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Facteurs favorisant la survenue des accidents vasculaires cérébraux chez les adultes de 45 à  62 ans.


par Abel MABAKA
Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kinshasa ( ISTM/KIN) - Diplôme de Graduat en Techniques Médicales 2019
  

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CHAPITRE I : FORMULATION DU PROBLEME ET REVUE DE LA
LITTERATURE

I. FORMULATION DU PROBLEME

I.1. ENONCE DU PROBLEME

L'Organisation Mondiale de la santé (2011), définit l'accident vasculaire cérébral (AVC) comme une conséquence de l'interruption de la circulation sanguine dans le cerveau. Il peut avoir pour l'origine une obstruction d'un vaisseau sanguin (AVC Ischémique 85% des cas) ou d'une rupture de celui-ci (AVC Hémorragique 15% des cas).

L'AVC est parfois lié à une mauvaise hygiène de vie (alcoolisme, tabagisme, obésité...), mais d'autres circonstances étiologues existent notamment l'hérédité et certaines maladies spécifiques (hypertension artérielle, hypercholestérolémie, fibrillation auriculaire, troubles de la coagulation sanguine...). Actuellement les accidents vasculaires cérébraux (AVC) constituent un problème majeur de santé publique, car elle reste l'un des principaux facteurs de mortalité au niveau mondial.

D'âpres un rapport publié par l'OMS (Mendis et al, 2011), les maladies cardiovasculaires représentent la première cause des décès dans le monde soit près de 17 millions par an dont 80% dans les pays à revenu faible et moyen. La part due aux AVC est prépondérante puisqu'elle constitue la seconde cause de mortalité dans la catégorie des maladies cardiovasculaires derrière les maladies coronariennes.

Selon les données de l'Organisation Mondiale de la Santé (2010), dans le monde 17 millions des personnes ont eu un AVC dont 31% chez des personnes âgées de moins de 65 ans, 6 millions des personnes sont décédées d'un AVC, faisant de l'AVC la deuxième cause de décès dans le monde, 33 millions des personnes avaient des antécédents d'AVC, survenu en 2010 ou dans

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les années précédentes, 102 millions d'années de vie ont été perdues du fait d'un handicap résiduel ou d'un décès liés à un AVC. Les pays à revenu faible ou moyen étaient particulièrement touchés avec 68,6% des nouveaux cas d'AVC, 70,9% des décès par AVC et 77,7% des années de vie perdues du fait d'un handicap résiduel ou d'un décès liés à un AVC.

L'OMS (2018), soutient que, en cas d'accident vasculaire cérébral (AVC), le risque des décès est élevé. S'il n'entraine pas la mort, l'AVC peut causer des pertes de vision ou de la parole, une paralysie et une confusion. On parle d'accident car celui-ci survient de manière brutale. Apres un premier accident vasculaire cérébral, il existe un risque de récidive accru. Le risque de mortalité dépend de la nature de l'AVC. En cas d'accident ischémique transitoire, les symptômes disparaissent en vingt-quatre heures et l'issue est la plus favorable. L'AVC causé par la sténose carotidienne (rétrécissement de l'artère du cou qui irrigue le cerveau) est plus grave. L'obstruction d'une artère est encore plus dangereuse, mais le plus redoutable reste la rupture d'un vaisseau cérébral.

Chaque année, 15 millions de personnes font un accident vasculaire cérébral, 5 millions d'entre elles meurent et 5 millions souffrent d'une incapacité permanente, ce qui représente un poids pour la famille et la communauté. L'AVC est rare chez les personnes de moins de 40 ans et, s'il survient, c'est principalement à cause de l'hypertension artérielle. Il frappe cependant prés de 8% des enfants atteints de drépanocytose.

L'hypertension et le tabagisme sont les deux grands facteurs de risque modifiables. Sur dix personnes décédées d'un AVC, quatre auraient pu être sauvées si leur tension artérielle avait été maitrisée. Chez les personnes de plus de 65 ans, 40% des décès par AVC sont liés au tabagisme, la fibrillation atriale, l'insuffisance cardiaque et la crise cardiaque sont d'autres facteurs de risque importants. L'incidence de l'AVC baisse dans de nombreux pays

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développés, ce qui est en grande partie du à l'amélioration de la lutte contre l'hypertension artérielle et à la réduction de la consommation de tabac. En valeur absolue, le nombre d'accidents vasculaires cérébraux continue toute fois d'augmenter du fait du vieillissement de la population.

Selon Mukeba Jacques (2018), l'AVC est la deuxième cause des handicaps après les accidents de la voie publique, la deuxième cause de démence et la première cause de dépression non psychiatrique. Le retentissement socio-économique des AVC coutent 7% de l'ensemble du budget de la santé.

Selon Kinzala Nkula P. (2018), dans les pays occidentaux (Europe, Etats-Unis etc.), un individu sur 600 est victime d'un accident vasculaire cérébral chaque année, 80% d'entre eux sont des ischémies et 20% des hémorragies. Approximativement, la probabilité de faire un AVC ischémique augmente avec l'âge tandis que la probabilité de faire un AVC hémorragique est indépendante de l'âge.

David Beme (2011), soutient que, selon l'OMS, prés de 5 millions des personnes dans le monde meurent d'AVC chaque année et 15 millions sont victimes d'AVC non fatals.

En France, entre 120.000 et 13O.OOO personnes sont chaque année victimes d'un AVC. Un quart des personnes atteintes décèdent dans un délai relativement court, la moitié survit mais doit faire face à des handicaps plus ou moins importants, un quart enfin en réchappe sans séquelles.

Le taux de mortalité à un mois est de 20% et de 32 à 60% à 3 ans. Et 300.000 anciennes victimes d'AVC présentent aujourd'hui un handicap. Enfin, les AVC représentent une charge financière très importante, évaluée au Royaume-Uni, elle représente 5% du budget annuel de la santé.

Cabinet de Target Sarl (2018), affirme que, en RDC le taux d'hospitalisation pour AVC est en croissance, il varie de 3 à 15 cas par semaine. Au cours de cinq dernières années, les hôpitaux interrogés à Kinshasa par le cabinet de Target Sarl ont enregistré un taux croissant d'AVC par rapport aux années antérieures (2005-2010). Les cas d'AVC ischémiques dominent dans les hôpitaux sélectionnés pour l'étude et représentent environ 66% des cas récences au cours de l'année 2017, par semaine les structures hospitalières interrogées reçoivent 3 à 15 cas d'AVC, ce pendant la notoriété de l'accident vasculaire cérébral (AVC) est assez élevée auprès de la population congolaise (66%). C'est plus les hommes et plus ainsi que les habitants de la Tshuapa, du Kongo central et de Kinshasa qui semble mieux connaitre cette pathologie.

Nous avons été poussés à mener cette étude parce que lors de notre passage à la clinique Bondeko de limite pour notre stage dans le service des urgences, nous avons constaté qu'un bon nombre des patients hospitalisés souffraient de l'AVC et plus particulièrement, ceux de la tranche d'age de 45 à 62 ans. Ces derniers couraient de grands risques de mortalité et d'handicaps graves. Nous avons dénombré sur 10 patients hospitalisés, deux soit 20% sont atteint d'AVC et deux survivent avec des séquelles d'AVC.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery