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Les mécanismes de financement de la banque mondiale

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par Gervis Briand Kamguem
Institut des Relations Internationales du Cameroun - Master professionnel 2 en Relations Internationales 2012
  

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CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE

Moteur centrale du développement dans le monde, la Banque mondiale est une institution qui a toujours été aux premières loges des stratégies et initiatives de développement. Mue par une quête sempiternelle des formules de développement, elle innove et améliore inlassablement ses mécanismes de financement pour répondre favorablement aux nécessités des populations indigentes. Si avant les années 2000, son efficacité et ses bons résultats n'étaient que des lointains passés glorieux des années 1950-1960 en Europe et au Japon, il faut dire que la dernière décennie a permis à l'institution de redorer son blason. En effet il faut reconnaitre que la Banque mondiale au même titre que les autres institutions de Bretton Woods durant plus de quatre décennies (1960-2000), n'ont pas pu libérer les pays en développement des galères de la pauvreté. Par ailleurs les ordonnances prescrites par celles-ci ont paradoxalement souvent empirées les situations macroéconomiques qu'elles étaient censées corriger. Si toutes ces contre-performances sont à inscrire au crédit du nombre élevé des potentiels emprunteurs et des ressources limitées de la Banque, il n'en demeure pas moins que les stratégies de financement utilisées étaient prescrites dans un néant de particularités économiques propres aux Etats. En revanche, avec l'avènement des OMD en 2000 et des vagues successives d'initiatives de réductions des dettes (IPPTE et IAMD), le tous saupoudrés par le lancement dès 1999 de la nouvelle approche du CDI, on assiste à véritable passage de l'ombre à la lumière.

Aujourd'hui, la Banque mise sur un développement au « cas par cas », fondé sur des stratégies consensuelles entre toutes les parties prenantes (le gouvernement, la société civile, le secteur privé et autres) sans toutefois faire abstraction des bailleurs de fonds internationaux. C'est donc un développement participatif et inclusif que promeut la Banque, rendant ainsi chaque pays responsable de son devenir, mais sous un contrôle scrupuleux et impétueux des services de la Banque. En outre la Banque est devenue très friande en matière de résultats. Aujourd'hui elle peut suivre l'évolution d'un projet jusqu'à 10 ans après son exécution, pour s'assurer que les objectifs pour lesquels le financement a été accordé sont bien atteints, ce qui pourra le cas échéant servir de modèle ailleurs.

Il faut tout de même reconnaitre que malgré toutes ces mesures dissuasives, des comportements déviants continuent d'être perpétrés par les différents bénéficiaires, compromettant ainsi fortement les efforts de développement. Voilà pourquoi en guise de recommandation, notre étude s'est penchée du coté des mesures pénalisantes. Ceux-ci loin d'être simplement dissuasives entraineraient des déductions financières sur les futurs prêts, ce qui pourrait être bien plus efficace que des sanctions vulgaires. Car la perspective d'une capacité d'endettement futur en hausse ou en baisse influencerait mieux les comportements des dirigeants des pays emprunteurs.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery