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Analyse des déterminants des exportations intra-UEMOA du Bénin.


par Abdul Selim Alabi et ANICET YEMALIN AKINOCHO & KAKPO
Université d'Abomey-Calavi (Bénin) - Licence en sciences économiques 2018
  

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CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE.

Le présent chapitre aborde la problématique, les objectifs et les hypothèses ainsi que la revue de littérature et la méthodologie de l'étude. La première section se consacre à la problématique, aux objectifs et aux hypothèses avant de passer à la revue de littérature et à la méthodologie dans la deuxième section.

Section 1 : Problématique, Objectifs et Hypothèses de l'étude.

Paragraphe 1 : Problématique

Dans les années 60, les pays africains ont cherché à asseoir leurs indépendances politiques par le renforcement de leur autonomie économique. Plusieurs processus de développement ont été entamés et plusieurs stratégies de relance du commerce extérieur se sont succédé. Mais, les résultats sont restés significativement en deçà des espérances. En effet, la part de l'Afrique subsaharienne dans le Produit Intérieur Brut (PIB) mondial atteint à peine deux pour cent. Quant à sa part des exportations mondiales de produits manufacturés, elle est environ de 1.7% (Bain, 2018).De plus, au cours des trente dernières années, l'Afrique a perdu des parts de marchés dans le commerce mondial, même dans les produits de base classiques (coton, café, ananas), et cela malgré les préférences commerciales (AGOA, UE-ACP) qui lui ont été accordées. (Banque Mondiale 2018).

Ainsi, selon le Centre Africain de Politique commerciale (CAPC), ces principaux échecs dans le commerce mondial résident dans la structure de production des Etats africains et plus particulièrement dans le manque de diversification de la production. En effet, les pays en voie de développement et principalement les pays africains demeurent presque entièrement tributaires des exportations classiques (matières premières) malgré la faible élasticité des revenus ainsi que la baisse et l'instabilité des termes de l'échanges.

Le Bénin, qui fait partie de ces pays (avec le coton qui génère 35 % des recettes d'exportations) avait, comme la plupart des pays d'Afrique de l'ouest, essayé de rompre avec le modèle de développement traditionnel en entamant des stratégies de diversification peu après les indépendances. Ces expériences furent plus tard remises en cause (suite à la crise du début des années 80) et ont permis l'avènement des réformes qui mettaient l'accent sur la spécialisation internationale. Cette nouvelle stratégie avait permis d'optimiser les ressources ; ce qui a eu pour effet une reprise économique. Mais, les résultats de cette reprise ont été très faibles en matière de développement et les cours des produits de base n'ont cessé de connaître une tendance à la baisse. La part des exportations dans les recettes nationales qui s'élevaient à 70% entre 2006-2017 a considérablement baissé pour ne tourner qu'autour de 54% en 2017(Comptes nationaux INSAE 2015 et 2018). De la même façon, elle n'a pas connu d'évolution significative par rapport au PIB.

Au vue de ces faibles résultats, comparativement au reste du monde, le gouvernement béninois se voit contraint de réorienter sa structure productive pour une redynamisation des exportations car celles-ci constituent depuis toujours la source indéfectible du financement de l'économie et donc de la croissance économique. En effet, bien que présenté comme un pays de transit en direction des pays de l'hinterland et du Nigeria, le Bénin fait de l'exportation en direction entre autres des zones économiques du continent africain à savoir l'UEMOA et la CEDEAO. Et les produits locaux exportés sont en nombres limités et appartiennent pour la plupart au règne végétal. De plus, les entreprises béninoises ne produisent pas assez pour pouvoir exporter et bénéficier des Tarifs Préférentiels Communautaires (TPC) en vigueur dans la sous-région. Selon les sources de la Direction Générale de l'Industrie (DGI) du 18 septembre 2017, seulement 569 certificats d'origines ont été délivrés à près d'une vingtaine d'entreprises pour des exportations en direction de l'UEMOA et de la CEDEAO. Ainsi, malgré l'importance des ressources naturelles que nous disposons, le pays est caractérisé par un secteur industriel très peu développé et une gamme très peu variée de produits exportables ; ce qui a pour effet de réduire les recettes d'exportations.

Une étude faite en 2018 par l'ADEX (Association pour le Développement des Exportations) a même démontré qu'en dehors du coton, le commerce de réexportation vers le Nigeria constitue la principale activité d'exportation du Bénin, il s'agit des produits vivriers ou d'exportations.

Au regard de ces faits, nous pouvons affirmer sans peur de nous tromper que le Bénin ne profite pas pleinement des schémas de libéralisation des échanges au sein de l'UEMOA et de la CEDEAO mais aussi du reste du monde. De plus, avec la mondialisation, les échanges reprennent de l'ampleur et donc, il urge de mener des actions concrètes pour inverser la tendance. Et cela passe nécessairement par une connaissance des facteurs déterminants les exportations intra-UEMOA du Bénin. Cependant, plusieurs questions majeures restent posées à savoir :

Q1 : Quel est l'influence du niveau de développement sur les exportations intra-UEMOA ?

Q2 : Quel est l'impact des investissements directs étrangers sur les exportations intra-UEMOA ?

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