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La traduction des constructions interrogatives

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par El Mostafa FTOUH
Université Moulay Slimane - Master langues, informatique et traduction 2010
  

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Conclusion du chapitre

La recherche des équivalences présente souvent un obstacle à la traduction en matière d'interprétation sémantique. Nous nous demandons alors s'il est possible, en principe, de réaliser une traduction fidèle, c'est-à-dire de transposer dans la langue d'arrivée tout le message véhiculé par le texte de départ. La réponse serait positive, surtout dans une traduction comme celle que nous avons traitée, où le traducteur opte pour une analyse minutieuse des traits sémiques pour donner l'équivalent précis des items employés.

La première étape donc du processus traductionnel correspond à une bonne interprétation sémantique qui permet de réécrire le texte de façon à ce qu'il soit une création.

Une opinion générale consiste à affirmer que toute traduction entraîne un appauvrissement sémantique du message, une entropie ou un décalage entre le texte original et sa traduction. Ceci est dû, parait-il, au manque d'équivalents parfaits entre les langues. Dans ce cas, le traducteur se trouve obligé de sacrifier quelques traits sémiques qui ne sont pas disponibles dans la langue cible mais indispensables pour la transmission du sens général du message. C'est au sacrifice de traits stylistiques ou

100

culturels que le traducteur tend le plus souvent, ce qui rend le contenu du message plus pauvre ou même parfois faussé. Or, de tels sacrifices sont souvent difficiles à éviter parce que les deux langues ne disposent pas de niveaux socio-linguistiques similaires surtout lorsque le contexte l'oblige, sinon la traduction ne pourrait être qualifiée comme réussie. En outre, la traduction objet de notre étude infirme ce jugement : le lecteur pourrait avoir l'impression de lire une version originale et non pas une traduction : ceci est dû non seulement à la bonne connaissance du rituel islamique et de la maîtrise des deux langues sur tous les niveaux, mais aussi aux choix lexicaux du traducteur et à la nature même du sujet qui reflète une culture proche de la culture arabe.

101

CONCLUSION

L'objectif premier du présent travail était d'effectuer une analyse contrastive entre les structures interrogatives du français et de l'arabe. Ayant choisi comme objet d'étude le roman Samarcande d'Amine Maalouf, nous nous sommes donné un double objectif : d'un côté, relever les divergences et les convergences d'ordre syntaxique entre les deux textes, et voir comment les différences syntaxiques peuvent influencer sur la traduction de telles structures. Voir d'un autre côté, si ces mêmes structures posent des problèmes de traduction que se soit au niveau sémantique ou au niveau pragmatique.

La linguistique contrastive inscrit l'activité traductive dans la perspective des réflexions théoriques sur le fonctionnement des différents systèmes linguistiques. Dans ce sens, la traduction est un moyen pédagogique puisqu'il permet l'appropriation ou le perfectionnement d'une langue étrangère, et l'analyse traductologique permet d'étudier des théories, des principes et des mécanismes de la traduction. En effet, un bon traducteur ne peut le devenir qu'après la lecture des ouvrages traduits, ensuite, l'étude et l'analyse comparative des traductions pour arriver enfin au stade d'effectuer des traductions. Alors, l'analyse des oeuvres traduites par des professionnels est indispensable pour pouvoir traduire et pour que la traduction soit basée sur un savoir faire. Il convient de noter donc l'importance pédagogique, mais aussi pragmatique, des constants va-et-vient entre l'analyse et l'activité de la traduction : l'une se ressourçant en permanence à partir de l'étude de l'autre.

102

Nous avons montré dans le chapitre qui concerne les régularités et irrégularités syntaxiques entre le français et l'arabe, que le français et l'arabe ont des structures syntaxiques totalement différentes. Le français, comme l'arabe, présente différents types d'interrogations, mais la traduction de l'interrogation pose problème quand il s'agit de la traduction d'une structure syntaxique qui ne trouve pas d'équivalents dans la langue arabe, entre autres ; l'inversion de sujet, de même que le pronom indéfini ?on?, souvent utilisés dans l'interrogation en français. La différence réside aussi dans la diversité des éléments interrogatifs et des manières permettant d'exprimer l'interrogation en français par rapport à ceux de l'arabe qui sont moins nombreux, le duel [mutanna] propre à l'arabe, la traduction entre le français qui est langue temporelle et l'arabe dite langue aspectuelle, etc. tous ces aspects syntaxiques différentiels font de la traduction une tâche qui demande au traducteur une connaissance syntaxique double, sinon la traduction pourrait être caractérisée par les interférences ou le solécisme.

La traduction de l'interrogation n'altère pas la charge sémantique et la visée pragmatique exprimées dans le texte source. Toutefois, le traducteur s'est permis des ajouts et des abondants selon les besoins du texte et de la langue cible. L'opération traduisante s'avère donc une opération souple soumise aux tendances du traducteur. Dans le texte arabe du roman Samarcande, Il s'est avéré que le traducteur a bénéficié de ce qu'offre la langue arabe en matière d'un lexique avec des traits sémiques plus spécifiques et précis. Ceci lui permet de produire un texte très cohérent jouissant d'un lexique plus expressif et donne à la version traduite une aura d'originalité parce « (qu') on exige précisément du

traducteur qu'il sache (re)composer un texte comme s'il s'agissait d'une rédaction originale»84

En effet, une bonne connaissance des syntaxes des deux langues, i.e. source et cible, le choix bénéfique de l'arsenal lexical, que peut offrir toute langue, et les connaissances culturelles des communautés de différentes langues sont des éléments majeurs susceptibles d'une traduction digne d'une bonne qualité.

103

84 Delisle, J., 1984, L'analyse du discours comme méthode de traduction, Ottawa, Éditions de l'Université d'Ottawa, PP. 217-218.

104

CORPUS

L'interrogation directe partielle

Interrogation française

Interrogation arabe

1)

A quel moment avait-il basculé de la témérité dans la démence ?

äæäÌáÇ ìáÅ ÉÑÇÓÌáÇ äã ìÑÊÇí ÍäÌ ìÊã

2)

Et son parcours millénaire, qui l'a interrompu, sinon l'arrogance de mon siècle ?

áÕ ÑíÛ ÇåÚØÞ íÐáÇ Çã ÉíÑåÏáÇ åÊáÍÑæ

Çä íÑÕÚ

3)

Qui es-tu donc ?

äæßÊ äã ìÑÊ

4)

Quel est ton nom, étranger ?

ÈíÑÛáÇ Çåí ßãÓÇ Çã

5)

Et toi, qui es-tu ?

äæßÊ äã Êäæ

6)

Comment ai-je pu ne pas

reconnaître Omar, fils

d'Ibrahim Khayyâm de
Nichapour ?

ãíåÇÑÈÅ äÈ ÑãÚ ÑÚ áÇ äßã íß ! ááå Çí

ÑæÈÇÓíä äã ãÇíÎáÇ

7)

Ma façon de prier ?

ÉáÇÕáÇ í íÊÞíÑØ

8)

Comment as-tu reconnu l'imam Omar ?

ÑãÚ ãÇãáÅÇ ìáÚ ÊÑÚÊ íß

9)

Où se trouve cet hôte si généreux, que je puisse lui adresser mes remerciements ?

ÊÇí åíáÅ åÌæá íÎÓáÇ íÖãáÇ ÇÐå ÏÌ äí

ÑßÔáÇ

10)

Et comment s'appelait ce maître, que je puisse au moins raconter ses bienfaits ?

ä áÞáÇ ìáÚ ÚíØÊÓ ìáæãáÇ ÇÐå ãÓÇ Çã æ

åáÇÖÈ ÑÈÎ

11)

Comment des gens qui placent si haut les vertus de l'hospitalité peuvent ils se rendre capables de violences contre un visiteur comme toi ?

ÉæÇÍáÇ áÆÇÖ äæÚÖí ÓÇä ÚÇØÊÓÇ íß

ÑÆÇÒÈ ìÐáÇ ÇæÞÍáí ä ÈÊÇÑãáÇ ìáÚ í

ßáËã

12)

Pourtant que faire ?

áãÚáÇ Çã ßáÐ Úã æ

13)

M'as-tu donné la vraie raison de ton refus ?

íÞíÞÍáÇ ÈÈÓáÇ íá ÊãÏÞ ?? -

ßÖÑá

 

105

Que restera-t-il demain des écrits des savants ?

ÁÇãáÚáÇ áÇãÚ äã ÏÚÈ ìÞÈí íÐáÇ Çã

15)

Quel royaume a subsisté, quelle science, quelle loi, quelle vérité ?

ÉÞíÞÍ Éí äæäÇÞ í ÊãÇÏ Éßáãã Éí

16)

Qu'en sais-tu ?

ßÇÑÏ Çã æ

17)

Combien de nuits le destin leur a-t-il accordées ?

ìÑÊ Çí ÑÏÞáÇ Çãåá ÍÇÊ Éáíá ãß

18)

Combien crois-tu qu'il y ait

ÇäáËã ßäÙ í ÇíÞáÇÊ ÉÞÔÇÚæ ÞÔÇÚ äã ??

 

dans cette ville, à cet instant, d'amants qui, comme nous, se rejoignent ?

ÉÙÍááÇ åÐå íæ ÉäíÏãáÇ åÐå í

19)

Combien de femmes reste-t-

ÊÇÞÔÇÚáÇ äã ?? ÁÇÓäáÇ äã ìÞÈí ãß

 

il, combien d'amantes

åäÑÊÎÇ íÐáÇ áÌÑáÇ ÉáíááÇ äíÞáÇíÓ

 

rejoindront cette nuit

ÉÑãÇ ÈÑÞÈ ãÇäí æÓ áÇÌÑ ãß ÉäÑÇÞãáÇÈæ

 

l'homme qu'elles ont choisi ?

åá áÐÈÊ ÉÑãÇ ÈÑÞÈ ÕÎáÇ ìáÚæ ÇåÈÍí

 

semblablement, combien

ÑíÛ áÚÊ ä äÚ ÇåÒÌÚ ÑíÛ ÈÈÓá ÇåÓä

 

d'hommes dorment auprès d'une femme qu'ils aiment, d'une femme qui se donne à eux pour une autre raison que celle de ne pouvoir faire autrement?

ßáÐ

20)

Qui sait, peut être n y a-t-il

. í ÉáíááÇ ßÇäå äæßí áÇ ÏÞ íÑÏí äãæ

 

qu'une amante, cette nuit à

ÞíÔÚ ìæÓ ÉÏÍÇæ ÉÞíÔÚ ìæÓ ÏäÞÑãÓ

 

Samarcande, peut être n y a-t- il qu'un amant.

ÏÍÇæ

21)

Mais que valent les

promesses d'un vainqueur?

ÑÕÊäãáÇ ÏæÚæ ÉãíÞ Çã äßáæ

22)

Que faire, comment fuir, par quelle route ?

ÞíÑØ í äã æ ÈÑåáÇ íß áãÚáÇ Çã

23)

Comment pourrions-nous les

ÇÐÅ ÇäÔíÌ ÇäÏÞ äÍä ÇÐÅ ÇåæÒÛ ÚíØÊÓä íß

 
 

conquérir si nous perdons notre armée, si nos hommes

ÇäáÇÌÑ ÇäÚ ìáÎÊ

106

 

nous abandonnent ?

 

24)

Comment ose-t-il demander en mariage la fille du Prince des Croyants, issue de la plus noble lignée ?

Ñíã ÉäÈÇ äã ÌÇæÒáÇ ÈáØ ìáÚ ÑÓÌí íß

ÈÓäáÇ æ ÈÓÍáÇ ÊÇÐ äíäãÄãáÇ

25)

que me conseilles-tu ?

íäÍÕäÊ ãÈæ

26)

viens-en fait, parle, qu'a dit Tughrul-Beg ?

áÇÞ ÇÐÇã ãáßÊ ÚæÖæãáÇ ÞÑØ

ßÈ"áÑÛØ"

27)

Mais où allons-nous si les gens du commun commencent à se mêler de nos querelles ?

í äæáÎÏÊí ÉãÇÚáÇ ÏÈ ÇÐÅ ÇäáÂã äæßí Çã äßáæ

ÇäÊÇÚÇÒä

28)

Est-ce l'énervement extrême, la précipitation l'embarras de tirer à si courte distance ?

äã ÌÑÍÊáÇ ã ÉáÌÚáÇ ã ÌÇíåáÇ ÉÑæÓ íå

ÑÕÞáÇ ÇÐåÈ ÉÇÓã äã ÞáÇØáÅ Ç

29)

C'est moi le maître du monde ! Qui pourrait se mesurer à moi » ?

íäáÏÚí ä ÚíØÊÓí ÇÐäã !ÇíäÏáÇ ÏíÓ Çä

30)

Est-il le seul à qui le vizir ait glissé ces mots, ne l'a-t-il pas confondu avec un autre, et pourquoi un rendez-vous aussi lointain, dans le temps et dans l'espace ?

ßáÊÈ ÑíÒæáÇ åíáÅ Óãå íÐáÇ ÏíÍæáÇ äæßí

äÇß ÇÐÇãáæ ÑΠäíÈæ åäíÈ ØáÎí ÊÇãáßáÇ

ãáÇ

 

31)

Et que peut-il me vouloir ?

íäã ÏíÑí ä äßãí ÇÐÇãæ

32)

Et comment lui reprocher de prendre l'or que ses vers lui valent ?

ÇåÑÚÔÈ åÊÞÍÊÓÇ ÈåÐ ÐÎ ìáÚ ãáÇÊ íßæ

33)

Pourquoi me le montres-tu ?

åíäíÑÊ ÇÐÇãá

34)

Et qu'y a-t-il de si secret dans ce livre, des formules d'alchimie ?

äã ÑÏÞáÇ ÇÐåÈ Ñæã äã ÈÇÊßáÇ ÇÐå í ÇÐÇãæ

ÉíÆÇíãíß ÊáÇÏÇÚã ÉíÑÓáÇ

35)

Qu'y a-t-il , dis-moi ?

. íá áÞ ßÇäå ÇÐÇã

36)

Où va-t-il ?

ÈåÐí äí ìáÅæ

37)

Comment ai-je pu ne pas connaitre celui qui a composé

íß

ÉíÚÇÈÑáÇ åÐå ãÙä äã ÑÚÇ áÇÇ äßãÇ

 

107

 

ce robaï si plein de piété et de dévotion :

; ÚÑæáÇ æ ìæÞÊáÇÈ ÉÌÖÇäáÇ

38)

A quoi bon braver le sort, à

äã ìæÏÌáÇ Çã ÑÏÞáÇ íÏÍÊ äã ìæÏÌáÇ Çã

 

quoi bon t'attirer le courroux

ÏÑÌãá Ñíãá Ç ÈÖÛ ßÓä ìáÚ ÑÌÊ ä

 

du prince pour une simple femme, une veuve qui ne

ìæÓ ÉäÆÇÈ äã ßíáÅ áãÍÊ äá ÉáãÑ ÉÑãÇ

 

t'apporterait en guise de dot qu'une langue acrée et une réputation douteuse ?

. ÉÈíÑã ÉÚãÓæ ØíáÓ äÇÓá

39)

Si telle est la position du

ÇÐÇãá äíäãÄãáÇ Ñíã Þæã ÇÐå äÇß ÇÐÅ -

 

prince des croyants, pourquoi a-t-il proposé un arrangement en dinars ?

ÑíäÇäÏáÇÈ ÉíæÓÊ ÍÑÊÞÇ

 

L'interrogation directe totale

40)

N'est-ce pas moi, benjamin O. Lesage, qui l'a arraché à son Asie natale?

äã åÚÒÊäÇ äã ÌÇÓæá .Ú äíãÇÌäÈ Çä ÊÓá

ÇíÓÂ åÓÑ ØÞÓã

41)

N'est ce pas dans mes bagages qu'il s'est embarqué sur le

 

"ßíäÇÊíÊ " áÇ äÊã ìáÚ íÊÚÊã í ÑÍÈí ãáÇ

 

Titanic ?

 
 

42)

Se rend-il à la taverne, ce soir-

 

ã ÁÇÓãáÇ ßáÐ í ÉäÇÍáÇ ìáÅ ÇÈåÇÐ äÇß áå

 

là, ou est-ce le hasard des flâneries qui le porte ?

 

åÊáãÍ íÊáÇ ?? ÚßÓÊáÇ ÉÏÕ ä

43)

Ne vois-tu pas qu'il peut à peine remuer les lèvres ?

 

åíÊÔ ßíÑÍÊ ÚíØÊÓí ÏÇßí åä ìÑÊ áÇ

44)

Serais-tu ivre, Seigneur ?

 

ÇäÇæÔä Êäß ??

45)

N'est-ce pas cette vision de

 

ä ÏÇÑ íÐáÇ ?? ÇÐå ÉäÌáÇ ÏåÔã äßí ãá

 

paradis qu'a voulu évoquer le

 

äãÒ ÏÚÈ ÇãÏäÚ áæåÌãáÇ åÑíËí

ÚÑÔ ãÇÓÑáÇ

 
 

peintre anonyme qui, bien plus tard, a entrepris d'illustrer le

 

" ÊÇíÚÇÈÑáÇ " ØæØÎã ÏíæÒÊ í áíæØ

 

manuscrit des Robaïyat ?

 

ÉÑÈÚãáÇ ãæÓÑáÇÈ

46)

N'est-ce pas celle-ci encore

 

åÓä í ÑãÚ åÑÓ Çã ÇÖí ?? ÇÐå Óíáæ

 
 

qu'Omar garde à l'esprit

 

æÈ ãíÞí ËíÍ ÑÇÒÓ íÍ ìáÅ åäæÏæÞí ãåæ

 

tandis qu'on le mène vers le quartier d'Asfizar où réside

 

ÏäÞÑãÓ ÉÇÖÞ íÖÇÞ ÑåÇØ

108

 

Abou-Taher, le cadi des cadis de Samarcande ?

 

47)

N'est-il pas vrai que tu as lu sept fois à Ispahan un volumineux ouvrage d'Ibn-

ÚÈÓ äÇåÕ í ÊÑÞ ßä ÇÍíÍÕ Óíá åÊáÞä ßäÇ æ ÇäíÓ äÈáÇ ÇãÎÖ ÇÏáÌã ÊÇÑã äã Éãáß Éãáß ÑæÈÇÓíä ìáÅ ßÊÏæÚ ìÏá ÉÑßÇÐáÇ

 

Sina , et que, de retour à

 
 

Nichapour, tu l'as reproduit mot à mot, de mémoire ?

 

48)

Sais-tu reconnaître un ami ?

ÞíÏÕ ìáÅ ÑÚÊÊ íß ãáÚÊ

49)

« Reconnaître un ami ? »

" ÞíÏÕ ìáÅ ÑÚÊÊ "

50)

Es-tu le mécréant que certains décrivent ?

ãåÖÚÈ åÕí íÐáÇ ÞíÏäÒáÇ äæßÊ

51)

L'as-tu jamais pensé ?

Çãæí ßáÇÈ ìáÚ ßáÐ ÑØÎ ??

52)

Je me suis demandé : Que

äã íÞÈ ÇÐÇã ÉäíÏãáÇ äã íÞÈ ÇÐÇã : ÊáÁÇÓÊæ

 

reste-t-il de la ville qui

: Çäå ÉãÆÇÞ ÊäÇß íÊáÇ ÉäíÏãáÇ

 

s'élevait ici jadis?

ãåÊÑÇÖÍ äã ìÞÈí íÐáÇ Çã äßá æ

 

Mais que reste-t-il de leur civilisation ?

 

53)

Le Calif ne t'a-t-il laissé

äÇßã í ÑΠåíÌæÊ í ÉíáÎáÇ ßá ÚÏí ãá

 

aucune autre directive, aucune possibilité d'arrangement ?

ÉíæÓÊáá

54)

Me faudra-t-il attendre d'être

ÑÈÚá ÇÒæÌÚ ÍÈÕ ìÊÍ ÑÙÊä ä íÛÈäí

 

vieux pour exprimer ce que je pense ?

íÑÇß äÚ

55)

Le cadi savait-il par ce geste, par ces paroles, il donnait

ßáÊæ ÑÕÊáÇ ÇÐåÈ åä ãáÚí íÖÇÞáÇ äÇß

ÎíÑÇÊ ÑÇÑÓ ÑËßá ÉÇíÍáÇ Èåí äÇß áÇæÞáÇ

 

naissance à l'un des secrets les mieux tenus de l'histoire des

ÇÞáÇÛÊÓÇ ÈÇÏáÂÇ

 

Lettres ?

 

56)

Qu'il faudrait attendre huit

ä áÈÞ äæÑÞ ÉíäÇãË ÑÇÙÊäáÇÇ ÈÌí äÇß åä æ

 
 

siècles avant que le monde ne

áÈÞ æ ÚíÑáÇ ãÇíÎáÇ ÑãÚ ÑÚÔ ãáÇÚáÇ ÔÊßí

 

découvre la sublime poésie

áÇãÚ áÇ ÑËß Çåä ìáÚ ÊÇíÚÇÈÑáÇ áÌÈÊ ä

 

d'Omar Khayyam, avant que

ÑÚí ä áÈÞæ äãÒáÇ Ñã ìáÚ ÉÇÑØ

 

ses Robaiyat ne soient vénérés comme l'une des oeuvres les plus originales de tous les temps avant que ne soit enfin

ÈíÌÚáÇ ÏäÞÑãÓ ÉØæØÎã ÑíÕã ÇÑíÎ

109

 

connu l'étrange destin du manuscrit de Samarcande ?

 
 

57)

Puis-je espérer qu'en dépit de

 

ìÑßÐ ÑãÚ ÉÌæÎáÇ ÙÊÍí áÇ æÌÑ ??

 

tout ce qu'il a enduré, Khwajé

 

åÇÓÇÞ Çã ?? äã ãÛÑáÇ ìáÚ ÏäÞÑãÓá ÉÆíÓ

 

Omar ne gardera pas un trop mauvais souvenir de

 
 
 

Samarcande ?

 
 

58)

Y as-tu des parents, des amis ?

 

ÁÇÞÏÕ æ ÈÑÇÞÇ ßá

59)

Crois-tu qu'un seul homme y

 

ìáÚ åãÓÇ ÏÍ ÔÞäí ä äßããáÇ äã äÙÊ

 

graverait son nom pour d'attirer des remerciements ?

 

ÏãÍáá ÇÈáØ ÇåÏÍ

60)

Me permettriez-vous

 

áÛÔí áÇÄÓ ÍÑØÈ íá ÍãÓÊ áå ßáÐ Úã æ

 

cependant de poser une question qui me hante l'esprit

 

íáÇÈ

 

?

 
 

61)

L'éternité entière en compagnie d'ulémas sentencieux ?

 

äíÑæÞæáÇ ÁÇãáÚáÇ ÉÈÍÕÈ åÑÓÈ ÏæáÎáÇ

62)

Son père...n'avait-il pas

ÓæÄÑáÇ äã ÓÑ ÚØÞÈ åÏåÚ åæÈ äÔÏí ãá

 

inauguré son règne en tranchant une tête abondamment enturbannée ?

 

ãÆÇãÚáÇ ÉÑíÈßáÇ

63)

A-t-elle été introduite par un

 

ãÑÊÍí äÈ ßÓãÊáÇ ÏíÏÔ áåÇÚ ÇåáÎÏ áå

 

monarque trop soucieux de sa respectabilité? par un visiteur particulièrement méfiant ?

 

ÑÐÍáÇ ÏíÏÔ ÑÆÇÒ ã

64)

Est-ce la pauvreté qui m'a conduite vers toi ?

 

ßíáÅ íäÏÇÞ íÐáÇ ?? ÑÞáÇ äæßí

65)

Serait-ce pour lui qu'elle aussi tremble ?

 

åáÌ äã ÇÖí ?? ÇåÇÌÊÑÇ äæßí

66)

Aurais-tu oublié le proverbe

ÑÍÈáá Óíá " : ÑæËãáÇ áæÞáÇ ÊíÓä ÏÞ äæßÊ

 

qui dit : « La mer ne connaît

"

ÁÇÞÏÕ äã ØÞ Ñíãáá áÇ æ äÇÑíÌ äã ØÞ

 

point de voisins, le prince ne connaît point d'amis »?

 
 

67)

Belle comme cette poétesse ?

 

ÉÑÚÇÔáÇ åÐåß ÁÇäÓÍ

68)

L'erreur si je dis que depuis la

 

ÇåÑÚí ÏÍ äã Çã åäÅ ÊáÞ ÇÐÅ ÇÆØÎã äæß

 

mort d'Ibn-Sina nul ne les connaît mieux que toi ?

 

ßäã ÇÑíÎ ÇäíÓ äÈÇ ÉÇæ Ðäã

69)

Ne souhaite-t-on pas

 

ãÇíÕáÇ ÁÇÖÞäÇ ÉÏÇÚáÇ í ÓÇäáÇ íäãÊí áÇ

 

110

 

d'habitude que le jeûne s'achève, que vienne le jour de la fête ?

ÏíÚáÇ ãæí ãæÏÞæ

70)

Est-ce d'avoir tant pensé à cette femme qu'il croit maintenant l'entendre ?

ØÑá ÉÑãáÇ åÐå ÊæÕ ÚÇãÓ ãåæÊ ÏÞ äæßí

Çåí Ñß Çã

71)

As-tu encore ton voile ?

ßÈÇÞäÈ äíÙÊÍÊ ÊáÒ Çã

72)

Les cuisses d'une vierge, est-

íÐáÇ ÏíÍæáÇ ìãÍáÇ Çãå ÁÇÑÐÚ ÇÐÎ äæßí

 

ce là le seul territoire pour lequel il est encore prêt à se battre ?

.åáÌ äã áÇÊÞáá ÇÏÚÊÓã áÇÒí áÇ

73)

Sa disparition sans enfants

ÞÇÑÛÅ ìáÅ ÈÞÚ ÑíÛ äã åÏÞ íÏÄí äá ìÑÊ

 

n'allait-elle pas plonger l'Orient musulman dans l'anarchie ?

ìÖæáÇ í íãáÇÓáÅÇ ÞÑÔáÇ

74)

Fuir trahir déjà attendre

äæáíØí ÉäÇíÎáÇ äæáÌÚÊÓí äæÑí

 

encore, prier ?

äæÚÏíæ äæáÕí ÑÇÙäáÇ

75)

Est-ce un traitement à infliger à celui qui s'est battu comme un homme ?

áÇÌÑáÇ áÇÊÞ ?ÊÇÞ äã ÇåÈ áãÇÚí ÉáãÇÚã åÐå

76)

As-tu vu tous ces

åÈ äæØíÍí äíÐáÇ äíäæÇÚãáÇ ßÆáæ ?? ÊíÑ

 

collaborateurs qui l'entourent ?

 

77)

Suis-je si bavard d'habitude ?

ÉÏÇÚáÇ í ÑÇÐåã Çä

78)

Lui en as-tu parlé depuis ?

ßÇÐã ÑãáÇÈ ÇåÊÍÊÇ ??

79)

Mais admets-tu au moins que

ÉÑãáÇ åÐå äæßÊ ä áÞáÇ ìáÚ áÈÞÊ ?? äßáæ

 

cette femme serait incapable d'envisager d'autre vie que celle de la cour ?

ÑÕÞáÇ ÉÇíÍ ÑíÛ ÉÇíÍ ÉåÌÇæã äÚ ÉÒÌÇÚ

80)

Admets-tu que, pour toi, la vie

áÇ ÉåíÑß ßÏäÚ ØáÇÈáÇ ÉÇíÍ ä ìáÚ ÞÇæÊ

 

de cour est haïssable, insupportable, et que tu n'y resteras pas un instant de plus qu'il ne faut ?

ÑËß ÉÏÍÇæ ÉÙÍá Çåí ãíÞÊ áÇ ßäæ ÞÇØÊ

íÛÈäí Çãã

81)

Khayyam devrait être comblé-

í ?? -ÑãÚ ÉÍÑáÇ ÑãÛÊ ä íÛÈäí äÇß

 

un amant peut-il espérer plus tendre agression ?

ãæÌåáÇ ÇÐå äã ÞÑÇ æÌÑí ä ÞÔÇÚ ÚÓæ

82)

C'est ce livre, n'est-ce pas ?

ßáÐß Óíá ÈÇÊßáÇ ÇÐå

83)

Des poèmes interdits et

Óä íÓä ?? ÉíÞæØÑåæ ÉãÑÍã ÏÆÇÕÞ

 
 

hérétiques ? Ai-je l'âme d'un

" ìæÓ ÊÓíá ÏÆÇÕÞáÇ åÐå äÅ ( ÑãÊã

 

comploteur ? (Ce ne sont que

ÉÇíÍáÇ áÇãÌæ ÑãÎáÇ äÚ "ÊÇíÚÇÈÑ

 

des robaïyat sur le vin, sur la

).ÇåÑæÑÛæ

111

 

beauté de la vie et sa vanité )

 

84)

Toi, des robaïyat ?

"ÊÇíÚÇÈÑ " ÈÊßÊ Êä

85)

Pourrais-tu m'en lire quelques vers ?

ÊÇíÈáÇ ÖÚÈ íá ÑÞÊ ä ßá ??

86)

« le cadi m'a-t-il ouvert les yeux sur la vérité, ou bien m'a-t-il seulement voilé le bonheur ? » songe Khayyam.

ÏÞ íÖÇÞáÇ äæßí ":áÇÆÇÓÊã ãÇíÎáÇ ÑßÊæ

íäÚ ÈÌÍ åÇÑÊ ã ÉÞíÞÍáÇÈ íäÑÕÈ

"ØÞ ÉÏÇÚÓáÇ

87)

Ne pourrais-tu rester chez ta cousine à Samarcande ?

í ßÊÈíÑÞ ÏäÚ ÁÇÞÈáÇ ßÑæÏÞã í Óíá

ÏäÞÑãÓ

88)

Ne voudrais-tu pas partager ma vie ?

íÔíÚ íÊÑØÇÔã í äíÈÑÛÊ áÇ

89)

Partager ta vie ? (Il n'y a rien à partager !)

)!åÇíÅ ßÑØÇÔ Çã ßÇäå

 
 

90)Regarde-moi,

Omar, une dernière fois ! Souviens-toi, je suis ton amante, tu m'as aimé, je t'ai aimé. Me reconnais-tu encore ?

íä ÑßÐÊ ! ÉÑíÎ ÉÑÙä ÑãÚ Çí íá ÑÙäÇ

ÊáÒ Çã . ßÊÈÈÍ íäæ íäÊÈÈÍ ßäæ ßÊáíáÎ

íäÑÚÊ

91)

Vraiment pas le moindre coin pour étendre ma natte jusqu'à l'aube ?

íÑíÕÍ Çåí ÔÑÇ ÇÞÍ ÉíæÇÒ äã Óíá

ÑÌáÇ ìÊÍ

92)

Ne devrait-il pas à son tour, l'instant de surprise passé, refermer ses bras sur la taille de sa bien-aimée, la serrer, presser sur son corps toute la souffrance de l'éloignement, toute la chaleur des retrouvailles ?

äÅ ÉÌÇãáÇ ÉÙÍá ÊÖÞäÇ ÏÞæ åíáÚ äÇß Çã åÊÈ æÈÍã ãÇæÞ áæÍ åíÏí åÑæÏÈ ãÖí ÈÇÐÚ ?? ÇåÏÓÌ ìáÚ ØÛÖíæ ÇåÑÕåíæ ÁÇÞááÇ ÁÏ áßæ ÉÞÑáÇ

 

L'interrogation indirecte partielle

93)

Ils racontent comment, à

ÚíãÌ

í åÑËÂãÈ äæåæäí ÁÇÈØÎáÇ ÐÎæ

 

l'heure de la bataille, il s'est

ÉÚÇÓ

ìÏÊÑÇ íß äæÑíæ ÏÌÇÓãáÇ

í

 

revêtu d'un linceul blanc et s'est parfumé aux aromates

ÈæíØÈ ÎãÖÊæ ÖíÈÇ Çäß ÉßÑÚãáÇ

 

des embaumeurs, comment il a

 

åäÇÕÍ ?íÐ åÏíÈ ÏÞÚæ äíØäÍãáÇ

 

noué de sa propre main la

ÓæÑáÇ

äíÇÔßáÇ ÉÌÇã äã äßãÊ íßæ

 

queue de son cheval ,

ÇÑØ ÏäÚ äííØäÒíÈáÇ äã äíáÓÑãáÇ

112

 

comment il a pu surprendre,

íß äßáæ ãåæä ÚÏÌ íßæ åÑßÓÚã

 

aux abords de son camp, les éclaireurs russes dépêchés par les Byzantins,

comment il leur a fait trancher le nez, mais comment, aussi, il a rendu la liberté au basileus prisonnier.

.äíÌÓáÇ ÑÕíÞáÇ ÍÇÑÓ ÇÖí ÞáØ

94)

Peux-tu me dire si, en

 

áæÞÊ ä ßÊÚÇØÊÓÇ

í ??

 

introduisant des pièces d'or

äÅ åãÇíÕ

ÏÓí ÑãÚ »ÉÌæÎáÇ » äÇß

äÅ íá

 

dans sa bouche, et en les retirant aussitôt, khwajé Omar rompt le jeune ?

ÇåÈÍÓ ìáÅ

ÑÏÇÈ ãË åã í ÈåÐáÇ ÚØÞ áÎÏ

95)

Saurais-tu pourquoi il est à

 

ÏäÞÑãÓ í ?? ÇÐÇãá

ÑÚÊ

 

Samarcand ?

 
 
 

96)

Sais-tu ce qui me fascine dans les sciences ?

 

ãæáÚáÇ í íäÔåÏí Çã

íÑÏÊ

 

L'interrogation indirecte totale

97)

Il regrette de l'avoir laissé

ÇÐÅ ÇãÚ áÁÇÓÊíæ ãáßÊí åßÑÊ åä ìáÚ ãÏÇä æå

 

parler et se demande si ses

åÚã ÍáÇÕ áÇ áßÔÈ ÊÑßÚ ÏÞ åÊÇãáß äßÊ ãá

 

propos n'ont pas troublé irrémédiablement le regard qu'il pose sur son amante.

.åÊÞíÔÚ ìáÅ ÇåÈ ÑÙäí íÊáÇ ÉÑÙäáÇ

98)

Ce ne sont pas seulement tes

ìáÅ ã äã ÉáÞÇäÊãáÇ ?? ÇåÏÍæ ßÑËÂã ÊÓíá

 

exploits qui se transmettent

äã ÇÑíËß ßíáÅ äæÈÓäí ÓÇäáÇ ÑÎÂ

 

de bouche en bouche, de bien curieux quatrains te sont attribués.

.ÉÈíÑÛáÇ ÊÇíÚÇÈÑáÇ

99)

On t'a entendu dire : « je me

ÏÌÇÓãáÇ ìáÅ ÇäÇíÍ ÈåÐ " : áæÞÊ ÊÚãÓ ÏÞá

 
 

rend parfois dans les

" ãæäáá ÊÇæã áÙáÇ ËíÍ

 

mosquées où l'ombre est propice au sommeil. »

 

100

On m'a rapporté des paroles

ÇåÊÑßÐ æá ÑßáÇ äã áÇæÞ íáÅ Êíãä ÏÞ

 

d'une telle impiété que de les citer, je me sentirais aussi coupable que celui qui les a proférés.

. ÇåáÆÇÞ ÈäÐ áËÇãí íÈäÐ äÈ ÊÑÚÔá

113

BIBILIOGRAPHIE

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-SEARL, J, R., 1972. Les actes de langage, essais de philosophie de langage. Paris Herman, Collection savoir. 261 p.

INDEX

A

accomplie 108, 109

acte 16, 47, 72, 75, 77, 78, 79, 80, 87

adverbiaux 61, 66, 68, 79, 95, 96, 97, 98

analyse 11, 12, 71, 72, 84, 85, 87, 89, 98, 100, 104, 105, 108, 110, 114, 115

arabe 1, 4, 7, 8, 11, 12, 13, 14, 54, 55, 56, 58, 59, 61,

62, 63, 66, 70, 71, 77, 79, 80, 81, 87, 89, 91, 93, 94,

95, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 105, 106, 107,

108, 109, 111, 112, 113, 115, 117, 118, 119, 121, 122, 125, 126, 127, 128, 129, 143, 144, 145, 146

aspect 9, 56, 57, 77, 87, 89, 102, 105, 106, 107, 108,

109, 110,

C

communicatif 10

communication

 
 

10,

14,

15, 47,

49, 75, 85, 88

comparative

 
 
 
 
 
 

11, 127

compétence

 
 
 
 
 
 

10

contrastive

 
 
 
 

8,

11,

13, 81, 98, 127

convergences

 
 
 
 
 
 

11, 127

corpus . 12, 13, 89,

90,

91,

92,

93,

95,

99,

104, 105, 107,

114

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

D

 
 
 
 

directe 6, 7, 13,

17,

18,

27,

28,

29,

30,

31, 39, 41, 45,

52, 54, 55, 58, 59, 60,

70,

79,

89,

91, 94, 101, 102,

112

 
 
 
 

divergences

11,

14,

53,

105, 111, 112, 113

117

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lexique 76, 79, 88,

linguiste

linguistique . 2, 10, 11, 13, 27, 46, 47,

82, 83, 84, 86, 87, 110, 113, 118 locuteur .... 14, 15, 16, 20, 34, 35, 37,

71, 72, 79, 80, 109,

103,

113, 115,

118

 
 
 
 

13

50,

75,

76,

80,

81,

47,

49,

50,

51,

70,

M

modalité .... 8, 21, 48, 50, 54, 66, 71, 75, 76, 78, 80, 115, 114

morphosyntaxique 13, 53

mot 17, 19, 21, 28, 35, 37, 38, 61, 63, 65, 84,

N

nom 18, 20, 39, 40, 41, 52, 86, 117, 117, 118, 119

P

particules 24, 61, 70, 80

partielle . 7, 13, 17, 20, 21, 27, 28, 29, 33, 37, 38, 43, 44,

46, 48, 53, 54, 59, 60, 62, 79, 89, 90, 91, 92, 102,

pédagogique 47,

performance 10

performatifs 72, 75, 80,

point 6, 16, 17, 20, 28, 31, 34, 35, 36, 40, 42, 45, 53, 54, 55, 71, 79, 83, 94, 101, 106, 110, 104

pragmatique9, 11, 13, 14, 16, 53, 73, 80, 98, 98, 98, 99, 100, 100, 100, 101, 101

pronominaux 61, 66, 67, 79, 95, 96, 97, 98, 111
pronoms .... 6, 7, 9, 11, 19, 24, 25, 40, 41, 53, 57, 62, 66,

79, 86, 89, 95, 96, 97, 99, 104,

Q

qualité 21, 24, 74, 129

question 7, 10, 14, 15, 16, 25, 27, 28, 31, 33, 34, 39, 46,

47, 48, 49, 52, 53, 59, 60, 62, 68, 71, 73, 75, 83, 86,

87, 89, 91, 92, 100, 101, 102, 102, 104, 104

questionné 15, 49, 61, 104

questionneur 15, 49

S

Samarcande .. 1, 8, 12, 17, 19, 20, 21, 32, 33, 34, 37, 38,

71, 89, 89, 90, 90, 91, 91, 91,92, 94, 94, 95, 100

sémantique 7, 8, 9, 11, 13, 14, 16, 46, 48, 53, 55, 71,

73, 75, 76, 82, 84, 86, 87,88, 104

sens 13, 14, 15, 16, 30, 46, 49, 50, 61, 64, 67, 82, 84,
86, 87, 110, 112,

solécisme 106,

source 82, 84, 88, 89, 93, 95, 100, 101, 105, 107,

structure10, 13, 14, 45, 54, 76, 77, 84, 87, 93, 102, 105, 112, 118, 118

syntaxe 17, 20, 30, 46, 51, 84, 86, 87, 88, 106,

syntaxique 8, 11, 76, 77, 87, 95, 102, 105, 111, 112,

119, 119, 118

118

E

énoncé 11, 17, 27, 28, 34, 36, 37, 38, 43, 44, 46, 48, 51,

52, 53, 59, 67, 71, 72, 73, 74, 75, 77, 78, 79, 82, 95, 115,

énonciation 16, 72, 79, 144, 145

expression 36, 74, 79, 114, 115

expressivité 78, 79

F

français ..1, 11, 13, 14, 16, 17, 27, 45, 50, 58, 77, 87, 88, 89, 93, 95, 96, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 105, 106, 107, 108, 109, 111, 112, 113, 114, 116, 118, 119,119

française 8, 10, 12, 13, 20, 27, 30, 46, 51, 52, 54, 59, 66,

79, 80, 81, 83, 84, 94, 95, 97, 98, 99, 100, 102, 103,

106, 107, 111, 112, 113, 116, 116,

G

grammaire 17, 20, 48, 61, 62, 76, 89, 111, 112,

I

illocutoire 16, 46, 50, 53, 73, 74, 75, 76

inaccompli 9, 56, 77, 102, 106, 107, 108, 110

indirecte ..6, 7, 13, 16, 17, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 39, 41,

45, 52, 54, 55, 56, 58, 59, 60, 63, 66, 70, 79, 89, 91, 92, 94, 102

inférence 46, 50, 53, 73, 75, 80, 120, 123

interférences 82, 105, 112, 128

interrogatifs ... 6, 7, 8, 16, 29, 30, 39, 40, 41, 42, 53, 54,

59, 61, 62, 63, 65, 66, 67, 68, 71, 72, 73, 75, 76, 77,

78, 79, 89, 95, 96, 97, 98, 111

interrogation .... 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 24, 25, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 58, 59, 60, 62, 63, 66, 70, 71, 77, 79, 81, 87, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95,?96, 97, 98, 99, 101, 102, 103, 106, 107, 109, 110, 111, 114, 115

interrogative 6, 7, 14, 15, 16, 17, 27, 28, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 40, 41, 42, 43, 45, 46, 51, 53, 54, 55, 58, 60, 62, 63, 66, 67, 70, 72, 76, 77, 94, 95, 99, 101, 102, 112, 115

intonation .. 6, 17, 18, 28, 34, 37, 38, 40, 44, 45, 46, 53, 54, 66, 72

introducteurs .... 6, 7, 30, 39, 53, 66, 79, 95, 97, 98, 123 inversion... 17, 18, 22, 24, 25, 26, 28, 30, 31, 38, 44, 45,

48, 50, 51, 89, 95, 96, 97, 98, 106, 111

L

langage 16, 30, 75, 76, 79, 87, 88,

langagière 10

langue . 4, 7, 8, 10, 12, 13, 14, 17, 30, 31, 32, 37, 39, 44, 52, 53, 54, 55, 56, 58, 59, 66, 71, 77, 79, 80, 82, 84, 85, 87, 88, 93, 94, 95, 97, 98, 100, 101, 102, 103, 105, 106, 107, 108, 111, 112, 113,

lexical 9, 112, 114, 115,

lexicologique 13

119

T

 
 

U

 
 
 
 
 
 

totale . 6, 7, 13, 17, 18, 19, 20, 27, 28, 29, 37, 42, 43, 44,

46, 48, 53, 54, 59, 60, 62, 79, 87, 89, 90, 91, 92, 102, 104

universaux

8,

V

83,

84,

85,

86,

87,

88

traducteur 12, 14, 82, 85, 87, 93, 95, 98, 100, 101

 
 
 
 
 
 
 
 

traduction8, 9, 10, 11, 12, 13, 81, 82, 83, 84, 85, 87, 88,

verbe 5, 18, 19,

20, 22, 23, 24,

25,

26,

28,

30,

31,

42,

89, 93, 95, 100, 100, 104, 104

traductive 11, 103

traductologique 2, 103

44, 45, 55, 56,

110, 100, 100,

57, 58, 60, 61, 71,

101, 101, 103

72, 75, 77, 78, 86,

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe