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Problématique de couverture des soins de santé primaire dans la zone de santé urbaine de Goma.


par Gloire SHUKURU MUSHAHO
Institut supérieur des techniques médicales de Goma - Licence en santé publique 2017
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR UNIVERSITAIRE

INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MEDICALES DE GOMA

ISTM/GOMA

BP. 176 GOMA

PROBLEMATIQUE DE COUVERTURE DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES DANS LA ZONE DE SANTE URBAINE DE GOMA

Du 1er janvier au 31 décembre 2016

251653120

Par : SHUKURU MUSHAHO Gloire

Mémoire présenté en vue de l'obtention du diplôme de licencié en santé publique

Option : SANTE PUBLIQUE

Orientation: GESTION DES INSTITUTIONS DE SANTE

Directeur : CT Alex KASONIA

Encadreur : Ass.Léon SALIBAYA

ANNEE ACADEMIQUE 2016/2017

EPIGRAPHE

«  La jouissance du niveau très élevé de santé est l'un des droits fondamentaux de tout être vivant sans distinction de race, de sexe, de religion, de tendance politique et des conditions sociales » (OMS)

DEDICACE

A mes chers parents Jean Christophe MUSHAHO et BUHORO JEANINE 

A mes frères et soeurs : VAINQUEUR MUSHAHO, BWIRA MUSHAHO, LUCIEN MUSHAHO, SIFA MUSHAHO ET FARIJI MUSHAHO ;

A tous ce qui nous est chers ;

SHUKURU MUSHAHO Gloire

REMERCIEMENTS

A l'issue de notre parcours académique, nous tenons à remercier l'éternel notre DIEU, de nous avoir gardé tout au long de nos études jusqu'à nos jours 

Nos sincères remerciements s'adressent à notre Directeur CT Alex KASONIA et à notre Encadreur Léon SALIBAYA qui malgré leurs multiples occupations ont accepté de diriger et encadrer ce mémoire.

Nous remercions égalementles autorités académiques de l'ISTM/Goma pour les enseignements de qualité dont nous avons été bénéficiaires de leur part.

Nous disons aussi merci à nos parents : Jean Christophe MUSHAHO et BUHORO Jeanine pour leur soutien tant financier que morale ainsi qu'aux autorités hiérarchiques du Bureau central de la Zone de santé Urbaine de Goma ; Chapoté par le Médecin chef de la zone de santé Dr Robert VUTSOPIRE KIPUMO de nous avoir accordé la chance de mener nos recherches.

Que ceux dont leurs noms ne sont pas cités sur cette page ne se sentent pas oublié.

Nous le portons dans notre Coeur.

SIGLES ET ABREVIATIONS

AGIS : Administrateur Gestionnaire des institutions de santé

BCZS : Bureau central de la Zone de Santé

CA : Conseil d'Administration

CS  : Centre de santé

COGE : Comité de gestion

CPN : Consultation prénatale

CPS : Consultation pré- scolaire

FOSA : formation sanitaire

DTC : Diphtérie tétanos et Coqueluche

HGR : Hôpital General de Référence

MAPEPI : Maladie à potentiel épidémiologique

OMS: Organisation  mondiale de la santé

PNDS : Plan national de développement sanitaire

PNLP : programme national de lutte contre le paludisme

PNMLS : programme national multi sectoriel de lutte contre le sida

PCA : Paquet complémentaire d'activités

PMA : Paquet minimum d'activités

RECO : Relais communautaire :

RDC  : République démocratique du Congo

ISTM/G : institut supérieur des techniques médicales de Goma ;

SSP : Soins de santé Primaires.

SNIS : Système National d'information sanitaire

TDR : Technicien de développement Rural

ZS : Zone de santé

RESUME DU TRAVAIL

Notre travail porte sur la problématique de couverture des soins de santé primaires au niveau de la zone de santé de Goma, menée dans une période allant du 01 janvier au 31 décembre 2016, dont l'objectif global est d'évaluer le niveau de couverture des soins de santé primaires dans la Zone de santé Urbaine de GOMA. Pour bien aborder ce sujet nous sommes posés une question principale de savoir le niveau de la participation de l'Etat congolais pour la couverture des soins de santés primaire au niveau de la Zone de santé Urbaine de Goma ?

Les hypothèses ci-après ont été émises :

Ø La participation de l'Etat dans la couverture des SSP au niveau de la zone de santé de Goma serait moins effective ;

Ø La prise en charge des malades en SSP dans la zone de santé de Goma serait moins effective ;

Ø L'allocation des ressources par l'Etat serait la stratégie à mettre en pratique pour prendre en charge les malades en SSP dans la zone de santé de Goma;

Notre étude est prospective, les méthodes analytique, descriptive et statistique nous ont servis de mien aborder notre sujet mené auprès de 29 agents de la zone de santé de Goma ; Avec les techniques d'analyse documentaire, questionnaire d'enquête, d'observation directe et Interview direct.

Les résultats ci-après ont confirmés nos hypothèses

v Par rapport à la Participation de l'Etat à la couverture des soins de sante primaires dans la zone de sante de Goma

· 62% des nos enquêtés ont confirmé que l'Etat ne participe pas significativement à la couverture des soins de santé primaires dans la ZS de Goma,37.9% confirment que le salaire de l'Etat représente 1 à 5% de la prime octroyée par leurs structures.

· 65.5% des nos enquêtés prouvent que les agents travaillant dans leurs structures n'ont jamais été recyclés par l'Etat en matière des SSP, 27.5% développent comme thème PF, 13.7% développent les SSP.

· . 48.2% disent que le rythme d'approvisionnement est fait avec retard, 34.4% disent qu'il est irrégulier et 17.2% confirment qu'il est régulier.

v Par rapport à la prise en charge des malades en soins de santé primaires

86.2% disent que le niveau de prise en charge des malades en SSP dans leurs structures est moins efficace, 17.2% se limitent seulement à la consultation et prescription en cas des difficultés liées à l'insuffisance des ressources.

v Par rapport aux stratégies à mettre à marche pour prendre les malades en soins de santé primaire

· 44.8% disent que la participation de l'Etat à la couverture des SSP au niveau de la zone de santé est insuffisante, Vu les difficultés rencontrés dans la couverture des SSP, les résultats de notre étude prouvent que l'insuffisance d'appui financière matériel, faible implication du gouvernement, insuffisance de personnel formé, inaccessibilité géographique, conflit entre agents payés et non payés par l'Etat, faible autofinancement des structures, approvisionnement insuffisante et irrégulière en médicaments essentiels ainsi que plus au moins 85% de financement est extérieur seraient les difficultés liés à la mise en oeuvre des SSP au niveau de la zone de santé de Goma.

· Pour surmonter ces difficultés liés à la couverture des SSP au niveau de la zone de santé de Goma, les responsables des structures suggèrent les éléments ci-dessous : une gestion claire et transparente , paiement suffisant et régulier du salaire et prime de risque des agents, approvisionnement suffisant et régulier des structures en matériels etmédicaments, intervention financière au fonctionnement des structure, un gouvernement responsable ,formation continue du personnel, recyclage régulier des prestataires des soins ainsi que la construction et équipement des infrastructures sanitaires selon le standard national.

Vu les résultats ci-hauts cités, nous pouvons dire que les facteurs socio-économiques, facteurs culturels, facteurs politico-sécuritaires et facteurs sanitaires restent à la base de la faible couverture des soins de santé primaires au niveau de la Zone de santé Urbaine de Goma.

0. INTRODUCTION

0. 1. ETAT DE LA QUESTION

Nous ne sommes pas le premier à traiter de cette question, Bien avant nous d'autres chercheurs s'y étaient penchés. Parmi ceux-ci nous citons :

PAUL SHAW et Charles GRIFFIN montrant que la tarification des soins dispensés dans l'établissement de santé publique est un facteur disproportionnée avec le revenu. Ses auteurs avaient abordés un thème important qui n'est pas du tout éloigné de la notre ; selon eux ; le système de tarification devrait être faite sur base des revenus du ménage. Les deux auteurs se sont seulement limités sur la tarification des services mais sans pour autant prouver des solutions envisageables qui devraient palier à ce problème 1(*)

ZOUBGA AZAUN du Burkina-Faso, a trouvé que sur le plan financier le cout de prestation de soins et des médicaments de même génération est généralement élevé par rapport au pouvoir d'achat de la majorité de la population surtout après la dévaluation du franc CFR. Cette situation explique en partie par les prescriptions irrationnelles et le non fonctionnement du système de prise en charge des indigents. A ceci s'ajoute l'absence de mécanisme de prise en charge des couts des soins.cet auteur a stipulé d'une façon claire les inconvenants liés à la dévaluation du franc. Selon lui, pour qu'il y est qualité de service de santé le cout de prestation et achat des médicaments devrait être le même avec le pouvoir d'achat de la majorité de la population en vue d'éviter les prescriptions irrationnelles et qu'il y est le bon fonctionnement de la prise en charge des indigents. Cet auteur s'est limité seulement sur la qualité des soins mais sans pour autant aborder d'autres aspects liés au bon fonctionnement de service de santé. Tels est l'apport de notre étude.2(*)

LOKADU OXCOL dans son étude n'a pas pus montrer l'impact positif du forfait sur l'utilisation des services, elle a plutôt mis en avant le fait que c'est la non satisfaction des bénéficiaires par apport à l'offre des services qui est la cause principale de la non atteinte des résultats attendus du forfait(Insuffisance ,mauvaise gestion des médicaments essentiels et prescription non rationnelleCet auteur prouve que c'est surtout à travers la combinaison des différentes stratégies (forfait plus financement basé sur les performances que l'on pourra agir sur le financement et la qualité des soins en RDC.. ce travail éloigné de notre sujet du faite que son auteur s'est limité seulement sur la satisfaction des usagés des services alors que c'est un aspect qui ne doit pas être mise en exergue en vue d'atteindre les résultats attendus du forfait ,Quad à notre sujet qui vise à épingler la problématique de couverture des SSP dans la zone de santé pour qu'il y est amélioration du système de santé et palier à ce problème d'utilisation des services de santé3(*)

Charles E PHELS prouve que la demande des soins médicaux dépend des revenus. Des revenus plus importants créent une demande des soins plus importante. Il fait remarquer cependant que ce genre de déclaration doit être accompagné d'une mise en garde. Toute chose restant égale par ailleurs. Il signale en plus que la demande des soins devrait être variée directement avec la gravité de la maladie aussi long temps que les soins seront aptes à guérir les patients. Ici l'auteur souligne un problème important lié au système de santé des pays en voies de développement. En insuffisance est qu'il se limite seulement sur la tarification basée sur la gravité de la maladie après avoir facturé le malade. Parce que c'est le même montant qui interviendra jusqu'à sa guérison c'est dans ce cotexte que est axée par la problématique de couverture des soins de santé primaire dans la zone de santé. Par celle-ci les stratégies à mettre à marche pour améliorer le système de santé4(*)

KAMBALE Trésor a démontré que la stratégie la mieux appropriée est de créer une cellule de sensibilisation sur les intérêts de partage des risques maladies (47%). L'auteur de cette étude a abordé l'idée de création d'une cellule de sensibilisation pour le partage des risques maladies. Son étude s'est par ailleurs limitée à ce niveau sans découvrir d'autres pistes.5(*)

WETERHE YENGAYENGA Destin à démontré que la plus part des ses étaient d'avis d que la mutuelle de santé permet à chacun de ses membres et les personnes en charge d'accéder aux soins de santé de qualité tout en supprimant les barrières financières et géographique.6(*)

J. Courte joie et D. Fontaine disent ceci : les malades restent chez eux, ne viennent ni à l'hôpital ni au dispensaire parce que soit l'hôpital est trop loin ou soit parce qu'on n'a pas confiance dans le traitement. Leur idée était axée sur l'accessibilité géographique de la structure ainsi que la confiance que les patients accordent à la prestation des soins que c'est un facteur influençant la fréquentation d'une structure7(*)

Pour Henry Mennel-Fote, en cote d'ivoire le système moderne de santé est pour l'essentiel supporté par l'Etat ivoirien ;celui-ci assure le financement de son administration au moyen des subventions d'équilibre accordées aux établissement publics nationaux ou des dotations financières octroyées aux établissement de soins gérés en régie et aux structures administratives.8(*)

Tous ces travaux ci haut cité rentre dans la logique du travail en cours, certains aspects irrélatifs seront développés pour l'enrichir.

En ce qui concerne notre étude, elle sera orientée sur la couverture des soins de santé primaires dans la Zone de santé de Goma. Il sera question d'évaluer la participation de l'Etat dans la couverture des soins de santé primaires dans la Zone de santé de Goma en particulier et la ville de Goma en général.

0.2.PROBLEMATIQUE

La participation de L'Etat dans la mise en oeuvre des soins de santé primaire est une préoccupation majeure des pays en voie de développement. Selon l'OMS dans son rapport sur la situation sanitaire, 1,4millard des pauvres dans le monde, n'a pas accès au service de santé. A partir de l'année 2005,la gratuité des soins était assurée aux femmes ( césarienne, CPN, planification familiale, cancers gynécologique et des seins.) malgré ces initiatives , on assiste aujourd'hui à une insuffisance de l'offre de services et soins occasionnée par la faiblesse du financement du secteur qui résulte de la diminution des revenus de l'Etat, des collectivités et du faible revenus des ménages. Toute fois, l'accès aux services de santé ne saurait être atteint sans un système de financement de la santé optimal.9(*)

En 1978, pour pallier aux problèmes des pays en voie de développement, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds de Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) ont organisé à Alma Ata une conférence qui avait réuni 134 pays du monde dont la RDC pour voir comment résoudre le problème de santé de la population .Celle-ci avait comme finalité l'adoption d'une stratégie en faveur des soins de santé primaires. Les SSP devraient donc contribuer à maitriser les principaux problèmes de la santé, réduire les écarts internationaux mais aussi les différences entre régions et couches d'un même pays.10(*)

La conférence sur les SSP à Alma Ata a à cet effet souligné la nécessité d'une action urgente de tous les gouvernements qui ont vis-à-vis de la santé des populations une responsabilité dont ils ne peuvent s'acquitter qu'en assurant des prestations sanitaires et sociales adéquates.11(*)

Avec l'initiative de Bamako lancée lors d'une conférence en 1987 en tant que politique de relance de la stratégie des soins de santé primaires définie à la conférence d'Alma Ata en 1978 est en soi une innovation pour les différents acteurs des systèmes de santé, Cependant, les changements annoncés lors de ces conférences internationales n'ont pas été correctement incorporés, au pied de la lettre selon toutes les composantes initiales fixées l'implantation de cette politique de santé d'origine essentiellement exogène n'a pas non plus produit tous les effets escomptés.12(*)

En Côte d'Ivoire le financement du secteur de la santé est assuré par l'Etat, les partenaires au développement, le secteur privé et la communauté. L'intervention de l'Etat porte en grande partie sur le fonctionnement du système de santé. Dans ce pays, les appuis extérieurs provenant de la coopération bilatérale et multilatérale ciblent généralement : Les investissements pour l'infrastructure, les équipements, la logistique, les intrants, les formations continues.13(*)

Globalement, environs 150 millions de personnes par an font face à des difficultés financières sévères et environs 100 millions sont poussés en dessous du seuil de pauvreté à cause du paiement direct qu'elles doivent effectuer pour les services de santé reçu par rapport à l'engagement des Etats en matière de dépenses en santé. Seulement trois pays d'Afrique sub saharienne (BOTSWANA, RWANDA et ZIMBZBWE) dépensent plus de 44USD par an et la proportion du budget national alloué à la santé supérieur est 15%, Aucun autre pays ne dépasse le 44USD de dépenses en santé par habitant et par an, tous les pays riches et pauvres font face à au moins un des trois problèmes fondamentaux de financement de la santé qui empêchent les pays de se rapprocher d'une couverture universelle. Pour atteindre cet objectif les pays ont mis en place des systèmes nationaux d'approvisionnement en médicaments essentiels reposant pour la plupart sur une centrale d'achat et des structures de distribution aux niveaux central, régional et district. Malheureusement dans certains pays, le manque de fiabilité du système national ne permet pas d'assurer un approvisionnement régulier en médicaments essentiels. Parallèlement, l'augmentation constante du nombre des partenaires impliqués dans l'approvisionnement en médicaments essentiels et notamment en médicaments contre le VIH/SIDA/PALUDISME/TUBERCULOSE est aussi à l'origine de dysfonctionnements du système d'approvisionnement par manque d'harmonisation et de coordination entre les partenaires et le Ministère de la Santé. C'est dans ce contexte et pour améliorer l'accès aux médicaments essentiels que l'OMS a appuyé le Ministère de la santé de la République du Congo inéquitables des ressources.14(*)

AU RWANDA, les mutuelles de santé ont montré un très grand potentiel à améliorer l'accessibilité financière de la population aux soins de santé avec plus de 60% de la population.15(*)

En 1980, la RDC signe la charte de développement sanitaire en Afrique ayant pour base l'adoption des soins de santé primaires comme stratégie en vue de l'instauration de la santé pour tous d'ici l'an 2000.16(*)

En 1980 la RDC adhère à la charte africaine du développement sanitaire, en vue de définir sa politique sanitaire en partant des principes de base d'organisation et de fonctionnement des services de santé à finalité publique, si les documents officiels continuent à mentionner les soins de santé primaire comme stratégie de mise en oeuvre de la politique sanitaire, il devient de plus en plus évident à la lumière de ce qui est fait actuellement que le problème auquel est conforté le système de santé de la RDC, C'est en autres l'absence d'une vision partagée sur l'organisation à mettre en place pour la prise en charge de la santé de la population sans se limiter à la lutte contre certaines maladies ,Ce manque de vision empêche les différents acteurs coopérateurs de terrain central et intermédiaire, bailleurs des fonds ainsi que les multilatéraux d'établir le lien entre les SSP et la Zone de santé identifiée comme unité opérationnelle dont le développement demeure la priorité conditionnelle de mise en oeuvre de la politique sanitaire ;ce lien fondamental qui existait jusque vers les années 1985 a été perdu au fil de temps au point qu'aujourd'hui la Zone de santé est devenue un concept galvauder.17(*)

En adoptant l'objectif de la santé pour tous pour l'an 2000, les autorités de la République Démocratique du Congo ont voulu y parvenir par la stratégie des soins de santé primaires Pour devenir une approche crédible susceptible de conduire au résultat escompté (la santé pour Tous à l'an 2000), le financement des soins de santés primaires devait répondre à un certain nombre d'exigences dont l'équité, la qualité et l'efficience.18(*)

En égard à ce qui précède, certaines questions méritent d'être posées.

Question principale

La question principale de notre recherche est de savoir le niveau de la participation de l'Etat congolais pour la couverture des soins de santé primaires au de la Zone de santé Urbaine de Goma :

Cette interrogation à suscité aux questions spécifiquesci-après :

Ø L'Etat participe t- il à la couverture des soins de santé primaires dans la Zone de santé de Goma ?

Ø La prise en charge des malades en soins de santé primaire est-elle couverte dans la zone de santé de Goma ?

Ø Quels sont les stratégies à mettre en place pour que la prise en charge des malades en soins de santé primaire soit couverte dans la Zone de santé de Goma ?

0.3. HYPOTHESES

Ø La participation de l'Etat dans la couverture des soins de santé primaires au niveau de la zone de santé de Goma serait faible;

Ø La prise en charge des malades en soins de santé primaires dans la zone de santé de Goma serait moins couverte ;

Ø L'allocation des ressources par l'Etat dans la zone de santé de Goma serait la stratégie à mettre en pratique pour mieux prendre en charge les malades en soins de santé primaires;

0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL

0.4.1. Objectif global

Ce travail a pour objectif d'évaluer le niveau de couverture des soins de santé primaire dans la Zone de santé de Goma.

0.4.2. Objectif spécifiques

Ø Déterminer le niveau, de couverture des soins de santé primaires par l'Etat dans la Zone de Santé de Goma ;

Ø Déterminer le niveau de prise en charge des malades en soins de santé primaires dans la Zone de santé de Goma;

Ø Identifier les stratégies à mettre en marche pour une meilleure prise en charge des malades en soins de santé primaires dans la Zone de santé de Goma;

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

ü Choix du sujet

Le choix de ce sujet n'est pas un fait du hasard, il résulte du fait que le système de santé en RDC est basé sur l'autofinancement où le paiement par acte ne favorise pas l'équité et l'accès aux soins de santé pour tous, cette situation n'épargne guerre la zone de santé urbaine de Goma ;

ü Intérêt de l'étude

· Intérêt personnel : En tant que professionnel de santé ; nous somme appelé a avoir des informations sur toute chose qui pourra nous aider à améliorer l'Etat de santé de la population ; la couverture des SSP est un élément de base de tout ça, tel est la raison qui nous motivé à aborder ce sujet ;

· Intérêt pratique:l'accessibilité au soin de santé par la population c'est un droit comme le droit à la justice ; c'est pourquoi le gouvernement doit renforcer sa politique sanitaire pour que tous les mondes aient accès à la santé équitablement.

· Intérêt scientifique : le présent travail sera utile aux autres chercheurs qui pourront aborder ce sujet en vue d'en tirer des informations pouvant améliorer le système de santé dans le monde et en particulier en RDC.

0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion ce présent travail est subdivisé en quatre chapitres :

§ Le premier porte sur : considérations théoriques et cadre conceptuel

§ le deuxième est axé à la méthodologie et la présentation du milieu d'étude

§ Le troisième concerne laprésentation, analyse et interprétation des résultats

§ le quatrième aborde les discussions des résultats

0.7. DELIMITATION DU DUJET

Ø Dans l'espace : Notre étude porte sur la participation de l'Etat congolais dans l'allocation des ressources pour la mise en oeuvre des soins de santé primaires dans la zone de santé urbaine de Goma

Ø Dans le temps : Elle va du 01 Janvier au 30 juin 2017.

0.8. DIFFICULTES RENCONTRES

Ø Difficultés d'accéder aux rapports financiers au près des responsables des formations sanitaires de la zone de santé de Goma.

CHAPITRE PREMIERE

CONSIDERATIONS THEORIQUES

Pour mieux aborder notre sujet ce chapitre, nousaidera à identifier les facteurs déterminants ainsi que les conséquences liés à la problématique de la couverture des soins de santé primaires au niveau de la Zone de santé de Goma

1.1. DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS ET INFORMATIONS GENERALES SUR LES SOINS DE SANTE PRIMAIRE

1.1.1 : Définition de quelques concepts

· Problématique 

a. Qui prête à discussion; dont l'existence, la vérité, la certitude, la réussite est douteuse.

b. Ensemble des questions, des problèmes concernant un domaine de connaissances ou qui sont posés par une situation.19(*)

Conformément à notre sujet, nous considérons la deuxième définition ici du Dictionnaire A-Z

· Couverture 

a. Ce qui forme la surface extérieure.20(*)

b. Garantie de protection donnée par un assureur.21(*)

Au regard de notre étude, nous somme intéressé par la définition du Dictionnaire français qui dit que c'est une garantie de protection faite par un assureur

· Les soins de santé primaires : sont des soins de santé essentiels fondés sur des méthodes et des techniques pratiques rendus universellement accessibles dans toute la communauté avec leur pleine participation et à un cout que la communauté et le pays puisse assumer à chaque stade de leur développement dans un esprit d'auto responsabilité et d'autodétermination.

· La santé : par définition,

C'est un état complet de bien être physique, mental, social et ne consiste pas seulement à l'absence de la maladie, cela implique que la santé est un équilibre entre le milieu interne et externe de bon fonctionnement de l'organisme.22(*)

C'est une situation satisfaisante ou non, de quelque chose dans le domaine économique et social.23(*)

Pour bien palier à notre sujet de recherche, nous trouvons bon d'employer la première définition qui cadre avec notre étude

· La politique sanitaire : par définition, la politique de santé est l'ensemble des mesures prises par les autorités politico-administratives pour permettre à la population sous sa responsabilité de jouir de leur droit à la santé.

· Système de santé : c'est l'organe qui a pour but de maintenir, améliorer ou découvrir la santé de la population ;

· Zone de santé : c'est l'unité opérationnelle et de planification de tout le système sanitaire du pays.24(*)

1.1.2 GENERALITES SUR LES SOINS DE SANTE PRIMAIRES

Le rôle principal dans l'administration du système de santé revient à l'Etat, garant de l'intérêt public et de l'amélioration de l'état sanitaire de la population, l'Etat intervient parfois directement dans la production ou le financement des soins ;

C'est ainsi que le 12 septembre 1978, une conférence internationale tenue à Alma Ata incite les gouvernement du monde entier à tout mettre en oeuvre pour assurer l'accès de tous à la santé d'ici l'an 2 000,la déclaration indique que la santé constitue un devoir des Etats à la quelle la RDC a souscrit permettant l'accès à un niveau social satisfait et contribuant ainsi à un meilleur développement économique des pays ; les SSP ont rencontré beaucoup de difficultés dans leur exécution :

- Difficultés liées au financement des activités ;

- La qualité des soins qui ne réponde pas aux besoins des bénéficiaires ;

- La faible participation aux actions de développement communautaire ;

- Le manque de médicaments ;

- Le manque de ressources humaines et matérielles ;

Ainsi, l'Etat soit directement par l'intermédiaire des services déconcentrés :

· Assumer la prise en charge des problèmes généraux de santé publique (prévention collective, veille sanitaire, lutte contre les grandes maladies et fléaux)

· Assurer la formation du personnel de santé, participer à la définition de leurs conditions d'exercice, veiller aux normes de qualité des établissements de soins et de la production pharmaceutique ;

· Exercer sa tutelle sur les agences régionales d'hospitalisation ;

· Veiller à l'adéquation des structures de soins et de prévention et recycler le volume de l'offre des soins (personnel, infrastructures et équipement).25(*)

L'initiative de Bamako (IB), lancée lors d'une conférence en 1987 en tant que politique de relance de la stratégie des soins de santé primaires définie à la conférence d'Alma Ata en 1978, est, en soi, une innovation pour les différents acteurs des systèmes de santé. Cependant, les changements annoncés lors de ces conférences internationales n'ont pas été concrètement incorporés selon toutes les composantes initialement fixées. L'implantation de cette politique publique de santé, d'origine essentiellement exogène, n'a pas non plus produit tous les effets escomptés (efficacité versus équité). L'analyse proposée dans cet article montre que l'aspect équitable de l'IB a été négligé et les interventions premières des acteurs ont été concentrées sur l'efficacité de l'organisation à mettre en place. Nous pensons que le rôle des acteurs est central dans la mise en oeuvre et l'appropriation d'un changement. Il semble que cela soit d'autant plus le cas lorsque nous avons affaire à unePolitique publique où des conflits liés aux valeurs peuvent amener les acteurs à tenter de bloquer ou d'entraver les réformes sanitaires. Cette résistance potentielle est encore plus évidente dans notre étude puisque nous savons combien la notion d'équité est différemment interprétée selon les sociétés, et qui plus est, la conception de l'implantation d'une politique de santé peut être comprise diversement selon la perspective et les intentions des acteurs concernés. Ainsi, il nous semble qu'il est fondamental d'étudier en profondeur la dynamique du jeu des acteurs pour comprendre les effets de l'IB et ainsi envisager la mise en oeuvre de mesures incitatives pour revenir aux fondements des SSP et de l'IB.26(*)

Au cours des dernières décennies, la plupart des pays de la Région des Amériquesont adopté l'objectif de la santé pour tous à travers les soins de santé primaires. Les soins de santé primaires qui dans certains pays, existaient avant la Déclaration d'Alma-Ata, ont alors pris la forme d'un mouvement qui a débouché sur l'adoption de politiques sociales importantes dans toute la Région. Bien qu'interprété et mis en oeuvre de différentes façons par différents pays, ce mouvement a contribué à améliorer l'accès aux services essentiels tels que la vaccination, les services de santé maternelle et infantile, l'approvisionnement en eau et l'assainissement de base. Les soins de santé primaires ont également contribué à accroître la participation sociale, à faire intervenir de nouveaux acteurs tels que les agents de santé communautaires, à intégrer les services offerts par les différents

Secteurs et à étendre les services de proximité.27(*)

La décentralisation des sources de financement et la sous-traitance de l'administration des services de santé, la concentration de ressources limitées dans des domaines critiques comme la santé maternelle, la planification familiale, la vaccination, les maladies chroniques et la lutte contre les maladies endémiques, et de nouveaux partenariats pour le financement des soins de santé primaires entre les communautés, le secteur privé et les donateurs ont constitué pour les décideurs, les responsables de l'élaboration des stratégies et les responsables de l'exécution des programmes de nouvelles expériences ; Dans la Région de la Méditerranée orientale, le rôle des soins de santé primaires en tant que mouvement de santé publique a été réaffirmé lors de la Première Conférence sur les soins de santé primaires dans le monde arabe (Manama, février 2003), qui a réitéré l'engagement des Etats Membres en faveur des principes d'universalité, de qualité, d'équité, d'efficience et de durabilité. Les pays de la Région ont entrepris un certain nombre d'efforts pour réorganiser les soins de santé primaires, notamment en se fondant davantage sur une approche au niveau local (systèmes de santé de district, action ciblée sur les zones d'attraction et les besoins essentiels en matière de développement), et en renforçant et en utilisant les capacités des districts et des gouvernorats en matière de planification, de finances et de gestion. Les gouvernements jouent un rôle central en organisant le financement des soins primaires, en garantissant des normes et des réglementations appropriées et en mettant en oeuvre la politique, la planification et la recherche. Un effort croissant est exercé dans la plupart des systèmes nationaux de santé fondés sur les soins de santé primaires en vue de maîtriser les coûts, d'améliorer la qualité, d'encourager la coopération entre secteur public et secteur privé, d'avoir recours à toute une gamme de techniques pour promouvoir les économies et insister sur une gestion de qualité, d'assurer la continuité des soins et d'appliquer des techniques de gestion telles que les méthodes de résolution des problèmes par les équipes de district, ce qui favorise la décentralisation de la gestion et la participation de la communauté et des partenaires concernés.28(*)

Au cours de la période coloniale, de gros efforts avaient été consentis pour lutter contre les maladies endémiques telles que L'onchocercose, la trypanosomiase humaine, le paludisme et les populations africaines notamment celles rurales en avaient largement bénéficié. Dans les années qui ont précédé les indépendances, les soins de santé étaient gratuits pour quelques rares privilégiés en ville Les mutuelles de santé sont des associations libres et volontaires de personnes qui, au moyen uniquement des cotisations de leur membre, leur garantissent une protection contre le risque maladie en dehors de toute assurance publique ; La naissance du mouvement mutualiste en Afrique a donc démarré suite à la persistance de la crise financière où il est apparu nécessaire d'organiser les communautés pour leur auto-prise en charge. Ce mouvement a été suscité de l'extérieur pour palier à l'incapacité des États africains à mettre en place une Assurance Maladie Universelle crédible et bien gérée. L'idée de l'assurance maladie n'est pas un concept traditionnel africain La dynamique mutualiste est fortement inspirée et soutenue par des acteurs extérieurs. C'est ce qui explique que les mutuelles ont été rarement créées de façon spontanée par les acteurs du secteur informel. Toutefois, plusieurs études ont montré qu'en Afrique, il a toujours existé des systèmes traditionnels de solidarité. Ce sont des mécanismes conçus pour faire face aux risques individuels, souvent liés aux événements de la vie, tels que la naissance, le décès, mais également la maladie (événements positifs: mariage, baptême, circoncision et négatifs : funérailles, maladie). Les gens se rassemblent lorsque les membres ont des problèmes financiers pour des raisons sociales et économiques (construction d'une maison, démarrage d'un commerce, acquisition du matériel agricole, organisation des festivités de la communauté). Ceci contribue à la création et au renforcement des réseaux sociaux Il y avait donc un socle, une mémoire sociale et une expérience collective sur laquelle il était possible de développer le concept des mutuelles de santé.29(*)

En RDC, selon le comité national de pilotage de la stratégie de renforcement du système de santé, a été présenté par le directeur chef des services de développement des soins de santé primaires ; il a relevé les problèmes suivants :

- Problèmes liés à la législation, normalisation et planification (manque de textes réglementaires pour le SRSS, les normes directives, mesures transitoires,......) et la non actualisation et de lutte contre la pauvreté ;

- Problèmes liés aux ressources humaines pour la santé pléthore, non maitrise des effectifs, surproduction,...

- Problèmes liés à l'approvisionnement en médicaments dans des structures sanitaires ;

- Problèmes liés à la prévention des maladies ;

- Problèmes liés au financement du secteur, contractualisation et budgétisation.30(*)

Au Nord-Kivu, dans le compte rendu de la réunion du CNP SRSS tenue du 12 au 13 février 2009, le MIP du Nord-Kivu présente les problèmes relatifs à la mise en oeuvre de la SRSS dans son entité de responsabilité, il relève essentiellement la réticence de quelques cadres au niveau provincial, la non maitrise des ressources, faible maitrise de la stratégie de renforcement du système de santé par les partenaires et faible appui au niveau central à la mise en oeuvre de la SRSS(non respect des moratoires, certaines directions centrales et programmes spécialisés non alignés à la mise en oeuvre de la SRSS a relevé les problèmes suivants : Au niveau périphérique le manque d'autonomie de gestion et de contrôle, de plan propre, Existence des problèmes d'accessibilité, de la disponibilité et d'utilisation des services ainsi que de la qualité de services En fait ce niveau ne joue toujours pas son rôle au niveau opérationnel de planification et de mise en oeuvre de la politique nationale de la santé.31(*)

Les 8 composantes des soins de santé primaire :

· L'éducation pour la santé ;

· La promotion des bonnes conditions alimentaires et nutritionnelles ;

· Approvisionnement suffisant en eau potable et mesure d'assainissement de base ;

· La santé maternelle et infantile y compris la planification familiale ;

· La vaccination contre les grandes maladies infectieuses ;

· La prévention et le contrôle des endémies et épidémies locales ;

· Traitement des maladies et des lésions courantes ;

Approvisionnement en médicaments essentiels génériques, y compris la Pharmacopée traditionnelle.32(*)

La RDC a ajouté trois points suivent :

· La formation au développement personnel de santé ;

· La santé mentale :

· Le management (gestion, processus gestionnaire).33(*)

1.2 : GENERALITES SUR LA PROBLEMATIQUE DE COUVERTURE DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES

§ Des soins de santé primaires au recouvrement des couts

Après la conférence d'Alma Ata en 1978 et la 37ième session du comité régional de l'OMS tenue à Bamako en 1987, s'est engagé le processus de participation communautaire dans le secteur de la santé primaire.

L'état du système de santé dans les pays en développement

Les pays en développement souffrent d'une situation sanitaire souvent précaire et ont pendant longtemps offert des prestations de santé de mauvaise qualité, si des facteurs d'ordre géographique, environnemental et économique expliquent en partie cet état, d'autres raisons interviennent impliquant la responsabilité des individus, des communautés et des gouvernements.

§ Raisons liées à une mauvaise politique de santé

Les crédits alloués à la santé dans les pays en développement ont été constamment diminués en raison du poids de la dette et de la chute des produits à l'exposition, le très faible taux de croissance économique dans ce pays ne permet pas d'augmenter la part de la santé dans les budgets de l'Etat De plus les crédits sont parfois gaspillés en tout cas souvent mal repartis, les programmes de santé mis en place dans les pays en développement sont souvent généraux, fragmentés, couteux, peu efficaces et peu rentables, les médicaments sont chers, pas toujours adaptés aux besoins locaux.

Au regard de la définition la mise en oeuvre des soins de santé primaires fait appel à un minimum des préalables qui sont :

Ø Disponibilité des ressources humaines qualifiées, dans le domaine de santé en nombre suffisant ;

Ø Infrastructure adéquate c'est-à-dire selon les normes ;

Ø Disponibilité des ressources matérielles :

Ø Disponibilité et accessibilité aux médicaments essentiels génériques.34(*)

1.2.1 .Capital Humain

Il est la ressource primordiale, indispensable dans la mise en oeuvre des activités des soins de santé primaires, il s'agit à des hommes et des femmes, qualifiés dans les soins de santé, plein de dévouement et de compensions pour faire face valablement aux nombreux problèmes de santé de la communauté.la mise à niveau du professionnel de santé par de formation et de recyclage régulier est aussi importante que nos planifications doivent en tenir compte.35(*)

1.2.2. Disponibilité en ressources matérielles et infrastructures

C'est ici un domaine de difficulté particulière pour les services sanitaires. Pendant que les financements sont souvent limités, il y a souvent les besoins en maintenance d'équipement et rénovations périodiques des infrastructures qui s'avèrent nécessaire pour maintenir les normes requises des soins.

1.2.3. Médicaments essentiels génériques de bonne qualité

La disponibilité en médicaments constitue l'élément primordial des soins de santé primaire, l'approvisionnement et la gestion en vue de garantir leur disponibilité et accessibilité pour la population en terme de prix, constituent un défi majeur, les pouvoirs publics doivent prendre des mesures nécessaires Le médicament, un maillon essentiel du développement du système de Santé, connait beaucoup de problèmes de la définition des besoins du Pays en médicaments, de la fragmentation des approvisionnements et de la distribution, de la disponibilité des médicaments essentiels génériques et intrants spécifiques dans les formations sanitaires, d'accessibilité géographique et économique pour la population à cause des multiples taxes et frais sur les médicaments comme objet de commerce plutôt qu'un objet stratégique et social, de la qualité par l'absence d'un système rigoureux de contrôle de qualité, de la gestion et de l'usage rationnel par les prestataires.36(*)

1.2.4. Responsabilité de l'Etat dans le secteur de la santé

Il y a quatre principaux types d'activités de l'Etat en vue de faire fonctionner le système sanitaire à savoir : la formulation des politiques, le financement ; l'approvisionnement des services en matériels et médicaments essentiels ainsi que la réglementation, Ici l'Etat joue différents rôles à des niveaux variés parmi ces catégories des responsabilités selon les pays.

· La responsabilité de la formulation des politiques

Afin d'assurer l'accès du peuple congolais à une vie saine et lui permettre d'être socialement et économiquement productif, le gouvernement devra promouvoir son droit à la santé à travers le renforcement des mécanismes garantissant l'éthique en santé, la solidarité communautaire et l'humanisation des services de santé.

v La politique nationale de santé est basée sur les principes suivants :

v La qualité des soins et des services ;

v L'efficience et l'efficacité des projets et programmes de développement sanitaire ;

v La coordination intra et intersectorielle des prestations des services de santé ;

v La participation communautaire ;

v La décentralisation des centres des prises de décision ;

v La déconcentration des services de production des soins ;

v L'intégration des services spécialisés au sein des services de santé.

Une attention sera accordée à la production des soins et services de qualité par :

§ La réaffirmation de la stratégie des SSP comme option fondamentale de la politique nationale de santé ;

§ La réaffirmation de la Zone de santé réalisant un PMA comme unité opérationnelle ;

§ L'actualisation des dispositions politiques, législation, administrative et gestionnaires apportées y compris les normes pour la santé ;

§ La mobilisation des ressources humaines, matérielles et financières par l'allocation importante du budget de l'Etat, le renforcement de la participation communautaire et du partenariat par la santé ;

§ La réhabilitation des infrastructures de santé, la construction des nouvelles infrastructures et le renforcement des matériels et équipements ;

§ L'approvisionnement régulier en médicaments essentiels y compris les produits biologiques et autres réactifs de laboratoire ;

§ La lutte contre la maladie à travers les actions de promotion, de prévention de prise en charge ainsi que le développement des programmes de santé pour les groupes spécifiques ;

§ L'assurance de la qualité des soins et services par le développement des programmes d'appui aux services de santé ;

§ La gestion des épidémies, des catastrophes et des urgences.37(*)

Le premier rôle potentiel que l'Etat peut jouer consiste à élaborer des politiques en matière de santé et des soins de santé dans un pays, un gouvernement qui considère la santé ou l'accès aux soins de santé comme un droit peut s'attendre à jouer un rôle majeur dans la formulation de la politique appropriée à un secteur donné dans son ensemble, Ces éléments interviennent dans le secteur de la zone de santé en mettant en place des mécanismes de contrôle dans les organisations sanitaires en rapport avec les hôpitaux privés, les professionnels de santé, l'emplacement des structures de santé et les questions de technique médicale(PVE ,le standard professionnel, les formulations et pharmaceutiques).38(*)

v Le rôle de financement des soins de santé

Les financements des soins de santé peut être fourni de différentes façons ,quelque soit le système de financement ce sont toujours les citoyens d'un pays qui sont appelés à payer les soins de santé ou alors l'Etat peut prendre les responsabilités de financer les soins de santé par certains mécanismes de financement soit par la taxation ou assurance sociale qui souvent n'ont pas de rapport avec le niveau ou type des services fournis, le fonctionnement du système de santé reste cependant entravé par un certain nombre des problèmes relatifs au leadership du ministère de la santé, a système de financement, à la participation communautaire, aux ressources humaines, au système d'approvisionnement essentiel et à la coordination des bailleurs des fonds.39(*)

v Rôle de fournisseur de service

L'Etat peut aussi jouer le rôle de fournisseur des services, les gouvernements de plusieurs pays en développement s'adonnent à fournir directement des services des soins gère des structures de santé et emploient du personnel de santé à qui il paye des salaires ce ci date de l'époque coloniale où il fit accordé au ministère de la santé la responsabilité de prendre directement soin de certaines catégories des gens telle que les officiers coloniaux, les agents de l'Etat ainsi que ceux de l'armée, la politique communautaire dans les pays de l'Europe centrale était fondée sur l'idée que le contrôle de l'Etat sur le système de soins de santé était une nécessité ;une approche qui du reste peut être considérée comme la plus efficace et plus équitable.

Le rôle réglementaire des soins de santé

L'Etat en fin jouer le rôle réglementaire en veillant que les types et qualité des soins de santé à fournir cette fonction de régulateur consiste dans une large mesure dans l'élaboration des politiques.il s'agit d'un mécanisme visant à assurer que les politiques qui sont sur pieds et sont effectivement exécutées comme tel, les réglementations concerneraient n'importe quel aspect des soins de santé .La portée de ce rôle dépendrait de la vision de l'Etat envers les soins de santé ainsi que de son rôle au sein de ce système de soins, cette réglementation porte sur les frais payés pour les soins de santé la norme quant à la qualité des soins à fournir l'emplacement des structures de soins, le types et la dimension des structures de soins ainsi que sur le professionnel de santé.40(*)

1.2.5. Responsabilité des pouvoirs publics

La responsabilité d'une bonne partie de l'action requise pour atteindre les objectifs de la santé pour tous incombe aux pouvoirs publics, il n'existe aucun modèle universellement applicable mais les caractéristiques essentielles des systèmes de santé énoncées dans la stratégie mondiale de la santé pour tous donnent une idée de la façon de procéder si l'on veut mettre en place l'infrastructure voulue par des prestations de santé optimales fondées sur les SSP, si la responsabilité de la santé est confiée à l'Etat , c'est parce que les organismes bénévoles et le secteur privé ne peuvent pas faire face tous les besoins de santé.par ailleurs les prestations dont l'ensemble de la population tire profit doivent être assurées gratuitement aux individus par le pouvoir public , c'est notamment de la vaccination de masse(campagne victorieuse d'éradication de la variole en est un excellent exemple) et de la lutte contre les maladies transmissibles par des vecteurs.41(*)

I.3.CADRE CONCEPTUEL ET OPERATIONNEL DE LA RECHERCHE

I.3.1. CADRE CONCEPTUEL

Facteurs déterminants

Conséquence

o Facteurs socio-économiques Facteurs culturels Facteurs politico-sécuritaires Facteurs sanitaires

Problématique de couverture des soins de santé primaire

251661312

I.4.2.CADRE OPERATIONNEL

Facteurs indépendants

Variables dépendants

Facteurs socio-économiques

o Insuffisance des ressources matérielles et financières dans les structures de santé

o Cout des soins non accessibles par les usagers

Facteurs culturels

o Insuffisance des formations du personnel de santé par l'Etat

Facteurs politico-sanitaires

o Insécurité dans le pays et en province

o Faible politique nationale

Facteurs sanitaires

o Approvisionnement insuffisant des structures en médicaments essentiels et génériques

Automédication

Couverture des soins de santé primaire

251660288

Définitions des variables

· Variables indépendantes

Ø Les facteurs socio-économiques

L'insuffisance des matériels dans les structures sanitaires ne permet pas aux prestataires des soins de santé de rendre un service de qualité à la population et leurs faibles recettes entravent le bon fonctionnement de service ;

Ø Les facteurs culturels

Si les services de santé sont rendus par un personnel non qualifié cela a un impact négatif sur la qualité des soins offerts à la population .En effet, l'Etat a le devoir de former en quantité et en qualité suffisante les prestations de soins de santé mais aussi leurs assurer des formations au cours d'emploi.

Ø Les facteurs politico-sanitaires

La présence des guerres dans un pays ne permet pas à la population d'accéder aux soins de qualité, Elle perturbe le niveau socio-économique de la politique de la population et même les programmes nationaux de développement sanitaire d'un pays et à un impact négatif sur la santé des populations.

Ø Facteurs sanitaires

L'approvisionnement e insuffisant des médicaments dans les structures sanitaires entraine des ruptures des stocks et conduit à l'automédication et à la sous utilisation des structures de santé par la population.

· Les variables dépendantes

La problématique de couverture des SSP est aussi à la base de détérioration de la santé de population ; si l'Etat ne met pas à la disposition des populations des ressources sanitaires matérielles, financières et humaines, la prise en charge des malades est difficilement de bonne qualité.

CHAPITRE DEUXIEME

METHODOLOGIE ET PRESENTATION DU MULIEU D'ETUDE

METHODOLOGIE DU TRAVAIL

Ce chapitre est axé sur le type d'étude, la population et l'échantillon d'étude, la procédure de l'enquête, la collecte des données, l'analyse et le traitement des données.

II.1. TYPE D'ETUDE

Notre étude est du type rétrospective.

II.1. 2. POPULATION CIBLE DE L'ETUDE

Notre population cible est constituée des agents cadre du bureau central de la zone de santé de Goma ainsi que les infirmiers titulaires des structures Etatiques et intégrées.

II.3. ECHANTILLON DE L'ETUDE

2.3.1. Taille de l'échantillon

La taille de l'échantillon est de 13 agents cadres du bureau central de la zone de santé et 16 responsables des FOSA étatiques et intégrées de la zone de santé de Goma.

2.2.2. Choix de l'échantillon

Notre échantillon est du type exhaustif. Ici, toute notre population cible fait partie de notre échantillon.

II.4. PROCEDURE DE L'ENQUETE

Le questionnaire a été administré aux répondants qui fourniront les éléments de réponses par écrit.

II.5. METHODES ET TECHNIQUES DE COLLECTE DES DONNEES

II.5.1. Méthodes utilisées

· Méthodes analytique

Par définition, c'est une méthode qui procède par voie d'analyse. C'est dans ce sens qu'elle elle nous a permis d'analyser systématiquement nos données sur la participation de l'Etat dans l'allocation des ressources pour la mise en oeuvre des soins de santé primaires dans la zone de santé urbaine de Goma ;

· Méthode statistique

Elle est une méthode qui traite les informations d'un échantillon relative à une population. Celle-ci nous a permis de quantifier nos données qualitatives en les traduisant a travers des tableaux où nous avons calculé les pourcentages.

P= x100

Avec

P = pourcentage

n = Effectifs observés

N= Effectifs entendus

II.5.2. Technique de collecte des données

La technique de collecte des données permet au chercheur de récolter les informations et les traiter en vue de l'élaboration d'un travail scientifique

· Technique documentaire

. Celle-ci nous a permis de consulter les ouvrages, les publications, différents rapport sur la santé, différents cours, les dictionnaires et autres documents.

· Technique par questionnaire d'enquête

Elle est une technique de série des questions méthodiquement posées en vue d'une enquête. Ce pour ca qu'elle a été soumis aux enquêtés en vue de récolter les données sur terrain.

II.6. ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES

Les travaux de saisie au programme Microsoft office Word, de traitement des données collectées et leur analyse ont été rendus possible grâce au logiciel Sphinx et le dépouillement simple. L'analyse statistique nous a permis de présenter les résultats de données récoltées sur terrain dans les tableaux et de calculer les proportions afin de les interpréter selon la formule suivante :

II.6. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

Ø SITUATION GEOGRAPHIQUE la ZS de Goma

est limitée :

§ Au Nord par la zone de santé Karisimbi

§ Au Sud par le Lac Kivu

§ A l'Est par la république Rwandaise

§ A l'ouest par la zone de santé Kirotshe.

Elle a une superficie estimée à 150km2. Elle jouit d'un climat tropical avec 2 saisons (pluvieuse et sèche), d'une végétation : savane herbeuse et d'un relief : plaine avec un sol des pierres volcanique. Sa température annuelle varie entre 17°15' et de 20°16', une altitude de 1460 mètres au bord du lac, une longitude Nord de 29°14' et une latitude Sud de 1°45'.

NB : le BCZS/Goma est situé dans la commune de Goma, Quartier Katindo, Av. du Port, dans l'Aire de santé AFIA KATINDO.

Source : BCZS/GOMA*

Ø APERCU HISTORIQUE

En 1985, la province sanitaire du Nord Kivu comptait 19 zones des santé parmi elles la zone de santé Urbano-rurale de Goma qui fonctionnait avec deux centres de santé à savoir le centre de santé de Murara (ex Foyer social) et le dispensaire de la caisse de solidarité paysanne (CASOP) plus un hôpital général de référence couvrant ainsi une population de 13000 habitants. Il faut ajouter l'existence de deux centres hospitaliers (Charité maternelle et CBK Virunga). Une année plus tard, son premier médecin chef de zone, Monsieur Jacques MYAUX ouvrant le centre de Kibumba.

En 1988, un contrat de collaboration fut signé entre le Bureau des OEuvres Médicales (BOM/Goma) et la zone de santé de Goma en ouvrant le centre de santé de Kanyarutshinya, Mudja et Mugunga. Ce fut leur intégration effective dans la politique des soins de santé primaire. Au découpage de l'ex Kivu, l'initiative de créer les centres de santé Katoyi (ex Konde) et Budjovu avaient vu le jour. Avec la croissance démographique dans certains quartiers de la ville, le Dr SAPU MBIMBI-A-NGALA aura l'initiative de créer les centres de santé Ndosho, Kyeshero et Himbi.

Vers les années 2000, il y a eu subdivision en deux de l'aire de santé de Ndosho en créant le centre de santé de Kiziba. Dans l'aire de santé Katoyi on a ouvert le centre de santé Berthel.

Au total, la zone de santé urbano-rurale comptait un hôpital générale de référence, deux centre hospitaliers, 18 centres de santé (HGR/Goma. Ch CBK Virunga, CH Charité maternelle, CS Foyer social, CASOP, Kibumba, Katindo, Mabanga, Majengo, Mudja, Mugunga, Carmel, Kyeshero, Kasika et Ndosho).

Par sa lettre n°251/IPS-NK/449/2003 du 08/09/2003, le médecin inspecteur provincial de la santé du Nord Kivu proposera au ministère de tutelle le découpage de la zone de santé urbano-rurale de Goma en 3 zones de santé.

En mi-octobre 2003, un atelier de découpage sera organisé à l'hôtel Karibu Pour harmonisation et la validation de la carte sanitaire du Nord Kivu lors du rassemblement congolais pour la Démocratie (RCD) en plein rébellion. Le découpage sera effectif sur l'arrêté du ministère de santé publique en RDC.

N°12520/CAB/MIN/AF/089/2003 du 11 décembre 2003 portant définition de la carte sanitaire de la province du Nord Kivu scindée en 34 zone des santés.

La zone de santé urbain-rurale de Goma fut scindée en 2 zones de santé dans les limites administratives des communes de Goma et karisimbi :

o Zone de santé urbaine de Goma : 2436385habitants

o Zone de santé urbaine de Karisimbi : 340426 habitants

Après le découpage, la zone de santé urbaine de Goma fonctionnera avec l'HGR de Goma, le CH Charité maternelle, les CS CASOP, Katindo, Himbi, Carmel, Kyeshero, Centre Chrétien du Lac Kivu (CCLK) et Buhimba

Ø OBJECTIF PRINCIPAL ET SA MISSION

La zone de santé de Goma est une entité administrative décentralisée dont l'objectif est de réaliser la santé pour tous par le canal des soins de santé primaires. Elle est aussi une entité opérationnelle de planification destinée à procurer à une population bien définie des soins curatifs, préventifs et promotionnels. Sa mission est d'améliorer les qualités des soins et les conditions de vie de la population qu'elle dessert en :

Cv Elaborant le plan de prise en charge de la population par des structures sanitaires existantes ou à créer

Identifiant les problèmes prioritaires pour la population et allouer les ressources disponibles

Elaborant le plan de lutte contre les épidémies et contrôler son exécution

Entant garant de tout programme de lutte contre les maladies dans la zone de santé

Evaluant les programmes

Ø STATUT JURIDIQUE DE LA ZONE DE SANTE DE GOMA

La zone de santé de Goma est une entité publique du ministère de la santé publique doté d'une personnalité morale. Elle rend compte à la Division de la santé publique

Ø SITUATION SANITAIRE

La ZS/Goma est constituée de 9 aires des santés. Chaque aire de santé représente un centre de santé (CS). En dehors de ces CS, la ZS/Goma contient un hôpital général de référence « Charité Maternelle », l'hôpital provincial du Nord Kivu, des nombreux centres Hospitaliers : Hôpital Heal Arfica, Bethesda (CBCA/Ndosho), 8e CEPAC /Kyeshero, DOCS, des nombreux centres médicaux. CEDIGO, Belle vue, CAMELLIAS, Centre adventiste CIMAK et beaucoup de postes de santé privée. La ZS/Goma compte aussi des nombreuses maisons de traitement traditionnel d'où présence des tradi praticiens.

Ø SITUATION ENVIRONNEMENTALE

La ZS/Goma se situe au bord du lac Kivu, elle occupe la partie Sud de la route Goma-Sake. Toutes les aires des santés sont reboisées par des arbres naturels et des arbres fruitiers dans certaines concessions. Dans la ZS/Goma, on trouve quelques espaces verts : Buhimba, ULPGL, RVA et le Mont Goma pour purifier l'air. La zone de santé Goma couvre les quartiers nantis de la ville de Goma : les volcans (ville), Katindo gauche, Himbi, kyeshero. Elle est électrifiée par la SNEL mais connaît parfois des coupures. La population s'approvisionne à l'eau du robinet de la REGIDESO, l'eau du lac et l'eau de la pluie. La délimitation de la ZS/Goma correspond à celle de la commune de Goma.

Ø SITUATION EDUCATIONNELLE

On trouve plusieurs écoles maternelles, primaires, secondaires, professionnelles, les institutions supérieurs, les universités étatiques et privées, toutes ces écoles et universités sont reparties selon les aires de santé.

Ø SITUATION SOCIO CULTURELLE

La ZS/Goma fut une zone d'accueil lors de la dernière éruption volcanique (2002) et suite à l'insécurité dans les environs de Goma (MASISI, WALIKALE, Bukavu). L'exode rural a entrainé l'augmentation de la population qui est cosmopolite. On y trouve toutes les tribus confondues : Shi, Nande, lega, hunde, Nyanga, havu, Hutu, Tutsi et autre tribus de la RDC y compris les étrangers (expatriés). La langue officielle est le Swahili, ainsi que les langues vernaculaires selon les tribus. Cette population cosmopolite est repartie dans plusieurs confession religieuses : catholique, protestantes, église de réveil, adventiste, témoins de Jéhovah, foi Bahaï, musulmane...

Ø SITUATION ECONOMIQUE

La majeure partie de la population de la zone de santé de Goma est employée (travailleuse) dans plusieurs secteurs étatiques, privés et humanitaires. On y compte des services étatiques, des ONG locales, nationales et internationales, des banques, des coopératives d'épargne et de crédit, des institutions de télécommunication, des boutiques, des magasins , des agences de voyages (terrestre, fluvial, aérienne), des studios de photo, ces stations d'essence, des hôtels, des bistrots, des marchés, des publiphones, des salons de coiffures, des secrétariat publics, des cybers cafés, des alimentations, des garages des ateliers de coutures, des menuiserie, des quincailleries, des boulangeries, des boucheries, des éditions, des restaurants ...

Ø SITUATION DEMOGRAPHIQUE DE LA ZSU/GOM

Répartition de la population par Trache d'âge

 

AIRE DE SANTE

0 à 11 mois

Nourrisson survivants

12 à 59 mois

0 à 59 mois

6 à 11 mois

6 à 59 mois

Moins de 14 ans

0 à 14 mois

Femmes de 15 à 49 ans

65 ans et +

TOTAL

1

Buhimba

683

601

3585

4268

377

3962

7644

7950

1928

218

31216

2

Carmel

885

778

2863

3758

190

3053

8165

8860

4646

155

33353

3

CASOP

340

299

1233

1573

130

1363

5730

5940

1394

95

18097

4

CCLK

1685

1482

7116

8791

902

8008

22058

22841

8843

275

82001

5

Heal africa

627

551

1951

2588

261

2222

5372

5738

4481

198

23989

6

Himbi

1007

886

3417

4424

434

3851

11535

12108

7781

353

45796

7

Katindo

937

824

2925

3852

380

3305

8873

9430

5949

338

36813

8

Keshero

1395

1227

4897

6292

712

5609

17597

18280

8499

786

65294

9

Mapendo

1497

1316

5593

7090

384

5977

16579

17692

9032

528

65688

10

umoja

1270

1117

5036

6306

641

5677

14627

15256

7866

294

58090

Total

10326

9081

38616

48942

4411

43027

118180

124095

60419

3240

460337

Population:250 996habitantdénombrés

Source :BCZS/GOMAØ ORGANES DE GESTION DE LA ZONE DE SANTE DE GOMA

Pour assurer un fonctionnement avec la participation de la communauté bénéficiaire, la zone de santé de Goma comprend les organes de gestion suivants :

Conseils d'administration (C.A)

Comité de gestion (COGE)

Equipe cadre de la zone de santé (ECZS)

Comité de gestion de l'HGR (COGE.H)

Comité de développement de l'aire de santé (CODESA)

ORGANIGRAMME

CA

COGE

Coordination

Administrations

Supervision

Nutrition

TDR

Secrétariat

Comptabilité

Pharmacie

Charroi automobile

Huissier

ssssss s etuissier

251659264

Ø STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DU BCZS/GOMA

Population totale : 250 996 habitants (Population dénombrée)

Superficie : 33,4 Km²

Densité : 7515 hab/Km²

Nb Avenues : 133

Nb de quartiers / Villages : 7 quartiers (Mapendo, Mikeno, Les Volcans, Katindo, Himbi, Keshero, Lac Vert)

Nb ménages : 39539 (cf. dénombrement MILD)

Nb total FOSA : 84 dont

CS : 10

CSR : 1

PS : 1 (PS CCLK)

HGR : 1 (et 1 HPNK)

CH : 3

FOSA PRIVEES : 69 dont 41 centres médicaux, 25 dispensaires et 3 polycliniques. CM GESOM et CEDIGO 3 sont intégrés

Nombre lits HGR / CSR : 803 dont 95 à l'HGR soit 1 lit pour 313 habitants.

Nb RECO actifs : 455

Ø 251654144251656192251658240251657216251655168FONCTIONNEMENT :

o Conseil d'administration (C.A)

C'est l'organe suprême de la zone de santé.

Il est chargé d'administrer les ressources humaines, matérielles et financières de la zone de santé en vue d'exécuter les programmes. Il est composé de :

Le C.A se réunit une fois par an sur convocation du président. Ses attributions sont :

Assurer l'orientation de la politique sanitaire de la zone de santé

Approuver le plan d'action de la zone de santé y compris le budget et le contrôle

Contrôler le COGE de la zone de santé

Contracter ou donner le rapport pour la prise de contact avec les organismes extérieurs pouvant aider la zone de santé.

o Le comité de gestion (COGE)

Il est composé du MCZS comme président, l'AGIS de la zone de santé comme secrétaires, 3 membres de l'HGR (médecin directeur, directeur de nursing et AGIS de l'HGR), le président des COSA, le représentant des infirmiers titulaires, les autorités politico administratives, les délégués des intervenants actifs dans la zone de santé, les autres représentants dans le cadre de la collaboration intersectorielle (Eglise, ONG, Ecoles...)

Fonctionnement et attributions

Il se réunit une fois par moi. Une réunion extraordinaire peut être convoquée par le président. Ses attributions sont :

Assurer la gestion technique des services et de toutes les ressources

Elaborer les prévisions budgétaires et en assurer l'exécution après approbation du CA.

Planifier, exécuter et évaluer les activités.

Faire appliquer les instructions transmises par la hiérarchie

Veiller à la mise en application du plan d'action définie au sein du CA de la zone de santé

o L'équipe cadre de la zone de santé (BCZS)

Elle est mise en oeuvre depuis octobre 2007. Toutefois, elle n'est pas complètement intégrée au niveau de l'hôpital. Elle est composée de 6 membres dont :

Le MCZ, le médecin directeur de l'hôpital, l'AGIS de la zone de santé, 3 infirmiers superviseurs de la zone de santé et le directeur de nursing. D'autres 6 membres d'appui sont : le nutritionniste, le technicien de développement rural, le comptable, le préposé à la pharmacie et le secrétaire.

Ø RESSOURCES HUMAINES DU BUREAU CENTRAL DE LA ZONE DE SANTE DE GOMA

Nombre

Désignation

Niveau d'étude

1

Médecin chef de zone

Généraliste

1

Administrateur gestionnaire

A0 GIS

3

Infirmier superviseur

A1, A0 et A0

1

Nutritionniste

AO

1

Préposé à la pharmacie

A2

1

Comptable /Caisse

L2 DECO

1

Secrétaire

A0

1

Huissier

 

Source : BSZS/GOMA

Ø RESSOURCES MATERIELLES

Nombre

Désignation

1

Bâtiment

2

Motos

2

Vélo

2

Frigo

5

Ordinateurs

2

Imprimantes

2

Photocopieuses

1

Stencil use

1

Véhicule

Source : BCSZ/GOMA

Ø LES ACTIVITES DU BUREAU CENTRAL DE LA ZONE DE SANTE DE GOMA

Comme dit précédemment, les activités du bureau central de la zone de santé sont centrées sur le curatif, le préventif, le promotionnel et la réhabilitation accessible à la communauté avec sa pleine participation. Le bureau central de la zone de santé est responsable de la bonne utilisation des ressources humaines, matérielles et financières permettant d'assurer :

§ L'organisation et l'administration du système de la zone de santé ;

§ L'organisation des interventions du public et des activités liées à la santé ;

§ La supervision des prestations des soins essentiels intégrés en impliquant le personnel compétent de l'HGR, les centres hospitaliers des centres de santés de référence et des centres de santé ;

§ la participation aux activités de soins au niveau de l'HGR, centres hospitaliers et centres de santé ;

§ La supervision des structures de santé selon un calendrier établi chaque mois ;

CHAPITRE TROISIEME

PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

Dans ce chapitre, nous allons présenter les résultats obtenus à partir de l'enquête réalisée au cours de notre période de recherche

III.1. CARCTERISTIQUE DE L'ECHANTILLON

Au cours de notre enquête ; l'étude a pu recueillir les données en fonction de l'âge, le sexe, l'Etat civil, le niveau d'étude, la fonction et l'ancienneté dans le travail.

Tableau n° 4 : répartition de l'échantillon selon l'âge

Variables Effectif %

30 à 40 ans 20 68.96

41 à 50 ans 7 24.13

51 ans et plus2 6.89

Total 29 100

Au vu de ce tableau ; nous trouvons que la plus part de nos enquêtés ont l'âge variant entre 30 à 40 ans soit 68.96%,24.13% ont 41 à 50ans et 6.89% ont l'âge de 51 an et plus. Car la majorité des agents qui travaillent dans la zone de santé de Goma et faisant partis de notre échantillon sont responsable.

Tableau n° 5: répartition de l'échantillon selon le sexe

Variable effectif %

Masculin 25 86.20

Féminin 4 13.79

Total 29 100

Les résultats ici de ce tableau prouvent que 86.20% de nos répondants sont du sexe masculin et 13.79% sont de sexe féminin. Le sexe masculin occupe un très grand pourcentage par rapport aux femmes parc qu'ils sont plus nombreux dans le découlement de notre échantillon.

Tableau n° 6 : répartition de l'échantillon selon leur Etat civil

variables Effectif %

Célibataire 3 10.34

Marié25 86.20

Veuf(e) 1 3.4

Total 29 100

Au regard de ce tableau nous trouvons que 86.20% des nos enquêtés sont mariés,10.34% sont célibataires et 3.4% sont veuf(e) Cette élévation du statut marié au niveau de notre échantillon s'explique dans le sens que la zone de santé de Goma à un personnel responsable et conscient dans l'exécution de différentes taches.

Tableau n° 7 : Répartition de l'échantillon selon le niveau d'étude

Variable Effectif %

Médecin 2 6.89

A0 14 48.27

A1 12 41.37

A2 1 3.44

Total 29 100

Au vu de ce tableau nous trouvons que 48.27% des nos enquêtés ont un niveau A0, 41.37% sont A1 et 3.44% sont A2. Ainsi nous pouvons dire que la zone de santé de Goma a un personnel qualifié et que tout niveau d'étude est représenté, néanmoins les A0 sont plus nombreux que tous les autres.

Tableau n° 8 : Répartition de l'échantillon selon leur fonction

Variable Effectif %

MCZ 1 3.44

MDH 1 3.44

AGIS 2 6.89

Infirmiers superviseurs 3 10.34

Infirmiers titulaires 16 55.17

Secrétaire comptable 1 3.44

Préposé à la pharmacie 2 6.89

TDR 1 3.44

DN 1 3.44

AC 1 3.44

Total 29 100

Source : documents administratifs du BCZS/Goma

Les résultats ici de ce tableau prouvent que la plus part des nos enquêtés sont infirmiers titulaires soit 55.17%, 10.34% sont des infirmiers superviseurs et 3.44% représente les autres fonctions. Les infirmiers titulaires sont plus nombreux au niveau de notre échantillon car ce sont eux qui amènentdifférents rapports au niveau du bureau central de la zone et que ces rapports contiennent beaucoup d'informations surtout sur les soins de santé primaires.

Tableau n° 9 : Répartition de l'échantillon selon l'ancienneté

Variable Effectif %

1 à 10 ans 18 62

11 à 20 ans 9 31

21 et plus 2 6.8

Total 29 100

Au vu de ce tableau, nous trouvons que la plus part de nos enquêtés ont une ancienneté variant entre 1 à 10 ans soit 62%,31% représentent 11 à 20ans et 6.8% sont entre 21 ans et plus. Ceci s'explique par le fait que leur ancienneté dans le service nous a aidés à avoir des éléments fiables sur les soins de santé primaires dans notre milieu d'étude.

III.2. PARTICIPATION DE L'ETAT A LA COUVERTURE DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES DANS LA ZONE DE SANTE DE GOMA

Tableau n° 10 : Répartition de l'échantillon par rapport à la participation de l'Etat à la couverture des soins de santé primaire

Variable Effectif %

Oui 1137.9

Non 18 62

Total29100

Les résultats de ce tableau prouvent que 62% de nos enquêtés ont confirmés que l'Etat ne participe pas à la couverture des soins de santé primaire dans la zone de santé de Goma, 37.9% disent non. Ce que le niveau de la participation de l'Etat à cette couverture est moins couverte, prouvent nos enquêtés.

Tableau n° 11 : Répartition de nos répondants selon la proportion financière octroyée par l'Etat dans les structures sanitaires

Variables Effectif %

1 à 5% 11 37.9

6 à 10% 617.2

11 à 15% 931

16 à 20% 4 13.7

Total 29 100

Les résultats de ce tableau montre que 37.9% de nos enquêtés confirment que le salaire de l'Etat représente 1 à 5% de la prime octroyée par leur structure, 17.2% représentent 6 à 10% et 13.7% représentent 16 à 20%. Ce ci s'explique par lefait que l'Etat ne prend pas sa responsabilité de financer le service de santé au niveau de la zone de santé de Goma pouvant motiver le personnel pendant la prestation de soins qui à son tour devrait leur donner courage.

Tableau n° 12 : Répartition de l'échantillon selon le recyclage organisé par l'Etat en matière des soins de santé primaire

Variable Effectif %

Oui 10 34.48

Non 19 65.51

Total 29 100

Au regard de ce tableau 65.5% de nos enquêtés prouvent que les agents travaillant dans leurs structures n'ont jamais été recyclés par l'Etat en matière des soins de santé primaires et 34.48% disent le contraire Car si le l'Etat devrait recycler ses agents à matière des soins de santé primaires, ce ci pouvait éviter certaines difficultés liées à la mise à oeuvre des ces soins au niveau de la zone de santé de Goma.

Tableau n° 13 : Répartition de l'échantillon par rapport à l'approvisionnement en médicaments essentiels par l'Etat dans les structures

Variables Effectifs %

Oui 2586.2

Non 4 13.8

Total 29 100

Les résultats issus de ce tableau, stipulent que 86.2% confirment que l'Etat congolais approvisionnent en médicaments essentiels tan disque 13.8% disent non. La disponibilité des médicaments fait partis des moyens pouvant aider à couvrir les soins de santé primaires, tel est la raison qui explique la majoration de son pourcentage à ce niveau.

Tableau n° 14 : Répartition de répondants selon le rythme d'approvisionnement

Variables Effectifs %

Régulier 5 17.2

Irrégulier 10 34.4

Avec retard 14 48.2

Total 29 100

Au regard des résultats du tableau ci-dessous, 48.2% de nos enquêtés confirment que l'approvisionnement en médicaments essentiels dans leurs structures se fait avec retard, 34.4% disent qu'il est irrégulier et 17.2 confirment qu'il est régulierA cela nous trouvons que la distribution des médicaments se fait d'une mauvaise manière dans les structures prouvent nos enquêtés et ce facteur peut être à la base des plusieurs conséquences dans la prise en charge des malades en soins de santé primaire.

Tableau n° 15: Répartition de nos répondants selon les thèmes développés en cours de recyclages organisés

Variable Effectif %

SSP 4 13.7

PEV 2 6.8

PCIME 1 3.4

Gestions des ressources 1 3.4

PCCMA 1 3.4

Maternité à moindre risque 1 3.4

Prescription rationnelle 2 6.8

Santé mentale 1 3.4

Gestion catastrophe et épidémie 1 3.4

Paludisme 2 6.8

IST 3 10.3

PF 8 27.5

Tuberculose 2 6.8

Total 29 100

Les résultats issusde ce tableau montrent que 27.5% développent comme thème PF, 13.7% développe SSP comme thème et tous les autres représente 3.4% pour chacun. Vu les difficultés liées à la couverture des soins de santé primaires au niveau de la zone de santé de Goma, ce dernier devrait y être plus développés pour que le personnel puisse avoir des informations claires et approfondies en vu de mieux s'y prendre.

III .3 : LA PRISE EN CHARGE DES MALADES EN SOINS DE SANTE PRIMAIRE DANS LA ZS DE GOMA

Tableau n° 16 : Répartition de l'échantillon par rapport au niveau d'appréciation de la mise en pratique du PMA pendant la prise en charge des malades en soins de santé primaire

Variable Effectif %

accessible 9 31

inaccessible 2068.9

Total 29 100

Au regard de ce tableau, nous trouvons que 68.9%des nos répondants prouvent que le PMA est inaccessible par la population, 31% disent qu'il est accessible. Ce 68.9% le confirment car au niveau de la zone de santé de Goma il y a des structures dans lesquelles ce paquet a des insuffisances causées par la faible participation de l'Etat à la couverture des soins de santé primaires

Tableau n° 17 : Répartition de l'échantillon par rapport à la complémentarité du PCA dans la prise en charge des malades en soins de santé primaire au niveau de l'HGR

Variable Effectif %

complète 11 37.9

incomplète 18 62

Total 29 100

Les résultats de ce tableau, 62% des enquêtés ont dit que le PCA est incomplet et 37.9% confirment qu'il est complet au niveau de l'HGR. Cette proportion élevée du pourcentage à 62% est expliqué par le fait que l'HGR trouve certains difficultés pendant la prise en charge des cas transférés, liées au communication pour le changement de comportement ainsi qu'à la consultation prénatale des grossesses à haut risque. Tout ça parce qu'il y a une faible couverture des soins de santé primaires au niveau de la zone de Goma.

Tableau n° 18: Répartition de l'échantillon par rapport à la continuité des soins pendant la prise en charge des malades en soins de santé primaire

Variable Effectif %

Continus 4 13.7

Limités 20 68.9

Transférés 517.2

Total 29 100

Au regard de ce tableau ; nos résultats prouvent que 69.9% de nos répondants que la continuité des soins est limité se limite en cas des difficultés liées à la continuité des soins, 17.2% transfèrent les malades en cas de difficultés à l'HGR et 13.7% disent que les soins sont continus.cela parce qu'ily a pas disponibilité des ressources pouvant leur permettre à rendre ces soins continus au niveau de leurs structures.

Tableau n° 19: Répartition de l'échantillon en rapport aux raisons pouvant motiver les malades à fréquenter leurs structures

Variable Effectif %

Bonne accueille 9 31

Equité 10 34.4

Confiance aux personnels et soins dispensés 5 17.2

Accessibilité géographique de la structure3 10..3

Disponibilités des médicaments 2 6.8

Total 29 100

34.4% prouvent que les soins de santé sont équitables dans leurs structures, 31% parlent d'un bon accueil et 6.8% parlent de la disponibilité des médicaments. Selon eux l'équité est la raison qui motive la population à adhérer massivement dans la structure.

III.5 : STRATEGIES A METTRE A MARCHE POUR QUE LA PRISE EN CHARGE DES MALADES EN SSP SOIT SIGNIFICATIVE DANS LA ZONE DE SANTE

Tableau n° 20: Répartition des répondants selon leur niveau d'appréciation de la contribution de l'Etat à la couverture des soins de santé primaires au niveau de la Zone de Santé de Goma

Variable Effectif %

Suffisante 5 17.2

Assez suffisante 10 34.4

insuffisant 13 44.8

Total 29 100

44.8% disent que le niveau de couverture des soins de santé primaires au niveau de la zone de santé de Goma par l'Etat est insuffisant, 34.4% disent que ce assez suffisante et 17.2% parle que ce suffisante. 44.8% sontheurtés à plusieurs difficultés liées au non Disponibilisation des ressources par l'Etat pouvant combler certaines insuffisances.

Tableau n° 21: Répartition des répondants selon les difficultés rencontrées dans la prise en charge des malades en soins de santé primaire

Variables Effectif %

Insuffisanced'appui financier et matériel 26.8

Faible implication du gouvernement 10 34.4

Faible autofinancement des structures 1 3.4

Plus de 85% de financement est externe 2 6.8

Approvisionnement insuffisante et irrégulier en MEG 2 6.8

Insuffisance de salaire et prime de risque 6 20.6

Inaccessibilité géographique 1 3.4

Insuffisance d'eau potable et d'installation sanitaire 1 3.4

Conflit entre les agents payés et non payés par l'Etat 1 3.4

Infrastructure inapproprié 2 6.8

Total 29 100

100% de nos enquêtés rencontrent des difficultés repris ci-dessus concernant la couverture des soins de santé primaire au niveau de la zone de santé de Goma. Néanmoins un pourcentage s'élève de 34.4% des répondants qui disent que cela peut être prouvé par le fait que l'Etat ne s'implique pas dans la couverture des soins de santé primaire.

Tableau n° 22: Répartition des répondants selon leurs suggestions pour surmonter les difficultés rencontrées pendant la prise en charge des malades en soins de santé primaire

Variable Effectif %

Disponibilisation des intrants nécessaires 3 10.3

Paiement suffisant et régulier du salaire et de prime de risque2 6.8

Approvisionnement suffisant et régulier en MEG 5 17.24

Que le gouvernement puisse prendre sa responsabilité 8 27.5

Construction et équipement des infrastructures 2 6.8

Formation et recyclage régulier du personnel 5 17.2

Allocation d'un budget suffisant à la santé 2 6.8

Gestion claire et transparente 1 3.4

Sensibilisation de la population 1 3.4

Total 29 100

Au vu de ce tableau ; nos résultats issus de nos enquêtes prouvent que 100% des nos répondants ont suggérés les éléments repris ci - haut pour surmonter les difficultés liées à la couverture des soins de santé primaires au niveau de la Zone de Santé de Goma. Mais, 27.5% des répondants ont soulevés un point essentiel disant que le gouvernement puisse prendre sa responsabilité en tant que garant de la santé de sa population à charge pour voir comment couvrir ces soins au niveau de la Zone de Santé Urbaine de Goma et que tout le monde accède aux soins de qualité avec équité pendant la prestation.

CHAPITRE QUATRIEME

DISCUSSION DES RESULTATS

Dans ce chapitre nous confrontons les résultats obtenus après analyse et interprétation des résultats issues de notre enquête à ceux des autres chercheurs à fin de voir dans quelle mesure i y a une similitude ou différence, ou quelle raison.

IV.1. PARTICIPATION DE L'ETAT A LA COUVERTURE DES SOINS DE SANTE PRIMAIRES DANS LA ZONE DE SANTE DE GOMA

Les résultats de notre enquête prouvent que 62% des nos enquêtés ont confirmés que l'Etat ne participe à la couverture des soins de santé primaires dans la ZS de Goma ; tan disque 37.9% ont dit le contraire ; 37.9% de nos enquêtés confirment que le salaire de l'Etat représente 1 à 5% de la prime octroyée par leurs structures, 31% disent que ca présente 11 à 15%,17.2% parlent que ça représente 6 à 10% et 13.7 % disent que se salaire représente 6 à 10% de la prime octroyée par leur structure voir Tableau N° 10,11,

A la lumière de la conférence d'Alma Ata, les gouvernements ont vis-à-vis de la santé des populations une responsabilité dont ils peuvent s'acquitter qu'en assurant des prestations sanitaires et sociales adéquates. Ainsi, la mise en oeuvre des soins de santé primairesfait appel à un minimum de préalable qui incombe à la responsabilité de l'Etat. Il s'agit de : disponibilité des ressources humaines qualifiée dans le domaine de santé en nombre suffisant, infrastructure adéquate, disponibilité des ressources matérielles et financières et accessibilité aux médicaments essentiels génériques.42(*)

65.5% des nos enquêtés prouvent que les agents travaillant dans leurs structures n'ont jamais été recyclés par l'Etat en matière des soins de santé primaires et 34..4% disent qu'ils ont des agents qui ont déjà été recyclés par l'Etat en matière des soins de santé primaires. 27.5% développent comme thème planification familiale, 13.7% développent les soins de santé primaires, 10.3 les IST et 6.8% ont comme thème de recyclage paludisme, PEV, prescription rationnelle et tuberculose pour chacun ; tan disque les autres thèmes développés représentent 3.4% pour chacun voir Tableau N°12,13.

Selon Marc Durier, le rôle principal dans l'administration du système de santé revient à l'Etat, garant de l'intérêt public et de l'amélioration de l'état de santé de sa population à charge ;Ainsi ,l'Etat soit directement soit par l'intermédiaire du service déconcentré, assurer la formation continue du personnel de santé, participer à la définition de leurs conditions d'exercice, veiller aux normes de qualité d'établissements des soins et de la production pharmaceutique ;à l'adéquation des structures des soins et des préventions et recycle le volume de l'offre de soins. La mise en niveau du personnel de santé par des formations et des recyclages réguliers est aussi importante, l'Etat doit en tenir compte dans la planification des activités sanitaires 43(*)

Les résultats de nos enquêtes prouvent que 86.2% confirment que l'Etat congolais les approvisionnent en médicaments essentiels tan disque 13.7% disent le contraire. La fréquence de l'approvisionnement des médicaments essentiels dans les structures sanitaires est prouvé par certains de nos enquêtés qu'il est faite avec retard à un pourcentage de 48.2, 34.4% disent que cet approvisionnement est irrégulier et 17.2% confirment qu'il est réguliervoir tableau .N° 14 et 15.

Le  médicament,  un maillon  essentiel  du  développement  du  système  de  Santé,  connait beaucoup  de  problèmes  de  la  définition  des  besoins  du  Pays  en  médicamentsde la fragmentation des approvisionnements et de la distribution, de la disponibilité des médicaments essentiels générques et intrants spécifiques dans les formations sanitaires, d'accessibilité géographique et économique pour la population à cause des multiples taxes et frais sur les médicaments comme objet de commerce plutôt qu'un objet stratégique et social, de la qualité par l'absence d'un système rigoureux de contrôle de qualité, de la gestion et de l'usage rationnel par les prestataires. Pour faire face à cette situation, le Ministère de la Santé Publique a d'abord fait l'analyse de la situation du secteur pharmaceutique en 1996 pour aboutir à l'élaboration de la Politique Pharmaceutique Nationale en 1997, celleci fut révisée la dernière fois en 2008.  La disponibilité en médicaments essentiels générique de bonne qualité constitue l'élément primordial de la mise en oeuvre des soins de santé primaires. Leur disponibilité et accessibilité pour la population en terme de prix, constitue un défis majeur auquel l'Etat doit prendre des mesures.44(*)

IV.2. PRISE EN CHARGE DES MALADES EN SOINS DE SANTE PRIMAIRE DANS LA ZONE DE SANTE DE GOMA

86.2% disent que le niveau de prise en charge des malades en soins de santé primaires dans leurs structures est moins efficace alors que 13.7% confirment qu'il est efficace dans leurs structures, 69.9% de nos répondants disent que les soins sont limité pendant la prise en charge des malades suite aux difficultés, 17.2% transfèrent les malades au niveau de l'HGR en cas des difficultés tan disque 13.7% disent que les soins sont continu dans leurs structures voir Tableau N°16 et 17.

34.4% prouvent que les soins de santé sont équitables dans leurs structures,31% disent que les patients fréquentent leurs structures suite à leur bonne façon de les accueillir,17.2% stipulent que la confiance du personnel et des soins dispensés aux malades les poussent à fréquenter leur structure tan disque 10.3% ont dit que leurs structures sont accessibles géographiquement par les patients et 6.8% parlent de la disponibilité des médicaments dans les structures qui motivent la population à adhérer massivement dans la structure, voir Tableau N°18 .

68.9%des nos répondants prouvent que le PMA est inaccessible pour la population, 31% disent qu'il est accessible. 68.9% le confirment car au niveau de la zone de santé de Goma il y a des structures dans lesquelles ce paquet a des insuffisances causées par la faible participation de l'Etat à la couverture des soins de santé primaires,62% des enquêtés ont dit que le PCA est incomplet et 37.9% confirment qu'il est complet au niveau de l'HGR. Cette proportion élevée du pourcentage à 62% est expliqué par le fait que l'HGR trouve certaines difficultés pendant la prise en charge des cas transférés, liées à la communication pour le changement de comportement ainsi qu'à la consultation prénatale des grossesses à haut risque. Tout ça parce qu'il y a une faible couverture des soins de santé primaires au niveau de la zone de Goma.Voirtableau N° 16 et 17

J. Courte joie et D. Fountain dans l'ouvrage intitulé « l'infirmier comment bâtir la santé » disent ceci : les malades restent chez eux, ne viennent ni à l'hôpital ni au dispensaire parce que soit l'hôpital est trop loin ou soit parce qu'on n'a pas confiance dans le traitement. 45(*)

IV.3: STRATEGIE A METTRE A MARCHE POUR QUE LA PRISE EN CHARGE DES MALADES EN SOINS DE SANTE PRIMAIRE SOIT COUVERTE DANS LA ZONE DE SANTE DE GOMA

Dans la zone de santé urbaine de Goma ; 44.8% disent que la participation de l'Etat dans la mise en oeuvre des soins de santé primaires au niveau de la zone de santé est insuffisant, 34.4% disent qu'elle est assez bonne et 17.2% confirment qu'elle est suffisante et par rapport aux difficultés rencontrés dans la mise en oeuvre des soins de santé primaires, les résultats de notre étude prouvent que l'insuffisance d'appui financière matériel, faible implication du gouvernement, insuffisance de personnel formé, inaccessibilité géographique, conflit entre agents payés et non payés par l'Etat, faible autofinancement des structures, approvisionnement insuffisante et irrégulière en médicaments essentiels ainsi que plus au moins 85% de financement est extérieur seraient les difficultés liés à la couverture des soins de santé primaires au niveau de la zone de santé de Goma,voirTableau N° 19 et 20.

Partant de difficultés liées à la problématique de couverture des soins de santé primaires au niveau de la zone de santé de Goma, nos répondants suggèrent ce qui suit :

Gestion claire et transparente , paiement suffisant et régulier du salaire et prime de risque des agents, approvisionnement suffisant et régulier des structures en matériels et médicaments, intervention financière au fonctionnement des structures, un gouvernement responsable ,formation continue du personnel ainsi que la construction et équipement des infrastructures sanitaires selon le standard national voir Tableau N° 21.

Pour Henry Mennel-Fote, en cote d'ivoire, le système moderne de santé est pour l'essentiel supporté par l'Etat ivoirien ;celui-ci assure le financement de son administration au moyen des subventions d'équilibre accordées aux établissement publics nationaux ou des dotations financières octroyées aux établissement de soins gérés en régie et aux structures administratives.46(*)

V. CONCLUSION ET RECOMMANDATION

Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur la participation de l'Etat congolais dans l'allocation des ressources pour la mise en oeuvre des SSP au niveau de la Zone de Santé Urbaine de Goma ; allant du 01 janvier au 31 juin 2016.

En vu d'aboutir aux résultats des notre recherche, nous nous sommes posés une question principale de savoir le niveau de la participation de l'Etat congolais pour la couverture des soins des santés primaires au niveau de la Zone de santé de Goma. De cette principale, les questions spécifiques ci après ont été posées :

§ L'Etat participe t il à la couverture des soins de santé primaires dans la Zone de santé de Goma ?

§ La prise en charge des malades en soins de santé primaire est-elle couverte dans la zone de santé de Goma ?

§ Quels sont les stratégies à mettre en place pour que la prise en charge des malades en soins de santé primaire soit significative dans la Zone de santé de Goma ?

En vue de répondre aux questions au sujet de cette préoccupation majeure, nous avons émis les hypothèses suivantes :

Ø La participation de l'Etat dans la couverture des soins de santé primairesau niveau de la zone de santé de Goma serait moins couverte ;

Ø La prise en charge des malades en soins de santé primaire dans la zone de santé de Goma serait moins couverte ;

Ø L'allocation des ressources par l'Etat dans la zone de santé de Goma serait la stratégie à mettre en pratique pour prendre en charge les malades en soins de santé primaires ;

Pour atteindre nos résultats nous avons fait recours à la méthode analytique et statistique ainsi qu'à la technique documentaire.Le questionnaire d'enquête nous a permis de collecter les données sur terrain.Pour rendre disponible les données récoltées sur terrain ; nous les avons saisi au moyen du programme Word et traitées avec le logiciel Sphinx.

En ce qui concerne la problématique de la couverture des soins de santé primaire dans la Zone de Santé Urbaine de Goma,nous avons noté que celle-ci serait moins significative. Cette problématique a entrainé des conséquences majeurs sur le plan fonctionnel des formations sanitaires de cette zone ,utilisation de service de santé par la population ainsi qu'à la prestation des soins du fait que le personnel est moins motivé et ne bénéficie pas des formations continus en cours d'emploi à matière des soins de santé primaires de part et d'autres.

A cela les recommandations suivantes ont étaient formulées :

Ø Au gouvernement

v De prendre sa responsabilité de formulation de politique sanitaire en tant que garant de la santé de sa population à charge ;

v Rendre effective la décentralisation des provinces en octroyant la rétrocession prévue par la constitution pour permettre une bonne prise en charge de la santé de la population ;

v Octroyer des bources d'étude pour la formation des agents de santé en vue d'une bonne motivation dans le travail ;

Ø Au ministère du budget

v Allouer un budget conséquent au secteur de la santé ;

Ø Au ministère de la santé

v Faire des plaidoyers au niveau du gouvernement et des partenaires, pour rendre efficace les services de santé en RDC particulièrement dans la province du Nord Kivu en ressources humaines, matérielles, financières et en médicaments essentiels génériques

Ø A la DivisionProvinciale de la Santé

v Canaliser les problèmes des ressources humaines, matérielles, financières et d'approvisionnement à médicaments au près des autorités administratives en vue de rendre accessible les services de santé ;

v Collaborer avec les médecins chef des Zones de Santé dans les recherches des solutions aux problèmes locaux qui anéantissent les services de santé ;

Ø Aux responsables des formations sanitaires de la Zone de Santé Urbaine de Goma

v Bien gérer le peu de ressources qu'ils reçoivent et faire des rapports au près des leurs autorités hiérarchiques concernant les problèmes des ressources pour le bon fonctionnement de leurs services.

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