CONCLUSION
Nous voici arrivé au terme de notre travail qui a eu
pour thématique : « Accords politiques en RDC : enjeux, acteurs et
défis sur l'accord de la saint sylvestre ». Nous avons eu une
problématique, qui a gravité au tour de la question suivante :
· Quel est le contenu de l'accord de la saint sylvestre
au vue de Ses enjeux, Ses défis et Ses acteurs?
Face à cette problématique nous avons
formulé les hypothèses suivantes : Voici ce que serait le contenu
de l'accord de la saint Sylvestre par ses enjeux :
· Le rétablissement de l'ordre constitutionnel par
le biais des élections;
· Légitimer les institutions du pays qui
n'auraient plus mandat selon les dispositions constitutionnelles.
· Instaurer un climat de paix qui calmerait les tensions
populaires et permettrait d'éviter un bain de sang ;
· La cogestion du pays avec les autres acteurs politique
hors du pouvoir Kabila;
· Assainir la scène politique congolaise par
décrispation politique et la libération des prisonniers
politique.
Par ses défis voici ce serait le contenu de l'accord :
· le problème d'ordre temporaire par rapport au
délai fixé pour l'organisation des élections au plus tard
le 31 décembre 2017;
· la nomination de la personne du premier ministre;
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? Le financement des élections par le fond propre de la
république et le problème de la logique électoral
? Nomination du président de la CNSA
Par ses acteurs le contenu de l'accord serait de la suivante :
Les signataires et les non signataires de l'Accord du 18
octobre 2016 avec leurs composantes respectives : la Majorité
présidentielle, l'Opposition politique, l'Opposition républicaine
et la Société civile signataires de l'Accord du 18 octobre d'une
part, et le Rassemblement, le Front pour le Respect de la Constitution et la
Société civile non- signataires dudit Accord, d'autre part.
Puis il y aurait l'église Catholique qui joué le
rôle de la médiation par le biais de la CENCO.
Pour vérifier nos hypothèses, nous avons fait
usage de la méthode analytique tandis que les techniques d'observation
directe et participante, d'interview et documentaire nous on permit de
récolter les données.
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail est
subdivisé en trois chapitres : le premier chapitre porte sur le cadre
théorique et conceptuel, le second se focalise la présentation de
l'accord de la Saint-Sylvestre et le dernier s'intitulé accord de la
saint sylvestre, enjeux, acteurs et défis.
Il convient de noter que la RDC a connu depuis la nuit de
temps un problème de contestation de légitimité des
institutions, un seul mode d'accusation du pouvoir était
fréquent, étant un catastrophe géologique la RDC a
demeuré au centre des conflits et des guerres. Pour remédier
à cela un processus de paix était engagé, conclu par un
accord global et inclusif à Pretoria. Mettant ensemble les
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principaux belligérants de la guerre du Congo pour
pacifier et réunifier le pays enfin de jeter les bases d'une nouvelle
république.
Apres deux cycles électoraux difficile et liés
par les problèmes de légitimé, celui de 2016 devenait
connaitre aussi le même sort, allant même plus loin par sa non
tenue, pour remédier à cette impasse il a fallu recourir à
la voie des négociations enfin de légitimer les institutions qui
étaient devenues illégitimes et trouvés un moyen pour le
rétablissement de l'ordre institution qui passé par le biais des
élections. C'est alors que fut signé l'accord de la saint
sylvestre.
Cependant cet accord a pu avoir des imperfections, des
incompatibilités, des écueils que nous avons
décelés brièvement tout au long de notre travail.
Qu'à cela ne tienne l'ASS a pu doter la RDC des institutions politiques
légitimes et digne d'une république démocratique.
Dans notre pays où l'accession au pouvoir est
l'occasion pour les vainqueurs de s'emparer du « gâteau »
national avec gloutonnerie et d'en jouir seuls au détriment des
intérêts vitaux de tous les citoyens. Ce travail est un
défi lancé à la nouvelle génération
montante, qui doit sans tarder, s'engager résolument dans la recherche
des solutions à la grande crise congolaise sous peine de voir son avenir
lui échapper et son pays, au mieux relégué au dernier
rang, au pire disloqué.
En effet, compte tenu de la position stratégique de
notre pays dans le monde, compte tenu d'immenses atouts humains dont nous
disposons et de ressources naturelles immenses qui font de notre pays une terre
de grandes espérances, le rêve que nous devons bâtir en RDC
et l'ambition que nous devons tous porter sont ceux d'une nation appelée
à construire la politique d'humanité et de civilisation pour la
proposer à toute l'Afrique et au monde d'aujourd'hui.
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Nous devons pour ce faire devenir la plus belle, la plus forte
et la plus rayonnante démocratie du continent africain. Si nous voulons
échapper au destin de guerre, de violence, de misère,
d'inconscience et d'impuissance qui domine notre nation actuellement, nous
n'avons pas d'autre choix que celui de devenir une grande démocratie au
coeur de l'Afrique : une vraie démocratie où le pouvoir politique
puisse garantir à chaque citoyen les possibilités les meilleures
d'assumer sa liberté, d'exercer ses responsabilités et de faire
resplendir tous les pouvoirs et toutes les énergies de sa
créativité pour une sociétés du bonheur
partagé.
Bien sûr, ce travail n'est pas exhaustif et doit,
certainement soulever des questions nouvelles. Ce n'est qu'une brèche
ouverte, un chantier qui s'annonce indubitablement riche en débats et
recherches.
Un jour un grand homme d'Etat a dit « ne jamais trahir le
Congo », cette phrase doit être une voie à suivre pour tous
les congolais.
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