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Approche pour une valorisation culturelle du patrimoine audiovisuel au Bénin: les archives audiovisuelles des chaà®nes nationales publiques

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par Godefroy Macaire CHABI
Université Senghor d'Alexandrie en Egypte - DEA 2005
  

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CONCLUSION GENERALE

Les défis de notre époque imposent que rien ne soit négligé. Tout élément contribue au développement. Dans un contexte mondial fortement marqué par la mondialisation et la globalisation des échanges, l'information et la culture doivent servir d'éléments de renforcement des démarches et d'affirmation des différences.

L'information prépare la circulation des idées, active et appuie les modèles de développement. Les archives audiovisuelles en raison de leur nature, de leur mode de fabrication sont déjà des éléments d'information et de culture.

Nous l'avons montré, les archives audiovisuelles font partie du patrimoine culturel d'un peuple. Elles s'inscrivent dans une logique intergénérationnelle et ont besoin d'être traitées avec dignité pour servir la postérité. En tant que tel, leurs contenus doivent faire l'objet d'un programme d'apprentissage en vue d'une auto- lecture par chaque composante sociale. D'où la nécessité de leur conservation et de leur sauvegarde afin d'éviter leur marche résolue vers la disparition. Toute archive qui disparaît est une trace importance de l'histoire d'un peuple qui s'efface. La mémoire est une donnée inhérente à la continuité des peuples. D'où l'impérieuse nécessité de sa conservation pour l'information et la formation des hommes. C'est pour cette raison qu'il est aujourd'hui très important de penser pour le cas du Bénin à une politique de valorisation culturelle du patrimoine audiovisuel ( radio et télé) qui constitue le point de départ de toute autres actions scientifiques, économiques autour de ces mêmes documents. Jusqu'à ce jour, rien n'est fait de ce point de vue en raison d'un vide institutionnel, de la non intégration de ces archives dans la politique culturelle, d'un manque de volonté et d'une indifférence face à ces archives qui sont perçues «comme une caverne de vieux documents peu fonctionnels et couverts de poussières ». C'est une caricature sociale au terme de laquelle la société foule aux pieds sa propre mémoire. Or les archives en général, celles audiovisuelles en particulier du fait de leur rôle socioculturel ont pour mission d'ouvrir le passé aux hommes, de leur rappeler les échecs et les succès du passé ainsi que les contextes de leur apparition pour mieux les préparer à affronter les défis nouveaux.

Dans le contexte mondial actuel des archives, le réalisme amène à opter pour leur exploitation culturelle. Combien ne sont-ils pas, ces adolescents et jeunes de la dernière génération à être totalement ignorants de certains faits et événements de la période révolutionnaire ? Mieux, ils ont besoin d'être plus informés sur la récente Conférence Nationale de février 1990. « La politique culturelle, comprise comme

l'organisation au niveau institutionnel des ensembles de règles sociales, de comportement et de manifestations culturelles doit constamment s'adapter à l'évolution de la société et tenir compte de ses transformations, de ses mutations, des crises qui la secouent et des changements qu'elles entraînent »52

La culture de l'oralité propre à l'Afrique en général et au Bénin en particulier est un prétexte heureux pour la valorisation culturelle du patrimoine audiovisuel au Bénin. Les actions doivent être inscrites dans une approche intégrée qui concilient diverses stratégies concourant au même objectif.

La communication culturelle, les offres culturelles, les disciplines culturelles sont la passerelle à toute oeuvre de valorisation culturelle des archives audiovisuelles au Bénin. Le préalable à toute action culturelle étant inévitablement la délicate mais indispensable question de la gestion des archives. Ceci prend pied dans les mécanismes modernes de conservation, de sauvegarde, de restauration et de diffusion des documents.

Tout ce corps d'éléments de gestion trouve aujourd'hui un contexte mondial d'essor technologique marqué par la numérisation. En quelque sorte, la technologie favorise pleinement tout type d'action autour des archives audiovisuelles et ne doit pas être mise en marge des démarches à entreprendre.

L'approche systémique que requiert le processus à engager sur les archives passe également par un vrai partenariat entre la Nord et le Sud, mais aussi par une mutualisation des efforts au plan africain. Le Bénin doit profiter des appuis extérieurs pour sauver et valoriser ses archives audiovisuelles. Dans cette volonté les partenariats avec les Etats, regroupements d'Etats, institutions sont à encourager. En fait d'institutions, il faut pointer entre autres l'INA, le CIRTEF et l'UNESCO. La première a déjà fait ses preuves en redonnant vie à la mémoire de la radio et de télévision de la France. Elle s'impose aujourd'hui comme le premier centre européen en matière d'archivage. Le CIRTEF joue depuis des années un rôle clé aux côtés des pays africains. Le partenariat doit pouvoir profiter au secteur de l'archivage. L'UNESCO quant à elle encourage grâce à son volet culturel des actions patrimoniales. En dessous des partenariats à cultiver et à renforcer, se cache la nécessité de l'exploitation des expertises nationales et internationales.

L'engagement national autour des archives de radio et de télévision en vue de leur promotion culturelle doit être densifié au Bénin et faire l'objet d'actions transversales au niveau des structures étatiques de communication et de gestion de la culture. Et c'est dans cet ordre d'idées qu'il est important qu'au niveau de l'appareil exécutif le même ministère puisse avoir la gestion de la communication et de la culture, dans la continuité.

52 Préambule de la Politique culturelle du Bénin

1-Ouvrages

Balle Francis, Dictionnaire des medias, Larousse, Paris, 1998 Boyle Deidre, Video preservation: securing the future of the past, Media Alliance, New York, 1993, 67 p Calas Marie-France, Fontaine Jean-Marc, La conservation des documents sonores, CNRS Edition, Paris,

1996

Couture Carol, L'archivistique : une science de l'information en plein essor, Ecole de bibliothéconomie et des sciences de l'information, Université de Montréal, 1985, 104 p Descamps Florence, L'historien, l'archiviste et le magnétophone : de la constitution de la source orale à son

exploitation, CHEFF, Paris, 2001, 863 p

Edmondson Ray, Principes Directeurs pour la sauvegarde du patrimoine documentaire, Mémoire du Monde, UNESCO, Paris, février 2002, 72 p Edmondson Ray, Une philosophie de l'archivistique audiovisuelle, UNESCO, Paris Juin 1998, 64 p Ermisse Gérard, Les services de communication des archives au public, KG Saur Munchen- New

Providence London- Paris, 1994, 306 p Favier Jean, Les archives, PUF, Paris 1975, 124 p Favier Jean, La pratique archivistique française, Direction des Archives de France, Paris, 1993, 630 p Guerin-Brot Isabelle, Les archives des entreprises : conseils pratiques d'organisation, Archives Nationales

2eme édition, Paris, 1989, 87 p

Karl Emmanuel, Traditions orales au Dahomey- Bénin, Niamey, Centre régional de documentation pour la tradition orale, 420 p Perrot (C.H.) Sources orales de l'histoire de l'Afrique, CNRS, Paris, 1989 Pessis, Georges et Pessis Pasternak, Guitta. Dictionnaire français-anglais / anglais-français cinéma,

audiovisuel, multimédia, réseaux Dixit, Paris, 1997, 451 p.

Pithon Remy (dir), Cinéma suisse muet. Lumières et ombres, Ed Antipodes et cinémathèque suisse, 2002, 228 p Walne Peter, Techniques modernes d'administration des Archives et de gestion des documents, Recueils

des textes, UNESCO, Paris, 1985, 614 p

2-Publications, articles et revues

Actes du symposium Technique Mixte-JTS, Archiver et communiquer l'image et le son : les enjeux du 3ème

millénaire, CNC, Paris, 2000, 313 p Barbier-Bouvet Christine, Buily Yves, Robert Charlotte, Teilou Catherine, Quelles perspectives pour la thématisation des fonds?, INA, Paris, Juin 2004, 20 p

Boston Georges, Archiving the audiovisual heritage: third joint technical symposium, Ottawa, Canada, May

3-5, 1990, technical coordinating committee and UNESCO, 1992 Dufour Franck, Les supports d'enregistrement in Dossiers de l'audiovisuel, numéro 9, Sept-Oct 1986, pp 38-39 Frambourt Dénis, la conservation des supports d'archives radiophoniques in Dossiers de l'audiovisuel, numéro 9, octobre 1986

Fontaine Jean Marc Conservation des documents sonores et audiovisuels in Conservation audiovisuelle, BNF, Paris, 2004, p. 83

Gronow (P), Petäjä (M) Archives sonores numériques YLE in UER- Revue Technique, 1998, 8 p Hoog Emmanuel, Tout garder ? Les dilemmes de la mémoire à l'âge médiatique in Le débat N°125, Mai-Août 2003

Hoog Emmanuel, Une mémoire audiovisuelle qui s'estompe en silence in Le Monde diplomatique, Octobre 2004 INA, Nouveaux médias et droits d'auteurs in Dossiers de l'audiovisuel, numéro 88, Nov-Dec 1999, 67 p

INA, Ayants droits et second marché in Dossiers de l'audiovisuel, numéro 37, Mai-Juin 1991, 79 p INA, Panorama des archives audiovisuelles : contribution à la mise en oeuvre d'une archivistique internationale, Paris, 1986, 298 p

La conservation des archives audio-visuelles: enjeux et débats. in: Schweizerische Zeitschrift für Geschichte, Vol. 45, 1995, Nr. 4, p. 513-532 Magazine Phosphore, Spécial La mémoire de l'audiovisuel, numéro 266, août 2003,

Mascolo Claire, Richard Sylvie, Définir les modalités d'enrichissement des fonds, INA, Paris, Mai 2004, 13 p Mbaye Saliou, La situation des archives africaines in Les actes de la Conférence annuelle de la Fédération internationale des archives de télévision (21-26 septembre 1996), Paris, 1996, pp 69-82

Programme d'actions communes pour la production, la circulation et la conservation de l'image au sein des Etats membres de l'UEMOA, Ouagadougou, juin 2004, 87p

Rodes Jean Michel, Le corps de l'archive à l'heure du numérique in Médiamorphoses, numéro 6, Novembre 2002, pp 45-49

Rodes Jean Michel, Les archives de la radio in Dossiers de l'audiovisuel, numéro 9, Sept-Oct 1986, pp 13-15

Rodes Jean Michel, Cazin Sylvie Afrique francophone : la demande de mémoire in Dossiers de l'audiovisuel, numéro 9, Sept-Oct 1986, pp 20-21

Roger Philippe, Sereau Michel, Les archives du cinéma et de la télévision in CinemAction, n°57, Octobre 2000

Saintville Dominique, Les archives de la télévision : quand le passé se conjugue au futur in Problèmes audiovisuels, n° 23, INA, Nov-Dec 1984

3-Textes

Charte Culturelle du Bénin, Février 1991

Déclaration Universelle de l'UNESCO sur la diversité culturelle, UNESCO, Paris, Novembre 2001

Ordonnance No 35/PR/MENJS du 1er Juin 1968 sur la protection du patrimoine culturel au Bénin

Convention de l'UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, 2003

4-Mémoires

Chabi Godefroy, La radiodiffusion dans le processus de développement au Bénin : des origines à nos jours, Mémoire de maîtrise d'histoire, Abomey Calavi, 2002, 85 p

Davakan Brice Armand, Archives et pesanteurs sociologiques en République du Bénin : Etude pour la promotion culturelle des Archives, Mémoire de fin de formation, ENA, Abomey Calavi, 1997, 52 p

Gueye Omar, Pour une nouvelle approche de la question de la collecte et de la conservation du patrimoine oral en Afrique : exemple du Sénégal, Mémoire de fin d'études Professionnelles Approfondies (DEPA), Université Senghor d'Alexandrie, 2003, 93 p

Mégbémado Honoré, Contribution à la sauvegarde et à la promotion du patrimoine oral en République du Bénin, Mémoire de fin d'études Professionnelles Approfondies (DEPA), Université Senghor d'Alexandrie, 1995, 76 p

Soumah Abou, Les bibliothèques publiques : un outil de sauvegarde du patrimoine immatériel en Guinée, Mémoire de fin d'études professionnelles Approfondies (DEPA), Université Senghor d'Alexandrie, 2003, 81p

Whannou Samuel Stanislas, Les archives audiovisuelles de l'Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin, Mémoire de fin de formation, ENA, Abomey Calavi, 1987, 60 p

5-Autres sources

CD-ROM, Conservation préventive du patrimoine documentaire, UNESCO, 2002

CD-ROM, Patrimoine documentaire des peuples du monde, Mémoire du Monde, UNESCO

CD-ROM, Preserving documentary heritage a tutorial, Memory of the world, UNESCO, 2004

CD-ROM, Parchment's Digital Images Archive, The library of the Lithuanian Academy of Sciences, UNESCO, 2003

6-Sites Internet

www.bnf.fr www.cirtef.org www.iasa-web.orgwww.ina.fr www.fiatifta.org www.memoriav.ch www.unesco.org www.francophonie.orgwww.gouv.bj

TERMES DE REFERENCE

SELECTION D'UN CABINET EN VUE DE L'ETUDE RELATIVE A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME D'ARCHIVAGE AUDIOVISUEL AU BENIN

A-Contexte

Le Bénin demeure un pays où le taux d'analphabétisme, quoique à la baisse, est encore aujourd'hui très élevé. Ce qui fait des médias audiovisuels, des moyens audiovisuels, des moyens essentiels dans la communication avec la majorité des béninois. Ces médias du son et de l'image portent, alimentent et vivifient la parole et l'expression libre du grand nombre, sans lesquels il n'y a point de démocratie. Avec la libéralisation de l'espace audiovisuel en 1997, le paysage audiovisuel du Bénin s'est énormément enrichi. On compte aujourd'hui une quarantaine de chaînes de radiodiffusions sonores, commerciales, communautaires, rurales locales, confessionnelles et deux chaînes de télévision dont une de service public et une de service privé. La production audiovisuelle qui s'enrichit sans cesse est un patrimoine national dont la gestion scientifique et la conservation s'imposent dans des structures appropriées comme des unités de documentation audiovisuelle. Tel est d'ailleurs l'objectif du projet PIP 2003 « création d'unités de documentation audiovisuelle au CDSI »

B-Justification

Les programmes diffusés par ces chaînes sont des émissions à caractère scientifique, économique et socio-culturel d'une qualité et d'une pertinence qui méritent qu'on y accorde une attention particulière.

Aussi est-il indiqué de procéder à une collecte exhaustive puis à une sélection desdites émissions au niveau de chacun de ces organes en vue de réaliser un répertoire ou un catalogue des meilleures productions à conserver. La République du Bénin pourra se doter d'une médiathèque, c'est-à-dire d'un Centre de Documentation audiovisuelle.

Les différentes émissions collectées en constitueront le début du fonds documentaire.

Ces unités de documentation sont conçues pour donner naissance à un centre de référence à multiples

fonctions : -Le centre assure la conservation de la production audiovisuelle nationale sur des supports adéquats -Le centre offre une porte d'accès facile aux sources d'information et de savoir pour ses usagers. -Le centre constitue un cadre propice, pour promouvoir les échanges de programmes, dans le cadre d'une coopération entre différents organes de presse, au plan national et international

Il convint de ne pas perdre de vue la dimension « mémoire audiovisuelle nationale » qui constitue une

préoccupation du projet PIP 2003 « création d'unités de documentation audiovisuelle au CDSI »

C-Objectifs

Le projet de création d'unités de documentation audiovisuelle au CDSI a trois objectifs : -la sauvegarde et la conservation de la production nationale des organes de presse de services public et privé. -La constitution d'une banque de données audiovisuelles destinées à diverses consultations -La mise en ligne d'archives audiovisuelles pour consultation à distance

D-Caractéristique de la base de données audiovisuelles

1-Genres d'émissions à collecter

Les éléments audiovisuels à recueillir portent sur des émissions radiophoniques et télévisuellesdiffusées par les médias du Bénin, de service public et de service privé. Les éléments audiovisuels à recueillir concernent les types d'émissions ci-après : 1-1 les émissions de grande audience dans tous les domaines notamment politique,

économique, socioculturel, éducatif, musical et sportif. Remarque : le consultant doit se faire identifier les émissions dites de grande audience par chacun des organes de presse concernés.

1-2 Les documentaires sur le Bénin 1-3 Les thèmes de recherche et des mémoires de fin de formation sur le Bénin

NB : D'autres émissions d'intérêt non citées peuvent être proposées pour être intégrées au champ des émissions à archiver

2-Période

Les éléments audiovisuels concernent stricto sensu la période de 1989 à 2003.

E-Mission du bureau d'étude

La prestation de service du bureau d'étude a pour but de : E.1- Proposer un système informatique performant et opérationnel de gestion électronique des archives et de la documentation des médias électroniques ; E.2- Elaborer un cahier des charges pour la mise en place du système et pour l'organisation de la collecte de données conformément à la réglementation en vigueur en matière d'archivage et d'échange de données audiovisuelles

Ledit cahier des charges comporte entre autres points, les volets relatifs aux clauses administratives particulières et aux clauses techniques particulières

E.2.1 Les clauses administratives particulières doivent spécifier :


· l'indication générale et la description des travaux


· La définition et l'interprétation des termes et expression technique,

- les documents contractuels,

- les obligations générales,

E.2.2 Les clauses techniques particulières doivent indiquer :


· les spécifications des équipements avec précision des conditions techniques générales et des conditions techniques particulières -l'installation

E.3- contrôler la mise en place du système. E.4-proposer le ou les types de formation appropriée au profit du personnel du CDSI, dans le cadre del'exploitation et de la maintenance du système.

F-Résultats attendus


· Etude de faisabilité : disponibilité d'un document qui répond aux différents points énumérés dans la mission,


· Coûts prévisionnels,


· Définition du système à mettre en place et des modalités de collecte de données,


· Cahier des charges techniques indiquant entre autres les clauses administratives particulières et les clauses techniques particulières

G-Profil ou compétence du bureau d'étude


· maîtrise des réseaux informatiques et intranet sécurisé ;


· maîtrise de la documentation radiophonique et télévisuelle et autres logiciels du traitement du son et de l'image


· maîtrise des logiciels documentaires : Winisis et autres


· maîtrise des questions des droits d'auteurs, de propriété intellectuelle dans le domaine des médias et de l'audiovisuel.

H-Composition indicative de l'équipe du consultant

Le bureau d'étude soumissionnaire doit disposer au sein de l'équipe affectée aux travaux :


· Un informaticien ayant des expériences confirmées en réseau informatique ;


· Un documentaliste


· Un journaliste de l'audiovisuel ayant au moins dix ans d'expérience ;


· Un technicien de l'audiovisuel ayant au moins cinq ans d'expérience


· Un juriste conseil spécialiste des questions des droits d'auteur, de propriété intellectuelle dans le domaine des médias et de l'audiovisuel

-

1-Coûts de l'opération

Les soumissionnaires devront préciser les coûts de l'opération, par lots ci-après :


· Lot 1 relatif :

Au système informatique performant et opérationnel de gestion électronique des archives et de la documentation des médias électroniques,A l'organisation de la collecte de données conformément à la réglementation en vigueur en matière d'archivage et d'échange de donnes audiovisuelles.


· Lot 2 relatif : A la collecte et à l'archivage des émissions de grande audience dans tous les domaines, notammentpolitique, économique, socioculturel, éducatif, musical et sportif.


· Lot 3 relatif :

A la collecte et à l'archivage des documentaires sur le Bénin.A la collecte et à l'archivage des thèmes de recherche et des mémoires de fin de formation sur leBénin.

Tableau comparatif : archives audiovisuelles, archives générales, bibliothèques et musées

Le tableau ci-dessous établit, sous une forme très simplifiée, quelques comparaisons entre les quatre types d'institutions. Dans la pratique, bien entendu, une institution donnée peut présenter des caractéristiques liées à un autre type d'institution ou à plusieurs, ou même n'entrer dans aucune catégorie. Le but recherché est d'illustrer à gros traits le type d'institution lié à chaque profession.

Remerciements : la conception de ce tableau et une partie de son contenu sont tirés de J. Ellis, dir. publ., Keeping archives (2ème éd.), D. W. Thorpe/Australian Society of Archivists, 1993.

Evolution des techniques et obsolescence des supports audiovisuels : quelques exemples

Technique Période de production

Situation

Film

 

1980-aujourd'hui

Actuel

70 mm Imax polyester

 

1891-1951

Obsolète

35 mm nitrate

 

1910-aujourd'hui

Actuel

35 mm acétate

 

1955-aujourd'hui

Actuel

35 mm polyester

 

1912-années 20

Obsolète

28 mm acétate

 

vers 1912

Obsolète

22 mm acétate

 

1898-début des années 20

Obsolète

17,5 mm nitrate

 

1923-aujourd'hui

Sur le déclin

16 mm acétate

 

1921-années 70

Obsolète

9,5 mm acétate

 

années 70

Obsolète

8,75 mm EVR

 

1932-années 70

Obsolète

8 mm standard acétate

 

1965-aujourd'hui

Obsolescent

8 mm super acétate

 

Supports sonores mécaniques

 

1876-1929

Obsolète

Cylindres (empreinte en cire ou moulé)

 

1876-années 50

Obsolète

Cylindres (instantané/dictaphone)

 

1888-vers 1960

Obsolète

Disque à gravure en profondeur (78 tours et

 

similaires) années 30-années 50

Obsolète

Disque pressé années 30-années 60

Obsolète

Disque instantané en gamme-laque 1950-aujourd'hui

Obsolescent

Microsillon

 

Supports sonores numériques Disque compact (CD) Cylindre de piano (88 notes)

1980-aujourd'hui 1902-aujourd'hui

Actuel Sur le déclin

Supports sonores magnétiques Télégraphe Bobine de bande magnétique Cassette Cartouche Bande audionumérique (DAT)

1930-fin des années 50 1935-aujourd'hui 1960-aujourd'hui 1960-aujourd'hui 1980-aujourd'hui

Obsolète Actuel Actuel Sur le déclin Actuel

Vidéo Bande quadruple 2 pouces Format Philips (bobine ½ pouce) U-matic Betemax VHS Betacam 1 pouce A, B, C, D Vidéo 8 Disque laser analogique Vidéodisque DVD

 

1956-années 80 années 60 1971-aujourd'hui 1975-années 80 années 70-aujourd'hui 1984-aujourd'hui années 70-aujourd'hui 1984-aujourd'hui années 80-aujourd'hui années 90 1997

Obsolète Obsolète Obsolescent Obsolète Actuel Actuel Sur le déclin Actuel Actuel Actuel Actuel

Fédérations, associations, ONG et autres organismes d'archivage audiovisuel

On trouvera ci-dessous la liste de plusieurs organisations mentionnées dans le présent document. Le lecteur pourra les contacter pour de plus amples informations.

AMIA - Association of Moving Image Archivists

Association professionnelle, à l'origine nord-américaine mais de plus en plus internationale, créée dans le but de faciliter la coopération entre personnes concernées par la collecte, la conservation, la présentation et l'utilisation d'images en mouvement. Parmi ses objectifs figurent l'échange régulier d'information, d'idées et d'assistance, l'adoption de positions réfléchies sur les questions archivistiques relatives aux images en mouvement, la sensibilisation du public et la promotion de la préservation et de l'utilisation du film et de la vidéo en tant que ressources éducatives, historiques et culturelles, ainsi que la défense des normes et pratiques professionnelles dans le domaine des images en mouvement.

Site web : http://www.amianet.org/

ARSC - Association of Recorded Sound Collections

Organisation ayant pour objet de développer et de diffuser l'information dans tous les domaines de l'enregistrement et du support sonore. Elle soutient les intérêts des archivistes du son, des discographes, des musiciens, des ingénieurs du son, des historiens, des collectionneurs, etc. Elle oeuvre pour la préservation des enregistrements sonores historiques et encourage l'échange d'information et la sensibilisation à l'importance culturelle du son enregistré.

Site web : http://www.arsc-audio.org/

CIA - Conseil international des archives

Le principal forum international des archives générales. Le CIA possède plusieurs organes, dont un Comité des archives audiovisuelles, et est en train de mettre sur pied une section entièrement consacrée à ce type d'archives.

Site web : www.ica.org

FIAF - Fédération internationale des archives du film

Association d'archives du film (« film » désignant tout type d'image en mouvement). Elle s'attache à promouvoir la collecte et la préservation des films et des documents liés, à encourager les pays à créer des archives dans ce domaine, à développer la coopération parmi ses membres, à promouvoir l'art et la culture cinématographique et à favoriser la recherche historique sur tous les aspects du cinéma.

Site web : www.fiafnet.org

FIAT - Fédération internationale des archives de télévision

Ses objectifs sont les suivants : encourager la coopération entre ses membres, promouvoir la compatibilité des systèmes de documentation audiovisuelle et l'échange de documentation, favoriser la conservation du matériel audiovisuel, son évaluation et sa diffusion.

Site web : www.fiatifta.org

IASA - Association internationale d'archives sonores et audiovisuelles

L'IASA a été créée pour renforcer la coopération entre les archives et les autres institutions collectant des documents sonores et audiovisuels, afin de favoriser l'échange, la conservation, la documentation et la diffusion de l'information et du matériel collecté.

Site web : www.iasa-web.org

IFLA - Fédération internationale des associations de bibliothécaires et des bibliothèques

La plus grande organisation internationale de bibliothèques, qui y sont représentées par leurs associations de bibliothèques nationales. Parmi ses nombreux départements et commissions figure une Table ronde sur l'audiovisuel.

Site web : www.ifla.org

SEAPAVAA - South East Asia/Pacific Audio Visual Archive Association

Forum régional axé sur les questions et préoccupations communes en matière de conservation et d'accessibilité du patrimoine audiovisuel des pays membres. La SEAPAVAA s'est donnée pour buts de promouvoir le développement de l'archivistique audiovisuelle et la sensibilisation à la discipline, de renforcer les capacités nationales dans les compétences pertinentes, d'instaurer des normes régionales, de soutenir le développement et la reconnaissance professionnels des archivistes audiovisuels et d'encourager la communication et l'assistance mutuelle dans la profession.

Site web : http://membres.xoom.com/archives

RECOMMANDATION POUR LA SAUVEGARDE ET LA CONSERVATION DES IMAGES EN MOUVEMENT

La Conférence générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, réunie à Belgrade du 23 septembre au 28 octobre 1980, en sa vingt et unième session,

Considérant que les images en mouvement sont une expression de l'identité culturelle des peuples et qu'en raison de leur valeur éducative, culturelle, artistique, scientifique et historique, elles font partie intégrante du patrimoine culturel d'une nation,

Considérant que les images en mouvement sont des formes d'expression nouvelles' particulièrement représentatives de la société actuelle, dans lesquelles se reflète une part importante et toujours croissante de la culture contemporaine,

Considérant que les images en mouvement sont aussi un moyen fondamental d'enregistrer les événements à mesure qu'ils se déroulent et qu'à ce titre elles constituent, de par la nouvelle dimension qu'elles apportent, des témoignages importants et souvent irremplaçables de l'histoire, du mode de vie et de la culture des peuples ainsi que de l'évolution de l'univers,

Notant que les images en mouvement ont un rôle de plus en plus important à jouer en tant que moyens de communication et de compréhension mutuelle entre tous les peuples du monde,

Notant en outre qu'en diffusant la connaissance et la culture de par le monde les images en mouvement apportent une contribution importante à l'éducation et à l'enrichissement de l'être humain,

Considérant toutefois que, vu la nature de leurs supports matériels et les diverses méthodes par lesquelles elles sont fixées, les images en mouvement sont extrêmement vulnérables et devraient être conservées dans des conditions techniques particulières, Sauvegarde et conservation des images en mouvement

Notant en outre que de nombreux éléments du patrimoine d'images en mouvement ont disparu parce qu'ils se sont détériorés, victimes d'accidents ou mis inconsidérément au rebut, ce qui constitue un appauvrissement irréversible de ce patrimoine,

Consciente des résultats auxquels ont abouti les efforts accomplis par les organismes spécialisés pour préserver les images en mouvement des dangers auxquels elles sont exposées,

Considérant qu'il est nécessaire que chaque État prenne les mesures complémentaires appropriées en vue d'assurer la sauvegardé et la conservation pour la postérité de cette partie particulièrement fragile de son patrimoine culturel, de la même façon qu'il sauvegarde et conserve d'autres formes de biens culturels en tant que sources d'enrichissement pour les générations présentes et à venir,

Considérant en même temps que les mesures voulues pour assurer la sauvegarde et la conservation des images en mouvement devraient être prises en tenant dûment compte de la liberté d'opinion, d'expression et d'information, reconnue comme un élément essentiel des droits de l'homme et des libertés fondamentales inhérents à la dignité de la `personne humaine, et de la nécessité de renforcer la, paix et la coopération internationale ainsi que de la position légitime des titulaires de droits d'auteur et de tous les autres ayants droit sur les images en mouvement,

Reconnaissant également le droit des États de prendre des mesures appropriées pour assurer la sauvegarde et la conservation des images en mouvement, compte tenu des obligations que leur impose le droit international,

Considérant que les images en mouvement créées par les peuples du monde font aussi partie du patrimoine de l'humanité dans son ensemble et qu'en conséquence il convient de favoriser un resserrement des liens de coopération internationale afin de sauvegarder et de conserver ces témoignages irremplaçables de l'activité humaine, et ce, en particulier, au bénéfice des pays qui disposent de ressources limitées,

Considérant en outre qu'en raison du développement de la coopération internationale, les images en mouvement importées jouent un rôle important dans la vie culturelle de la plupart des pays,

Considérant que des aspects importants de l'histoire et de la culture de certains pays, en particulier des pays anciennement colonisés, ont été enregistrés sous forme d'images en mouvement qui ne sont pas toujours accessibles à ces pays,

Notant que la Conférence générale a déjà adopté des instruments internationaux relatifs à la protection du patrimoine culturel mobilier, et en particulier la Convention pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé (1954), le Recommandation concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'exportation, l'importation et le transfert de propriété illicites des biens culturels (1964), la Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels (1970), la Recommandation concernant l'échange international de biens culturels (1976) et la Recommandation pour la protection des biens culturels mobiliers (1978),

Désirant compléter les normes et principes énoncés dans ces conventions et recommandations et en étendre l'application,

Ayant présents à l'esprit les termes de la Convention universelle sur le droit d'auteur, de la Convention de Berne pour la protection des oeuvres littéraires et artistiques et de la Convention sur la protection des artistes interprètes ou exécutants, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion,

Étant saisie de propositions concernant la sauvegarde et la conservation des images en mouvement,

Après avoir décidé, lors de sa vingtième session, que cette question ferait l'objet d'une recommandationaux États membres,

Adopte, ce vingt-septième jour d'octobre 1980, la présente Recommandation:

La Conférence générale recommande aux États membres d'appliquer les dispositions ci-après en adoptant, sous forme de loi nationale ou autrement, et conformément au système où à la pratique constitutionnels de chaque État, des mesures en vue « de donner effet, dans les territoires sous leur juridiction, aux principes et

aux normes formulés dans la présente Recommandation.

La Conférence générale recommande aux États membres de porter la présente Recommandation à la connaissance des autorités et organismes appropriés.

La Conférence générale recommande aux États membres de lui présenter, aux dates et sous la forme qu'elle déterminera, des rapports concernant la suite donnée par eux à la présente Recommandation.

I. Définitions

1. Aux fins de la présente Recommandation:

(a) On entend par « images en mouvement » toute série d'images fixées sur un support (quelles que soient la méthode de captation et la nature du support - notamment film, bande, disque, etc. - utilisées initialement ou ultérieurement pour les fixer), accompagnées ou non d'une sonorisation qui, lorsqu'elles sont projetées, donnent une impression de mouvement et qui ont pour objet la communication ou la distribution ou public ou ont été réalisées à des fins de documentation; elles seront présumées comprendre notamment les éléments appartenant aux catégories suivantes :

(i) Productions cinématographiques (telles que longs métrages, courts métrages, films de vulgarisation scientifique, bandes d'actualité et documentaires, films d'animation et films didactiques);

(ii) Productions télévisuelles réalisées par ou pour les organismes de radio diffusion;

(iii) Productions vidéographiques (contenues dans les vidéogrammes) autres que celles dont il est question aux alinéas (i) et (ii) ci-dessus;

(b) On entend par « élément de tirage » tout support matériel des images en mouvement constitué, dans le cas du film cinématographique, d'un négatif ou d'un internégatif ou d'un interpositif et, dans le cas d'un vidéogramme, d'une matrice, ces éléments de tirage étant destinés à l'obtention de copies ;

(c) On entend par «copie de projection » tout support matériel des images en mouvement destiné en propre à la vision et/ou à la diffusion de ces images.

2. Aux fins de la présente Recommandation, on entend par « production nationale », les images en mouvement dont le producteur ou l'un au moins des coproducteurs a son siège ou sa résidence habituelle sur le territoire de l'État intéressé.

II. Principes généraux

3. Toutes les images en mouvement de production nationale devraient être considérées par les États membres comme partie intégrante de leur « patrimoine d'images en mouvement». Pourraient compléter ce patrimoine culturel d'un pays, des images en mouvement de production originale étrangère lorsqu'elles revêtent une importance nationale particulière du point de vue de la culture ou de l'histoire du pays en question. Si la transmission de la totalité de ce patrimoine aux générations futures n'était pas possible pour des raisons techniques ou financières, une part aussi importante que possible devrait être sauvegardée et conservée. Les dispositions nécessaires devraient être prises pour que tous les organismes publics et privés intéressés engagent une action concertée afin d'élaborer et d'appliquer une politique active à cette fin.

1 Les mesures appropriées devraient être prises pour veiller à ce que le patrimoine d'images en mouvement bénéficie d'une protection matérielle satisfaisante contre les atteintes du temps et de l'environnement. Étant donné que de mauvaises conditions de stockage accélèrent le processus de dégrada tion auquel les supports sont en permanence soumis et peuvent même conduire à leur destruction totale, les images en mouvement devraient être conservées dans des archives du film ou de la télévision officiellement reconnues et traitées selon les normes archivistiques les plus rigoureuses. En outre, des recherches devraient être spécifiquement consacrées à la mise au point de supports de qualité et durables pour la sauvegarde et la conservation appropriées des images en mouvement.

5. Des mesures devraient être prises pour éviter la perte, la mise au rebut inconsidérée ou la détérioration de tout élément de la production nationale. Des dispositions devraient être prises dans chaque pays afin de permettre à des organismes d'archives publics ou privés, à but non lucratif, d'obtenir, de sauvegarder et de

conserver systématiquement des éléments de tirage ou des copies de qualité archivistique des images en mouvement.

2 L'accès aux oeuvres et aux sources d'information. que représentent lés images en mouvement, qui sont obtenues, sauvegardées et conservées par des organismes d'archives publics ou privés à but non lucratif, devrait être facilité autant que possible. Leur utilisation ne devrait porter atteinte ni aux droits ni aux intérêts légitimes de ceux qui ont contribué à leur réalisation et de ceux qui les exploitent, conformément aux dispositions de la Convention universelle sur le droit d'auteur, de la Convention de Berne pour la protection des oeuvres littéraires et artistiques et de la Convention sur la protection des artistes interprètes ou exécutants, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion ainsi qu'à celles des législations nationales.

7. Afin de mener à bien un programme de sauvegarde et de conservation véritablement efficace, il conviendrait de s'assurer la coopération de tous ceux qui participent à la production, à la distribution, à la sauvegarde et à la conservation des images en mouvement. Des activités d'information du public devraient donc être organisées, afin notamment de sensibiliser les milieux professionnels intéressés à l'importance des images en mouvement pour le patrimoine d'un pays et à la nécessité de les sauvegarder et de les conserver en tant que témoignages de la vie de la société contemporaine.

III. Mesures recommandées

3 En application des principes énoncés ci-dessus, et conformément à leur pratique constitutionnelle normale, les États membres sont invités à prendre toutes les dispositions requises, y compris la fourniture aux archives officiellement reconnues de ressources appropriées en personnel, en matériel et en moyens financiers, pour la sauvegarde et la conservation efficaces de leur patrimoine d'images en mouvement, conformément aux principes directeurs suivants

4 Pour que les images en mouvement faisant partie du patrimoine culturel des pays soient systématiquement conservées, les États membres sont invités à prendre des mesures permettant aux organismes d'archives officiellement reconnues de disposer, aux fins de la sauvegarde et de la conservation, de tout ou partie de la production nationale de leur pays. Ces mesures pourraient

comprendre, par exemple, des arrangements volontaires avec les titulaires de droits pour le dépôt des images en mouvement, l'obtention des images en mouvement par achat ou donation ou l'institution de systèmes de dépôt légal au moyen d'une législation appropriée ou de mesures administratives. De tels systèmes compléteraient les dispositions existantes relatives à l'archivage des images en mouvement appartenant à l'État et coexisteraient avec elles. Les mesures prises devraient être compatibles avec les dispositions s'appliquant aux images en mouvement de la législation nationale et des instruments internationaux en matière de protection des droits de l'homme, du droit d'auteur et des artistes interprètes ou exécutants, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion, et devraient tenir compte des conditions particulières accordées aux pays en développement dans certains de ces instruments. Lorsque des systèmes de dépôt légal sont adoptés, il devrait y être prévu que :

(a) Les images en mouvement de production nationale, quels que soient la nature de leur support ou le but dans lequel elles ont été réalisées, devraient être déposées en au moins un exemplaire complet de la meilleure qualité archivistique, comprenant de préférence les éléments de tirage ;

(b) Les éléments devraient être déposés par le producteur - tel que le définit la législation nationale - ayant son siège ou sa résidence habituelle sur le territoire de l'État intéressé, indépendamment de tout accord de coproduction conclu avec un producteur étranger;

(c) Les éléments déposés devraient être conservés dans des archives du film ou de la télévision officiellement reconnues; là où de telles institutions n'existent pas, il conviendrait d'en créer au niveau national et/ou régional; en attendant la création d'archives officiellement reconnues, les éléments déposés devraient être provisoirement conservés dans des locaux convenablement équipés;

(d) Le dépôt devrait être effectué dès que possible dans un délai maximal fixé par la réglementation nationale;

(e) Le déposant devrait avoir un accès contrôlé aux éléments déposés chaque fois qu'il en aurait besoin pour faire établir de nouveaux tirages, à condition que ces éléments ne subissent de ce fait aucune détérioration ni aucun dommage;

(f) Les archives officiellement reconnues devraient être autorisées, sous réserve des dispositions pertinentes des conventions internationales et de la législation nationale en matière de droit d'auteur et de protection des artistes interprètes ou exécutants, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion, à :

(i) Prendre toutes les mesures nécessaires afin de sauvegarder et de conserver le patrimoine d'images en mouvement et, dans la mesure du possible, d'en améliorer la qualité technique; en cas de reproduction d'images en mouvement, il devrait être dûment tenu compte de tous les droits auxquels les images visées sont assujetties;

(ii) Permettre, dans un but strictement non lucratif, à un nombre limité de spectateurs de visionner dans leurs locaux une copie de projection, à des fins d'enseignement, d'étude ou de recherche, sous réserve que cette utilisation ne porte pas atteinte à l'exploitation normale de ces oeuvres et à condition que les éléments déposés ne subissent de ce fait aucune détérioration ni aucun dommage;

(g) Les éléments déposés et les reproductions qui en seront faites ne devraient être utilisés à aucune autre

fin ni leur contenu modifié;(h) Les archives officiellement reconnues devraient être autorisées à demander aux utilisateurs uneparticipation raisonnable au coût des services fournis.

1 La sauvegarde et la conservation de toutes les images en mouvement de production nationale devraient être l'objectif le plus élevé. Toutefois, tant que les progrès de la technologie ne l'auront pas rendu possible partout, dans les cas où l'on ne peut, pour des raisons de coût ou d'espace, enregistrer la totalité des images en mouvement publiquement diffusées ni sauvegarder et conserver à long terme la totalité des éléments déposés, chaque État membre est invité à établir les principes permettant de déterminer quelles sont celles qui devraient être enregistrées et/ou déposées pour la postérité, y compris les « enregistrements éphémères » ayant un caractère exceptionnel de documentation. La priorité devrait être accordée aux images en mouvement qui; du fait de leur valeur, éducative, culturelle, artistique, scientifique et historique, font partie du patrimoine culturel d'une nation. Tout système créé à cette fin devrait prendre en considération le fait que le choix devrait se fonder sur un consensus aussi large que possible de la part des milieux informés et tenir particulièrement compte des critères d'évaluation définis par les archivistes. D'autre part, il conviendrait de veiller à ce que l'élimination d'éléments soit évitée avant qu'un laps de temps suffisant pour permettre le recul nécessaire se soit écoulé. Les éléments ainsi éliminés devraient être rendus au déposant.

2 Les producteurs étrangers et les responsables de la distribution publique des images en mouvement réalisées à l'étranger devraient être encouragés, conformément à l'esprit de la présente Recommandation et sans préjudice de la libre circulation des images en mouvement à travers les frontières nationales, à déposer volontairement dans les archives officiellement reconnues des pays où elles sont diffusées un exemplaire de la meilleure qualité archivistique des images en mouvement, sous réserve de tous les droits relatifs à ces images. En particulier, les responsables de la distribution des images en mouvement, doublées ou sous-titrées dans la ou les langues du pays où elles sont diffusées, qui sont considérées comme partie intégrante du patrimoine d'images en mouvement du pays en question ou qui présentent une valeur importante pour les besoins culturels d'enseignement ou de recherche, devraient être invités instamment à déposer les éléments relatifs à ces images, dans un esprit de coopération internationale. Les archives officiellement reconnues devraient s'efforcer d'obtenir l'instauration de tels systèmes de dépôt et, en outre, d'obtenir, sous réserve de tous les droits relatifs à ces images, des exemplaires des images en mouvement ayant une valeur universelle exceptionnelle, même si elles n'ont pas été publiquement distribuées dans le pays intéressé. Le contrôle de ces éléments et l'accès à ces éléments devraient être régis par les dispositions des alinéas (e), (f), (g) et (h) du paragraphe 9 ci-dessus.

3 Les États membres sont invités à mener des études pour vérifier l'efficacité des mesures proposées au paragraphe 11. Si, après un délai d'expérimentation raisonnable, la forme de dépôt volontaire suggérée ne pouvait garantir la sauvegarde et la conservation des images en mouvement adaptées qui revêtent une importance nationale particulière du point de vue de la culture ou de l'histoire d'un État, il appartiendrait à celui-ci, dans le cadre de sa législation nationale, de définir les mesures propres à empêcher la disparition, notamment par destruction, des copies d'images en mouvement adaptées, dans le respect des droits qu'ont les ayants droit légitimes sur les images en mouvement en question qui revêtent ce caractère particulier d'importance nationale.

4 Les États membres sont invités, en outre, compte tenu des conventions internationales relatives au droit d'auteur et à la protection des artistes interprètes ou exécutants, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion, à étudier la possibilité de permettre aux archives officiellement reconnues

d'utiliser les éléments déposés à des fins de recherché et d'enseignement proprement dit, sous réserve que

cette utilisation ne porte pas atteinte à l'exploitation normale de ces oeuvres.

Mesures techniques

1 Les États membres sont invités à accorder l'attention voulue aux normes archivistiques relatives au stockage et au traitement des images en mouvement recommandées par les organisations internationales compétentes dans le domaine de la sauvegarde et de la conservation des images en mouvement.

2 De plus, les États membres sont invités à prendre les dispositions nécessaires pour veiller à ce que les institutions_ chargées de la sauvegarde et de la conservation du patrimoine d'images en mouvement prennent les mesures suivantes :

(a) Établir et diffuser des filmographies et catalogues nationaux de toutes les catégories d'images en mouvement et des descriptions de leurs stocks, en recherchant chaque fois que cela est possible l'harmonisation des systèmes de catalogage; ces matériels documentaires formeraient ensemble un inventaire du patrimoine d'images en mouvement du pays;

(b) Rassembler, conserver et rendre accessibles aux chercheurs les archives d'institutions, papiers personnels et autres documents renseignant sur l'origine, la production, la distribution et la projection d'images en mouvement, sous réserve de l'accord des intéressés;

(c) Conserver en bon état les équipements dont certains ne sont parfois plus utilisés couramment mais qui peuvent être nécessaires pour la reproduction et la projection des éléments conservés ou, si cela s'avérait impossible, veiller à ce que les images en mouvement intéressées soient transférées sur un autre support permettant leur reproduction et leur projection;

(d) Veiller à ce que les normes applicables en matière de stockage, de sauvegarde et de conservation, de restauration et de reproduction soient respectées rigoureusement;

(e) Dans la mesure du possible, améliorer la qualité technique des images en mouvement à sauvegarder et à conserver, et les traiter de façon qu'elles se prêtent à un stockage et à une utilisation prolongés et efficaces; dans le cas où le traitement nécessite une reproduction des images en mouvement, il devrait être dûment tenu compte de tous les droits auxquels les images visees sont assujetties.

16. Les États membres sont invités à encourager les organismes privés et les particuliers détenteurs d'images en mouvement à prendre les mesures requises pour assurer la sauvegarde et la conservation de ces images dans de bonnes conditions techniques. Ces organismes et ces particuliers devraient être encouragés à confier aux archives officiellement reconnues les éléments de tirage, s'il en existe, ou, à défaut, une copie des images en mouvement réalisées avant l'introduction du système de dépôt.

Mesures complémentaires

17. Les États membres sont invités à encourager les autorités compétentes et les autres organismes s'occupant de la sauvegarde et de la conservation des images en mouvement à organiser des activités d'information du public, afin de :

(a) Faire prendre conscience à toutes les personnes intervenant dans la réalisation et la distribution des images en mouvement de la valeur durable de ces images du point de vue éducatif, culturel, artistique, scientifique et historique, et les sensibiliser à la nécessité de collaborer de ce fait à leur sauvegarde et à leur conservation;

(b) Attirer l'attention du public dans son ensemble sur l'importance éducative, culturelle, artistique, scientifique et historique des images en mouvement et sur les mesures à prendre en vue de leur sauvegarde et de leur conservation.

1 Des mesures devraient être prises au niveau national afin de coordonner les recherches dans les domaines relatifs à la sauvegarde et à la conservation des images en mouvement, et d'encourager les recherches qui sont spécifiquement destinées à permettre de les conserver longtemps à un coût raisonnable. Des informations sur les méthodes et techniques permettant de sauvegarder et de conserver les images en mouvement, y compris les résultats des recherches pertinentes, devraient être diffusées à tous les intéressés.

19. Des programmes de formation en matière de sauvegarde et de restauration des images en mouvement devraient être organisés; ils devraient porter sur les méthodes et les techniques les plus récentes.

IV. Coopération internationale

2 Les États membres sont invités à conjuguer leurs efforts afin de favoriser la sauvegarde et la conservation des images en mouvement qui font partie du patrimoine culturel des nations. Cette coopération devrait être stimulée par les organisations internationales, gouvernementales et non

gouvernementales, compétentes et devrait se traduire notamment par les mesures suivantes :

(a) Participation à des programmes internationaux en vue de créer l'infrastructure requise, au niveau régional ou national, pour sauvegarder et conserver le patrimoine d'images en mouvement des pays qui ne disposent pas d'installations appropriées ou de ressources suffisantes;

(b) Échange d'informations sur les méthodes et techniques de sauvegarde et de conservation des images en mouvement, en particulier sur les résultats des recherches récentes ;

(c) Organisation de cours de formation sur le plan national et international dans les domaines intéressés, à l'intention notamment des ressortissants des pays en développement;

(d) Action commune en vue de l'harmonisation des méthodes de catalogage spéciales pour les archives d'images en mouvement;

(e) Autorisation, sous réserve des dispositions pertinentes des conventions internationales et de la législation nationale en matière de droits d'auteur et de protection des artistes interprètes ou exécutants, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion, du prêt de copies d'images en mouvement à d'autres archives officiellement reconnues, exclusivement à des fins d'enseignement, d'étude ou de recherche, à condition que l'accord des ayants droit et des archives concernés par de tels prêts soit obtenu et que les éléments prêtés ne subissent de ce fait aucune détérioration ni aucun dommage.

21. Une coopération technique devrait être fournie, en particulier aux pays en développement, afin

xix

d'assurer ou de faciliter la sauvegarde et la conservation adéquates de leur patrimoine d'images en mouvement.

22. Une collaboration entre les États membres devrait s'instaurer de façon que tout État puisse avoir accès aux images en mouvement ayant trait à son histoire ou à sa culture dont il ne détient ni éléments de tirage ni copies de projection. A cette fin, tout État membre est invité à :

(a) Faciliter, dans le cas des images en mouvement qu'il détient en dépôt dans ses archives officiellement reconnues et qui ont trait à l'histoire ou à la culture d'un autre pays, l'obtention par les archives officiellement reconnues de ce pays d'un élément de tirage ou d'une copie de projection de ces images ;

(b) Encourager les organismes ou institutions privés situés sur son territoire, qui détiennent ce type d'images, à en déposer volontairement un élément de tirage ou une copie de projection auprès des archives officiellement reconnues du pays intéressé. Le cas échéant, les éléments fournis en application des alinéas (a) et (b) ci dessus devraient être mis à la disposition de l'organisme qui les demande à ses frais. Toutefois, compte tenu du coût à prévoir, les éléments de tirage oü les copies de projection des images en mouvement détenus par des Etats membres en tant que bien public et qui ont trait à l'histoire et à la culture de pays en développement devraient être mis à la disposition des archives officiellement reconnues de ces pays à des conditions particulièrement favorables. Tout élément fourni en application du présent paragraphe le serait sous réserve des droits d'auteur et des droits des artistes interprètes ou exécutants, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion auxquels il pourrait être assujetti.

23. Lorsque des images en mouvement relevant du patrimoine culturel ou historique d'un pays ont été perdues par celui-ci, en quelque circonstance que ce soit, notamment du fait d'une occupation coloniale ou étrangère, les États membres devraient, en cas de demande de ces images, coopérer dans l'esprit de la résolution 5110.111, III, adoptée par la Conférence générale à sa vingtième session.

APPEL MONDIAL POUR LA SAUVEGARDE DES ARCHIVES AUDIOVISUELLES

Considérant qu'il est universellement admis, au côté du cinéma, que la radio et la télévision occupent désormais une place centrale dans l'histoire contemporaine de nos sociétés et que les archives constituent une part essentielle de la mémoire collective du 20ème siècle ;

Considérant l'importance des volumes en jeu, estimés à 200 millions d'heures ;

Considérant que les archives audiovisuelles sont riches d'oeuvres, de documents et detrésors inestimables pour le patrimoine culturel mondial et qu'ils sont la garantie du maintien de la diversité et des identités culturelles ;

Considérant que ce patrimoine est menacé du fait de la fragilité des supports et de l'obsolescence des machines permettant de relire les enregistrements, et que des collections complètes de programmes sur film, bandes magnétiques et disques risquent d'être perdues ;

Considérant qu'à échéance rapide, c'est à dire au plus tard d'ici 10 ans, la mémoire sera irrémédiablement frappé d'amnésie et que l'inégalité des pays devant cette menace creusera davantage le « fossé numérique » entre les pays pauvres et les pays riches, entre le Nord et le Sud et entraînera, à court terme et de manière plus profonde encore, une inégalité d'accès à la mémoire collective des peuples ;

Considérant que l'urgence est ici d'autant plus grande que les agressions ne sont, contrairement à d'autres patrimoines (comme le patrimoine monumental), pas immédiatement perceptibles par le public et que c'est précisément cette absence de sentiment physique et immédiat de la perte qui contribue à freiner la prise de conscience et la mobilisation ;

Considérant par ailleurs qu'il existe désormais des solutions techniques garantissant la préservation à long terme, l'accès, la réutilisation des documents d'archives, parmi lesquelles le transfert des enregistrements vers des formats numériques, et que cette migration vers le numérique suppose le recours urgent à des ressources humaines et financières adéquates.

Dans le prolongement des actions menées par l'UNESCO et le Conseil de l'Europe (1), en association avec les organisations soeurs -IASA (International Association of Sound and Audiovisual Archives ), ICA (Conseil International des Archives ), IFLA (International Federation of Library Associations and Institutions), FIAF (Fédération Internationale des Archives du Film), SEAPAVAA (Southeast Asia Pacific Audiovisual Archive Association), la Fédération Internationale des Archives de Télévision (FIAT) en appelle, à l'occasion de sa 27ème Conférence annuelle, à l'attention et à la vigilance de tous pour :

Alerter, mobiliser et inciter les autorités compétentes à prendre la mesure de la gravité et de l'urgence des menaces qui pèsent sur les patrimoines nationaux audiovisuels ;

Mettre en oeuvre des politiques de préservation et des plans de migration de ces archives ;

Définir les critères de priorité suivant lesquels les actions de préservation doivent être engagées ;

Développer la coopération entre Etats afin de faciliter la mise en oeuvre de solutions communes de sauvegarde et de numérisation ;

Favoriser les transferts de savoir faire par le biais de missions d'expertise et d'actionsde formation ;

Appliquer sans attendre les mesures de première urgence recommandées par la FIAT et les ONG et encourager les opérations de soutien aux pays les moins avancés.

(1) Recommandation pour la sauvegarde des images en mouvement, 1980 Programme Mémoire du monde, initié en 1992 Convention européenne relative à la protection du patrimoine audiovisuel, adoptée à Strasbourg le 9 novembre 2001

C'est à l'occasion de sa 27ème conférence annuelle qui s'est tenue à Paris du 15 au 19 octobre 2004, que la FIAT a lancé l'Appel de Paris.

Cet Appel a pour objectif de mobiliser tous les professionnels concernés par la sauvegarde des archives audiovisuelles, de sensibiliser les autorités compétentes, nationales et internationales, aux menaces qui pèsent sur le patrimoine audiovisuel mondial, en particulier dans les pays du Sud, et à la nécessité de prendre des mesures pour assurer sa survie.

L'ambition est de recueillir 100.000 signatures d'ici le 16 septembre 2005, lorsque s'ouvrira à New-York la 28ème conférence annuelle de la FIAT. La pétition sera alors solennellement remise au Secrétaire des Nations Unies.

Tout le monde est concerné : ceux qui travaillent dans les archives, ceux qui utilisent les archives, et au delà, tous les citoyens qui sont attachés à la préservation de la mémoire nationale.

Merci de signer l'Appel et de le transmettre à vos collaborateurs et à vos amis. Merci aussi de veiller à ce qu'il soit fait mention de l'Appel lors de toutes les manifestations professionnelles auxquelles vous pourriez participer

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE INDIRECTE

Quand on parle d'archives audiovisuelles, à quoi pensez vous? ...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Pensez vous au regard de l'expérience que la question de l'archivage des oeuvres audiovisuelles fait l'objet d'une préoccupation au Bénin ? ............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... ............................................................................................Quelle est pour vous l'utilité des archives ? .................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Dans votre carrière comment avez-vous côtoyé de près la question de l'archivage? .......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................Quelle(s) exploitation(s) faites vous ou avez vous faites de ces archives dans votre carrière ? .............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................L'archivage est il pour vous un aspect capital dans la gestion générale d'un organe ou juste un élément accessoire ? ........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

En quoi pour vous les nouvelles technologies peuvent être mises à contribution dans le débat surl'archivage de l'audiovisuel ? ............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................ Quelles doivent être à votre avis les conditions de conservation des archives ? ......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

........................................................................................................................................................................... ........................................................................... Quelles archives à votre sens sont aujourd'hui en péril et qu'il faille sauver ? ............................................................................................................................................. ......................................................................................................................................................... Comment peut on, à votre avis, sauvegarder les documents menacés de disparition et conserver ceux récents? ........................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................... Quelles actions faut il entreprendre pour donner au secteur des archives de votre organe toute sa signification ? ........................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................... A votre avis, quels sont les acteurs dont l'intervention est indispensable dans cette mouvance ? ........................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................... Quel peut être le rôle des pouvoirs publics ? ........................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................... Pensez vous que les archives sont largement accessibles au public béninois ? ............................................................................................................................................... ............................................................................................................................................... ................................................................................................................................................................. . Lorsqu'on parle de la valorisation culturelle des archives audiovisuelles, à quoi pensez vous ? ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................................... Croyez vous à la création d'une Centre culturel national des archives audiovisuelles au Bénin ? ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. ........................................................................................................................................................... En quels termes percevez vous son rôle? ............................................................................................................................................... ............................................................................................................................................... .............................................................................................................................................................. Dans quelles mesures cela est il possible ? .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .................................................................................................................................................................

Quels acteurs à votre connaissance sollicitent les archives et à quelles fins ? ............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................

A

Après 50 ans de radio et 25 ans de télévision, le Bénin a ses archives audiovisuelles en mauvais état, car mal conservées dans les médias publics qui les ont produites. Depuis longtemps, aucune action sérieuse n'est menée pour assurer leur bonne préservation. La situation est d'autant plus inquiétante que les documents de l'historique conférence nationale des Forces vives de la Nation de février 1990 végètent et sont menacés de disparition. Parce qu'elles ne bénéficient d'aucune attention, les archives sont en nombre inconnu et les conditions de stockage insuffisantes dans les médias publics. Autant d'éléments qui révèlent l'absence d'une politique nationale d'archivage audiovisuel. La conséquence directe est la disparition progressive de ces documents qui constituent pourtant des éléments de mémoire et de diversité culturelle.

Pour que les archives de radio et de télévision puissent faire l'objet d'une attention de sauvegarde, de conservation et de préservation, la question de leur valorisation culturelle doit être essentiellement posée. Car les archives audiovisuelles sont destinées à l'information du public. Il faut alors réfléchir aux conditions de leur communication aux différents publics.

Plusieurs pistes et approches sont à explorer pour inverser la tendance. Il s'agit dans les années à venir : -De mettre en place un plan d'urgence de sauvegarde des archives audiovisuelles significatives dans les médias publics -D'inciter les médias publics notamment, à mettre en oeuvre des actions plus cohérentes d'archivage de leurs documents


· De convaincre par des actions de lobbying les pouvoirs publics à initier une politique d'archivage audiovisuel qui mette l'accent sur la Conservation, la préservation, la sauvegarde des archives de radio et de télévision


· De permettre par une politique de communication culturelle l'introduction des archives dans les manifestations culturelles, les milieux culturels et de création au Bénin


· D'introduire les archives dans le calendrier des musées et autres lieux du patrimoine-De susciter des activités pédagogiques et culturelles en direction de divers groupes cibles (scolaires ou non) -De créer un Centre Culturel national des archives audiovisuelles en vue du large accès du public aux archives.

B

Dans un monde actuellement dominé par le débat sur la société de l'information, les aspects abordés dans ce mémoire se veulent un condensé de propositions utilitaires susceptibles d'être expérimentées pour modifier la tendance actuelle dans un sens positif pour la société.

MOT CLES

Radio, Télévision, Archives, Culture, Thématisation, Conservation, Conservation préventive, Sauvegarde, Valorisation, Collection, Fonds, Communication culturelle, Systémique, Enregistrement en simultané.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault