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La communauté internationale face à  la crise libyenne: quel équilibre entre le droit d?ingérence humanitaire et la souveraineté des etats ?

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par Germain TOÏ
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ANNEXE VI

Ancien drapeau de la Libye

Drapeau de la Monarchie brandi par les insurgés

Source : http/ www. Google.com (printemps arabe)

Pouvoir exécutif

FonctionNomDepuisGuide de la révolution Mouammar Kadhafi 8 septembre 1969Secrétaire général du Congrès général du peuple (chef de l'État) Mohamed Abou el-Kassim Zouaï 26 janvier 2010Secrétaire du Comité général du peuple (chef du gouvernement) Baghdadi Mahmudi 5 mars 2006Président du conseil national de transition de Libye (désigné par les villes tenues par l'opposition) Mostafa Mohamad Abdeljalil 27 février 2011

ANNEXE VII

Schémas de déroulement des événements dans les différents pays arabes

Pays
(population)

Chef d'État
(année d'accession au pouvoir)

Début des protestations

Résumé des principaux événements

Tunisie
(10,6 millions)

Zine el-Abidine Ben Ali
(1987 - 14 janvier 2011)

17  décembre  2010

De décembre à janvier, manifestations massives et répétées, parfois émeutes, après l'immolation de Mohamed Bouazizi à Sidi Bouzid le 17 décembre 2010.
Le 14 janvier, fuite du président Ben Ali vers l' Arabie saoudite, mais la contestation se poursuit.
Le Premier ministre Mohamed Ghannouchi conserve son poste, nomme un gouvernement d'union le 17 janvier, remanié le 27. Le 6 février, annonce de la dissolution de l'ancien parti gouvernemental, le RCD pour le 9 mars.
Le 27 février, démission de Mohamed Ghannouchi remplacé par Béji Caïd Essebsi.
Le 3 mars, annonce de l'élection d'une Assemblée constituante le 24 juillet.
Le 26 avril, le premier ministre Béji Caïd Essebsi dénonce les manifestations trop fréquentes et l'émigration clandestine 47.

Algérie
(35 millions)

Abdelaziz Bouteflika
(depuis 1999)

28  décembre  2010

Manifestations de quelques milliers de personnes et auto-immolations
Le 7 février, manifestation du CNCD dispersée par les forces anti-émeute, nouvelles manifestations le 19 février
Le 24 février, le gouvernement lève l' état d'urgence en vigueur depuis 1992.
À partir du 2 avril, les gardes communaux campent sur la place des martyrs à Alger et le 6 avril, 80% des fonctionnaires sont en grève 48.
Le 15 avril, le président Bouteflika promet une réforme constitutionnelle 49.

Jordanie
(6,4 millions)

Roi Abdallah II
(depuis 1999)

14  janvier  2011

Importantes manifestations 50.
Le 1er février, démission du gouvernement du premier ministre Samir Rifaï remplacé par Maarouf Bakhit 51.

  Mauritanie
(3,1 millions)

Mohamed Ould Abdel Aziz
(depuis 2009)

17  janvier  2011

Auto-immolation

Oman
(2,7 millions)

sultan Qabus ibn Said
(depuis 1970)

17  janvier  2011

Mouvements de grèves et de manifestations, principalement à Sohar 52.
Le gouvernement annonce des mesures sociales (création d'emplois public et indemnités par les chômeurs).
Limogeage de deux ministres le 5 mars, remaniement plus profond le 7 mars 53.
Le 13 mars, le sultan annonce une réforme constitutionnelle qui donnera davantage de pouvoir au Conseil législatif 54.

Yémen
(23,6 millions)

Ali Abdullah Saleh
(président du Yémen du Nord en 1978, du Yémen en 1990)

18  janvier  2011

Importants mouvements de manifestations et sit-in.
Le mouvement est lancé par des étudiants, est rejoint par l'opposition, puis par d'importantes tribus, puis par une parti des généraux de l'armée
Le 2 février, la président Ali Abdullah Saleh annonce qu'il ne se représentera pas en 2013 55
Le 10 mars, le président Saleh annonce une nouvelle constitution et des élections d'ici début 2012 56, 57, 58.
Le 20 mars, le président Saleh limoge son gouvernement 59, et le 23 mars, il propose un référendum constitutionnel, des élections législatives et présidentielles avant la fin de 2011 60.
Le 28 mars, une explosion dans une usine d'explosifs occupée et pillée par différents groupes fait 78 morts 61.
Le 23 avril, le parti présidentiel accepte le plan présenté par les monarchies du Golfe et prévoyant la démission de Saleh dans les trente jours, après la formation d'un gouvernement d'union nationale et le transfert des prérogatives par le chef de l'État au vice-président mais le 24 avril, des milliers de manifestants continuent d'exiger le départ immédiat du président 62.
Au 18 mai, l'AFP estime le bilan des manifestations yéménites et de leur répression à 180 morts 63.
Le 20 mai, les opposants à Saleh sont 1,5 millions à manifester à Sanaa.

Le 26 mai, 70 morts dans des combats entre les partisans du sheikh Sadek Al Ahmar et les troupes fidèles au président Saleh.

Les 29 et 30 mai, le campement de 5000 tentes établi place de la Liberté à Taëz est fortement réprimé, bilan de 250 morts.

Fin mai, le mouvement dégénère en révolte avec début d'affrontements armés entre insurgés tribaux, qui s'emparent du siège du parti, et forces gouvernementales 64.

Ces affrontements débouchent le 4 juin sur un tir d'obus sur la mosquée où prie le président qui serait blessé. On parle aussi d'une bombe.

Le bilan des affrontements depuis janvier est alors de 370 morts (sans les 250 morts des 29 et 30 mai ça devient 620) 65.

Le samedi 4 juin 2011, le président Saleh a quitté le Yémen pour l' Arabie Saoudite dans le but de se faire soigner. 66.

Le 5 juin, les contestataires à Sanaa et Taëz célèbrent ce qu'ils considèrent comme la fuite du président.

Le 13 juin, des négociations ont lieu entre le vice-président et l'opposition afin de mettre en oeuvre le plan proposé par le conseil de coopération du Golfe (CCG).

Le 26 juin, une manifestation d'un million de personnes [réf. nécessaire] à Sanaa demande la démission de Saleh.

Arabie Saoudite
(28,7 millions)

roi Abdallah Ier
(depuis 2005)

21  janvier  2011

Le 23 février, le roi Abdallah annonce des mesures sociales en faveur des fonctionnaires, des étudiants, des chômeurs, etc. à hauteur de 36 milliards de dollars 67.
Quelques manifestations ont lieu le 11 mars, surtout à Qatif.

  Liban
(4,1 millions)

Michel Sleiman
(depuis 2008)

24  janvier  2011 -

Quelques protestations

Égypte
(84,5 millions)

Hosni Moubarak
(1981 - 11 février 2011)

25  janvier  2011

Manifestations massives et renouvelées dans les grandes villes
29 janvier : nomination d'un nouveau premier ministre et d'un vice-président.
Le 30 janvier, la police, qui avait réprimé brutalement les manifestations, est remplacée par l'armée qui reste neutre.
Le 11 février, démission d' Hosni Moubarak et transmission de la gestion du pays au Conseil suprême des forces armées.
Poursuites de manifestations et grèves pour demander un changement plus profond 68.
13 février, dissolution du Parlement et suspension de la Constitution.
3 mars, démission du Premier ministre, Ahmad Chafic, remplacé par Essam Charaf.
Le 19 mars, approbation par référendum d'une réforme de la Constitution.
Le 13 avril, placement en détention pour quinze jours d'Hosni Moubarak et de ses deux fils 69.
La répression des manifestations par le régime de Moubarak aurait fait 840 morts 70.
Le 7 mai, des troubles interconfessionnels à l'origine incertaine, parfois attribués à des contre-révolutionnaires ou des salafistes, font 12 morts au Caire 71.

Syrie
(22,2 millions)

Bachar el-Assad
(depuis 2000)

26  janvier  2011

En janvier et février, auto-immolations et quelques protestations
Le président Bachar el-Assad prend des mesures sociales 72.
À partir du 18 mars, manifestations massives dans le sud, surtout à Deraa où la répression fait de nombreuses victimes 73, 74, 75. Le 24 mars, le gouvernement annonce de nouvelles mesures sociales 76, le 25 la contestation s'étend à Damas et le 26 à Lattaquié 77.
Le 29 mars, importante manifestation de soutien au pouvoir, alors que le gouvernement syrien remet sa démission 78. Le 30 mars, Bachar el-Assad dénonce une conspiration contre la Syrie 79.
Le 3 avril, Bachar el-Assad nomme un nouveau premier ministre 80.
Le 7 avril, la citoyenneté syrienne est accordée à 300 000 Kurdes 81.
Au 9 avril, manifestations et répression sanglante continuent, particulièrement à Deraa et le 10 avril à Baniyas 82, 83.
Le 16 avril, Bachar el-Assad promet la levée de l' état d'urgence 84, adoptée par le gouvernement le 19 avril 85 mais pas encore effective 86. Le 21 avril, il promulgue la loi décrétant la fin de l'état d'urgence, l'abolition de la cour de sûreté de l'État et l'autorisation de manifestations pacifistes.
Manifestations, répression sanglante et arrestations en masse continuent 87.
Le 25 avril, le gouvernement syrien fait donner les chars dans Deraa 88.
Le 26 avril, le bilan serait de 400 morts en un mois 89.
Selon l'AFP, 62 morts dans les manifestations du vendredi 29 avril 90.
Le 7 mai, des chars sont entrés à Tafas, Homs et Banias 91.

Le 23 mai, le bilan des victimes s'élève à près de 900 morts selon l'organisation syrienne de défense des droits de l'homme 92.
Le 31 mai, Bachar el-Assad annonce une amnistie générale et l'ouverture d'un dialogue national avec l'opposition 93.
Le 3 juin, le bilan de la répression serait de 1100 morts, dont 30 enfants selon l'opposition au régime et l' UNICEF 94.
Selon la Télévision suisse romande, au 14 juin, la répression en Syrie a fait 1 400 morts. 10 000 Syriens ont été interpellés et 8 500 se sont réfugiés principalement en Turquie 95.

  Palestine
(4,2 millions)

Mahmoud Abbas
(depuis 2005)

28  janvier  2011

Quelques protestations
Le 12 février, annonce par Mahmoud Abbas d'élections législatives et présidentielles avant septembre, que rejette le Hamas 96.
29 avril, annonce d'un accord de gouvernement entre le Hamas et le Fatah 97

Maroc
(y compris le Sahara occidental)
(36 millions)

Mohammed VI
(roi, depuis 1999)
Abbas El Fassi
(Premier ministre, 2007)

30  janvier  2011

Des manifestations pacifiques le 20 février réunissent près de 40 000 personnes dans plusieurs villes 98. Des réformes politiques et sociales sont réclamées.
Le 9 mars, le roi Mohammed VI annonce une importante réforme constitutionnelle, soumise à référendum, qui visera à renforcer les pouvoirs du Premier ministre et des partis politiques dans le pays 99. Des manifestations importantes ont toutefois lieu le 24 avril 100.
Le 28 avril, un attentat à Marrakech fait 16 morts 101 mais des jeunes estiment que « le printemps du Maroc va continuer » 102.

Soudan
(40,2 millions)

Omar el-Béchir
(depuis 1993)

30  janvier  2011

Quelques protestations

Djibouti
(0,8 million)

Ismail Omar Guelleh
(depuis 1999)

1er  février  2011

Quelques protestations

Bahreïn
(1,2 million)

Hamad bin Isa Al Khalifa
(depuis 2002)

4  février  2011

Manifestations importantes, occupation d'espaces publics, sit-in.
Le roi du Bahreïn distribue environ 2 000 euros à toutes les familles du pays 103.
Dans un premier temps, les autorités répriment le mouvement 104, 105, 106, puis le 19 février, le pouvoir royal ordonne le retrait de l'armée du centre de Manama 107. Le 26, le roi procède à un remaniement ministériel 108.
Le 14 mars, les pays du Golfe (Arabie saoudite, Émirats arabes unis) envoient des troupes à Bahreïn pour soutenir la monarchie sunnite 109.
Le 16 mars, les autorités décrètent un couvre-feu dans la capitale, les manifestants sont délogés, puis six dirigeants de l'opposition sont arrêtés 110, 111.

Irak
(21,2 millions)

Jalal Talabani
(depuis 2005)

10  février  2011

Manifestations importantes
Le 25 février, « journée de la colère » meurtrière 112.

Libye
(6,2 millions)

Mouammar Kadhafi
(depuis 1969)

13  février  2011

Manifestations, émeutes, insurrection armée.
La contestation éclate à Benghazi le 15 février et s'étend à tout l'est de la Libye. Le 21 février la contestation gagne tout le pays, dont Tripoli. Le 23 février, l'est passe contre le contrôle des insurgés et plusieurs villes de l'ouest, formation du Conseil national de transition le 27.
Le mouvement est réprimé par des massacres et les protestataires prennent les armes avec le soutien d'une majorité des soldats de l'armée.
La tendance s'inverse à partir du 6 mars, les forces de Kadhafi reprennent l'avantage.
Le 18 mars le Conseil de Sécurité de l'ONU vote une zone d'exclusion aérienne. Le 19 mars, Kadhafi annonce un cessez-le-feu alors que ses forces attaquent Benghazi, fief de l'insurrection. La France, les Etats-Unis et les Royaume-Uni commencent leurs frappes peu après. L'étau se desserre alors autour de Benghazi. Les 26 et 27 mars, les insurgés reprennent Ajdabiya puis Ras Lanouf 113, cette dernière étant de nouveau reprise par les troupes de Kadhafi le 30 mars 114.
Le 11 avril, la rébellion refuse un cessez-le-feu proposé par l' OUA et accepté par Kadhafi 115.
En mars et avril 2011, les insurgés subissent un siège très dur par les forces gouvernementales à Misrata 116.
Le 30 avril, Saif al Arab, le plus jeune des fils de Kadhafi, et trois de ses enfants sont tués dans un raid de l'OTAN 117.

  Somalie
(9,4 millions)

Sharif Ahmed
(depuis 2009)

13  février  2011

Quelques protestations

  Koweït
(3,6 millions)

Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah (émir, depuis 2006)
Nasser Al-Mohammed Al-Sabah (1er ministre, depuis 2009)

18  février  2011

Quelques protestations. Le 31 mars 2011, le gouvernement du Koweït présente sa démission 118.

Hors du monde arabe

Chypre
(0,78 million)

Dimitris Christofias
(depuis 2008)
Derviþ Eroðlu ( RTCN) (2009)

28  janvier  2011

Une manifestation dans la partie turque de l'île 119. Le 2 mars, plus de 20 000 Chypriotes-turcs manifestent dans le nord de Nicosie contre les mesures d'austérité imposées par la Turquie et pour se débarrasser de sa tutelle 120.

Iran
(76,9 millions)

Mahmoud Ahmadinejad (depuis 2005)
Ali Khamenei (depuis 1989)

14  février  2011

Manifestations à Téhéran et dans plusieurs autres villes, blocages de raffineries 121.
Les révoltes dans le monde arabe ont réveillé l' opposition iranienne qui a profité de celles-ci pour manifester le 14 février contre le régime. De nouveaux incidents ont lieu le 16 février 122. Nouvelles manifestations le 20 février.

Source : http/ www. Google.com (printemps arabe)

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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera