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Facteurs favorisant la survenue des accidents vasculaires cérébraux chez les adultes de 45 à  62 ans.


par Abel MABAKA
Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kinshasa ( ISTM/KIN) - Diplôme de Graduat en Techniques Médicales 2019
  

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II.2. GENERALITES SUR LES AVC

L'accident vasculaire cérébral (AVC) est le développement rapide des signes cliniques localisés ou globaux de dysfonction cérébrale avec des symptômes durant plus de 24 heures, pouvant conduire à la mort, sans autre cause apparente qu'une origine vasculaire (OMS 2018).

L''AVC sont aussi appelés attaques cérébrales, congestions cérébrales, infarctus cérébral. Il s'agit d'une maladie du cerveau, qui survient brutalement et qui évolue rapidement (en quelques minutes) vers un état grave, pouvant mettre en jeu le pronostique vital du patient (Mukeba J. 2018).

Le cerveau st vascularisé par les carotides et les artères du système vertèbro-basilaire. En cas d'occlusion ou de sténose, il existe dans un grand nombre de cas un réseau anatomique qui assure une perfusion cérébrale suffisante. Lors d'un AVC, l'une des artères nourricières du cerveau s'obstrue ou éclate ralentissant ou arrêtant le flux sanguin. Par conséquent une partie des cellules du cerveau meurent et certaines des fonctions de l'organisme peuvent commencer à se détériorer (OMS, 2018).

En cas de suspicion d'AVC, si les symptômes durent typiquement moins d'une heure sans laisser de trace, il s'agira alors d'un accident ischémique transitoire (AIT). Il se définit comme un épisode bref de dysfonction neurologique du à une ischémie focale cérébrale ou rétinienne, sans preuve d'infarctus aigu (Justine Lacroix, 2016).

Dans les pays industrialisés, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) représente la troisième cause de mortalité âpres les cardiopathies et les cancers, et la première cause de handicap acquise chez l'adulte, il est désormais établie que l'AVC doit être une urgence médicale (Ichai et Quintard, 2011).

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En cas de survie, environ 75% des patients ayant présenté un AVC déplorent des séquelles, d'importance variable, et selon le type de handicap, la nécessité d'une prise en charge hospitalière ou ambulatoire de ces patients, ce qui impose un très lourd cout à la collectivité (Rusinaru, 2010).

La gravité des séquelles dépend de la région du cerveau atteinte et des fonctions qu'elle contrôle. Plus la région privée d'oxygène est grande, plus les séquelles risquent d'être importantes. A la suite d'un AVC, certaines personnes auront de la difficulté à parler ou à écrire (aphasie) et des problèmes de mémoire. Elles pourront aussi être atteintes d'une paralysie plus ou moins importante du corps (Faurite, 2013).

La plus part des AVC sont indolores. Quatre-vingts pourcent (80%) d'entre eux sont causés par un caillot dans le cerveau. L'absence de douleur ne signifie pas qu'il faille pour autant ignorer les symptômes. Seulement 20% des AVC sont causés par une hémorragie cérébrale et ce type d'AVC est habituellement très douloureux (Campagne Mondiale de Lutte contre les AVC, 2016).

Pour diminuer l'incidence de l'AVC, il est essentiel de reconnaitre les éléments de risque de l'AVC commune modifiable (OMS, 2013).

Un des moyens pour réduire ce risque est la pratique régulière d'une activité physique (AP). Il est établi que l'AP est bénéfique pour la santé des patients post-AVC et va diminuer le risque de récidiver. Ce constant est soutenu par les sociétés savantes nationales et internationales qui ont établi des recommandations à l'AP. Ces sociétés savantes s'accordent à dire que la réalisation de ces recommandations pourrait prévenir des nouveaux événements cardiovasculaires et diminuer le risque de mortalité (Justine Lacroix, op.cit).

II.2.1. TYPES D'AVC

Il existe 2 types d'AVC (OMS, 2018)

? L'AVC Ischémique

? L'AVC Hémorragique

II.2.1.1. AVC Ischémique

Il est aussi appelé infarctus cérébraux (IC) ou ischémie cérébrales (Wolff V. et Bindila D. 2015).

L'AVC ischémique représente 80% des AVC. Il résulte de l'obstruction, partielle ou totale, d'une artère par un caillot, formé localement ou provenant du coeur. Cette obstruction à pour conséquence de réduire l'irrigation sanguine dans une zone cérébrale et donc de priver partiellement le cerveau d'oxygène (Justine Lacroix, op.cit).

a. Forme clinique de l'AVC Ischémique

Selon Mukeba J. (op.cit), Il existe deux (2) formes évolutives (Accident ischémique transitoire : AIT et AVC Constitué) :

? Accident ischémique transitoire (AIT)

Un petit caillot se détache d'un vaisseau et va bloquer momentanément, plus loin la circulation du sang dans une petite zone du cerveau. Cette absence de perfusion ou ischémie provoque des signes neurologiques de courte durée car le caillot se volatilise. Le symptôme neurologique disparait spontanément en moins de 24 heures, mais le plus souvent en moins d'une heure, sans laisser de séquelles. L'imagerie cérébrale (IRM) est normale. C'est une urgence neurologique car il existe un risque de récidive ou d'évolution vers un AVC constitué.

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+ AVC Constitué

Le caillot ne s'est pas détruit spontanément. Les cellules nerveuses sont définitivement mortes dans le territoire concerné par le thrombus. Les lésions sont fixées. Les symptômes cliniques persistent au-delà de 24 heures.

b. Symptômes d'AVC constitué

Il varie selon la localisation du caillot :

+ Paralysie partielle (Parésie) ou complète (Plégie) d'un coté du corps ;

+ Engourdissement d'un membre ou d'un coté du corps ;

+ Perte soudaine de la parole (Aphasie) ;

+ Problème d'élocution ;

+ Trouble visuel, le plus souvent dans un oeil ;

+ Vertige ou sensation d'ébriété de survenue brutale ;

+ Chute brutale ;

+ Perte de conscience ;

+ Difficulté de déglutition.

c. Physiopathologie de l'AVC Ischémique

L'ischémie cérébrale résulte d'une interruption ou d'une dégradation de la circulation cérébrale ce qui entraine une diminution d'une part des apports en oxygène et en glucose, d'autre part de l'évacuation des métabolites au niveau de tissu nerveux.

En cas de baisse de la pression de perfusion cérébrale, le DSC est maintenu à son niveau normal par la dilatation des artères cérébrales qui fait partie des phénomènes d'autorégulation cérébrale. Lors que cette vasodilatation ne peut plus compenser la baisse de la pression de perfusion cérébrale, le débit sanguin diminue mais la consommation d'oxygène par les tissus est maintenue grâce à une augmentation du taux d'extraction d'oxygène (stade d'oligémie).

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Lors que ce dernier mécanisme est dépassé, la consommation d'oxygène chute et le processus ischémique débute : c'est le stade d'ischémie (Gouze et Louis, 2012).

Cette ischémie peut être soit :

+ Crypto-géniques dont on ignore la cause (40% des AVC ischémiques) : on ne comprend pas pourquoi une partie du cerveau manque d'oxygène ;

+ D'origine cardiaque ou cardio-embolique (20% des AVC ischémiques) : un thrombus né dans le coeur migre (embolise) vers le cerveau et bouche une artère ;

+ Dus à une athérosclérose des artères cérébrales (20% des AVC ischémiques) : c'est le seul AVC qui ressemble vraiment à l'infarctus du myocarde ;

+ Lacunaires (20% des AVC ischémiques) qui sont des petits infarctus multiples dus à des lésions obstructives des petites artères du cerveau (artérioles dites perforantes dont le diamètre n'excède pas 400 um). Il n'ya pas d'explication claire à cette maladie des petites artères du cerveau (Thierry Souccar, 2017).

II.2.1.2. AVC Hémorragique

Selon Justine Lacroix (op.cit), L'AVC hémorragique représente 20% des AVC. Ils résultent de la rupture d'une malformation vasculaire ou d'une artère cérébrale.

Selon la localisation de l'hémorragie on distingue :

+ L'hématome cérébral : épanchement sanguin dans le parenchyme cérébral (15% des AVC hémorragiques) ;

+ L'hémorragie méningée : se caractérise par la rupture d'une artère située dans les enveloppes du cerveau, c'est-à-dire les méninges. La diffusion du

sang à alors lieu entre le cerveau et le crane (5% des AVC hémorragiques).

a. Signes cliniques des AVC hémorragiques

+ Céphalée d'installation brutale, au premier plan ;

+ Troubles de la vigilance, pouvant aller de la somnolence au coma ;
+ Déficits neurologiques divers (idem que pour l'AVC ischémique).

b. Physiopathologie de l'AVC hémorragique

L'AVC hémorragique traduit un saignement intracérébral âpres rupture d'un vaisseau sanguin intracérébral. Le sang se répand et endommage le tissu cérébral aux alentours. Les causes les plus fréquents de cette rupture sont une malformation vasculaire ou une élévation brutale de tension artérielle.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille