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Approche pour une valorisation culturelle du patrimoine audiovisuel au Bénin: les archives audiovisuelles des chaà®nes nationales publiques

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par Godefroy Macaire CHABI
Université Senghor d'Alexandrie en Egypte - DEA 2005
  

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CHAPITRE II DE LA CONSERVATION ET DE LA SAUVEGARDE DES ARCHIVES AUDIOVISUELLES : LES ELEMENTS DE GESTION PROFESSIONNELLE POUR UNE VALORISATION CULTURELLE DES ARCHIVES AU BENIN

Depuis toujours les secteurs de pré archivage et d'archivage audiovisuel ont toujours été gérés avec une indifférence caractérisée. L'impact négatif sur la vie des documents ne s'est pas fait attendre. Le Bénin dispose aujourd'hui de 50 ans d'archives de radio et 25 ans d'archives de télévision. Et, paradoxalement, il se passe comme si la mémoire audiovisuelle est inexistante. Si ce constat est évident, il s'explique par des facteurs divers et variés26. Face au défi réel des archives audiovisuelles, leur action sociale et à la nécessité de leur valorisation culturelle, il devient indispensable de prendre au sérieux la question de leur préservation en associant à la démarche les approches modernes et scientifiques de gestion. Un processus d'archivage se décompose en plusieurs étapes et répond à des approches, des enjeux de toutes sortes et des logiques différentes. Pour le cas du Bénin, l'objectivité découlant de l'observation permet d'envisager les actions qui vont suivre.

I- Les actions urgentes à mettre en place

Plusieurs pistes s'ouvrent au Bénin dans le cadre de la sauvegarde et de la conservation de ses archives. Selon leur utilité, leur degré de dégradation et le constat de leur mauvaise conservation, différents types d'initiatives sont à mettre en oeuvre

1- L'inventaire des archives audiovisuelles, premier élément de la démarche

Au Bénin, il est impossible de connaître le nombre exact d'archives de radio et de télévision dans les médias publics, objet de notre étude. Les seuls chiffres récents mais encore provisoires dont on dispose émanent de la Direction des archives nationales (150 bandes magnétiques sonores)27.

Aucun effort de catalogage n'est entrepris pour recenser avec exactitude l'ensemble des

26 Les facteurs ont été cités dans la première partie chapitre III 27 Enquête aux Archives Nationales à Porto Novo au Bénin, Août 2004

documents audiovisuels anciens que possède le pays28. Les chiffres avancés parfois ne sont que des évaluations dont il faut se méfier. Le mode de constitution des fonds d'archives a suivi des principes dont on a perdu mémoire. C'est fort de cela qu'il importe de procéder à une opération rigoureuse d'inventaire.

L'inventaire est entendu comme une combinaison d'informations physiques et d'informations documentaires. C'est le recensement des matériels audiovisuels et des fiches afférentes. Cela devrait permettre d'avoir une vue claire sur le nombre de matériels que possèdent aussi bien les médias publics que les Archives nationales. L'inventaire est en archivistique, l'élément de base de la démarche de gestion. L'inventaire qui doit s'étendre sur une longue période en vue de permettre de bien cerner les fonds doit être appuyé par un projet d'informatisation documentaire.

L'inventaire est conduit avec une perspective de mise en ligne professionnelle. C'est pour cette raison que sa conduite doit prendre en compte des critères professionnels précis. Pour être utile et moins éreintant, le recensement peut porter dans le cas du Bénin sur les documents anciens qui ont fait l'objet d'une identification minimaliste. Autrement l'inventaire dans un contexte de massification d'archives peu identifiables doit cheminer avec un mode de sélection rigoureuse.

2- Le classement

Le classement est par définition l'opération qui permet de regrouper par catégories les collections des fonds archivistiques. Le classement facilite la célérité dans la recherche et la communication des documents. L'exploitation des archives est fortement tributaire de ce préalable de gestion.

En réalité, plusieurs systèmes de classement sont applicables aux services d'archives. Nous évoquons dans cette étude quelques-uns. -Un classement personnalité, par ordre alphabétique, chaque élément étant précédé du numéro de la bande, de l'horaire exact de sa diffusion et de sa date -Un classement chronologique qui tient compte de l'évolution temporelle de production des documents. -Un classement systématique par numéro de bande ; le contenu intégral de la bande est répertorié ; ce système s'applique aussi aux originaux. -Un classement par support, qui permet de disposer les documents selon les supports qui

28 Lorsqu'on parle des archives du pays, on fait référence notamment aux archives détenues par les médias publics et aux Archives Nationales.

les portent. Les bandes 9,5 cm/s seront rangées d'un côté par exemple et de l'autre les bandes 18cm/s, puis suivront les cassettes audio etc. -Un classement thématique : ce type de classement ne prend en compte les documents sujets que par centre d'intérêts ou par thèmes abordés. -Un classement par producteur ou par journaliste29.

Ces énumérations ne sont en aucun cas exhaustives et réductrices. D'autres formes peuvent surgir selon les besoins propres à chaque service d'archives. De la même façon, un service d'archive peut choisir d'expérimenter tous les types de classement évoqués. Dans ce dernier cas, il est à faire remarquer que les fichiers doivent se recouper et que des renvois sont faits de l'un à l'autre.

3- La conservation en question

La tension entre conservation et consultation existe dans la plupart des institutions ayant à gérer des collections. La consultation comporte des risques et des coûts, petits ou grands, mais la conservation hors de cette perspective serait sans objet. Les oeuvres audiovisuelles parce qu'elles sont basées sur la technologie, les réalités de la préservation imprègnent de façon spécifique l'ensemble des activités du service d'archives. La conservation ne constitue pas une activité complémentaire, mais fait partie intégrante du fonctionnement quotidien.

La préservation de l'information sonore et audiovisuelle passe encore et en grande partie par la conservation des supports classés en trois grands types : mécanique (disques noirs uniquement), magnétique (bandes et cassettes pour le son et l'image vidéo) et optique (disque pour le son, l'image fixe et vidéo)30

La conservation modèle les perceptions du service d'archives : la consultation du matériel a toujours des conséquences plus ou moins importantes sur le plan technologique et financier. Les modalités d'accès sont nombreuses, depuis la cassette accessible sur une étagère jusqu'à la réalisation d'une copie neuve d'un film et à la réservation d'une salle de cinéma durant plusieurs heures pour la projeter. Quel que soit le choix, le mode de consultation ne doit pas courir à l'oeuvre un risque inacceptable31.

29 Rodes Jean Michel, les archives de la radio in Les dossiers de l'Audiovisuel, , sept-oct 1986, p.23

30 Fontaine Jean Marc Conservation des documents sonores et audiovisuels in Conservation audiovisuelle, BNF, 2004, p.7831 Edmondson Ray, Une philosophie de l'archivistique audiovisuel, UNESCO, Juin 1998, p.23

La conservation est définie comme l'ensemble des tâches nécessaires pour assurer l'accessibilité permanente, pour une perte de qualité minimale, du contenu visuel ou sonore ou d'autres attributs essentiels d'une oeuvre donnée. Elle couvre ainsi des aspects comme le contrôle des retours, l'inspection, la protection, la réparation, la restauration, la copie, la surveillance, les systèmes de gestion des fonds et les environnements et méthodes de stockage.

La durée de vie des matériaux est largement déterminée au moment de la fabrication, mais les facteurs d'environnement tels que les conditions de stockage, la température, l'humidité et les conditions de manipulations contribuent à la tenue à long terme des documents.

La technologie consubstantielle aux archives audiovisuelles en fait des centres d'expertise et de matériel technique où l'on doit entretenir et sauvegarder des technologies et des procédés obsolètes.

La conservation des matériels audiovisuels a toujours fait défaut au Bénin. Les nouveaux enjeux de la gestion du patrimoine audiovisuel exigent un changement d'attitude et de méthodes pour y intégrer des actions de conservation préventive et curative qui doivent aller de la préservation des supports à celle des machines de lecture.

L'évolution technologique présente en effet le risque d'une obsolescence des technologies anciennes. Si il n'y a pas un effort de conservation de celles-ci, il y a le risque d'inaccessibilité aux supports anciens.

Que l'on se trouve en présence de supports mécaniques (cylindres, disques de laques, disques microsillons ou vinyles), magnétiques et optiques, les procédures et principes de conservation se recoupent à bien des égards et prennent en comptent un maximum de compromis développés ci-dessus.

3-1 Les locaux et la gestion de stockage

Il est nécessaire de contrôler l'humidité et la température de l'environnement dans lequel sont stockés les supports. De par la nature, de nombreux matériels audiovisuels sont à la fois chers et sensibles à l'environnement. Dans la mesure où leurs ressources le permettent, les services d'archives audiovisuelles utilisent divers systèmes de stockage à hygrométrie et température contrôlées et des procédures de vérification de l'état des documents. Un excès d'humidité peut accélérer les réactions chimiques de décomposition des supports polyester (comme le syndrome du vinaigre), favoriser le développement des moisissures et décomposer les adhésifs des collants de montage. A l'inverse un taux d'humidité trop bas durcit le support, le rend cassant et entraîne des déformations du ruban. La température doit aussi être contrôlée. Une température excessive peut accélérer des phénomènes de décomposition, favoriser l'apparition d'échos entre spires de la bande magnétique et déformer les supports (disques gondolés). Il n'est pas nécessaire de maintenir la température à une valeur très basse, le choix d'une valeur proche de la température des cellules techniques de production est un bon compromis.

Les locaux de conservation doivent être conçus pour maintenir un environnement favorable à la conservation à long terme en suivant les exigences des collections. En règles générales les normes dans lesquelles se retrouvent les documents sonores et audiovisuels sont les suivantes :


· Température comprise entre 16° C et 20°C ;


· Humidité relative ou hygrométrie comprise entre 40% et 50% ;


· Climatisation comportant un filtrage de l'air admis afin d'éviter l'admission de poussières ;


· Légère surpression à l'intérieur des bâtiments ;


· Revêtements internes anti-poussières.

L'utilisation d'équipements électriques de grande puissance à l'intérieur des zones de stocks sera évitée afin de ne pas créer de champs magnétiques. Il convient toutefois de ne pas exagérer les dangers d'effacements accidentels dus aux champs magnétiques. L'expérience a révélé qu'un champ inférieur à 800 ampères par mètre était sans effet (dix fois la valeur du champ magnétique terrestre).

Les disque optiques CD-R (enregistrable une fois) sont particulièrement sensible à la température et à la lumière et ne doivent jamais être exposés aux rayons du soleil.

Quel que soit le type de support, une chose s'impose : le contrôle régulier de l'état des collections. Une inspection sur un échantillonnage est souhaitable tous les 5 ans, moins si les conditions climatiques et d'empoussièrement ne sont pas comprises dans les limites fixées.

Tableau 6 : Conditions de température et d'hygrométrie pour la conservation des supports audiovisuels

Température et degré hygrométrique recommandés pour l'accès des documents

 

température

#177;/24h

#177;/an

humidité relative

#177;/24h

#177;/an

Tous supports

autour de 20°C

#177;1°C

#177;3°C

40%

#177;5°C

#177;5°C

Source : CD-ROM Conservation préventive du patrimoine documentaire, UNESCO, 2002

3-2 Le conditionnement des supports

Poussières et salissures empêchent une bonne lecture de l'information enregistrée. La fumée de cigarette s'accumule sur la surface des supports (bandes, disques) et peut dissimuler de l'information. Là aussi, les CD, bandes, cassettes libres sont plus exposées aux risques que celles protégées par une cartouche. Les supports audiovisuels sont toujours rangés dans des pochettes, coffrets ou boîtes en carton qui les protègent de la lumière, de la poussière, de la salissure et des dommages mécaniques que pourrait apporter un contact ou un frottement avec d'autres matériaux. Ces précautions garantissent une longévité des matériels. L'utilisation de boîtiers en métal est déconseillée, en particulier pour les boîtes anciennes en acétate de cellulose. Ceci peut entraîner une accélération de la décomposition chimique32 .

Pour les disques optiques, l'usage des seules pochettes en plastique n'est pas recommandé. Car elles offrent une protection insuffisante sur le plan mécanique et aléatoire sur un plan chimique.

3-3 Le rangement des matériels

Le rangement des supports garantit leur bonne conservation. Cette opération permet d'établir des liens directs entre les collections et de contrôler les niveaux d'entrée et de sortie des matériels. Le système de rangement moderne prend en compte les locaux, les travées, les armoires, les étagères et les rayons. Il existe entre ces différents éléments des relations pénétrables garantissant le suivi réel et efficace des matériels. Les matériels doivent être rangés et disposés verticalement. Même pour les disques optiques, des meubles sont conçus pour recevoir directement des boîtiers verticaux selon différentes configurations.

Les étagères de rangement s'alignent dans les normes modernes sur cinq (5) niveaux de 40 cm de hauteur environ. Elles sont découpées en modules de 100 ou 120 cm. Chaque module contient un certain nombre de matériels. Deux systèmes de rayonnages peuvent être utilisés :


· Armoires pivotantes. On accède aux faces cachées en faisant pivoter les armoires autour

d'un mât fixé sur les poutres du plancher et du plafond. Les mâts de fixation des armoires

font partie de l'ossature.


· Armoires mobiles montées sur chariots roulants. Les rangées d'armoires dont la longueur

peut atteindre 12 à 15 mètres se déplacent sur rails afin de créer une allée d'accès aux

32 Fontaine Jean Marc Conservation des documents sonores et audiovisuels in Conservation audiovisuelle, BNF, Paris,2004, p 83

rayonnages à l'endroit souhaité. Une seule allée d'accès peut être conservée pour dix à

vingt chariots.

3-4 L'exploitation

C'est le paramètre le plus difficile à maîtriser. Les supports en raison de leur fragilité ne doivent pas subir de variations trop brusques de température et d'humidité entre les magasins de stockage et les locaux d'exploitation. Pour les archives sonores par exemple, une condensation d'eau sur le support occasionnerait des adhérences entre la bande et les galets du magnétophone lors du défilement. Toute opération de lecture provoque une usure et parfois des déformations du support. En particulier la tension de bande sur les magnétophones doit être contrôlée. Un enroulement à faible tension de bande forme une bobine lâche, provoquant des frictions entre spires lors de la manipulation et pendant le stockage, si les conditions d'environnement changent. Une tension de bande trop forte risque de provoquer des déformations longitudinales et transversales du ruban qui deviendront irréversibles après une longue période de stockage. Une méthode préventive consiste à stocker les bandes après lecture complète sans rembobinages33.

4- La restauration des matériels

Que ce soit la sauvegarde sur support numérique physique ou la mise en ligne de corpus d'archives, il est indispensable que les documents soient de bonne qualité. Contraint à la dégradation physique du fait de l'âge et du défaut de conservation, les documents audiovisuels ne présentent plus leur fraîcheur originelle. L'opération de sauvegarde si elle est envisagée ne consiste pas à faire une copie pour de la copie. Une action de nettoyage du support originel doit être engagée pour redonner vie au document destiné à la sauvegarde. Certains supports se sont dégradés chimiquement ou physiquement dans le fonds d'archives audiovisuelles du Bénin et exigent de ce fait une restauration mécanique, préalable à la sauvegarde. L'exigence accrue de qualité, notamment pour la diffusion ou l'édition, rend souvent nécessaire une restauration des images et sons avant leur mise à disposition. En dehors de la restauration physique, les efforts prennent aujourd'hui en considération la question d'une restauration numérique en temps réel des documents.

33 Les archives de la radio in Les dossiers de l'audiovisuel, sept-oct 1986 p.32

L'aspect restauration est un chapitre de taille dans toute entreprise archivistique. Il doit être fortement intégré dans les actions. D'une certaine manière, la restauration règle l'équation importante du rafraîchissement physique des documents audiovisuels. En redonnant peau neuve aux matériels, leur contenu reprennent vie et s'intègre fortement au vécu social.

5- La thématisation, un aspect-clé de gestion

La thématisation est un regroupement de documents par centres d'intérêt, catégories etc. C'est la constitution de corpus de documents afin de les réunir dans un catalogue thématique. La thématisation peut concerner par exemple les discours du Président Mathieu Kérékou, actuel chef de l'Etat béninois. Si on en décide, on devra alors rechercher les discours prononcés par ce dernier depuis son accession au pouvoir, les circonstances des discours en vue d'en faire un catalogue complet. La thématisation peut également porter sur les personnalités tous domaines confondus en suivant un ordre alphabétique. Par ailleurs un projet de thématisation peut concerner les jeunes en politique, le football au Bénin, la sécurité au Bénin, les danses traditionnelles du Bénin, les chansons traditionnelles du Bénin etc. Ce modèle de gestion et de traitement offre diverses possibilités de manoeuvres. La thématisation donne un sérieux poids à l'imagination aussi bien du corps de documentalistes que des gestionnaires des archives audiovisuelles. Elle réduit considérablement le temps de communication des documents et facilite la célérité dans les recherches. La thématisation est une démarche récente dans l'archivistique audiovisuelle. A l'avenir plus qu'aujourd'hui, elle jouera un rôle majeur dans le processus irréversible de mise en valeur des archives audiovisuelles. Plus nettement dans le cadre d'une mise en valeur culturelle d'archives audiovisuelles au Bénin, les propositions pour l'avenir devront prendre en considération cet aspect.

6- Vers une gestion documentaire informatique

L'informatique est un aspect clé dans la gestion documentaire des archives en général. Ses fonctions d'anticipation s'ajoutent à ses qualités de surveillance des documents. L'informatique est un instrument de traçabilité incontestable. Pour les cas des documents audiovisuels, une gestion documentaire informatique s'impose à ce jour dans le contexte national du Bénin. Pendant longtemps, le travail s'est fait manuellement avec son train d'incohérences, d'imprécisions, d'imperfections notables. Les fiches ou notices documentaires sont introuvables dans moult cas. Les matériels existent sans les supports de renseignement. Or l'archivage est un tout. Lorsque disparaît un élément de l'ensemble, tout est à refaire.

L'une des difficultés de sauvegarde des documents audiovisuels va se situer à ce niveau. Car l'impossibilité de retrouver quantités d'éléments de renseignement va créer des difficultés par endroits insurmontables dans le processus. On sera obligé pour certains documents d'avoir les oreilles fines pour pouvoir conclure ; pour d'autres, des hypothèses sont attendues ; et pour d'autres encore, on sera amené à s'en séparer malgré soi. La gestion documentaire informatisée concernera aussi bien les notices documentaires et les matériels.

Dans le premier cas, cela est indispensable dans le sens où une gestion informatisée donnera du crédit à toute opération de mise en ligne. Il est inimaginable de croire qu'il est possible de mettre en ligne un document qui est peu renseigné. Mieux, la thématisation se nourrit entre autres des indexations, descriptions et identifications de documents. L'outil informatique permet de capitaliser et de mémoriser en lieux sûrs ces données contrairement au support manuscrit en danger permanent de disparition.

Quant au second cas, la gestion informatisée des matériels offre l'occasion de suivre le matériel, de son entrée jusqu'à sa sortie. Elle crée un contexte de filiation entre les matériels en élaborant les liens qui existent entre eux. C'est le compagnon sûr du magasinier, car lui permettant de repérer les positions du matériel en magasin.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery