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Argile et minéraux argileux: propriétés physico-chimiques et propriétés et propriétés colloàŻdes

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par Abdelhadi EL HACHMI
Université Abdelmalek Essaadi - Master fondamentale Chimie 2013
  

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VII.2. La surface spécifique

Par définition, la surface spécifique (SS) appelée aussi « Aire massique » représente la surface totale (AS) par unité de masse (M) et on l'exprime généralement en m2/g [2] :

La fine taille des minéraux argileux leur confère une surface importante par rapport au volume des particules. La surface relative augmente avec la diminution du diamètre (Figure I21) [20] :

Figure I-21 : Variation du rapport surface/volume en fonction du diamètre des particules [20].

Année : 2012/2013 PFE - Master - Chimie Fondamentale Page 33

La surface des minéraux argileux est supérieure à celles de minéraux de même taille mais de forme différente [21]. La figure I-22 montre également que la surface spécifique (SS) dépend de la forme de la particule. On peut remarquer que celle-ci a tendance à s'aplatir quand la surface spécifique (SS) augmente.

Figure I-22 : Influence de la forme de la particule sur la surface spécifique [2].

Les propriétés des argiles sont principalement contrôlées par leur surface interne et externe. La surface totale comprend la surface externe, comprise entre les particules argileuses, et la surface interne, correspondant à l'espace interfoliaire (Figure I-23) [21].

Figure I-23 : Surface des particules argileuses: interne et externe [21].

Chapitre-I- Etude bibliographie

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? Composition minéralogique : Le tableau I-3 présente les différentes valeurs de la surface spécifique (SS) des minéraux les plus courants. Il est à noter que la smectite possède les valeurs les plus importantes de surface spécifique en comparaison avec tous les autres minéraux.

Tableau I-3 : Surface spécifique et C.E.C. de quelques minéraux argileux [22].

VII.3. Hydratation et gonflement des minéraux argileux ? Description de la séquence d'hydratation :

Les processus d'absorption d'eau dans la structure des argiles sont complexes et peuvent être décrits de l'état sec vers l'état hydraté ou de l'état hydraté vers l'état sec. Mais ces deux séquences ne décrivent pas le même phénomène et il résulte que les mécanismes sont différents lorsque l'on étudie l'hydratation ou la déshydratation. L'étude des isothermes d'adsorption met en évidence l'existence d'hystérésis, qui montrent que les mécanismes d'hydratation et de déshydratation ne sont pas totalement réversibles [23].

Les minéraux argileux sont généralement caractérisés, à des degrés différents suivant la nature de la famille, par leur capacité d'adsorption d'eau. Cette eau existe sous multiples formes: adsorbée sur les surfaces externes ou associée aux cations interfolaires ou cristalline sous forme d'hydroxyle (OH) dont l'élimination se fait par déhydroxylation (Figure I-24) [7].

Chapitre-I- Etude bibliographie

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Figure I-24 : Localisation de l'eau dans les particules argileuses [20].

(a) Molécules d'eau adsorbées sur la surface d'argile,

(b) Molécules d'eau associées avec les cations dans l'espace interfoliaire,

(c) Eau cristalline sous forme d'hydroxyle qui par deshydroxylation forme des molécules d'eau.

? Description de la séquence de gonflement :

Dans la littérature, on trouve une nomenclature bien spécifique à ces deux modes de gonflement qui se distinguent par leur aptitude d'hydratation. Il s'agit des gonflements "cristallin" et "osmotique" [8] :

i) Le gonflement cristallin :

Le gonflement cristallin correspond à la pénétration de molécules d'eau dans l'espace interfoliaire et à la formation d'états hydratés existant sur des domaines précis de pression relative. A l'état sec, la cohésion des empilements de feuillets résulte d'un équilibre entre forces d'attraction de Van der Waals et forces électrostatiques entre les feuillets chargés et les cations. En présence d'eau, l'énergie d'hydratation des cations permet à l'eau de rompre cet équilibre en provoquant l'écartement des feuillets et de pénétrer dans l'espace interlamellaire. Chaque palier représente un état d'hydratation de l'espace interfoliaire : état sec, état hydraté à 1, 2 ou 3 couches d'eau (figure I-25) [4].

Chapitre-I- Etude bibliographie

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Figure I-25 : Schématisation de l'hydratation des argiles au niveau de l'espace interfoliaire de 1 à 3 couches d'eau [4].

ii) Le gonflement osmotique :

Le gonflement osmotique, appelé également gonflement "macroscopique" ou gonflement "libre". Il se produit lorsque l'énergie d'hydratation est suffisante pour franchir la barrière de potentiel due aux forces électrostatiques attractives entre feuillets. Au-delà de la deuxième couche d'eau adsorbée à la surface d'un feuillet, l'eau perd ses propriétés d'eau liée et devient de l'eau libre [24].

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