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Nature et spécificités de l'entrepreneuriat camerounais

( Télécharger le fichier original )
par Guy Francis ZAMBO
Université de Marne-La-Vallée - Master professionnel AIGEME (Application Informatique à  la Gestion aux Etudes, au Multimédia et à  l?E-formation) option internet  2006
  

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Annexes

Annexe 1
Comparaison des profils des intervenants dans l'entreprise
innovatrice

 

Gestionnaire
traditionnel

Entrepreneur
Traditional

Intrapreneur

Motivation

Motivé par le pouvoir.

Motivé par la liberté d'action, auto motivé.

Motivé par la liberté d'action et l'accès aux ressources

organisationnelles. Automotivé mais sensibles aux recompenses

organisationneles.

Activités

Délégue son autorité. Le travail de bureau mobilise toutes ses énergies.

Se salit les mains, se mele du travail des autres.

Peut déléguer mais met la main à la patte quand il le faut.

Competences

Souvent diplômé d'une école de gestion. Possède Analyse et savoir-faire politique

A plus de flair pour les affaires que de compétences managériales ou politiques. A souvent une formation d'ingenieur.

Semblable à

l'entrepreneur mais utilise un savoir-faire pratique.

Centre d'interet

Surtout les evennements internes à l'entreprise.

Surtout la technologie et le marché.

Ce qui se passe à l'interieur comme à l'extérieur de l'entreprise. Comprend les besoins du marché.

L'erreur et l'échec

S'efforce d'éviter les erreurs et les surprises.

Considère l'erreur et l'échec comme des occasions d'apprendre quelque chose.

Dissimule les projets risqués afin de ne pas ternir l'image de marque de son entreprise ou

unité.

Decisions

Approuve les décisions de ses superieurs. S'assure de ce que veulent ceux-ci avant d'agir.

Suit une vision personnelle. Prend ses propres décisions et privilégie l'action sur la décision.

Maîtrise l'art de

convaincre les autres du bien-fondé de sa vision. Orienté vers l'action mais apte aux compromis.

Attitudes vis-à-vis du système

Voit la bureaucratie avec satisfaction; elle protége son statut et ses pouvoirs.

Si le système ne le satisfait pas, il le

rejette pour constituer le sien.

S'accommode au système et le court-circuite avant de le quitter.

 

Gestionnaire
traditionnel

Entrepreneur
Traditional

Intrapreneur

Relations avec les autres

Fonctionne avec la hiérarchie comme principe de base

Les transactions et la négociation sont ses principaux modes de relation.

Les transactions sociales se font dans le respect des contraintes hiérarchiques.

.

Source: LAVOIE Dina, «Créativité, innovation, invention Entrepreneurship, intrapreneurship- Où est la différence», Revue Internationale de Gestion, Collection «Racine du savoir».

Annexe 2
Modèle hiérarchique du changement.

CRÉATIVITÉ

Changement

Créativité

Invention

Innovation

Amelioration

Source: «Creativity: Key to the future». Par P. A. Schuman; Jr. Austin. Technical Symposium, 1982.

Annexe 3
Techniques typiques de créativité

1- Le brainstorming qui consiste à grouper des personnes pour analyser une problématique à l'aide de questions comme: Comment combiner? Comment substituer? Comment allonger? etc. Le processus se passe dans une ambiance où le jugement est absent et où l'extérioration des participants est la loi.

2- Les méthodes synectiques qui reposent sur le principe de la confrontation des idées, des expériences, et des mots. On préconise alors la pratique de la métaphore, de l'analogie, l'oublie des règles et des tabous, mais exploité de façon rationnelle.

3- Les approches inspirées par la psychothérapie qui repose aussi sur l'imaginaire et l'inconscient, par le biais des jeux de rôle, des considérations et du théâtre populaire, du rêve éveillé.

4- Les approches dites rationnelles: la méthode morphologique et les matrices de découverte. Ces approches rechercheront la totalité des solutions à un problème de façon très disciplinée et systématiquement rationnelle. Le problème est défini au préalable de la façon la plus large possible, afin de ne pas éliminer des solutions à priori.

5- L'approche du groupe en question qui est une vision exagérée du brainstorming. Cette approche emploie le groupe pour diminuer les difficultés de la tache individuelle et maximiser le stock d'information par les croisements d'expériences et d'horizons différents qu'elle suppose.

Source: Un résumé du modèle des techniques de créativité de Jean-Pierre Robin «Créativité: L'imagination au pouvoir dans l'entreprise», Encyclopédie du Management. 1972, pp. 4, 41-1- 12.

Annexe 4
Les quatre paradigmes de l'entrepreneuriat et leurs liaisons

Paradigme
de l'innovation

Paradigme de L'opportunité

4

6 5

1

3

Paradigme de la création
de valeur

Paradigme de la création
d'une organisation

2

Il est ici mis en évidence l'existence de quatre paradigmes avec l'existence de six liens (qui ne sont sans doute pas les seuls) les reliant entre eux.

- Lien 1: Pour exploiter une opportunité d'affaires, il convient, d'une façon ou d'une autre, de s'organiser. Les ressources diverses se cristallisent en une organisation (processus et/ou son résultat);

- Lien 2: L'organisation ne peut exister durablement (et l'entrepreneur conserve son statut par rapport à cette organisation là) sans fournir à ses parties prenantes la valeur qu'elles attendent et dont elle tire les ressources nécessaires à son fonctionnement;

- Lien 3: Lorsque la valeur apportée est importante, une innovation est souvent à l'origine, qu'elle soit organisationnelle, technique ou commerciale. Moins radicalement, si l'on rapproche innovation et nouveauté, l'organisation naissant du phénomène entrepreneurial est nouvelle (même si elle s'appuie sur une entité préexistante), la valeur apportée est donc nouvelle (nouvelle parce que venant d'une nouvelle organisation, ou pus radicalement cette fois ci parce que résultant d'une offre originale);

- Lien 4: Une innovation peut correspondre à le construction d'une opportunité mise sur le marché (on peut voir l'innovation aussi comme un processus de socialisation d'une nouvelle technique, organisation ou façon de commercer), à la fourniture d'un nouveau produit ou service (nouveauté radicale ou nouveauté pour la population localement servie), à l'apparition d'une organisation nouvelle au sein du marché ou du secteur;

- Lien 5: Toute exploitation d'une innovation, à l'instar d'une opportunité, appelle une organisation et l'existence de celle-ci favorise les interactions créatives nécessaires à l'innovation;

- Lien 6: Une opportunité n'est exploitée que si elle est perçue comme susceptible de dégager de la valeur au moins pour celui qui l'a identifiée (L'identification peut renvoyer à la détection, à la construction ou à la combinaison des deux).

Source: VERTRAÉTÉ.T et FAYOLE..A. (Vol 4, n° 1, 2005), «Paradigme et entrepreneuriat», Revue de l'entrepreneuriat, pp. 33-52, www.revue-entrepreneuriat.com

Annexe 5
Contribution sectorielle au PIB

GDP Government services Other private services

Commerce, hotels and restaurants, transport and communications

Construction, electricity, gas and water

Manufacturing

Petroleum

Forestry

Agriculture

-1,0 0,0 1,0 2,0 3,0 4,0

Source: BAD/OCDE (2005), « Cameroun » dans Perspectives économiques en Afrique 2005- 2006, www.oecd.org/dev/publication

Annexe 6
La restructuration en Afrique francophone

Pays

Nombre de société
d'Etat

Nombre de
privatisable

Début des
opérations

Organisme responsable

Sénagal

150

49

1987

Commissariat Genéral à la
Réforme du Secteur Public

Côte d'Ivoire

200

140

1990

Conseil National Chargé de la Privatisation

Togo

72

50

1983

Ministére des Finances

Benin

62

Au coup par coup

1989

Conseil Superieur de la République

Congo

90

12

1989

Assemblée Nationale

Cameroun

150

75

1989

Société Nationale d'Investissement

Source: ALBAGLI. C. et HENAULT.G. (1996), La création d'entreprises en Afrique, ed. EDICEF/AUPELF, p.54

Annexe 7
Illustration de l'initiative entrepreneuriale féminine: Extrait de
biographie

Mme FONING née TSOBGNY NGUIAZONG Françoise AGE : 56 ans Nationalité : Camerounaise

ACTIVITES PROFESSIONNELLES

- DG GROUPE FONING

- PCA SOCIETE ANFLO (Secteur Bois, Ameublement et Décoration), - PDG d'ANFLO INTERNATIONAL à Paris, France (Secteur Bois),

- PCA Société OVIACAM (Commerce Général, Import - Export), - PCA de la Polyclinique de la Ménoua à Dschang (Secteur Santé),

- Fondatrice du Collège de la Fraternité à Dschang (Secteur Éducation).

AUTRES ACTIVITES PROFESSIONNELLES

° Membre titulaire de la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Mines et de l'Artisanat du Cameroun, ° Fonctionnaire au Ministère du Tourisme jusqu'en 1978.

ACTIVITES NATIONALES ET INTERNATIONALES RESPONSABILITES

° Vice-présidente des Femmes Chefs d'Entreprises Mondiales 1996-2005

° Vice-présidente du Bureau International du Forum Francophone des Affaires.

AU PLAN NATIONAL

° Présidente Fondatrice du GFAC (Groupement des Femmes d'Affaires du Cameroun) ° Présidente du Forum Francophone des Affaires, Comité National du Cameroun.

° Vice-présidente du Groupe Parlementaire RDPC à l'Assemblée Nationale.

° Maire de Douala 5ème (avec une population de près d'un million d'habitants). ° Député à l'Assemblée Nationale du Cameroun.

° Membre titulaire de la Chambre de Commerce, d'Industrie des Mines et de l'Artisanat. ° Membre du Comité National de la création d'entreprises au Cameroun.

° Membre du Comité National de régulation et de compétitivité.

AU PLAN AFRICAIN

- Vice-présidente Exécutive de l'ABR (Africain Business Round-Table) Chapitre Afrique Central, - Présidente du RASEF (Réseau Africain pour le Soutien à l'Entreprenariat Féminin)

- Présidente d'honneur du Groupe Régional Africain du Forum Francophone des Affaires (GRAFFA) - Représentante de FCEM à la Commission Economique Régionale pour l'Afrique,

- Secrétaire Permanent pour l'Afrique Centrale du Centre de Formation de l'AGOA (African Growth Opportunity Act)

- Consultante en finances et gestion à la banque Africaine de Développement.

Annexe 8
Le rapport Kenya

Le BIT est à l'origine de ce travail selon lequel l'homogénéité du secteur informel repose sur sept caractéristiques (VAN DIJK MEINE .P., 1986).

- Le capital nécessaire au départ est peu important. L'entrepreneur informel n'a pas accès aux crédits bancaires et son capital de départ comprend uniquement son épargne et celle de son entourage. Ce montant, en general faible, limite les domaines d'intervention possibles.

- Il s'agit d'exploitations familiales où considérations parentales et économiques se mélangent. Les stratégies familiales, les règles de relations de parenté, les solidarités ethniques , classiques ou villageoises prennent souvent le pas sur les considérations purement économiques.

- On utilise les matières premières locales et l'outillage fabriqué sur place. La débrouillardise vient souvent palier le manque de moyens. Ainsi la tôle de boîtes de conserves vides est soigneusement récupérée pour faire des valises; et l'eau d'évacuation d'une usine après retraitement permet de faire des boules de savon ( TOURÉ. A., 1987).

- Les qualifications nécessaires ne sont pas acquises à l'école. Le niveau d'instruction moyen est très faible, l'illettrisme fréquent, ce qui ne veut d'ailler pas dire que ces entrepreneurs ne savent pas copter. Le savoir est acquis par apprentissage. L'observation, puis l'imitation des plus anciens constituent le mode principal de transmission des connaissances. La maîtrise du savoir par l'apprenti abouche tout naturellement sur le désir de devenir indépendant et de créer sa propre unité de production.

- Les opérations de production sont menées à une échelle restreinte. Ces entreprises restent de petite taille, dix employés constituent généralement une limite supérieure. La productivité est basse, les moyens limités, le volume de production demeure par conséquent faible. Il n'y a pas véritablement industrialisation de la production qui reste artisanale.

- La technologie utilisée est adaptée et a un fort coefficient de main d'oeuvre. Elle est souvent traditionnelle, parfois un peu améliorée, rarement moderne, car la qualification du personnel et les moyens financiers disponibles ne le permettent pas. Les apprentis sont nombreux, peu rémunérés et le souci de la productivité horaire reste absent.

Ceci permet donc la permanence de processus de production à faible rendement.

- Le marché n'est pas réglementé et est ouvert à la concurrence. Les règles, les normes, si elles existent, sont soit ignorées, soit connues mais non respectées, ce qui revient au même. La faiblesse du capital de départ facilite l'entrée de nouveaux concurrents.

Annexe 9
CARACTERISTIQUES DU MARCHE DU TRAVAIL

 

HOMMES

FEMMES

ENSEMBLE

Taux de pluriactivité (en %)

Douala

14,7

13,0

14,0

Yaoundé

14,0

7,9

11,6

Cameroun

39,0

34,8

37,0

Taux de salarisation (en %)

Public et Parapublic

100,0

99,6

99,9

Privé formel

92,9

92,8

92,9

Informel non agricole

33,7

10,2

22,0

Informel agricole

3,6

0,1

1,8

Cameroun

27,3

8,3

18,0

Taux d'informalité des emplois (en%)

Douala

65,5

85,8

73,8

Yaoundé

67,0

77,3

71,2

Urbain

71,4

86,4

77,7

Rural

92,5

98,1

95,4

Cameroun

85,7

95,3

90,4

Taux de dépendance

Douala

 
 

1,5

Yaoundé

 
 

1,9

Urbain

 
 

1,7

Rural

 
 

1,3

Cameroun

 
 

1,4

Annexe 10
CONDITIONS D'ACTIVITE SUR LE PLAN NATIONAL

Durée hebdomadaire moyenne d'activité (en Heures)

Administration

38,2

Entreprise publique ou parapublique

43,3

Entreprise privée formelle

50,3

Entreprise informelle non agricole

42,5

Entreprise informelle agricole

36,0

Cameroun

39,1

Travaileurs disposant d'un bulletin de paie (en % dans la catégorie)

Administration

76,1

Entreprise publique ou parapublique

89,1

Entreprise privée formelle

72,4

Entreprise informelle non agricole

3,2

Entreprise informelle agricole

0,7

Cameroun

16,3

Travaileurs disposant d'un contrat formel (à durée déterminée ou non)

Administration

90,0

Entreprise publique ou parapublique

88,1

Entreprise privée formelle

65,3

Entreprise informelle non agricole

10,8

Entreprise informelle agricole

2,8

Cameroun

20,0

Travaileurs exerçant l'activité de façon régulière (en % dans la catégorie)

Administration

99,3

Entreprise publique ou parapublique

96,5

Entreprise privée formelle

93,4

Durée hebdomadaire moyenne d'activité (en Heures)

Entreprise informelle non agricole

86,3

Entreprise informelle agricole

83,8

Cameroun

87,0

Source (Annexes 9 et 10): INS, Enquête sur l'emploi et le secteur informel (EESI), Phase 1, juillet 2005, www.statistics-cameroon.org

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon