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Surveillance de la résistance aux antibiotiques de "streptococcus pneumoniae " et "haemophilus influenzae "

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par Yann Christian ONDENOT
Université des sciences de la santé ( Owendo,Gabon ) - Diplome d'état de technicien supérieur de biologie médicale 2009
  

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I.1.7-Facteurs de pathogénicité

I.1.7.1- La capsule

Les pneumocoques possèdent une capsule, polysaccharidique qui exerce une action anti phagocytaire. Cette capsule est la couche la plus externe et constitue le facteur majeur de virulence de la bactérie. La perte de la capsule entraîne la perte de la virulence. On connait plus de 80 variétés immunologiques différentes de capsules, ce qui a permis de caractériser autant de sérotypes. Certains sérotypes semblent plus pathogènes que d'autres.

Les anticorps dirigés contre la capsule permettent la phagocytose (ils sont opsonisant). Ces anticorps sont protecteurs, mais leur action est spécifique de sérotype [4].

I.1.7.2-Autres facteurs

Diverses adhésines permettent la colonisation. L'hémolysine du pneumocoque (la pneumolysine) joue aussi un rôle dans le pouvoir pathogène. Rappelons que la protéine C-réactive (CRP) est une protéine de la réponse inflammatoire qui réagit avec des constituants de la paroi du pneumocoque (un complexe fait d'acide teichoïques et de peptidoglycane) et qui peut activer ensuite le complément [4].

I.1.8- Manifestations cliniques

Les manifestations cliniques pulmonaires sont dominées par la pneumonie franche lobaire aiguë, caractérisée par la brutalité et l'intensité des signes généraux et fonctionnels et par la pneumopathie de surinfection post virale [5].

Les infections de la sphère ORL à type d'otite et de sinusite sont potentiellement graves par leurs complications : septicémies et méningites.

La méningite à pneumocoque est la première étiologie des méningites purulentes de l'adulte et du nourrisson. Elle est primitive ou secondaire à un foyer ORL ou à un traumatisme crânien. Elle est caractérisée par un début

MENES-USS-FM-DBV Mémoire n°2 59 présenté par ONDENOT Yann Christian

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MENES-USS-FM-DBV Mémoire n°2 59 présenté par ONDENOT Yann Christian

Surveillance de la résistance aux antibiotiques de Streptococcus pneumoniae et Haemophilus influenzae

brutal, des troubles neurovégétatifs sévères et un syndrome méningé franc. La gravité est liée au risque de cloisonnement en cas de retard d'un traitement adapté [5].

I.1.9- Diagnostic bactériologique I.1.9.1-Prélèvements

Les prélèvements provenant de sites normalement stériles : liquide céphalorachidien (LCR), hémocultures, liquides de ponctions pleurales ou de péritonite, pus de paracentèse, ne présentent pas de particularité.

Pour le diagnostic des infections respiratoires hautes, on peut pratiquer un prélèvement nasopharyngé.

Pour le diagnostic des infections respiratoires basses, plusieurs techniques sont possibles [6].

Les méthodes invasives par fibroscopie (lavage broncho-alvéolaire, prélèvement distal protégé ou brossage bronchique) ou ponction transtrachéale sont préférables ; elles sont toutefois réservées aux malades hospitalisés présentant des signes de gravité [2].

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