WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La question technologique à  la genèse du discours éthique de Hans Jonas. Une lecture du principe responsabilité

( Télécharger le fichier original )
par Bertin NKENGELE
Faculté de philosophie Saint Pierre Canisius de Kimwenza en RDC - Bachelier en philosophie 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.3. L'AFRIQUE ET LA CRISE ÉCOLOGIQUE

Nous commençons par affirmer qu'il est faux de penser que l'Afrique serait à l'abri des menaces du danger des effets technoscientifiques. Le continent africain est concerné par la crise écologique. Cette dernière ne concerne plus que l'Occident, considéré depuis des décennies comme grand pollueur. On ne peut plus continuer à croire que l'Afrique subit la crise écologique. Outre l'Occident, il y a aussi la Chine et le Japon qui sont accusés de pollution. Tout le monde pollue et tout le monde est concerné par cette crise. Ce n'est plus question d'incomber la faute à l'un ou à l'autre.

L'Afrique connaît des problèmes de réchauffement climatique. Avec ce dernier, il y a une évaporation considérable de l'eau de mer et de la terre. Dans le sahel, par exemple, il y a eu des sécheresses colossales, lesquelles seraient à l'origine des famines, de la disparition importante des espèces végétales et animales voire humaines. La désertification prend de plus en plus de l'ampleur sur le continent. L'assèchement des lacs mérite d'être signalé : le lac Tchad qui était autre fois considéré comme l'un des grands lacs du monde a perdu une grande partie de sa surface. La déforestation ne fait que s'empirer dans cette société africaine dominée par le capitalisme qui ne vise que le profit.

Puisque nous parlons de la crise écologique, il est nécessaire d'évoquer le problème démographique en Afrique. L'Afrique connaît une forte explosion démographique. Les populations en Afrique augmentent en progression géométrique. Le taux de natalité est toujours élevé. La nourriture quant à elle augmente en progression arithmétique. Il se pose bien sûr un problème, celui de nourrir les masses des hommes. Il y a alors un besoin accru des moyens de subsistance en abondance. Comment avoir cette nourriture en abondance ? Il faut se doter des machines et détruire pour ce faire la nature : en utilisant des engrais chimiques, des tracteurs ; en abattant les arbres... Il se pose aussi un problème de l'habitat avec l'urbanisation.

Il est important de signaler que l'Afrique est considérée comme une poubelle. Par manque d'endroits où jeter les déchets, les occidentaux viennent souvent les jeter sur le continent africain. Ces déchets sont de diverses natures et sont pour la plupart toxiques. Des produits toxiques ont été d'ailleurs jetés en Côte-d'Ivoire. La présence de ces déchets pollue l'environnement et constitue un vecteur puissant de certaines maladies chez les hommes.

Devant cette crise écologique qui menace l'Afrique, l'idéal serait de « commencer par décoder le message pressant que nous envoie aujourd'hui la nature »115(*). La nature en soi ne pose pas de problèmes. C'est parce que l'homme veut, à tout prix, dominer ou maîtriser la nature que celle-ci réagit de manière violente. « Ce n'est pas la nature qui se déchaine contre nous, comme nous le croyons à premier vue. C'est plutôt l'homme qui s'entête et est aveuglé par l'illusion actuelle de domination et de la maîtrise »116(*), pense Cléophas Nketo.

* 115 C., NKETO, Op. cit., p. 54.

* 116 Ibid.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote