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écrire les métiers au genre grammatical masculin et féminin. Quelles influences sur les sentiments d’efficacité personnelle et les intérêts des élèves de 3ème ?


par Justine LefàƒÂ¨vre
INETOP-CNAM - Diplôme d'état de Conseiller d'Orientation-Psychologue 2017
  

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2.3. Intérêts et orientation des élèves.

2.3.1. Premières définitions et mesures des intérêts.

Les intérêts sont définis comme : des « variables différentielles qui rendent compte des préférences exprimées envers différents types d'activités, le plus souvent professionnelles, mais également en termes de matières scolaires voire d'activités de loisirs » (Vrignaud & Bernaud, 2005, p.15). Ils sont également considérés comme « des variables qui sont de bons pronostics des choix professionnels et de la satisfaction éprouvée par les personnes dans une activité donnée» (Vrignaud & Bernaud, 2005, p.15). Les adolescent·e·s classent d'ailleurs leurs intérêts comme le critère principal qui définit leur choix de métiers (Fontanini, 2015). Selon Guichard et Huteau (2006), les études sur les intérêts seraient en accord pour stipuler que les individus de filières différentes présentent des intérêts différents. En effet, les intérêts seraient prédicteurs de la filière de formation choisie dans 50 % des cas. Les intérêts sont donc une variable majeure d'influence du choix d'orientation des élèves. En raison de ces prédictions, les questionnaires

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d'intérêts sont largement utilisés par les psychologues de l'orientation (Vrignaud & Bernaud, 2005).

Le premier questionnaire d'intérêt voit le jour en 1927 sous l'impulsion des idées de Strong qui construit une échelle reposant sur les différences de pourcentages de réponses à un questionnaire de préférence d'activité entre un échantillon représentatif de la population et des professionnels d'un secteur donné. Les réponses du·de la participant·e étaient ensuite comparées aux différentes réponses des professionnel·le·s afin d'établir ses intérêts. En d'autres termes, la personne a-t-elle ou non répondu comme un·e membre d'une profession précise? Si oui, alors on peut considérer qu'elle a des intérêts pour le métier exercé par ces personnes (Guichard & Huteau, 2006 ; Vrignaud & Bernaud, 2005). En 1939, Kuder évalue les intérêts en établissant 10 catégories d'intérêts et n'étudie plus les intérêts par le biais de chaque profession. Puis en 1947, Rothwell et Miller reprennent les 10 catégories d'intérêts de Kuder et y ajoutent deux catégories supplémentaires. L'originalité de cette approche repose sur l'utilisation des noms de métiers associée à une méthode de hiérarchisation de ceux-ci, par la·le participant·e. Pour Rothwell, l'utilisation de noms de métiers induit l'utilisation de stéréotypes de la part des répondant·e·s et ce serait ces stéréotypes qui permettraient d'accéder à leurs intérêts. L'inventaire de Rothwell et Miller (IRM) est encore très largement utilisé aujourd'hui sous sa forme révisée par Vrignaud et Cuvillier (2011). La classification des intérêts en différentes catégories professionnelles est encore au fondement des principaux questionnaires d'intérêts et notamment, ceux qui reposent sur la typologie RIASEC du modèle de Holland.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery