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Nature et spécificités de l'entrepreneuriat camerounais

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par Guy Francis ZAMBO
Université de Marne-La-Vallée - Master professionnel AIGEME (Application Informatique à  la Gestion aux Etudes, au Multimédia et à  l?E-formation) option internet  2006
  

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1.1.2 L'entreprise

Que l'on parle d'entreprise, de firme ou d'organisation; un essai de définition apparaît tout de même assez complexe. Mais si l'on considère la logique propre à la démarche de l'économie industrielle qui repose sur l'hypothèse selon laquelle l'industrie se transforme sous l'effet des stratégies des firmes, on peut raisonnablement parler de la firme comme l'unité de base de l'ensemble que constitue l'industrie.

En effet et ce pendant fort longtemps, l'économiste s'est toujours intéressé au fonctionnement et aux conditions d'équilibre sur le marché, ceci au détriment de la firme qui était alors qualifiée de «boite noire»; l'entreprise étant donc réduite juste à l'allocation optimale des ressources disponibles pour un maximum de profit. L'entreprise est une unité dont l'activité essentielle consiste à transformer des flux d'entrées (matières premières, services...) en flux de sortie (produits finis, déchets...) selon une relation technique appelée fonction de production (Gilbert Koenig, 1988); c'est la considération en terme de « boite noire » résultant de l'analyse Neo-Classique. Il est ici regroupé en un ensemble tous les détails de son activité et de son organisation, soit par souci de ne pas s'en occuper, soit celui de ne pas les appréhender dans toute leur complexité.

Les théoriciens de la concurrence imparfaite de J. Robinson(1933) et de la concurrence monopolistique de E. H. Robinson(1933) vont dans les années 1930 apporter une certaine révolution dans la façon de penser de la firme en déplaçant le centre d'intérêt de la théorie de l'équilibre des conditions de production et de distribution des biens et services vers une intégration du comportement et des interactions entre les producteurs; les fondements théorique de l'analyse de la firme restant les mêmes. La firme est ainsi devenue l'acteur principal de la pièce, elle peut désormais agir sur les prix, s'entendre avec ses concurrents, mettre en place des politiques de vente à son profit, différencier les produits. L'entreprise ne subit plus le marché mais peut l'influencer à son avantage, elle à un champ d'action plus large bien que encore orienté par le même principe de rationalité. Cependant, elle demeure toujours une «boite noire» réagissant mécaniquement à son environnement et se conformant aux règles de calcul marginaliste.

principaux points communs: Le concept, l'objectif et l'environnement de la firme. A la traditionnelle image technique reposant sur la fonction de production micro-économique, les nouvelles théories substituent une représentation en terme de gouvernance; l'entreprise devient un réseau complexe de contrats avec pour essence la relation d'emploi. L'objectif majeur demeure toujours la maximisation du profit, seulement résultante non plus de l'efficience technique appliquée aux décisions de production mais plutôt de l'efficience organisationnelle. Les rapports conflictuels entre divers agents sont désormais introduits dans l'analyse et ce principalement entre employeurs et employés dans le cadre des contrats de travail. On tend alors vers un remplacement progressif de la rationalité parfaite Néo-Classique par la rationalité illimité de la théorie des organisations.

Aujourd'hui, il en demeure donc clair que l'entreprise est une entité, un acteur de la vie économique et sociale poursuivant des objectifs propres, par la voie et les moyens qu'elle se donne. C'est une organisation vivante, qui accueille des individus nouveaux, en voit d'autres partir, noue des relations évolutives avec son environnement et change d'orientation plus ou moins volontairement.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand