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Quelle stratégie pour une redynamisation des activités de l'OCPV face à  la persistance de la crise?

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par Alhassana SYLLA
Université de Cocody - Abidjan - DESS en économie du travail et gestion des ressources humaines 2007
  

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CHAPITRE 2 : LE MONDE DU VIVRIER EN CÔTE D'IVOIRE

Reléguées au second plan durant des décennies au profit des productions agricoles d'exportation, tels le café et le cacao, les productions vivrières avaient de faibles rendements et étaient confinées généralement à la vocation de cultures de subsistance.

Cependant face à l'accroissement de la population qui dans les années quatre-vingt a atteint un taux de 3.8 % et dans l'optique d'assurer une autosuffisance alimentaire à ses populations, l'Etat décide d'accorder une place de choix au vivrier en créant des structures aux fins d'assurer l'encadrement et l'appui nécessaire aux producteurs du secteur.

Cette décision aura pour effets, l'amélioration des volumes de production et l'organisation du secteur, par la mise en place de coopératives de commercialisation et d'infrastructures pour l'exercice de leurs activités.

Aujourd'hui le vivrier de par son importance, constitue un monde à part qu'il importe de présenter en détail.

I- LES DIFFERENTS PRODUITS VIVRIERS 

Il existe une multitude de produits vivriers classés par famille de produit. Ainsi nous avons les féculents, les céréales, les fruits, les légumes, les oléagineux, les noix et les feuilles et bulbes.

Tableau N° : 1

LES FECULENTS

la banane plantain, le manioc, l'igname,

la patate douce, le taro

LES CEREALES

le maïs, le riz, le mil, le sorgho, le fonio

LES FRUITS

l'ananas, la mangue, la banane douce, l'orange, l'avocat

LES LEGUMES

l'aubergine n'drowa, le piment, la tomate acote (africain), le gombo (africain), la carotte, les choux, l'haricot, la tomate SODEFEL (type européen), la pomme de terre (type européen)

LES NOIX

le cola, le coco, le cajou, le karité

LES FEUILLES ET BULBES

l'épinard, la salade, l'oignon

Les différents produits vivriers

Source : OCPV : 2005

II- LES ZONES DES PRODUCTIONS VIVRIERES ET LE CALENDRIER AGRICOLE

A- LES ZONES DE PRODUCTION

D'une manière générale, à l'exception des plantes qui réclament des conditions écologiques particulières (banane plantain, taro) ou qui sont mieux dans les zones sèches (sorgho, petit mil), il ressort de l'examen des aires de répartition géographiques de la plupart des cultures, selon Hiernaux c.r, que :

«  Le milieu physique n'exerce pas d'influence notoire »((*)1).

Car ils n'y pas de rupture brutale de production et les changements agricoles interviennent de manière progressive. Parallèlement, on peut observer que, si les cloisonnements ethniques sont encore déterminés de manière bien

précise, ils ne constituent plus un obstacle systématique à la pénétration des cultures hors de leurs aires originelles.

Ainsi les imbrications ou juxtapositions de cultures qui apparaissent se sont faites non seulement d'exigences climatiques et édaphiques, mais aussi sous la double influence des courants migratoires et plus tard de la stimulation commerciale liée à l'urbanisation.

A titre d'exemples ; l'igname jadis confinée dans le Nord et le Centre, le riz uniquement cultivé à l'Ouest du bandama, le manioc à l'Est associé à la banane plantain ou au taro, se sont peu à peu inégalement répandus sur une grande partie du territoire, en même temps que se diffusaient des habitudes culturelles parfaitement assimilées et souvent difficiles à distinguer des particularismes propres à chaque ethnie. (Voir carte)

Malgré cette pénétration des cultures hors de leur aire originelle, l'on peut observer l'absence de certaines cultures dans des zones qui leur seraient pourtant écologiquement favorables. Cette situation peut toutefois s'expliquer par les habitudes alimentaires et le refus d'innover des populations, mais aussi et certainement par un manque de sensibilisation desdites populations.

A l'aide d'une carte représentant les différentes zones de production nous verrons qu'effectivement il y a une inégale répartition des cultures.

LA CARTOGRAPHIE DES PRODUCTIONS VIVRIERES

Source : Extrait de l'encyclopédie générale de la Côte d'Ivoire, Tome 2, P.535, 1978.

* (1) Les aspects géographiques de la production vivrière en Côte d'Ivoire, Hiernaux C.R., Bordeaux, Ed. Cahiers d'outre-mer, 1976

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard