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Impacts des changements climatiques sur les migration humaines dans la commune rurale de Garalo, cercle de Bougouni.


par Gaoussou KANE
Ecole Normale Supérieure de Bamako (Mali) - Master en histoire géographie 2019
  

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3.2.8.Activités économiques et infrastructures

3.2.5.1 Activités économiques

Le secteur primaire constitue la base de l'économie, l'agriculture constitue la première activité économique avec l'élevage et d'autre activité secondaire comme l'artisanat, le commerce, etc.

3.2.6.1.1.Agriculture

Comme première activité dans la commune, l'agriculture occupe environ 80 à 90%des activités économiques de la commune.La plupart des villages disposent encore de grande superficie en jachère. Le système est une combinaison de pratiques traditionnelles et de nouvelles techniques assez mal maitrisées. On observe un taux très élevé d'exploitations non équipées. Le système traditionnel de rotation quinquennal (céréale, arachide en association avec le niébé). Même si la culture se défriche et brûlis est de rigueur, elle évolue vers une agriculture sédentaire à rotation biennale de type coton, céréale. La culture des tubercules sur buttes à la main est rependue. Les différentes spéculations vivrières sont : le maïs, le sorgho, le petit mil, le riz, le fonio. Les cultures de rentes sont le coton, la patate, l'igname, l'arachide et le niébé. Cependant, une partie de ces cultures de rente est autoconsommée. D'une manière générale, les cultures se pratiquent sur des sols gravillonnaires à mi pente et dans les fonds des vallées, au bord desquels sont installés des périmètrespartagé et d'arbres fruitiers. Le maraichage concerne l'oignon, la tomate, la laitue, les courges, l'aubergine, le piment, le gombo, les plantations, possèdent en générale les manguiers, Orangers, anacardiers, goyaviers, citronniers.Les programmes d'appui agricoles sont fondamentalement ceux de la CMDT (coton), Mobion avec Helvetas (coton-bio), Helvetas profil (filière mangue).

Ces programmes ont permis l'amorce d'une agriculture plus productive.

Cependant, l'insuffisance de main d'oeuvres créée par l'exode rural et l'enclavement des villages font de cette commune une région marginale. L'utilisation des intrants (engrais et fumure organiques) est également faible. Le niveau de la production reste encore faible même si la famine n'est pas aiguë.

3.2.6.1.2.Élevage  

L'élevage occupe la deuxième place dans les activités économiques de la commune. A l'instar de l'ensemble du pays, le système pastoral a connu une crise liée aux facteurs climatiques et aux politiques mal adoptées du secteur. En effet, depuis fort longtemps, la stratégie de développement pastoral à reposer sur la protection sanitaire aux dépens des productions animales et la gestion des ressources naturelles. Aussi la non attribution des espaces et leurs gestions aux éleveurs a favorisé l'agriculture au détriment de l'élevage. L'effectif bovin : 17878 ; Ovin : 2497 ; Caprins : 3124 ; Asins :351 ; Equins : 3 ; Volailles : 11161 et celui du cheptel transhumant est composé de Zébus peulhs et maures non trypanotolérants c'est-à-dire l'animal qui continue à vivre et à produire (viande, lait, travail, etc.). Le système sédentaire est pus dominant qui coexiste avec une transhumance significative.

L'élevage sédentaire se caractérise par sa pratique dans le cadre strict des terroirs villageois. Il compte un parcage de nuit, familial ou collectif pendant la saison des pluies et une divagation en saison sèche et après les récoltes. En fonction de la place occupée par les activités d'élevages.

La situation sanitaire bovine est bonne dans l'ensemble, l'aviculture connait des difficultés à cause des maladies aviaires, surtout au niveau des pintades.

La commune ne dispose pas assez d'infrastructure vétérinaire à l'exception du parc de vaccination dans le village de Garalo (chef lieu) où se trouve la pharmacie. Un mandataire s'occupe des traitements sanitaires avec 4 agents à son compte et c'est le service technique qui couvre l'ensemble du secteur de Garalo.

3.2.6.1.3.Artisanat

Il est peu développé et concerne surtout l'artisanat de service, de l'art et de production.

-L'artisanat de service : il concerne les activités de dépannage, les acteurs sont : les mécaniciens auto, les réparateurs motos et vélos, les dépanneurs de radio, télé, les dépanneurs de forages etc.

-L'artisanat de l'art : il concerne les activités de production d'articles d'art. Les acteurs sont : les sculpteurs, les maroquiniers, les teinturiers, les bijoutiers etc.

-L'artisanat de production : il concerne la production de matériels et outils divers. Les acteurs sont : les forgerons, les menuisiers de bois et métalliques etc.

3.2.6.1.4.Chasse

La faune est endégradation, du fait des facteurs climatiques détériorant son habitat naturel (pression agricole, feux de brousse, dérèglement climatique...) et à cause du braconnage. La chasse constitue à la fois une activité de subsistance et socioculturelle.

3.2.6.1.5.Commerce

L'activité commerciale est dominée par l'informelle, mais, on y rencontre quelques grossistes au niveau de la commune. Cinq foires hebdomadaires sont tenues aux marchés de 5 villages, qui sont Garalo, Djinè, Foulalaba, Solabougouda, Siracourou. Les caisses de crédits : Cafo Jiginew, Nyyèta Finance sont les deux institutions de micro finances. Il concerne aussi la production cotonnière qui est intégralement commercialisée par la CMDT pour le coton conventionnel, Mobion Helvetas pour le coton bio et constitue la première source de revenus monétaires suivi des arachides, des fruits et légumes variétés précoces. La position géographique de la commune lui confère le rôle d'espace d'échanges avec les communes voisines. Ces échanges portent sur les céréales, les denrées de 1ère nécessité...ce commerce est réalisé à travers les foires existantes.

3.2.6.1.6 PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE

Apiculture

Les arbres mellifères sont abondants dans la commune. Cependant, la production du miel est faible car il n'existe pas de filière miel en tant que tel.

3.2.6.1.7. Infrastructures

3.2.6.1.8 . Santé

La commune dispose deux CSCOM, d'une pharmacie privée dans le village de Garalo (chef lieu). L'état des bâtiments est satisfaisant. Le personnel médical est composé des infirmiers, matrone, aide soignant. La couverture sanitaire en infrastructures et personnels sanitaires est insuffisante.

3.2.6.1.9. Éducation

La commune compte plus de quatre 1èrs cycles, trois seconds cycles et deux lycées privés (lycée El Hadj Bafing KANE et lycée Mamadou KONATE) pour environ 2000 élèves. Si le nombre d'établissements et le nombre de classes semblent suffisants, le personnel reste déficitaire. Aussi, ces établissements ont des équipements vétustes et maquent de matériels didactiques. Il y'a à peu près 4 écoles communautaires(ECOM) qui existent dans la commune. Si ces structures ont de bons bâtiments, mais, il y manque des équipements. Deux centres d'alphabétisations existent dont un non fonctionnel et 3 Medersas.

3.2.6.1.10 . Hydraulique villageois

Les forages fonctionnels sont au nombre 62 dont 10 en mauvais état et les munis de pompe manuelle sont au nombre de 52 à travers les 30 villages. La demande en eau potable est toujours forte, cela est dû au nombre croissant de la population par village. Les puits traditionnels sont enregistrés dans tous les villages et sur des domaines privés. Les forages et puits traditionnels couvrent les besoins de 22 800 personnes pour une population de 27 886 habitants (RGPH 2009), 5086 personnes sont en manques d'eau potable sans compter les besoin pastoraux.

3.2.6.1.11. Transport et communication

Il n'existe aucune voie bitumée reliant le chef de commune à ses voisines. Les routes sont reprofilées (représenter en profil) en latérites pistes rurales non aménagées,sont essentiellement les voies de communication dans la commune. La Route Nationale N°9 (RN9) d'une longueur de 123 km est en latérite qui traverse la commune de Bougouni, Kola, Tièmala Banimonotié, Garalo, et Sibirila. CommeRoutes Régionales (RR) dans le Cercle de Bougouni nous avons : la Route Régionale N° 16 (RR16) d'une longueur de 268 km est en latérite qui traverse la commune de Garalo et lie le cercle de Kolondiéba à Yanfolila. Comme Routes Locales (RL) dans le Cercle passant par la commune nous avons : la Route Locale N°313 (RL313) d'une longueur de 56 km Garalo Zantièbougou ; la Route Locale N°318 (RL318) d'une longueur de 30 km Dènifa à Garalo ; la Route Locale N°322 (RL322) d'une longueur de 33 km Garalo à Faragouaran. Les pistes rurales sont généralement les pistes cotonnières permettent de relier les différents villages entre eux-mêmes, et aussi d'accédé aux différentes routes principales. Les charrettes assurent le transport des céréales des légumes et des personnes pendant les jours de foire à Garalo.

La principale route RN7 goudronnée (Bougouni-Sikasso) est praticable en toute saison. Les pistes rurales sont en mauvais état malgré les efforts périodiques de la CMDT.

En matière de la télécommunication, la commune est bien desservie. En plus de l'ORTM, les radios communautaires et privées de Bougouni assurent l'information des populations. Le chef lieu de la commune est branché sur les réseaux Orange et Sotelma-Malitel. Il existe deux RAC à Garalo dont un à la sous préfecture et un au CSCOM. Par contre un grand nombre de villages de la commune soufre d'un déficit de communication par manque de couverture en réseau GSM et TV.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard