WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Pratique de la gestion de la trésorerie: le cas de la MA.BU.CIG

( Télécharger le fichier original )
par Sako Gustave Marie NOMBRE
université Libre du Burkina - Licence Gestion et Administration des Entreprises 2005
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

INTRODUCTION GENERALE

L'atteinte des objectifs de l'entreprise à savoir la réalisation de profit maximum à travers son activité est dépendante de la maîtrise par celle-ci des charges qu'elle engage et des produits engendrés. La comptabilité lui est alors indispensable, puisqu'elle lui permet un suivi de ces charges et produits aboutissant à la détermination du résultat, du bénéfice et du profit.

Pour son activité de production de biens et services, l'entreprise est en relation avec son environnement constitué de ses clients, ses fournisseurs, l'Etat, les institutions financières,... Ces relations ont généralement un dénouement financier créant ainsi une obligation de paiement de part et d'autre. Les transactions financières qui en naissent mettent en jeu des comptes de trésorerie principalement la banque et la caisse utilisées pour les règlements. Il est donc idéal pour l'entreprise d'avoir une bonne connaissance de la situation de sa trésorerie pour ne pas être en situation litigieuse avec ses partenaires.

La MA.BU.CIG fort de ce constat a mis en place et sous la tutelle de la Direction Administrative et Financière un service chargé de la gestion de sa trésorerie.

Dans l'intention de mieux cerner cet aspect de la gestion financière, nous avons pu effectuer un stage à la MA.BU.CIG et choisi comme thème de notre rapport « la gestion de la trésorerie ».

Le recueil d'informations pour la rédaction de ce rapport a été fait à partir de recherches documentaires et de nombreuses observations et questions à la MA.BU.CIG durant ces quarante cinq (45) jours de stage. Ainsi nous avons pu le structurer comme suit :

Ä une première partie où nous présenterons la MA.BU.CIG, structure qui nous a accueilli pour ce stage ;

Ä une deuxième partie où il sera développé notre thème portant sur la gestion de la trésorerie de la MA.BU.CIG ;

Ä un supplément pour les remarques faites et les pistes de solutions proposées.

CHAPITRE 1 :

Généralités

Les généralités sur la MA.BU.CIG débuteront par un exposé de l'historique de sa création et de sa situation géographique, puis une description de ses activités, ses produits et son environnement constitué de l'Etat, les institutions financières, les fournisseurs,...

Section I : Historique, évolution et situation géographique de la MA.BU.CIG

I. Historique et évolution

La Manufacture Burkinabé de Cigarettes en abrégé MA.BU.CIG est une Société Anonyme (S.A) créée en 1966 par le groupe JOB avec un capital de cent millions de francs C.F.A (100 000 000 F CFA), repartit en vingt mille (20 000) actions de cinq mille francs C.F.A (5 000 F. C.F.A). C'est en 1967 qu'elle débute ses activités sous l'appellation de MA.VO.CI, Manufacture Voltaïque de Cigarettes. Le changement de nom du pays en 1984 lui impose aussi un changement logique de dénomination et devient Manufacture Burkinabé de Cigarettes (MA.BU.CIG).

Auparavant, la MA.BU.CIG était une filiale du groupe CORALMA International qui est elle-même la fusion des sociétés BOLLORE Technologie et Société d'Exploitation Industrielle du Tabac Africain (S.E.I.T.A). CORALMA International deviendra la propriété de BOLLORE Technologie en juillet 2000, suite au rachat des actions de S.E.I.T.A. En mars 2001, BOLLORE Technologie cède 75% de ses actions à Imperial Tobacco Group (I.T.G) un groupe anglais longtemps présent dans le milieu du tabac. La MA.BU.CIG devient dès lors une des filiales africaines de la multinationale I.T.G comme les neuf (9) autres ainsi reparties sur le continent :

· Afrique de l'Ouest :

o en Côte d'Ivoire : la S.I.TAB (Société Ivoirienne de Tabacs) ;

o en Guinée : l'EN.TA.G  (Entreprise des Tabacs de Guinée) actuellement fermée ;

o au Mali : la SO.NA.T.A.M (Société Nationale des Tabacs et Allumettes du Mali) ;

o au Sénégal : la M.T.O.A  (Manufacture de Tabacs Ouest Africain).

· Afrique Centrale :

o en Centrafrique : la SO.CA.CIG (Société Centrafricaine des Cigarettes) ;

o au Congo Brazzaville : la S.I.A.T (Société Industrielle et Agricole du Tabac Tropical) ;

o au Gabon : la SO.CI.GA (Société des Cigarettes du Gabon) ;

o au Tchad : la M.C.T (Manufacture des Cigarettes du Tchad).

· Madagascar :

La S.A.CI.MEN (Société Africaine des Tabacs de Menchor).

De nombreuses augmentations de capital ont été effectuées à la MABUCIG portant celui-ci à neuf cent trente cinq millions trois cent quatre vingt seize mille francs C.F.A (935 396 000 F. C.F.A) soit neuf (9) fois son capital initial en moins de quarante (40) ans d'existence. La répartition de ce capital se présente comme suit, dans le tableau :

Actionnaires

Nombres d'actions

Pourcentages

CORALMA

30 886

72,64%

NATIONAUX

11 135

26,19 %

ETRANGERS

497

1,17%

TOTAL

42 518

100%

Source : service comptabilité 2005

Représentation graphique de la répartition du capital

II. Situation géographique

Le siège social de la MA.BU.CIG est situé au 55 rue 19.14 dans la zone industrielle de Bobo-Dioulasso dans l'arrondissement de Konsa. Sur ce site sont aussi installées la direction technique, la direction administrative et financière, la section commerciale du Sud-Ouest ainsi que les magasins de produits finis et de matières premières. Elle dispose en outre d'un siège permanent à Ouagadougou abritant les Directions Générale et Commerciale.

Pour mieux vendre ses produits sur le territoire national, la MA.BU.CIG dispose de six (6) agences de distribution disséminées dans le pays à savoir les agences de Bobo-Dioulasso, Diébougou, Kaya, Koupéla, Ouahigouya et Ouagadougou.

Section II : Activités et environnement de la MA.BU.CIG

I. Activités de la MA.BU.CIG

La MA.BU.CIG a pour objet social la fabrication et la commercialisation de cigarettes. A sa création, la MA.BU.CIG ne produisait que la marque CAMELIA. De nos jours, elle a élargi sa gamme à plusieurs autres marques du groupe I.T.G, à savoir :

· Excellence,

· Fine,

· Hamilton,

· Mustang,

· Superkings.

En plus de ses marques produites (celles d'ITG), elle importe et commercialise d'autres marques de cigarettes telles CAMELIA et GAULOISE (qu'elle ne produit plus) du Mali, DAVIDOFF Light et Classic de l'Allemagne. La MA.BU.CIG possède à ce jour une capacité de production d'environ deux milliards et demi (2 500 000 000) de cigarettes par an, et son chiffre d'affaires s'élevait à environ vingt neuf milliards de francs C.F.A Hors Taxes (29 000 000 000 F. C.F.A H.T) pour l'exercice 2005.

II. Environnement de la MA.BU.CIG

L'environnement de l'entreprise peut être définit comme l'ensemble des éléments qui influencent de façon directe ou indirecte l'activité de celle-ci. Celui de la MA.BU.CIG est constitué de l'Etat, ses clients, ses fournisseurs de matières premières et de services (locaux et étrangers), les institutions financières, ...

II.1. L'Etat

Du fait de l'intervention de l'Etat dans la vie économique et de la règlementation en vigueur, la MA.BU.CIG est soumise aux différents impôts et taxes, principalement :

Ø la Taxe sur la Valeur Ajoutée (T.V.A) ;

Ø l'Impôt sur les Bénéfices Industrielle et Commerciaux (I.B.I.C) ;

Ø l'Impôt Unique sur les Traitements et Salaires (I.U.T.S) ;

Ø la taxe sur le tabac ou Droit d'Accise (D.A).

A titre d'exemple, elle a collecté pour le compte de l'année 2005 environ cinq milliards deux cent millions de francs C.F.A (5 200 000 000 F. C.F.A) de taxe sur le tabac et cinq milliards quatre cent soixante dix millions de francs CFA (5 470 000 000 F. C.F.A) pour le compte de la T.V.A.

II.2. Les institutions financières

La MABUCIG entretient des relations avec des institutions financières pour assurer la sécurité de ses fonds et faciliter ses transactions avec ses partenaires. Ces institutions financières sont essentiellement les banques. La MA.BU.CIG possède un compte à la B.I.B, à la BICIA-B, à la B.A.C.B, à la B.O.A et à la S.G.B.B. Elle y trouve des fonds pour le financement de son activité et effectue des placements sûrs, liquides et rentables pour ses excédents de trésorerie.

II.3. Les clients

Au niveau national, la MA.BU.CIG occupe 52,29% du marché du tabac. Elle approvisionne en plus du Burkina, quelques pays voisins essentiellement le Niger, et la Côte d'Ivoire depuis le déclenchement de la crise politique dans ce pays en septembre 2002. Les produits sont écoulés par l'intermédiaire de ses grossistes et sa force de vente est constituée de promoteurs et d'animateurs.

II.4. Les fournisseurs

Ils occupent une place capitale dans l'activité de l'entreprise. La MA.BU.CIG importe ses matières premières pour la production des cigarettes et bénéficie des services d'autres fournisseurs. Les principaux fournisseurs de la MA.BU.CIG peuvent être répertoriés dans le tableau suivant :

 

ELEMENTS

FOURNISSEURS

Scaferlati

SITAB

Encre, Papier

SDTA

Ebauches

3I

Emballage

SONACEB, SAII, SADOFOSS

Papeterie

Ets ABOU OROKIA, LPPS, Librairie BALAIRA

Informatique

DIACFA HIGH TECH, CFAO TECNOLOGIES

Pièces détachées

MOLINS, DECOUFLE, KAYMICH, ITM

Transit

SDV, SNTB

Transport

DHL, CHRONOPOST, SITARAIL, SDV LI

Entretien

EGECOF, AMAS, APF, K. SALOMON

Maintenance

DIACFA AUTO, CFAO AUTO, CAMIER

Assurances

FONCIAS, SONAR

Courtier/commissionnaire

CAITA

II.5. Les organismes sociaux

La C.N.S.S (Caisse Nationale de Sécurité Sociale) est le principal partenaire comme organisme social des entreprises au Burkina Faso. La MA.BU.CIG contribue pour la retraite de ses employés en reversant les cotisations sociales dues mensuellement.

II.6. Les concurrents

La MA.BU.CIG partage le marché burkinabé du tabac avec d'autres entreprises. Dans la lutte pour la conquête du marché qui résulte de cette concurrence, elle est arrivée à en occuper la plus grosse part (52, 29 %). Comme entreprises concurrentes de la MA.BU.CIG, on a :

F B.A.T avec les marques DUNHILL, CRAVEN «A» et PETER STUYVESANT occupant 30,81% ;

F Le groupe BURKINA MOTO et divers importateurs avec les marques MARLBORO, GOLD SEAL,... occupant 7.91% ;

F les produits fraudés avec 2,69%.

Source : service commercial 2005.

La présentation de la MA.BU.CIG peut être résumée sur la « carte d'identité » suivante :

RAISON SOCIALE :

Manufacture Burkinabé de Cigarettes

SIGLE USUEL :

MA.BU.CIG

CREATION :

Année 1966

OBJET :

Production et vente de cigarettes

CAPITAL :

935 396 000 F. CFA

NOMBRE D'ACTIONS 

42 518 de valeur nominale 22 000 F CFA

FORME JURIDIQUE :

Société Anonyme (S.A)

NUMERO RCCM :

716 Bobo - Dioulasso

NUMERO IFU :

793 00 591 N

DIVISION FISCALE

Division des Grandes Entreprises/HOUET I

SIEGE SOCIAL

Bobo - Dioulasso

ADRESSE :

55 Rue 19-14 Z.I Arrondissement de Konsa

BOITE POSTALE :

94

TELEPHONE : 

20 97 01 26/50 30 61 51

FAX : 

20 97 21 62/50 31 00 60

Le chapitre suivant est consacré à la présentation de l'organisation structurelle de la MA.BU.CIG. Cette organisation structurelle lui assure une bonne maîtrise de ses activités et lui permet de saisir pleinement les opportunités qui s`offrent à elle pour l'atteinte de ses objectifs.

chapitre 2 :

ORGANISATION STRuCTURELLE DE LA MA.BU.CIG

La structure est l'ossature formelle sur laquelle repose l'ensemble des activités d'une organisation. L'organisation structurelle de la MA.BU.CIG est très facilement perceptible à travers son organigramme qui présente schématiquement les liens hiérarchiques et les niveaux de responsabilités des postes. L'organigramme de la MA.BU.CIG (Annexe n°1) est un excellent moyen d'information qui met en relief les tâches et fonctions à remplir par les différents services et les responsabilités de chacun dans l'entreprise.

Les organes de fonctionnement constituent le groupe des propriétaires de l'entreprise qui apportent les capitaux nécessaires au fonctionnement de l'entreprise et reçoivent en retour les pouvoirs décisionnels. Ils sont constitués de l'Assemblée Générale des Actionnaires et du Conseil d'Administration. Les organes de gestion constituent le groupe des dirigeants de l'entreprise. Ils sont constitués des Directions Générale, Administrative et Financière, Commerciale et Technique.

Il s'agira dans ce chapitre d'une description des organes de fonctionnement en section I et des organes de gestion en section II.

Section I : Les organes de fonctionnement

I. L'Assemblée Générale des Actionnaires (A.G.A)

Organe suprême de la société, l'A.G.A de la MABUCIG réunie l'ensemble des actionnaires de celle-ci. Elle se réunit en Assemblée Générale Ordinaire (A.G.O) une fois par an pour l'adoption des grandes décisions du fonctionnement de la société et de façon circonstancielle en Assemblée Générale Extraordinaire (A.G.E) pour des décisions liées aux modifications de statuts, à l'augmentation du capital, le changement de nationalité de la société, ... Les actionnaires nomment à travers l'A.G.O de les membres du Conseil d'Administration, les commissaires aux comptes au nombre de deux (2), l'approbation de la gestion du conseil d'administration, le partage des dividendes, ...

II. Le Conseil d'Administration (C.A)

Composé de sept (7) membres élus lors de l'A.G.A, il coiffe toutes les directions de la société. Le C.A de la MA.B.UCIG se réunit pour désigner le Président du Conseil d'Administration et résoudre les problèmes de fonctionnement de l'entreprise à savoir adopter le budget, nommer le Directeur Général,... Il a aussi pour rôle de répondre devant l'A.G.A de l'exercice des pouvoirs les plus étendus qui lui sont confiés en toute circonstance pour agir au nom de la société, de veiller à la constitution de la réserve légale et de convoquer une A.G.E pour dissoudre la société au cas où celle-ci réalise une perte de l'actif net supérieure au quart (1/4) du capital social.

Section II : Les organes de gestion

La structuration de cette section en deux parties (Département Administratif et Département Technique) traduit notre souci de faire une distinction entre les activités des centres principaux de fabrication de cigarettes (Département Technique) et celles des centres secondaires de la société (Département Administratif).

I. Le Département Administratif

I.1. La Direction Générale

La Direction Générale de la MABUCIG est basée à Ouagadougou et a pour mission de coordonner et de superviser l'ensemble des activités de la société. Le Directeur Général (DG) a pour mission la mise en application des décisions prises par le C.A. Il est aussi chargé de superviser l'organisation et le développement de la société. Le DG fixe en outre les objectifs généraux de l'entreprise et les axes de développement. Ces missions, le DG les rempli avec la collaboration de l'Assistance de Direction, et a aussi sous sa responsabilité le Département Gestion et Développement des Ressources Humaines et le Service Distribution.

I.1.1 L'Assistante de Direction

L'Assistante de Direction assure la communication entre le DG, les autres services et l'extérieur. Elle s'occupe en plus de :

· la gestion du programme d'activité du DG : réunions, prises de rendez-vous,

· l'organisation et la participation aux réunions ainsi que la rédaction des comptes-rendus,

· le traitement de texte, la gestion du courrier et des appels téléphoniques...

I.1.2 Le Département Gestion et Développement des Ressources Humaines

Ce Département s'occupe de la gestion des effectifs de la MA.BU.CIG. Placé sous la responsabilité du chef de Département de Gestion des Ressources Humaines, il est chargé des tâches suivantes :

· le recrutement du personnel,

· la rémunération des salariés,

· la gestion du personnel à travers des fiches de suivi de chaque employé,

· la formation du personnel en vue de meilleur rendement,

· le règlement des conflits entre travailleurs.

Pour réduire et mieux, atténuer l'effet de l'antagonisme de base (les divergences entre les objectifs de l'employeur cherchant à réduire ses charges et ceux des employés voulant augmenter leur rémunération), il existe à la MA.BU.CIG deux (2) syndicats : la Confédération Générale des Travailleurs du Burkina (C.G.T.B) et l'Organisation Nationale des Syndicats Libres (O.N.S.L). Les travailleurs peuvent à travers ces syndicats s'exprimer sur leurs conditions de travail et proposer des solutions. Il existe en plus de ces syndicats une mutuelle des travailleurs appelée MU.TRA.M (Mutuelle des Travailleurs de la MA.BU.CIG). Tout cela contribue à offrir aux travailleurs un cadre agréable de travail.

I.1.3 Le Service Distribution

Pour raison de neutralité dans la distribution des produits fabriqués, il a été créé le Service Distribution ayant pour mission l'établissement des factures et la vente des produits de la MA.BU.CIG aux grossistes. Il a été rattaché à la Direction Générale pour permettre un contrôle du Directeur Général sur la distribution des produits.

I.2. La Direction Administrative et Financière (DAF)

Elle est dirigée par un Directeur Administratif et Financier qui a pour rôle de superviser toutes les transactions administratives et financières effectuées au sein de la société. Elle comprend les services suivants :

I.2.1 Le Secrétariat

Ce service est chargé de la gestion des dossiers tels que :

· la réception des courriers,

· l'émission et la saisie des correspondances du Directeur,

· la gestion des fournitures de bureau,

· la gestion de l'agenda hebdomadaire du D.A.F.

I.2.2. Le Service Informatique

La présence d'un Service Informatique dans une entreprise est très importante en cette ère des N.T.I.Cs (Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication). Celui de la MA.BU.CIG a pour mission l'entretien et la maintenance du parc informatique et aussi l'intervention auprès des utilisateurs de l'outil informatique de la société afin d'assurer une utilisation optimale des différents logiciels.

I.2.3 Le Service Comptabilité

Il a pour feuille de route la gestion permanente des comptes de la société. Pour ce faire, Les tâches sont organisées en :

· travaux journaliers : consistant à l'enregistrement courant des opérations sur la base des factures, pièces de banque et de caisse,... ;

· travaux mensuels : l'établissement des états de rapprochement bancaire, la détermination de la T.V.A à payer, la préparation des règlements, l'arrêt et la vérification de la caisse,... ;

· travaux semestriels : arrêt des comptes pour voir la tendance générale, rapprochement des comptes avec ceux des filiales, contrôle de l'exhaustivité des enregistrements ;

· travaux annuels : établissement du bilan, du compte de résultat, du TAFIRE des états annexés, l'inventaire des stocks et des immobilisations,...

I.2.4 Le Service Contrôle de Gestion

Ce service est dirigé par un Contrôleur de Gestion qui est chargé de la gestion prévisionnelle et de l'analyse des charges et produits de la société. Il accomplit les tâches suivantes :

· l'élaboration et la finalisation du budget,

· la réactualisation du budget,

· le suivi des frais généraux,

· le reporting mensuel.

I.3. La Direction Commerciale et Marketing (D.C.M)

Elle est dirigée par un Directeur Commercial et Marketing et est basée à Ouagadougou avec une représentation à Bobo - Dioulasso. La D.C.M a pour mission d'établir les prévisions de ventes pour les produits I.T.G et élaborer des stratégies lui permettant d'atteindre ses objectifs. Elle procède ainsi au suivi des marques I.T.G, à la rotation des stocks et l'évolution des marques concurrentes et de la fraude.

La D.C.M se compose de deux (2) services à savoir le Service Commercial et le Service Marketing.

I.3.1 Le Service Marketing

Il est chargé de mener les études de marché et d'élaborer les stratégies à adopter pour chacune de marques I.T.G. L'adoption des stratégies nécessite l'obtention de l'aval du Service Marketing central basé en France.

I.3.2 Le Service Commercial

Une fois les stratégies élaborées (par le Service Marketing), le Service Commercial se charge de leur mise en application. Le Service Commercial regroupe l'ensemble de la force de vente et c'est de ce service que dépend la réalisation des prévisions de ventes. Dans sa mission, il doit veiller à ce que les produits I.T.G soient connus des consommateurs et consommés par ceux-ci. Ses principales tâches sont donc la distribution et la gestion du réseau de distribution, la promotion, la publicité sur les lieux de vente et l'acheminement des informations au niveau du Service Marketing.

II. Le Département Technique

Il est constitué uniquement de la Direction Technique administrée par un Directeur Technique dont le rôle est la supervision de la production. Il est également le chef d'usine. La Direction Technique est composée des services suivants :

II.1. Le Secrétariat

En plus des tâches habituelles de secrétariat (réception et gestion du courrier, gestion des appels téléphoniques,...), ce service assure l'élaboration des documents techniques liés au fonctionnement de l'usine. Il s'agit entre autre de l'établissement du flash technique (retraçant toutes les activités de l'usine) et de l'établissement du rapport mensuel de production et de commandes.

II.2. Le Service Fabrication

Ce service est chargé du suivi du processus de fabrication. Il veille en outre à la production en quantité et en qualité dans le but de satisfaire les besoins du service commercial. La fabrication consiste à transformer le scaferlati (matières premières principales) en cigarettes. Le processus passe par deux (2) grandes étapes :

· la confection : consistant à transformer le scaferlati et les différentes fournitures (papier à cigarette, encre pour imprimer les marques, filtres,...) en cigarettes. La confection se passe dans trois (3) machines : la LOG pour la réalisation et le découpage du boudin, la MAX'S pour joindre le boudin au filtre, la HCF pour ranger les cigarettes dans des caisses.

· le paquetage : c'est l'étape où les cigarettes sont enveloppées dans une feuille d'aluminium et mises en paquet de vingt bâtons (sur la HLP), les paquets mis en cartouche par lot de dix paquets (sur la WB ou GD) et enfin les cartouches mises manuellement en carton par lot de vingt cinq (25) ou cinquante (50) selon les marques.

II.3. Le Service Maintenance

Il a pour mission d'assurer le maintien dans les conditions optimales des équipements de production, de suivre l'utilisation des investissements productifs, de proposer les renouvellements de machines et de veiller à l'entretien et à la propreté de l'usine. Pour mieux assurer ses fonctions, il est composé des sections suivantes :

· la section magasin pièces de rechange : qui s'occupe du suivi des stocks de pièces de rechange afin d'éviter les ruptures de stocks ;

· la section électricité : qui assure la maintenance électrique tant préventive que curative des machines, l'entretien des installations électriques et de tous les appareils électroniques.

· la section services généraux : elle a pour mission de veiller à l'entretien général de l'usine et de ses abords, le nettoyage et la sécurité des locaux de la MABUCIG, du suivi des entrées et sorties du personnel, du recrutement des journaliers,... Ces différents services sont assurés par des entreprises prestataires de services tels que EGECOF pour le nettoyage, Burkina Vigil' Service pour la sécurité ;

· la section mécanique auto : employant à cet effet des mécaniciens qui s'occupent de la vérification et de l'entretien du parc automobile.

II.4. Le Service Approvisionnement

Ce service est chargé de l'approvisionnement en matières premières nécessaires pour la fabrication de cigarettes et de la gestion des stocks de matières premières et de produits finis. Il se compose des sections suivantes :

· la section ordonnancement et lancement : elle a pour mission d'assurer la disponibilité des matières premières pour la production. Cette section s'occupe aussi de l'inventaire et de la valorisation des stocks en fin de mois, et du calcul des ratios de consommations comparaison entre la consommation réelle et la consommation des commandes ;

· la section suivi des achats : chargée de la rédaction des lettres d'accompagnement des commandes ainsi que du suivi des commandes ;

· la section transit : qui s'occupe des formalités d'importation et d'exportation de la MABUCIG (facture fournisseur, certificat d'origine, DPI, avis d'inspection COTECNA, ...);

· la section magasin : réceptionne et vérifie les marchandises, établit un bon d'entrée et le transmet au responsable de la section ordonnancement qui vérifie la conformité de la livraison par rapport à la commande. Toutes les sorties se font par la méthode First In First Out (FIFO).

II.5. Le Service Contrôle de Qualité

Ce service est chargé de veiller au respect des spécifications des marques afin que les produits fabriqués répondent aux normes de qualité et de fabrication en vigueur. Le responsable de ce service se charge donc de vérifier la conformité des matières reçues en qualité et en quantité avant leur stockage.

A partir de l'organigramme de la MA.BU.CIG qui nous a servi de tremplin, nous avons pu faire une présentation de sa structure organisationnelle à travers une description des différents postes de responsabilités de la société. Nous avons ainsi pu faire une description de ses organes de fonctionnement (C.A, A.G.A) et ceux de gestion (Directions Générale, Technique,...). Cela nous permettra, connaissant déjà la MABUCIG d'aborder la deuxième partie de notre travail consacrée à la gestion de la trésorerie de cette entreprise.

Deuxieme partie : l'exemple de la mabucig

CHAPITRE 1 :

La trésorerie dans l'entreprise

La trésorerie est constituée des disponibilités dont dispose l'entreprise, qu'elles soient en banque ou dans les caisses de l'entreprise. Elle correspond à la différence entre les disponibilités et les concours bancaires qui lui ont étés accordés. La trésorerie est au centre de toutes les opérations menées par l'entreprise, qu'elles concernent l'exploitation ou les autres activités. Elle est la traduction en termes monétaires de toutes les décisions et opérations de l'entreprise.

Il s'agira pour nous dans ce chapitre de faire un exposé des différents mouvements de la trésorerie (section I) puis des différentes sources de financements (section II).

Section I : Les mouvements de la trésorerie

Les mouvements de la trésorerie sont essentiellement constitués des mouvements de la banque et de la caisse. Les mouvements de la banque de la MA.BU.CIG sont l'ensemble des opérations financières effectuées avec les différentes banques (retraits, règlements fournisseurs, versements, virements...). Celles-ci peuvent venir selon leur nature en augmentation ou en diminution de l'encaisse et sont saisies dans l'un des comptes ci-après :

Ø 521 100 BIB BOBO

Ø 521 110 BIB OUAGA

Ø 521 200 BICIA-B BOBO

Ø 521210 BICIA-B OUAGA

Ø 521 300 SGBB OUAGA

Ø 521 310 SGBB BOBO

Ø 521 400 BOA BURKINA

Ø 521 500 BACB OUAGA

Les mouvements de la caisse enregistrent les différentes opérations effectuées par la caisse (approvisionnement de la caisse, règlement en espèces de « petites dépenses »,...). Ces mouvements ont eux aussi une nature soit débitrice soit créditrice et sont comptabilisés selon la nature au débit ou au crédit de l'un des comptes ci-après :

Ø 571 100 CAISSE BOBO

Ø 572 100 CAISSE OUAGA

Ø 572 200 CAISSE OUAHIGOUYA

Ø 572 210 CAISSE KOUPELA

Ø 572 230 CAISSE DIEBOUGOU

Ø 572 240 CAISSE KAYA

Ø 572 300 CAISSE TABACULTURE

En plus de ces comptes, d'autres comptes sont utilisés pour les mouvements de trésorerie. Ce sont les comptes de transition et les comptes de dépôts de fonds (pour les excédents de trésorerie) :

Ø 512 000 Effets à l'encaissement

Ø 513 000 Chèques à encaisser

Ø 585 000 Virement de fonds

Ø 521 420 Dépôt à terme BOA BURKINA

Source : Service Comptabilité 2006

I. Les mouvements débiteurs de la banque et de la caisse (les encaissements)

I.1. Les mouvements débiteurs de la banque

I.1.1 Les versements d'espèces

Ce sont essentiellement les règlements des ventes effectuées en espèces par les grossistes et autres. Lors du règlement, la banque remet au client un bordereau de versement (Annexe n°5) qu'il présentera à la MABUCIG avant l'enlèvement des marchandises.

I.1.2. Les remises de chèques à l'encaissement

Il arrive que le client n'effectue pas un versement d'espèces sur le compte bancaire, mais émet un chèque à l'ordre de la MABUCIG. Il y a aussi les cas où le personnel émet un chèque à l'ordre de la société pour les règlements de prêts ou les chèques contre espèces. Une fois en possession de ces documents de paiement, on procède au tri des chèques par banque et a l'établissement d'un bordereau de remise à l'encaissement.

I.1.3. Les remises d'effet à l'encaissement

L'effet de commerce est un titre qui matérialise une créance. C'est un contrat par lequel le débiteur s'engage à régler sa dette à une certaine date (échéance). A cette date, le Trésorier présente les effets en question à la banque pour encaissement. Ces effets peuvent aussi être encaissés avant leur échéance. Ils sont endossés au profit de la banque contre versement immédiat de leur valeur déduction faite des frais d'encaissement.

I.1.4. Les réceptions de virements

Les réceptions des ordres de virements sont les virements effectués par les clients pour le règlement des factures ou les nivellements d'un compte bancaire à un autre.

I.1.5. Les crédits bancaires

Ce sont des prêts de longue durée octroyés par la banque à l'entreprise pour le financement de ses investissements.

I.2. Les mouvements débiteurs de la caisse

Ces mouvements sont principalement constitués des retraits de fonds effectués en banque pour l'alimentation de la caisse. Font aussi partie de cette catégorie les remboursements d'avance sur frais consentis au personnel et toute autre forme d'entrée de fonds dans la caisse (versements MUTRAM).

II. Les mouvements créditeurs de la banque et de la caisse (les décaissements)

II.1. Les mouvements créditeurs de la banque

II.1.1. Les chèques émis

Ce sont les chèques émis pour les retraits en vue de l'approvisionnement de la caisse ou au profit des fournisseurs, de l'Etat (reversement de la TVA, impôts sur les sociétés,...), ...

II.1.2. Les retours d'impayés

Ce sont les chèques ou les effets remis à la banque pour encaissement mais qui à l'échéance n'ont pas donné lieu à un paiement. Cela peut être dû à :

· une non conformité de signature ;

· une non concordance des montants en chiffre et en lettre sur les chèques ;

· un manque de domiciliation des effets ;

· une insuffisance de provision pour les effets de commerce et chèques émis par le personnel.

II.1.3. Les virements émis

Pour le règlement des factures des fournisseurs ou des partenaires étrangers, la MABUCIG opte pour les virements qui assurent une sécurité du règlement. Il y a aussi les virements émis pour le règlement des redevances de marques de cigarettes, le paiement des salaires pour les employés disposant d'un compte bancaire, les nivellements internes,...

II.1.4. Les frais bancaires

Ces frais sont engendrés par les prestations de services effectuées par la banque au profit de l'entreprise et les remboursements de crédits octroyés. Ces frais appelés agios sont constitués des commissions et des intérêts. On distingue:

o les commissions liées aux mouvements : mouvements débiteurs effectués sur le compte de la société, les commissions de plus fort découverts ;

o les autres commissions : liées à l'octroi de crédit et les frais fixes sur les opérations réalisées.

II.1.5. Les remboursements de crédits bancaires

Les remboursements de crédits bancaires constituent les remboursements des découverts ou des emprunts bancaires. Ces remboursements engendrent des frais comme mentionné plus haut.

II.2. Les mouvements créditeurs de la caisse

Les libellés des différents mouvements de nature créditrice effectués par la caisse de la MABUCIG se résument aux dépenses de faible montants (n'excédant pas cent mille francs C.F.A-100 000 F. C.F.A). On a principalement :

· les règlements en espèces des factures d'achat ou de prestation de service ;

· les règlements de salaires par billetage ;

· les avances sur salaire ;

· les sorties d'espèces contre remise de chèque par le personnel ;

· les frais de mission du personnel ;...

Section II : Les sources de financement de la trésorerie

La MABUCIG finance sa trésorerie à partir des recettes tirées de la vente des cigarettes, des avances de fonds entre entreprises du groupe, et parfois des banques. On a ainsi deux modes de financements : le financement interne et le financement externe.

I.Le financement interne

On appelle financement interne le financement opéré à partir des ressources générées par les activités de l'entreprise. A la MABUCIG, ce sont les produits de la vente des cigarettes qui fournissent ces ressources de financements. On distingue deux (2) modalités de vente : la vente au comptant et la vente à crédit.

I.1. Les ventes au comptant

C'est la principale modalité de vente à la MABUCIG. Les conditions commerciales conclues avec le client obligent celui-ci à effectuer le règlement de la facture avant la livraison des marchandises. Les règlements sont effectués par versements d'espèces ou par virement en banque et le reçu de versement ou l'avis de virement remis par la banque sera présenté au gestionnaire de stocks afin d'avoir livraison des produits.

L'avantage de cette modalité est qu'elle permet d'avoir une liquidité immédiate pour les mouvements de la trésorerie.

I.2. Les ventes à échéance

Pour être grossiste auprès de la MABUCIG, le client doit être capable d'effectuer un enlèvement d'au moins vingt (20) cartons de cigarettes toutes marques confondues. Et pour bénéficier de la vente à crédit, il est exigé du client une caution bancaire comme garantie de paiement. Cela permet au cas où le client n'honorera pas son engagement à échéance d'utiliser sa caution pour régler sa dette après lui avoir adressé une lettre de relance de sa créance.

Les différents types de crédits octroyés sont :

· crédit jour (CJ) : pour quarante huit heures (48h) maximum ;

· crédit jour distributeur (CJ Dist) : vingt quatre heures (24h), pour les promoteurs destinés aux points de vente détail (PVD) ;

· crédit jour week-end (CW) : pour le week-end ;

· crédit semaine (CS) : pour sept jours (07).

Les ventes à échéance font l'objet d'un suivi très rigoureux compte tenu de l'importance de la valeur de ces crédits.

II. Le financement externe

Le financement externe est le financement des activités par des ressources d'origines externes à l'entreprise. Ces ressources proviennent des partenaires de l'entreprise (les emprunts bancaires, crédits fournisseurs, ...) et des entreprises du groupe (avances de fonds entre entreprises du groupe).

II.1. Les financements des partenaires (les banques)

C'est le financement des déficits de trésorerie. Les partenaires sont les banques qui appui la MABUCIG dans ces périodes difficiles. La participation des banques au financement de la MABUCIG se passe essentiellement par les crédits à court terme tels les découverts et les emprunts bancaires à court terme.

II.2. Les avances de fonds

Lorsque la MABUCIG s'approvisionne en matières premières auprès des entreprises du groupe à hauteur de centaines de millions de francs, celles-ci lui permettent d'effectuer le règlement en plusieurs mensualités (2 à 6 mois). Ce sont les crédits à l'intérieur du groupe. Aussi, lorsqu'elle est en difficulté de trésorerie, elle peut se faire régler une facture d'un fournisseur quelconque par une entreprise du groupe. Le remboursement du montant de la facture se fera sans intérêt ou à un taux faible.

La trésorerie de l'entreprise est principalement constituée des comptes banque et caisse. Les différents mouvements de la trésorerie sont les entrées et sorties de fonds de la banque et de la caisse ; les entrées constituant les sources de son financement. On a principalement les sources internes (ventes au comptant et à échéance) et les sources externes (emprunts bancaires et avances de fonds). La trésorerie de l'entreprise fait l'objet d'une gestion minutieuse car elle permet à l'entreprise de respecter ses engagements. En quoi consiste cette gestion ?

chapitre 2 :

La gestion de la trésorerie de la MA.BU.CIG

La gestion de la trésorerie peut être définie comme l'ensemble des moyens et techniques permettant à l'entreprise de prévoir et de gérer les excédents et déficits de trésorerie issus de ses activités d'exploitation, financier et H.A.O. Son principal objectif sera donc de parvenir à un niveau de trésorerie « zéro » (où il n'y aurait ni déficits ni excédent); et de permettre ainsi à l'entreprise de minimiser ses charges financières et accroître ses gains financiers. Il est donc à la charge du Trésorier de tout mettre en oeuvre pour atteindre cet objectif. Le Trésorier de la MA.BU.CIG s'occupe ainsi de la gestion des risques à travers le contrôle des règlements effectués et les créances accordées grâce au suivi de leur compte individuel.

Comment la gestion de la trésorerie se passe t-elle à la MA.BU.CIG ? La réponse à cette question se fera par une description des moyens de gestion quotidienne et prévisionnelle de la trésorerie (section I) et de la gestion des excédents et des déficits de la trésorerie et l'analyse de la trésorerie (section II).

Section I : La gestion permanente et prévisionnelle de la trésorerie

I. La gestion permanente de la trésorerie

Comme le préconisent les principes comptables, les opérations de l'entreprise sont enregistrées au jour le jour et suivant la chronologie de leur réalisation. L'importance d'une gestion quotidienne de la trésorerie se situe dans le fait qu'elle permet d'avoir chaque jour une idée des soldes de la trésorerie (excédents ou déficit) afin d'opérer des décisions adéquates pour les transactions. Elle permet aussi en tenant compte des dates de valeur de réduire les frais financiers.

I.1. Le suivi des mouvements de la trésorerie

Il consiste au suivi des mouvements de la banque et de la caisse, et est constitué des enregistrements comptables des opérations, de la tenue d'un tableau de gestion de la trésorerie, et de l'établissement des brouillards de caisse.

I.1.1. Les écritures comptables

La MABUCIG utilise pour la saisie des opérations comptables, le logiciel de gestion « SAGE » version COMPTABILITÉ 500 PACK. Pour la saisie des mouvements de la trésorerie, le Trésorier introduit de la manière suivante les informations pour renseigner le logiciel :

Ø le journal de trésorerie concerné (journal de banque ou de caisse),

Ø la date de la pièce,

Ø l'imputation par ligne :

· numéro de compte,

· services destinataires (pour les besoins de la comptabilité analytique,

· le montant (au débit ou au crédit),

· la nature de l'opération (explicité en dessous),

· le libellé indiquant la finalité de l'opération.

Ø le numéro de la pièce (étape facultative car la numérotation est automatiquement effectuée par le logiciel. Il suffit de porter manuellement le numéro sur le support bancaire : bordereau de versement avis de crédit) ;

Ø la codification flux de trésorerie (« flux de tréso ») qui permet un regroupement des différents mouvements par centres d'intérêts et une facilité dans l'établissement du flash (récapitulatif des mouvements mensuels) de la trésorerie.

Exemple de codes de flux de trésorerie :

· CHG : encaissements clients

· EMP : encaissements emprunts

· PFIHG : encaissements intérêts DAT et intérêts créditeurs

· FA : décaissements fournisseurs matières hors groupe

· FG : décaissements fournisseurs matières et services ITG

· FS : décaissements fournisseurs services

· IS : décaissements impôts sur le résultat

· RBEMP : décaissements remboursements emprunts

· P : décaissements frais de personnel

· DVVG : décaissements dividendes versés hors groupe

Ø la date de la pièce et l'échéance.

La nature de l'opération donne son sens en termes de débit ou de crédit. Exemples des différentes natures débitrices que nous avons sont :

· ENCE encaissement d'effets

· ESP versements d'espèces

· PROF produits financiers

· RCEB remise de chèques en banque

· VIRB virements reçus Burkina

· VIRE virement reçus étrangers

Les différentes natures créditrices sont :

· CHQI chèques émis

· PREF prélèvements frais

· VIEB virements émis Burkina

· VIEE virements émis étrangers

I.1.2. Le tableau de gestion quotidienne de la trésorerie (Annexe n°4)

L'objectif de la tenue du tableau de gestion quotidienne de la trésorerie (T.G.Q.T) est la récapitulation des opérations quotidiennes de trésorerie. Vu l'importance en montants des opérations qui se font par la banque par rapport à celles de la caisse, le TGQT récapitule seulement les mouvements de la banque. Il est tenu en dates de valeur et est dressé à partir du logiciel EXCEL, dans un classeur nommé « VALEURTRESO ». Dans ce classeur, une feuille est attribuée à chaque banque sans différenciation d'agences. Le TGQT sur ces feuilles est constitué en colonnes par les dates et en lignes par les natures d'opérations (encaissements et décaissements). Il est rempli chaque jour à partir des relevés bancaires reçus ou extraits sur les sites web des banques. Le trésorier y porte pour chaque banque et par date les montants correspondants à chaque nature (encaissement ou décaissements) et à des dates ultérieures seulement les décaissements engagés mais qui n'ont pas encore eut un dénouement à la banque.

L'importance du TGQT est qu'il permet d'avoir chaque jour une idée des disponibilités en banque et globalement de la trésorerie afin de permettre le choix des banques pour effectuer les règlements fournisseurs, TVA, droit d'accise,...

I.1.3. Le brouillard de caisse (Annexe n°7)

Le brouillard de caisse est un registre dans lequel le Caissier note les encaissements et les décaissements de fonds au jour le jour et en tire le solde. Il permet à tout moment d'avoir une idée des disponibilités en caisse. Le brouillard de caisse est remplit sur la base d'une pièce de caisse (Annexe n°6) indiquant la nature de l'opération (dépense ou recette).

I.1.4. Le tableau de trésorerie mensuel méthode directe Recettes/Dépenses

Le tableau de trésorerie mensuel méthode directe Recettes/Dépenses est établit lors du reporting. Il est dressé chaque mois et récapitule tous les mouvements de la trésorerie. La méthode directe consiste à faire une confrontation entre les prévisions de recettes et de dépenses et leurs réalisations au cours du mois afin d'en évaluer les écarts.

Instrument du contrôle de gestion, ce tableau permet d'alerter le Trésorier et les dirigeants sur les niveaux d'atteinte des objectifs à partir de l'analyse des écarts prévisions réalisations. Il permet également de voir le cumul des flux de trésorerie budgétés et réalisés depuis le début de l'exercice, ainsi que celui des écarts de réalisation des prévisions.

I.2. Le contrôle de la trésorerie

Le contrôle de la trésorerie consiste en une comparaison des soldes théoriques avec les soldes réels des différents comptes de trésorerie. Différentes méthodes de contrôles sont utilisées par la MABUCIG. Il y a les contrôles sur la banque (pointage et conciliation) et le contrôle de la caisse.

I.2.1. Les pointages

Le pointage consiste en une vérification de la correspondance des montants des versements bancaires (sur les relevés) aux montants sur les états de vente des agences. En fin de journée, les chefs des six (6) agences envoient par courrier électronique les états de ventes journalières. Le lendemain matin, le trésorier les imprime et compare les montants y figurant avec ceux des relevés bancaires. Cela lui permet de voir les versements non encore positionnés et de tenir compte des dates de valeur.

I.2.2. La conciliation bancaire (Annexe n°9)

La conciliation bancaire ou état de rapprochement bancaire est indispensable pour le contrôle des mouvements de la banque. Les comptes banque dans les livres de l'entreprise et celui de l'entreprise dans les livres de la banque sont des comptes réciproques. Cela implique que leurs soldes en fin de période doivent être opposés mais égaux. Cependant, du fait du décalage entre les enregistrements des opérations par la banque et par l'entreprise, les soldes des comptes tenu par chacun d'eux ne sont pratiquement jamais opposés et égaux. Il est donc nécessaire d'en vérifier la concordance en présentant un état de conciliation. Pour cet effet, il faut :

o disposer de l'état de conciliation précédent des deux comptes ;

o comparer les opérations enregistrées dans les deux (2) comptabilités ;

o inscrire les soldes à la date de la conciliation dans un tableau ;

o y inscrire les opérations non comptabilisées de part et d'autre ;

o calculer les deux (2) soldes qui doivent être égaux mais opposés.

I.2.3. Le contrôle de la caisse

Il est effectué par le contrôleur de gestion et consiste à faire une comparaison entre les existants réels en caisse et ceux théoriques récapitulés sur le brouillard de caisse. Un procès verbal de contrôle de caisse (Annexe n°8) est rédigé à la fin du processus de contrôle.

Lorsque le contrôle ne donne pas de différence entre les deux (2) soldes, la gestion de la caisse est saine et le caissier reçoit décharge de sa gestion. Par contre, il peut arriver que la comparaison donne des écarts. Les cas de figure présents peuvent être constatés :

· le solde théorique supérieur au solde réel : il y a alors déficit de caisse et après justification la régularisation se fait par l'enregistrement de l'écart comme perte dans le compte de charges diverses.

· le solde théorique inférieur au solde réel : il y a alors excédent de caisse. L'écart est considéré comme gain et après justification la régularisation se fait en l'enregistrant dans le compte de produit divers.

I.2.4. Le contrôle interne (sur les moyens de règlement)

Le contrôle interne est le contrôle effectué aux différents niveaux de responsabilité de l'entreprise sur tous les documents ayant une incidence financière. Il a pour objectif de réduire au maximum les erreurs et toutes autres malversations de nature financières. Le contrôle sur les opérations d'encaissements lui est effectué par la banque lors des versements d'espèces par le client et par le gestionnaire des stocks avant la livraison des produits.

Pour ce qui est du contrôle sur les décaissements par banque, il porte sur tous les documents de décaissements (pièces de caisse, chèque, lettre de virements,...). Lorsque ces documents sont établis, ils sont soumis à l'appréciation des signataires (DG, DAF, DT, DCM, signataires intérimaires) qui avant d'y porter leur autorisation vérifient :

· La concordance des montants aux factures réglées ;

· les bénéficiaires ;

· l'état du chèque  (barré ou non barré) ;

· la mention « PAYEE » et les références du paiement (numéro du chèque,...),...

Pour ce qui est du contrôle de la caisse, avant de procéder au paiement de la pièce, il est porté vérification sur : l'authenticité de la signature des signataires et la signature de la pièce par le bénéficiaire. Il est en outre interdit au Caissier l'affectation directe des recettes aux dépenses (compensation).

II  La gestion prévisionnelle de la trésorerie

II.1. Définition et présentation du budget de trésorerie (Annexe n°2)

Le budget de trésorerie est un document annuel prévisionnel qui se présente comme une simulation de l'incidence de tous les flux économiques sur la trésorerie, présentant ainsi la trésorerie disponible à la fin de chaque période. Il est composé des rubriques encaissements et décaissements dont la différence permet d'avoir le solde de la trésorerie

Dans sa présentation classique, le budget de trésorerie est un tableau présentant en colonne les mois de l'année et en ligne les encaissements, les décaissements, le solde, la trésorerie initiale et la trésorerie finale.

II.2. Elaboration du budget de trésorerie

Pour élaborer un budget de trésorerie, il est indispensable d'avoir les informations suivantes :

· le bilan de clôture de l'exercice précédent pour distinguer les créances et les dettes qui arriveront à échéance au cours de la période (la période budgétaire de la MABUCIG va d'octobre à septembre, suivant l'exercice d'ITG);

· les budgets approuvés de toutes les directions : pour la prévision des achats, des ventes, de la TVA, des charges sociales et de personnel, des investissements, charges diverses et remboursements d'emprunts ;

· les modes de règlements : les délais de règlement clients et fournisseurs pour l'imputation par mois ;

· les opérations H.A.O : cessions d'immobilisations, acomptes,...

Le budget de trésorerie de la MABUCIG regroupe les informations tels que les flux d'activité, les flux d'investissement hors taxe et les flux financiers.

II.2.1. Les flux d'activité

Les flux d'activité concernent les prévisions d'encaissement et de décaissement liées aux activités ordinaires. On peut citer :

· les encaissements clients hors division : ce sont les prévisions des encaissements relatifs aux règlements des clients ;

· les décaissements fournisseurs intra division : cette rubrique concerne les règlements des factures des entreprises membres du groupe auprès desquels la MABUCIG s'approvisionne en matières premières telle SITAB pour le scaferlati ;

· les décaissements fournisseurs services et autres : ce sont les prévisions de décaissements pour les règlements des factures des fournisseurs de services et autres achats ;

· les décaissements frais de personnel : concernent les décaissements pour la rémunération du personnel ;

· les impôts sur le résultat et autres impôts et taxes : ce son les prévisions de décaissements (mensuels) pour les paiements des acomptes de l'impôt sur les bénéfices, des droits d'accise et de la TVA ;

· les frais financiers LMT et CT externes : ce sont les décaissements liés aux frais attachés aux emprunts à long, moyen ou court termes contractés par la MABUCIG ;

La différence entre les encaissements et les décaissements donne le flux net d'activité.

II.2.2. Les flux d'investissement HT

Ce sont les prévisions d'acquisition d'immobilisations corporelles. Le total de ces flux donne le flux net d'investissement.

La somme du flux net d'activité et du flux net d'investissement donne le cash opérationnel.

II.2.3. Les flux financiers

Ils sont constitués des prévisions de décaissements liés aux opérations financières. On a entre autre :

· les dividendes versés hors groupe : les prévisions de dividendes versés aux actionnaires de la MABUCIG non-membres du groupe ;

· les dividendes versés intra groupe : pour les dividendes versés aux actionnaires membres du groupe ;

· les remboursements d'emprunts LMT : pour les prévisions de remboursement des emprunts contractés ;

· la variation de l'endettement financier : il s'obtient en faisant la différence entre les remboursements d'emprunts et le nominal des emprunts ;

· la variation de la trésorerie : c'est l'augmentation ou la diminution de la trésorerie d'un mois à l'autre.

Section II : La gestion des excédents et des déficits et l'analyse de la trésorerie

La gestion des excédents et déficits de trésorerie est le coeur de la gestion de la trésorerie. Il consiste en la recherche de placements rentables et sûrs pour les excédents, et de financements de faibles coûts pour les déficits. Une fois ces excédents et déficits trouvés, il faudra en chercher les origines. C'est là qu'intervient l'analyse de la trésorerie.

I. La gestion des excédents et des déficits

I.1. La gestion des excédents de trésorerie

En cas d'excédents de trésorerie, la MA.BU.CIG opte pour les placements suivants :

· un dépôt à terme (D.A.T) : c'est le blocage d'une somme dans un compte bancaire moyennant rémunération pour une période déterminée. La MABUCIG effectue des DAT pour une durée d'un mois renouvelable à un taux consenti ;

· les soldes des comptes bancaires sont très souvent créditeurs. Elle a réussit à obtenir de ces banques la rémunération de ses comptes (agios créditeurs) ;

· les avances en comptes courants : ce sont des prêts et des acomptes octroyés soit à ses entreprises fournisseurs à l'intérieur du groupe, soit à ses fournisseurs hors du groupe.

I.2. La gestion des déficits de trésorerie

Ce sont les manques à gagner de trésorerie. Consciente que la mauvaise gestion de ces déficits engendre des frais financiers importants, lorsque les cas de trésorerie négative se présentent, la MABUCIG fait appel à des financements bancaires à court ou long terme tels les découverts et les emprunts. Les emprunts sont essentiellement destinés à couvrir les insuffisances de trésorerie pour les investissements.

II. L'analyse de la trésorerie

Cette analyse est faite par le Contrôleur de Gestion dans le but de mieux comprendre le solde de la trésorerie. Le solde de la trésorerie est déterminé à partir de l'analyse des opérations effectuées par celle-ci. Ces opérations sont regroupées en trois catégories : les opérations de financements, les opérations d'investissements, et les opérations d'exploitation. Il est alors intéressant de faire cette analyse par l'étude de la structure financière faite à partir du bilan fonctionnel. Le bilan fonctionnel est indiqué pour cela car il permet de mieux appréhender la structure du bilan comptable par le classement des postes de celui-ci en cycles. On a les cycles suivants :

· le cycle d'exploitation : qui regroupe les opérations d'approvisionnements, de production et de vente ;

· le cycle d'investissement : il comprend les décisions d'acquisition d'immobilisation ;

· le cycle de financement : qui est l'ensemble des opérations de financement réalisées avec les bailleurs de fonds.

Le contrôleur de gestion appréciera la trésorerie par l'analyse de l'équilibre du bilan fonctionnel à travers les notions de Fonds de Roulement Net Global (FRNG), d'excédent de trésorerie d'exploitation (ETE) et de Besoin de Financement d'Exploitation (BFE). Le FRNG représente un excédent des ressources à long terme par rapport aux immobilisations. Le BFE constitue une marge de sécurité pour l'entreprise. C'est la différence entre les emplois d'exploitation et les ressources d'exploitation.

Notre analyse sera axée sur le BFE parce qu'il permet une meilleure explication du solde de la trésorerie et il est directement lié à l'activité de l'entreprise.

II.1. Définition et calcul du BFE

Lors du cycle d'exploitation, il apparaît un besoin de financement des stocks et des créances. Il se dégage aussi une ressource de financement qui provient des fournisseurs et comptes rattachés. C'est cette différence entre ce besoin et cette ressource qui donne le BFE. On peut le calculer à partir de la formule suivante :

BFE = Actif circulant d'exploitation

- Passif circulant d'exploitation

II.2. Analyse du BFE

II.2.1. Analyse du contenu du BFE

Le BFE étant obtenu en faisant la différence entre l'actif circulant d'exploitation et le passif circulant d'exploitation, analyser son contenu revient à analyser les composants de l'actif circulant d'exploitation et le passif circulant d'exploitation et du passif circulant d'exploitation.

L'actif circulant d'exploitation est composé des stocks, des créances clients et comptes rattachés et des autres créances d'exploitation. Il correspond au besoin de financement.

Le passif circulant d'exploitation, lui est composé des comptes fournisseurs et comptes rattachés et des autres dettes d'exploitation.

Le niveau du BFE est influencé par la durée des crédits que l'entreprise accorde aux clients et celle des dettes que le fournisseur lui accorde. Il est donc nécessaire pour l'entreprise de connaître et de maîtriser ces durées à travers l'analyse des ratios de rotation.

II.2.2. Les délais de rotation

On en distingue trois (3) à savoir :

Ø le délai de rotation des stocks : il indique la vitesse d'écoulement des stocks. Une diminution de cette vitesse entraîne une augmentation de la durée des stocks dans les magasins et donc un gonflement du BFE. On y calcul à partir des formules suivantes le ratio de rotation des stocks de matières premières (F1) et le délai de rotation des stocks de produits finis (F2):

F1 :

Achat de matières premières

Stock moyen de matières premières

F:

Stocks de produits finis

Consommations (en prix de ventes)

Ø la durée du crédit client : ce ratio donne approximativement la durée des créances accordées aux clients. Il s'obtient par la formule (F3):

F3 :

Clients et comptes rattachés

Chiffre d'affaires TTC

Ø la durée de la dette fournisseur : c'est la durée moyenne des dettes accordées par les fournisseurs. Sa formule est la suivante (F4):

F4 :

Fournisseurs et comptes rattachés

Achats et services extérieurs TTC

Durant quarante cinq (45) jours passés au Service Comptabilité de la MABUCIG, nous avons pu faire quelques remarques sur la vie de la société en général et duS Comptabilité en particulier. Ces remarques auxquelles nous proposons à certaines des alternatives pour pallier sont les suivantes :

Ø La bonne ambiance sociale dans lequel baigne le personnel de la MABUCIG rendant plus aisé l'exécution des tâches aux différents niveaux de responsabilité. Nous lui souhaitons de pouvoir la maintenir pour s'assurer une bonne cohésion sociale ;

Ø La contribution de la MABUCIG dans la formation des futurs cadres de ce pays et particulièrement ceux de la région de Bobo-Dioulasso à travers l'octroi de stage à ceux-ci, en témoigne la constante présence en son sein des étudiants stagiaires issus des établissements de la ville de Bobo-Dioulasso et de l'Université Polytechnique de Bobo- Dioulasso (UPB). Nous la remercions pour cette contribution et souhaitons sa continuation ;

Ø L'approche écologique de la MABUCIG à travers la mise en place d'une politique environnement afin d'assainir le cadre de travail et de contribuer à la protection de l'environnement de la région. Nous l'encourageons pour cette initiative ;

Ø Les performances du logiciel SAGE utilisé dans le traitement des données comptables facilitant ainsi une exploitation de ces données ;

Nous avons également constaté quelques points qui pourraient être améliorés. Ce sont :

Ø La centralisation de la comptabilité à Bobo. Cela occasionne de légers retards dans l'enregistrement des opérations effectuées par la représentation sise à Ouagadougou et les agences à travers le pays et des charges d'expédition des factures, reçus et autres courriers. Un détachement de la comptabilité à Ouagadougou pourrait en être une solution permettant un enregistrement rapide des opérations de la représentation sur place et des agences du plateau central à savoir Kaya, Koupéla, Ouahigouya et Ouagadougou.

Ø L'utilisation unique de DAT et d'avance de fonds comme placement pour les excédents de trésorerie. La MABUCIG pourraient expérimenter d'autres instruments de placement tels les achats d'obligations, la prise de participation dans d'autres entreprises du groupe,...

Ø La défaillance de personnel au service informatique. Un seul informaticien assure les missions du Service Informatique de la MA.BU.CIG. En cas d'indisponibilité de ce dernier (absence pour maladie, congé,...) certaines pannes informatiques causent des dysfonctionnements surtout à la Direction Administrative et Financière où le matériel informatique est beaucoup utilisé. Ce problème pourrait être résolu par le recrutement de personnel dans ce service au vu de la taille du parc informatique de la société.

Nous souhaitons par la même occasion une pérennité des activités de la MABUCIG, pour une augmentation de la production nationale et donc un accroissement des agrégats macro économiques du pays.

CONCLUSION GENERALE

La gestion de la trésorerie comme nous avons pu le constater est plus facile en théorie qu'en pratique. Le métier de Trésorier exige de la vigilance (pour le suivi des frais financiers), de l'ordre (pour l'archivage des justificatifs),... Nous avons ainsi compris qu'une entreprise pour s'assurer un meilleur avenir « doit se montrer vigilante quant à sa situation financière et s'efforcer de gérer sa trésorerie le mieux possible » (Béatrice MEUNIER-ROCHER, Diagnostic financier, année 2000). Nous avons pu lors de notre stage effectuer des travaux qui incombent au Trésorier en particulier et au Comptable en général (saisies des reçus de versements clients, rapprochements bancaires,...). Il nous a été donné d'avoir une meilleure connaissance de cette tâche, les difficultés qui y sont liées, la réalisation des différentes opérations de la trésorerie principalement les décaissements et les encaissements, la gestion quotidienne et prévisionnelle de la trésorerie, la gestion des excédents et déficits de la trésorerie,...

Par contre, certains travaux essentiellement l'établissement du budget de trésorerie et le contrôle de la caisse n'ont pu être parcourus (malheureusement pour faute de temps et non coïncidence de programme). Néanmoins des compléments d'explications théoriques nous ont été donnés à titre d'informations sur ces sujets.

Ce stage, nous pouvons l'affirmer a été très bénéfique pour nous. Il nous a permis de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises, d'appréhender les questions pratiques de gestion de la trésorerie. Il nous a permis en outre de compléter notre formation par la mise en pratique des connaissances théoriques acquises lors des formations académiques.

ANNEXES

ANNEXE 1 : Organigramme de la MA.BU.CIG

ANNEXE 2 : Budget de trésorerie

ANNEXE 3 : Tableau de trésorerie mensuel

ANNEXE 4 : Tableau de gestion quotidienne de la trésorerie

ANNEXE 5 : Reçu de versement d'espèces

ANNEXE 6 : Fiche de caisse

ANNEXE 7 : Brouillard de caisse

ANNEXE 8 : PV de contrôle de caisse

ANNEXE 9 : Etat de rapprochement bancaire

TABLE DES MATIERES

DEDICACE........................................................................................... i

REMERCIEMENTS..................................................................................... ii

AVANT-PROPOS......................................................................................... iii

SIGLES ET ABREVIATIONS....................................................................... iv

SOMMAIRE......................................................................................... v

INTRODUCTION GENERALE 1

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA MA.BU.CIG............... .... 2

CHAPITRE 1 : GÉNÉRALITÉ................................................................................. 3

Section I : Historique, évolution et situation géographique de la MA.BU.CIG 3

I. Historique et évolution 3

II. Situation géographique 5

Section II : Activités et environnement de la MA.BU.CIG 5

I. Activités de la MA.BU.CIG 5

II. Environnement de la MA.BU.CIG 6

II.1. L'Etat 6

II.2. Les institutions financières 7

II.3. Les clients 7

II.4. Les fournisseurs 7

II.5. Les organismes sociaux 8

II.6. Les concurrents 8

CHAPITRE 2 : ORGANISATION STRUCTURELLE DE LA MA.BU.CIG..............................10

Section I : Les organes de fonctionnement 10

I. L'Assemblée Générale des Actionnaires (A.G.A) 10

II. Le Conseil d'Administration (C.A) 11

Section II : Les organes de gestion 11

I. Le département administratif 11

I.1. La Direction Générale 11

I.1.1 L'Assistante de Direction 12

I.1.2 Le Département Gestion et Développement des Ressources Humaines 12

I.1.3 Le Service Distribution 13

I.2. La Direction Administrative et Financière (DAF) 13

I.2.1 Le Secrétariat 13

I.2.2. Le Service Informatique 13

I.2.3 Le Service Comptabilité 14

I.2.4 Le Service Contrôle de Gestion 14

I.3. La Direction Commerciale et Marketing (D.C.M) 14

I.3.1 Le Service Marketing 15

I.3.2 Le Service Commercial 15

II. Le département technique 15

II.1. Le Secrétariat 15

II.2. Le Service Fabrication 16

II.3. Le Service Maintenance 16

II.4. Le Service Approvisionnement 17

II.5. Le Service Contrôle de Qualité 17

DEUXIEME PARTIE : LA GESTION DE LA TRESORERIE : L'EXEMPLE DE LA MA.BU.CIG..................................................................................18

CHAPITRE 1 : LA TRÉSORERIE DANS L'ENTREPRISE ................................................ ....... 20

Section I : Les mouvements de la trésorerie 20

I. Les mouvements débiteurs de la banque et de la caisse (les encaissements) 21

I.1. Les mouvements débiteurs de la banque 21

I.1.1 Les versements d'espèces 21

I.1.2. Les remises de chèques à l'encaissement 22

I.1.3. Les remises d'effet à l'encaissement 22

I.1.4. Les réceptions de virements 22

I.1.5. Les crédits bancaires 22

I.2. Les mouvements débiteurs de la caisse 23

II. Les mouvements créditeurs de la banque et de la caisse (les décaissements) 23

II.1. Les mouvements créditeurs de la banque 23

II.1.1. Les chèques émis 23

II.1.2. Les retours d'impayés 23

II.1.3. Les virements émis 23

II.1.4. Les frais bancaires 24

II.1.5. Les remboursements de crédits bancaires 24

II.2. Les mouvements créditeurs de la caisse 24

Section II : Les sources de financement de la trésorerie 24

I. Le financement interne 25

I.1. Les ventes au comptant 25

I.2. Les ventes à échéance 25

II. Le financement externe 26

II.1. Les financements des partenaires (les banques) 26

II.2. Les avances de fonds 26

CHAPITRE 2 : LA GESTION DE LA TRÉSORERIE DE LA MA.BU.CIG .................................... 28

Section I : La gestion permanente et prévisionnelle de la trésorerie 28

I. La gestion permanente de la trésorerie 28

I.1. Le suivi des mouvements de la trésorerie 29

I.1.1. Les écritures comptables 29

I.1.2. Le tableau de gestion quotidienne de la trésorerie 30

I.1.3. Le brouillard de caisse 31

I.2. Le contrôle de la trésorerie 32

I.2.1. les pointages 32

I.2.2. La conciliation bancaire 32

I.2.3. Le contrôle de la caisse 33

I.2.4. Le contrôle interne (sur les moyens de règlement) 33

II  La gestion prévisionnelle de la trésorerie 34

II.1. Définition et présentation du budget de trésorerie 34

II.2. Elaboration du budget de trésorerie 34

II.2.1. Les flux d'activité 35

II.2.2. Les flux d'investissement HT 36

II.2.3. Les flux financiers 36

Section II : La gestion des excédents et des déficits et l'analyse de la trésorerie 36

I. La gestion des excédents et des déficits 37

I.1. La gestion des excédents de trésorerie 37

I.2. La gestion des déficits de trésorerie 37

II. L'analyse de la trésorerie 37

II.1. Définition et calcul du BFE 38

II.2. Analyse du BFE 39

II.2.1. Analyse du contenu du BFE 39

II.2.2. Les délais de rotation 39

SUPPLEMENT : REMARQUES ET ALTERNATIVES................................37

CONCLUSION GENERALE 44

ANNEXES........................................................................................... 41

TABLE DES MATIERES........................................................................... 42

BIBLIOGRAPHIE.................................................................................. 45

bibliographie

Ø Béatrice MEUNIER-ROCHER Le diagnostic financier ; Edition d'Organisation Année 2000

Ø Rapport de stage de fin de cycle, année 2003/2004 Alexis Alfred BAZIE. Thème : « GESTION DE LA TRESORERIE A LA MABUCIG : SUIVI ET CONTROLE »

Ø Rapport de stage de fin de cycle, année 2004/2005 Arnaud P.P. TOUGMA. Thème : « FILSAH : QUELLE POLITIQUE COMMERCIALE POUR UN MEILLEUR RENDEMENT ?»

Ø Rapport de stage de fin de cycle, année 2004/2005 Olivier W. KABORE. Thème : «LA POLITIQUE COMMERCIALE DE LA MABUCIG : LE CAS DE LA MARQUE EXCELLENCE»

Ø Rapport de stage de fin de cycle, année 2004/2005 Wantissé Boubacar KONE. Thème : «LA GESTION OPTIMALE DE LA TRESORERIE : LE CAS DE LA MABUCIG » 

SOMMAIRE

DEDICACE........................................................................................... i

REMERCIEMENTS..................................................................................... ii

AVANT-PROPOS......................................................................................... iii

SIGLES ET ABREVIATIONS....................................................................... iv

SOMMAIRE......................................................................................... vi

INTRODUCTION GENERALE 1

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA MA.BU.CIG.................................................................2

CHAPITRE 1 : GENERALITES.................................................................................. 3

Section I : Historique, évolution et situation géographique de la MA.BU.CIG 3

Section II : Activités et environnement de la MA.BU.CIG 5

CHAPITRE 2 : ORGANISATION STRUCTURELLE DE LA MA.BU.CIG..............................10

Section I : Les organes de fonctionnement 10

Section II : Les organes de gestion 11

DEUXIEME PARTIE : LA GESTION DE LA TRESORERIE : L'EXEMPLE DE LA MA.BU.CIG..................................... 18

CHAPITRE 1 : LA TRESORERIE DANS L'ENTREPRISE.............................................. 20

Section I : Les mouvements de la trésorerie 20

Section II : Les sources de financement de la trésorerie 24

CHAPITRE 2 : LA GESTION DE LA TRESORERIE DE LA MA.BU.CIG................................ 28

Section I : La gestion permanente et prévisionnelle de la trésorerie 28

Section II : La gestion des excédents et des déficits et l'analyse de la trésorerie 36

SUPPLEMENT : REMARQUES ET ALTERNATIVES............ 37

CONCLUSION GENERALE 44

ANNEXES........................................................................................... 45

TABLE DES MATIERES........................................................................... 46

BIBLIOGRAPHIE.................................................................................. 49






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry