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De la politique africaine de la Chine à  l'ère de la mondialisation

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par Tambwe KITENGE
Université de Kolwezi - Graduat 2014
  

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§.3. Coopération Economique et Commerciale

Les échanges sino-africains sont passés de 10,6 milliards de dollars en 2000 à 210 milliards en 2013 cette croissance du commerce sino-africain et la visibilité des certaines opérations par exemple dans le secteur des infrastructures ont suscité ferveur des medias et intérêt du secteur académique. Mais la Chine n'est que l'un des nombreux acteurs émergents qui progressent à pas de géants sur le marché africain.

L'Inde, la Turquie, la Malaisie, la Corée du sud ou encore le japon prennent leurs dispositions pour développer de relations économiques et politique plus étroites avec le continent. Leurs approches suscitent d'ailleurs beaucoup moins de sceptisme quant à leurs motivations et leurs influences sur les questions de la gouvernance, de droits de l'homme et démocratie, tells qu'elles sont promises par les pays occidentaux. De fait la Malaisie a pendant longtemps ridiculisé la Chine pour ce qui est des investissements directs en Afrique. Cette différence de traitement que subit la Chine s'explique en partie par la taille de l'économie chinoise aujourd'hui la deuxième du monde et disposant de potentiel pour sur passer celles de Etats-Unis dans les années à venir qui représente le danger de chambouler complètement les règles des affaires sur le continent.

1. Extraction des ressources et matières premières

L'Afrique constitue une ressource d'approvisionnement en matières premières pour la Chine (cuivre, chrome, en bois et surtout en pétrole...).

Les matières que la Chine importés du continent noir sont estimé à plus 25% de l'ensemble en 2008. En retour, les africains importent des produits manufacturés chinois, notamment des produits textiles des machines, des biens électroniques etc.

2. Echanges commerciaux et économiques

En outre, en ce qui concerne le soubassement de coopération politico-économique, dans la nouvelle époque, les relations sino-africaines se distinguent notamment par l'attachement au bénéfice réciproque au « gagnant gagnant » et au développement commun. Au sommet de Beijing à la 4ème conférence ministérielle, la Chine a annoncé deux fois huit mesures destinées à renforcer sa coopération pragmatique avec l'Afrique qui grâce aux efforts joints des deux parties, ont été mises en oeuvre complètement.

Depuis 2006, la Chine a accru régulièrement ses aides sans contre partie ses prêts sans intérêt et ses crédits préférentiels à l'Afrique, la Chine avait formée plus de 30000 Africains toutes catégories fondues et offert chaque année plus de 5000 bourses d'étudiants africains. La Chine est la première partenaire de la politique économique et commercial de l'Afrique jusqu'aujourd'hui de sa date de 2009, s'était gravé dans l'anale sino-africain pendant trois ans consécutifs. En 2011, les échanges commerciaux sino-africains ont atteint 16663,3 milliards de dollars, un chiffre 16 fois plus important que celui de 2000 avec un excédent de 20,1 milliards de dollars du côté africain.

En 2010, 49 pays africains ont vu s'accroitre leurs exportations africaines vers la Chine a aussi paris un essor rapide en passant de 5,6 milliards de dollars en 2000 à 93,2 milliards de dollars en 2011. Le stock des investissements directs chinois en Afrique, qui n'était que de moins de 500 millions de dollars il y a dix ans s'est chiffré à 15,3 milliards en avril 2012.

Plus de 2000 entreprises chinoises se sont aujourd'hui implantées en Afrique, et opèrent dans 50 pays africains. La coopération sino-africaine a donc fortement progressé en dépit de la morosité de la conjoncture due à la crise financière internationale et apporté une contribution non seulement au développement économique de la Chine et de l'Afrique, mais aussi à la reprise et à la croissance de l'économie mondiale. Face à cette crise la Chine avait joué un rôle pondérant de troisième génération de taille mondiale.

3. Aide financières et économiques

La Chine est un acteur très important et très actif sur le continent africain, aussi bien de vue géopolitique (crises au Darfour et au Zimbabwe) que commercial 30% de son pétrole viennent d'Afrique. Alors que 1980 les échanges commerciaux sino-africains étaient inexistants, Pékin se classait des 2005, au troisième rang des partenaires commerciaux du continent après les Etats-Unis et la France. En 2007, ils étaient de 73,3 milliards de dollars, soit un accroissement de 32% par rapport à 2006. Les exportations de ressources naturelles de l'Afrique vers la Chine sont passées, quant à elles, de 3 milliards de dollars en 2001 à 22 milliards de dollars en 2006, dont 80% pour le pétrole.

En 2008, le volume des échanges entre la Chine et Afrique atteignait 100 milliards de dollars, un objectif fixé en 2006 pour l'horizon 2010, alors qu'il se chiffrait à cette date à 55 milliards de dollars. Ce qui place la Chine juste derrière les Etats-Unis, comme second partenaire commercial du continent.49(*) Pour soutenir cette dynamique, les autorités chinoises ont mis en place une multitude de mécanismes dont un « fonds développement Chine-Afrique ». Malgré l'embellie et l'enthousiasme des débuts le renouveau de présence chinoise en Afrique intrigue et enquête.

Le programme chinois a bousculé les agendas internationaux du développement et redéfinissant les grands équilibres géopolitiques et économiques, la Chine n'a cessé depuis une quinzaine d'années d'élargir son champ d'action et de consolider sa présence en Afrique, traditionnel pré carré des puissances occidentales.

Approbation en 2004 par Pékin d'une ligne de crédit de 2 milliards de dollars au gouvernement Angolais au grand dans des institutions financières internationales ; contrat exceptionnel annoncé en 2007 avec la République Démocratique du Congo ; croissance des investissements dans les secteurs du cuivre en Zambie, du charbon au Zimbabwe, du pétrole au Soudan et au Gabon ; réquisitions à grande échelle des terres au Cameroun, en Ouganda et en Ethiopie ; rachat en 2007 de 15% des parts de la plus grande banque sud-africaine (standard) ; construction prévue ou en cours déjà opérationnelle de nouveaux barrages (Zambie, Ghana, etc.) ; lancement du de multiples projets d'infrastructure sur l'ensemble du continent (universités, voies ferrées, ports et routes etc.) ; ballet incessant des diplomates chinois sur le sol africain... pas un jour ne se passe sans que les grands médias internationaux, tantôt autres tantôt interloqués, ne se fassent l'écho de la geste chinoise en Afrique, tout en interrogeant sur ses implications et sur les motivations réelles qui la sous tendent.50(*)

4. Le rôle émergent de la Chine en Afrique ou un nouvel acteur dans la configuration des aides financières à l'infrastructure

L'an 2006 était proclamé « une année de l'Afrique » par la Chine, les engagements chinois au titre d'investissements dans l'infrastructure en Afrique subsaharienne ont quadruplé ; pour atteindre plus sept milliards de dollars.

En 2007, la Chine a engagé 4,5 milliards de dollars de plus. Ces ressources pourraient fortement contribuer à faire face aux besoins non satisfaits sont les plus importants, la Chine a investi 5,3 milliards de dollars, dont 33 milliards dans des projets qui augmenteront de 30% la capacité de production hydroélectricité de la région s'ils sont menés a bien. Le rôle grandissant de la Chine en Afrique a suscité un vif débat, une nouvelle étude fournit des chiffres concrets et une analyse solide.

Les échanges commerciaux entre l'Afrique subsaharienne et la Chine se sont chiffrés à 59 milliards de dollars en 2007, contre neuf milliards en 2001. Cette montée en flèche des échanges s'occupe d'une augmentation des investissements chinois dans l'infrastructure africaine. Un examen des complémentarités économiques évidentes met en lumière le rôle de la Chine dans le financement des infrastructures de la région. Le lourd déficit infrastructure est l'un des obstacles au développement de l'Afrique.

Le secteur du bâtiment chinois est l'un des plus prospères et le plus compétitifs du monde, à quoi s'ajoute une expertise particulière dans les travaux de génie civil, qui sont cruciaux pour le développement des infrastructures. L'expansion rapide de l'économie manufacturière chinoise crée une demande du pétrole et de produits minéraux qui est très supérieure aux ressources nationales. Le renforcement des infrastructures permettrait à l'Afrique, qui est déjà l'un des principaux exportateurs de ressources naturelles, de développement davantage son potentiel et d'accélérer ainsi son développement économique. Les engagements de la Chine au titre du financement des infrastructures africaines, qui tournaient au tour de 500 milliards de dollars par an au début des années 2000, ont fortement augmenté depuis 2003. De l'ordre de 1,3 à 1,7 milliards de dollars par an durant la période 2004-2005, ils ont atteint sept milliards de dollars en 2006 avant de reculer légèrement, à 4,5 milliards de dollars en 2007.

Au moins 35 pays africains ont reçu des financements chinois ou examinent actuellement des possibilités de financement. Et bien qu'environ la moitié des projets représentent des engagements financiers de moins de 50 milliards de dollars, le montant engagé dans un projet peut être très élevé. Dans près d'une demi-douzaine de cas, l'engagement de la Chine dépasse un milliard de dollars.51(*)

5. Investissement chinois en Afrique

Dans le cadre de stratégie, la Chine a mis sur pied des «  centres de promotion du commerce et de l'investissement » dans de nombreux pays africains, comme l'Egypte, le Mali, la Guinée, le Cameroun, le Mozambique et le Kenya. La Chine a également signé les accords de promotion d'investissement avec plus de vingt pays du continent. En 2004, les investissements chinois étaient présents dans quarante-neuf pays africains pour un montant total de 1,2 milliards de dollars, principalement dans des « coentreprises » des secteurs miniers, pétrolier, agricole, manufacturier, commercial, des télécommunications, d'industrie électrique, du textile, des transports de la construction et de travaux publics.

La plupart des investissements se concentrent en Afrique du sud ; en Algérie ; au Soudan ; au Nigéria ; en Zambie et en Angola. En 2008, plus de 800 grandes entreprises chinoises avaient pris pied en Afrique. A l'exception de l'Afrique du sud les principaux partenaires africains de la Chine sont des pays producteurs de pétrole, notamment le Nigéria ; le Soudan ; l'Algérie ; l'Angola et la Guinée Equatoriale. Ensemble, ces pays représentent pus 70% des relations commerciales sino-africaines. La Chine importe environ le quart de son pétrole d'Afrique, essentiellement du Soudan, d'Angola, du Nigéria, de la Guinée Equatoriale, du Tchad et du Gabon.52(*)

Les entreprises chinoises ont également pénétré les secteurs de l'agriculture et de la pêche. Les investisseurs chinois disposent déjà de vastes étendues ont été créées au Gabon afin de transformer les produits de la pêche des chalutiers industriels chinois.

Deuxième aspect clé de la coopération Chine-Afrique : le lien très fort qui existe entre les objectifs de la politique extérieur du gouvernement chinois et les investissements réalisés en Afrique contrairement à leurs concours occidentales, la plupart des entreprises chinoises présentes en Afrique sont soit publiques, soit fortement financée par le gouvernement chinois. Les investissements sont donc intimement liés aux intérêts de la Chine en Afrique. Le forum de 2006 à Pékin, où onze entreprises chinoises ont signées quatorze accords avec des pays africains pour une valeur totale de 1,9 milliards de dollars, l'a clairement démontré.

* 49 1 le golfe de Guinée, avec ses 4,5 millions de barils/jour, est le carrefour des influences européennes, américain et chinoises sur le continent africain.

* 501 réunion trisannuelle entre dirigeants chinois et africains lancée en 2000 à l'initiative de Pékin. La deuxième rencontre a eu lieu à Addis-Abeba en Ethiopie (2003), la troisième à Pékin (2006) et la quatrième à Sharm et Sheikh en Egypte (2009).

* 51 Corkin, Lucy 2006, Chine interest Activity in Angola construction and infrastructure sector centre d'études chinoises, université de stellenbosh PPIAF.

* 1. 52 Article synthèse du chapitre 2 du rapport chinois investissements in Africa : A Labour perspective, African labour Research Network, 2009.

2. Respectivement secrétaire général adjoint du Ghana traders unions congres et directeur de recherche et de formation au Namibia's Labour ressources and Research.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille