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Effets néfastes du non respect de l'hygiène des latrines dans les ménages du quartier Kahembe

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par Karim BITEKO
Université Libre des Pays des Grands Lacs/GOMA - Graduat 2013
  

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Chapitre I. INTRODUCTION GENERALE

I.1. Informations générales sur le sujet

Les latrines sont un endroit aménagé de telle sorte qu'un être humain puisse s'y soulager de ses déjections corporelles, notamment par la défécation. Par rapport à une toilette, les latrines possèdent une technologie moindre. Les latrines sont le mode d' assainissement de base le plus utilisé dans le monde. Le but d'une latrine est à la fois d'assurer la santé de ses usagers en contenant ou en évacuant les excréments, et de protéger l' environnement1(*).

Il restait en 2002 plus de 2,6 milliards de personnes dans le monde sans assainissement de base et donc sans latrines acceptables2(*); les conséquences sur la santé publique, l'infrastructure urbaine et la dignité humaine sont tellement importantes que l'on arrive à parler de « crise sanitaire »3(*). Malgré les initiatives suivant les objectifs du millénaire pour le développement visant à réduire de moitié la proportion de personnes sans assainissement de base d'ici 2015, le taux de couverture peine à suivre la croissance de la population mondiale.

La crise sanitaire peut revêtir une telle importance qu'elle finit par affecter les politiques d'un pays ; ainsi, Gandhi avait dit que « l'assainissement est plus important que l'indépendance. »4(*)  Le fait que 2,6 milliards de personnes dans le monde doivent déféquer dans des sacs plastiques, des seaux, des fosses à ciel ouvert, des champs ou des endroits publics de leur communauté devrait générer un appel collectif à un effort immédiat et concerté pour étendre l'accès à des systèmes d'assainissement améliorés5(*).

Les humains utilisent différents lieux pour la défécation, le principal étant les toilettes. Cependant, une proportion importante de la population mondiale a recours à la défécation en plein air. L' Unicef et l' OMS ont créé le Joint Monitoring Program (JMP) afin d'évaluer la situation mondiale de l' eau et de l' assainissement. Leur rapport de 2008, centré sur l'assainissement, évalue les pratiques de défécation quotidiennes sur une échelle comportant quatre niveaux : la défécation en plein air, l'utilisation de toilettes dites « non améliorées », l'utilisation de toilettes partagées, et enfin l'utilisation de toilettes privées et « améliorées »6(*).

Dans la « défécation en plein air » sont regroupées différentes pratiques consistant à déféquer dans un endroit ouvert, sans que les excréments n'aillent dans un conteneur ou une fosse spéciale. En 2006, on estimait que 18 % de la population mondiale avait recours à la défécation en plein air, soit 1,2 milliard de personnes. Ce pourcentage monte à 48 % en Asie du Sud (notamment le sous-continent indien, où se trouve près des deux-tiers des personnes faisant leurs besoins en plein air), et à 28 % pour l' Afrique subsaharienne. Cette pratique est largement rurale : au niveau mondial, 31 % des ruraux y ont recours, contre 5 % des urbains. Si ces proportions sont toutes en baisse depuis 1990 (date de début des estimations globales), l'évolution démographique fait que le nombre de personnes y ayant recours n'a globalement pas changé7(*).

* 1 B. Chocat, Encyclopédie de l'hydrologie urbaine et de l'assainissement, Paris, Lavoisier Tec et Doc, 1997, 112 p. ( ISBN 2-7430-0126-7).

* 2 Water and Sanitation Programme, Joint Monitoring Programme for Water Supply and Sanitation, accessible en ligne [ archive] [ archive].

* 3 M. Black, Mega-Slums: the Coming Sanitary Crisis, WaterAid, 1994.

* 4 Mara, Low-cost Urban Sanitation, 1996.

* 5 Ibidem

* 6 Unicef & WHO's Joint Monitoring Programme, Progress on Drinking Water and Sanitation, special focus on sanitation, New York & Genève, 2008

* 7 Unicef & WHO's Joint Monitoring Program, Progress on Drinking Water and Sanitation, special focus on sanitation, New York & Genève, 2008

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