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Pétrole et jeu des acteurs dans la fabrication des politiques publiques des hydrocarbures au cameroun

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par Yves Patrick MBANGUE NKOMBA
Yaounde II Soa - DEA 2006
  

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B- Le financement de la scolarisation des citoyens Camerounais.

L'Etat Camerounais dans sa politique de faire diversion et de dépolitisation de la rente pétrolière va financer de manière douce le secteur éducation en construisant des salles de classes dans des établissements publics et privés Camerounais (1) et en contribuant aux bourses scolaires et académiques de ses citoyens (2).

1- Participation à travers la construction des salles de classe

Pour la construction d'un Etat digne de ce nom, il faudrait des institutions fortes qui pourraient engager des programmes à la hauteur de ses ambitions. Il faudrait aussi avoir un cadre d'apprentissage propice pour la formation de sa jeunesse, et aussi pour la formation de ses élites politiques et administratifs. De manière indirecte les revenus de la rente du pétrole vont contribuer à élargir la capacité d'accueil des élèves au niveau de l'enseignement secondaire en finançant la constructions de nouvelles salle de classes dans les établissements secondaire dans les départements et les régions hormis celle de Yaoundé ou Douala, Maroua ou Garoua. L'agrandissement de ces établissement quelques permis alors le changement de Collège d'Enseignement Secondaire en Lycée à cause de la capacité d'accueil.

Dans le domaine universitaire et des formations spécialisées des grandes écoles, la participation de l'Etat est pour le moins considérable, car faut il le rappeler la reforme universitaire de 1993 s'est fait dans un contexte socio-économique véritablement trouble. Alors que l'Etat Camerounais tous comme plusieurs pays africains et dans le monde vivait une période de récession et de crise économique, il a pris sur lui de faire un éclatement d'une université d'Etat en six (6) universités. La reforme universitaire s'est faite sur la base de la transformation des centres universitaires de Douala, Buea, Dschang, Ngaoundéré avec des particularités d'enseignement et de formation académique. Le financement de cette reforme osée à cette période vient démontrer l'appui que le gouvernement de manière discret injectait des fonds des revenus pétrolier dans le but d'améliorer la scolarisation et la formation des camerounais ;si non d'où venais les fonds pour financer la reforme universitaire en ces temps de "vache maigre" et de "dévaluation de la monnaie" que de revenus issus de la commercialisation du pétrole à cette époque ou les recettes issues de sa vente était non médiatisé, ni publiée encore moins budgétisé.

2- La participation à travers le financement des études des citoyens Camerounais

L'Etat Camerounais a une politique de financement des études de ses citoyens de manière directe et indirect. A travers des les ministères (Enseignement secondaires, Enseignement supérieur), l'Etat prime l'excellence académique pour des formations de pointe parfois a l'étranger et même parfois dans des grandes écoles en Afrique et même au Cameroun en octroyant des bourses complète et totale pour la durée de la formation. Cette politique de financement des études des citoyens à l'étranger doit coûtes d'énormes somme au gouvernement mais s'engage à honorer à ses engagement quelques soit les périodes ou les situations économique. Cette bonne fois, si l'on peut le qualifier ainsi ne peut être possible que dans la disponibilité financière de l'état qui s'en sort gracieusement à travers l'usage des fonds pétroliers mais de manière très discret qui fournit la majeure partie du compte hors budget dans lequel le Chef de l'Etat débloque des fonds pour des opérations de stabilisation de l'environnement socio-économique. En dehors de cela, il ya les sociétés tels la SNH et la CSPH, qui contribuent aussi au financement des études des Camerounais a travers le sponsoring et le mécénat. Chaque année, la SNH offres des dons d'une valeur d'au moins 10 millions de FCFA aux meilleurs établissements scolaires du pays. Pour l'année 2006-2007 par exemple, elle a offerte des ouvrages (Dictionnaires, fascicules, annales, manuels des différentes disciplines) des ouvrages au 10 meilleurs établissements secondaires du pays à valeur globale des dons de quinze (15) millions de FCFA58(*).

La pratique de la diversion dans la gestion du pétrole au Cameroun va favoriser la multiplicité des sous-systèmes autoréférentiels légitimant ainsi un modèle économique base sur le libéralisme planifiée.

* 58 Source: SNH Infos News N 27 de December 2008, page 32.

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