant par les stratégies de l'enquêté face aux problèmes pour en arriver à ses perspectives de sortie de crise.

L'intérêt de ce questionnaire vise à obtenir des enquêtés des informations relatives aux effets de la crise actuelle sur leurs activités dans la filière du vivrier.

Pour la mise en pratique de notre questionnaire, du fait du nombre considérable de coopératives opérant dans le secteur du vivrier et pour des contraintes financières, nous avons opté pour un échantillonnage en nous basant sur la méthode du quota.

La méthode du quota présente un avantage certain car permettant de procéder à un échantillonnage en fonction de critères préalablement définis.

En l'espèce comme critères nous avons choisi l'ancienneté (au moins dix ans d'existence), le nombre de coopérateurs (au moins cent) et du volume de commercialisation annuelle (au moins cinq cent tonnes) avant le début de la crise. En somme les coopératives les plus importantes, nous en avons dénombré quinze sur les trente-trois agréées par l'OCPV (voir liste en annexe).

- le dépouillement 

Le dépouillement consiste à examiner minutieusement en prenant des notes et faire par la suite des décomptes si possible. C'est dans cette optique que ce volet de notre travail, va consister à faire des rapprochements des différentes notes recueillies au cours de notre enquête et auprès de nos informateurs. Précisons que nous allons effectuer un dépouillement manuel dans le présent travail.

- LES OUTILS DE TRAVAIL :

Les outils de qui vont nous permettre d'élaborer cette étude, après avoir collecté les données par les moyens ci-dessus énumérés, sont les statistiques descriptives.

- LES DIFFICULTES RENCONTREES 

Dans la quête d'informations nécessaires à l'élaboration de notre travail, nous avons été confrontés à diverses difficultés.

D'abord, au niveau de la recherche documentaire, nous n'avons pas pu réunir tous les ouvrages en rapport avec la crise du fait de la limitation des moyens financiers et la pauvreté des centres de documentation en documents récents.

Ensuite il nous a pas été possible de rencontrer toutes les personnes ressources dans le cadre de notre étude.

Enfin du fait de la crise nous n'avons pu avoir accès à certaines informations relatives aux antennes de l'OCPV et aux coopératives situées dans la partie nord du pays.

- INTERET DE L'ETUDE :

Cette étude qui vise à aider l'OCPV à insuffler une dynamique nouvelle à ses activités, eu égard aux effets de la crise qu'il a subi et qui ont constitués une source de ralentissement voire de baisse significative de ses activités, présente un intérêt certain.

En effet le monde du vivrier concerne toute la population car les produits vivriers sont des produits de grande consommation en rapport avec les habitudes alimentaires des populations, et l'accroissement des flux commerciaux ayant permis au secteur vivrier d'occuper une place de choix dans l'économie nationale, rend ce secteur indispensable.

Il importe donc, que même étant en situation de crise une structure telle que l'OCPV, vulgarisateur du secteur, puisse poursuivre son action afin d'assurer le développement continuel du secteur vivrier.

Pour ce faire toute action visant à atteindre cet objectif,tel que la présente étude, ne peut que profiter au monde du vivrier.

* (1) La côte d'ivoire en chiffres édition 1977 / 1978. 

* (2) L'annuaire statistique de l'I.N.S éd.1990. 

* (1) Les données de la CCT 1987-1990.

* (2) Le catalogue officiel des exposants du SARA 1997. 

* (1) La commercialisation devant le problème vivrier en côte d'ivoire, de Patrick RICHARD.1982

* (1) Le rapport statistique du Ministère de l'agriculture en 1976.

* (2) L'annuaire statistique de l'INS, édition 2001.

* (3) Le mensuel d'information du Ministère du commerce N°3 An 2004.

* (1) Les règles de la méthode sociologique, quatrième édition, PUF 1963, p.34.

* (2) Larousse de poche, édition 2005, p.776. (3) : Le logos bordas, tome 1 (A-E) P.28, 1976.

* (1) La méthodologie de la recherche. De la problématique à la discussion des résultats, Paul N'DA, (Comment réaliser un mémoire, une thèse en sciences sociales et en éducation). 2ème édition, Abidjan, juin 2002, p.72.

* (1) Les enquêtes sociologiques, Rodolphe GHIGLIONE et Benjamin MATHALON, éd. A. Collin, collection w, Paris 1978, p.78.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry