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L'Inde un enjeu cognitif et réflexif. Etude des voyageurs de l'Inde et des populations diasporiques indiennes

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par Anthony GOREAU
Université Michel de Montaigne Bordeaux 3 - DEA 2004
  

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C/ INTERSPATIALITE ET INTERCULTURATION.

Les relations établies entre l'Inde et la France, entre l'ici et l'ailleurs selon leurs modalités et les temps de contact (particulièrement longs pour les routards et les expatriés) avec l'altérité, créent des conditions favorables à l'interculturel, à l'acculturation et à la formation d'enclaves, ou plutôt de non-lieux : l'avènement des voyageurs français en Inde a façonné d'autres types d'environnements, la logique utilitaire les domine à tel point que ce sont souvent des espaces monofonctionnels face auxquels la population indienne se trouve décontenancée et n'arrive pas à s'accrocher au territoire pour bâtir son identité.

1) Altérité et identité.

« Pour traiter de la rencontre des cultures, on abandonne le point de vue de l'acculturation pour adopter la perspective dynamique de l'interculturation. Il ne s'agit plus d'analyser le contact sous le jour réducteur d'un système dominant-dominé où le dominant réduirait quasi mécaniquement le dominé à la conformité. On cherche à reconnaître les contributions respectives à l'aménagement de nouvelles réalités psychologiques englobant les divers acteurs en présence »65(*).

L'étude du phénomène humain implique de prendre en compte la question du sujet, de l'identité et donc de l'altérité, et inclut en conséquence le chercheur lui-même. La dimension de l'altérité, spécifique de l'homme, n'est pas seulement ce qui est externe à chacun, mais aussi ce qui l'habite de l'intérieur, et le chercheur ne peut en faire abstraction sinon sans risquer de fausser toute sa recherche.

L' « autre », est ici tout déplacement géographique, culturel (linguistique particulièrement), social, psychologique vécu ou hérité (notamment au travers des représentations) et qui vient influer sur le processus identitaire de l'individu. L'altérité s'impose à partir de l'expérience même du multiple.

Figure 5 : Modes d'appréhension de l'altérité d'après Affergan, F :

Discontinuité/rupture : Découverte/catastrophe :

DESIR AILLEURS/LOINTAIN

FUITE EXTRANEITE/ETRANGETE

EXOTISME INQUIETUDE/SOUCI

IDENTITE

Sous cette thématique, c'est toute une géographie du rapport à l'autre qui s'esquisse, faite de métissage culturel et de modifications sensibles de l'identité. La question centrale à laquelle il va nous falloir répondre est la suivante : Comment un individu (étudiant, professionnel expatrié, migrant français) en déplacement peut-il faire de son expérience du séjour en Inde un élément actif de sa « trajectoire sociale », définie selon Bourdieu comme la série des positions successivement occupées par un même agent dans un espace lui-même en devenir et soumis à d'incessantes transformations ?

Insistons d'abord sur le fait que la durée du séjour est un élément discriminant important, une faible imprégnation dans un bassin de valeurs et de normes autres qu'à l'ici, ne pouvant exercer une telle modification.

La question mérite d'être posée car elle a des implications spatiales, en terme de territorialisation à la fois en France et en Inde (voir 2).

La réponse tient en un mot : à savoir que l'identité est faussée, ou du moins réagit au métamorphisme de contact entre deux réalités distinctes, créant de facto un terrain favorable à l'acculturation. A partir d'une série de marqueurs (physiques et symboliques) qui offrent les moyens de distinguer les similitudes et les différences, on se rapproche et/ou on se distancie de l'autre. « Le voyage peut devenir un temps de mises en relations interculturelles grâce auxquelles chacun se met à l'écoute des contradictions qui traversent son parcours de formation : entre besoin de conformité sociale et désir d'inventivité culturelle »66(*). Désir d'inventivité qui va se teinter d'emprunts à la culture visitée d'ordres multiples.

L'identité est conçue comme une dynamique ; elle est un processus d'élaboration d'un système signifiant, chez un acteur qui interagit à la fois avec d'autres acteurs et avec le système symbolique dans lequel ils évoluent ensembles. L'identité se révèle comme un processus dialectique, au sens d'intégrateur des contraires, c'est-à-dire d'intégrateur des valeurs ou/et normes de l'ailleurs.

En effet, nul ne demeure identique à lui-même après avoir été entraîné dans les turbulences du mouvement confus des références indiennes. Les séries de normes qui servaient la cohésion, l'harmonie du fonctionnement des groupes en France, pris dans la rencontre avec l'Inde, se désarticulent, pour se recomposer en de nouvelles formations, irréductibles à une simple juxtaposition. Car de nouvelles normes et valeurs sont créées, formant de nouveaux systèmes de signification mobilisables au cours des négociations identitaires qui se font jour.

Les phénomènes d'acculturation (c'est-à-dire les processus de changements socioculturels entraînés par le contact prolongé entre des groupes et des individus de cultures différentes, on l'aura bien compris) sont fonction des modalités du contact culturel. Ce dernier ne se fait plus sous la forme d'une acculturation imposée (contexte colonial ou néo-colonial) mais au contraire sous la forme d'une acculturation demandée, voir même recherchée.

Mais la plupart du temps il se dessine souvent un processus plus complexe : formation d'une culture « nouvelle » faite de compromis, de réinterprétation de la culture indienne (réinterprétation lacunaire par le manque de connaissance, il est vrai) et de réorganisation de la culture française. L'acculturation se réalise aux moyens d'attributions : d'anciennes valeurs sont associées à des éléments nouveaux ou de nouvelles valeurs viennent changer la signification culturelle d'anciennes formes.

Au total, c'est plus une intelligence nomade qui s'esquisse pour les voyageurs de l'Inde. Intelligence faite de l'expérience de la mobilité, donc du rapport à l'autre dans la longue durée, qui modèle une sorte de « mixte » entre la France et l'Inde. Mélange de valeurs (choses ou manières d'être considérées comme estimables et désirables, idéaux plus ou moins formalisés orientant les actions et les comportements des individus acteurs) -entre matérialisme et spiritualisme- et de normes (règles et usages socialement prescrits caractérisant les pratiques d'une collectivité ou d'un groupe en particulier, déterminant une certaine contrainte sociale) à la base d'une construction sociale et d'un lien social extra-local, qui s'épanouit dans cet espace d'entre-deux, où la culture est un moyen de communication, un langage qui autorise la reconnaissance et l'identification mutuelle des acteurs qui en sont porteurs.

Bien sûr, cette dynamique interactive entre les acteurs sociaux en présence est d'autant plus visible en France, mais cette fois-ci dans le cas inverse, c'est-à-dire lorsqu'il s'agit des populations diasporiques indiennes. Le mélange est dès lors inversé.

2) Quel(s) processus de territorialisation ?

Le lien social extra-local, lié au partage des mêmes valeurs et normes produit une certaine proximité sociale. La signification sociale de la proximité (et contiguïté) géographique n'est pas donnée, elle est à construire par les acteurs sociaux, par ces voyageurs de l'Inde.

Cette construction sociale de l'espace, déterminée par des individus qui portent ses pratiques, ses rites, sa mémoire ou ses projets, qui s'approprient l'espace, est à l'origine d'une territorialité. Territorialité qui s'avère être double, l'une s'exerçant dans l'ici et la seconde dans l'ailleurs.

Tout d'abord, en Inde s'effectue un processus de territorialisation par les voyageurs de l'Inde et particulièrement par ceux que l'on appelle communément les « routards ». Territorialisation qui se fait aux dépends des lieux et des hauts lieux de la territorialité des populations indiennes.

En effet, ce territoire extra-local, s'enracine dans des pratiques du quotidien, dans un vécu, et il est référent identitaire et médiateur des rapports sociaux pour les Français voyageurs de l'Inde, mais s'avère être un vide (un non-sens) pour les populations indiennes. Ce processus de territorialisation dans l'ailleurs ne concerne les individus ayant une pratique sommaire de l'Inde, c'est-à-dire les adeptes des circuits des tours organisés, où le contact ne peut se faire en profondeur du fait de la rapidité du passage (à l'inverse ces individus connaissent un processus de territorialisation en France empreint des valeurs indiennes).

Ça et là, se développent des enclaves dans l'espace indien qui servent de fondements spatiaux à cette territorialité. Ainsi Varkala, Kovalam ou encore Gokarna illustrent ce phénomène. Ces trois stations littorales de la côte ouest du Kérala et du Karnataka étaient exclusivement, jusqu'aux années 1980 des lieux de pèlerinage, des points forts de la culture Malayalam, et plus largement de la culture Dravidienne. Mais, l'afflux des visiteurs occidentaux motivés d'une part, par cette spiritualité et, par la volonté de trouver une terre d'adoption à la manière de Goa dans les années 1970, une terre d'accueil répondant à cet orient intérieur qui nous appel d'autre part, à générer un processus sociofuge balayant la fonction première de ces lieux, à savoir, une fonction identitaire. Par là même, va se substituer un « non-lieu » à un « lieu anthropologique », au regard de la population indienne. Population qui entretiendrait avec ce « non-lieu » un rapport contractuel symbolisé par sa fonction de figurant de l'altérité, de gérant d'hôtel ou encore de gourou d'un centre de yoga.

Rapport qui se fait gage du maintien d'activités traditionnelles (notamment de pêche) pour offrir aux individus un certain dépaysement se calquant sur l'imaginaire, sur l'imagologie première de l'Inde ; la qualité d'extranéité du voyageur ne percevant pas la confusion et justifiant ipso facto cette image première.

De cette substitution, née la territorialisation des voyageurs français. Dès lors, il ne s'agit plus d'une rencontre avec l'altérité, d'un rapport aux autres, mais d'une figuration de la radicalisation de la surmodernité, esquissant une sorte de standardisation selon la symbolique des français.

Territorialité qui s'amplifie par le caractère routinier de la vie quotidienne mais aussi par une certaine dynamique ségrégationniste.

Par exemple, l'archipel des Andaman recherché par les routards pour sa quiétude, sa beauté (mais aussi pour les psychotropes), se double d'un visage à volonté obsidionale : les voyageurs occidentaux se regroupent ensembles sur les mêmes îles (Havelock et Neil situées à l'Est de Port Blair, la capitale), se doublant parfois d'une scission souvent linguistiques. Les chemins du quotidien se calquent sur cette « ségrégation orchestrée » : les voyageurs déambulent à la poursuite du chanvre, renouant avec leurs aînés de la route des Indes, pratiquent de multiples activités de régénération, tentant ainsi d'inscrire leur territorialité temporaire par tout un faisceau d'activités routinières. La coutume (au sens de répétition quotidienne) instaurée comme rite de sociabilité s'installe aussi dans la pratique physique des lieux. « L'habitude d'emprunter tel itinéraire, de parcourir telle rue ou tel chemin, imprime chez tout individu des schémas mentaux spécifiques de rapport à l'espace Ils associent des stimulations purement sensorielles à des impressions et à des images d'ordre affectif, esthétique ou culturel »67(*).

Il ne s'agit pas de phénomènes isolés. Plus de 90 000 Français se rendent chaque année en Inde. Parmi ces individus, seuls 10% participent à des circuits organisés, orchestrant une découverte rapide de l'Inde ; les autres restent en moyenne 120 jours. Ce sont eux les acteurs de cette territorialisation extra-locale. Mouvement qui en fait exprime plus une continuité qu'une rupture. Continuité par rapport à la territorialisation créée par les pratiquants de la route des Indes (c'est-à-dire depuis les années 1960) mais qui toutefois s'exprime en des termes différents (notamment par un changement de valeurs).

Les lieux dont on parle ne sont pas ceux qui sont voués au tourisme organisé, ces enclaves occidentales prenant l'aspect de club argués de noms de Maharadja ou de contrées mythiques de l'Inde. Non, il s'agit d'une construction d'un entre-soi, non pas selon les valeurs occidentales mais d'après une certaine image de l'Inde réinterprétée.

Approximation qui dévitalise les propriétés identitaires, relationnelles et historiques des lieux indiens. Lieux « anthropologiques » qui se caractérisent par une « construction concrète et symbolique de l'espace qui ne saurait à elle seule rendre compte des vicissitudes et des contradictions de la vie sociale mais à laquelle se réfèrent tous ceux à qui elle assigne une place »68(*). Ces lieux sont toujours principes de sens pour ceux qui l'habitent mais ont perdu leur principe d'intelligibilité pour ceux qui l'observe.

En effet, les voyageurs de l'Inde concourent peu à peu à transformer la nature de ces lieux par la construction d'un entre-soi qui génère une demande d'exotisme et de symbolisme indien mais selon les schèmes perceptifs des Français. Demande qui peu à peu se substitue au référent engendrant une nouvelle signification plus matérialiste et occidentale du lieu.

Puis, les représentations territoriales les plus abstraites se nourrissent d'images et de sensations nées de la rencontre avec ces lieux d'un exil passager. L'interspatialité sert alors de médiation entre deux territorialités qui ne s'opposent pas mais se complètent.

Cette construction territoriale extra-locale, se charge d'une deuxième dimension empreinte de cette idéologie territoriale (« qualifiant l'ensemble des représentations mentales, des idées et des concepts, des images, des mythes et des discours, des symboles collectifs partagés, à une époque et dans un territoire donnés, par des groupes sociaux [...] développant un minimum de sentiment identitaire »69(*)) confirmant une autre territorialité, cette fois-ci dans le domaine de l'ici, en France.

Si selon Raffestin70(*), « le territoire est une réordination de l'espace [...] il peut être considéré comme de l'espace informé par la sémiosphère » laquelle sert ensuite à décrire et à définir l'écogenèse territoriale -« processus de sémiotisation de l'espace », alors cette territorialité prend la dimension du foyer. Car, le domaine sémiologique s'empare des systèmes signifiants, des questions relatives aux représentations, aux images et aux imaginaires spatiaux.

En effet, les agencements spatiaux du foyer élaborés en fonction de l'expérience de l'Inde (appropriation des symboles de l'indianité) font sens pour les acteurs. La maison devient alors espaces de signes.

Enfin, l'identification des signes spatiaux qui fixent et manifestent des significations individuelles ou collectives peut s'élucider aussi dans les grandes agglomérations françaises. En effet, les manifestations qualifiées de culturelles comme les festivals de film indien (assez courant dans la région parisienne), la vie associative, favorise l'individu à tisser une toile solide faite de marqueurs, et permet de faire des allers retours entre l'ici et l'ailleurs devenu alors lointain à la fois dans le temps et dans l'espace. La ville permet l'accès à de multiples actes permettant d'aviver la nostalgie du voyage celui-ci devenant alors une nécessité.

3) Une territorialité de l'entre deux.

Ces deux faces de la territorialisation des français, qu'elles soient « extra-local » ou « intra- local », participent à la justification d'une interspatialité. Cette dernière est le médiateur des relations d'ordre affectives, symboliques, imaginaires et mythiques que les voyageurs entretiennent avec l'Inde. Au-delà de la conciliation elle est à la fois interface, mettant en contact deux réalités distinctes (dont la limite n'est pas d'ordre physique mais culturelle), mais aussi emboîtement, ou inclusion d'espace par transformation scalaire. Cette interspatialité se régule à partir simplement de quelques lieux utiles, des lieux de condensation du contact culturel qui s'articulent dans une dimension plus large.

L'ici et l'ailleurs sont pourtant reliés par le temps : temps du voyage et temps du retour. Une territorialité temporalisée se substitue à une territorialité régionalisée. Ainsi « intra-territorialité » et « extra-territorialité » donnent lieu à un processus de construction territoriale plus générale fait de préfixes et de suffixes : dans un premier temps territorialisation dans l'ailleurs, puis déterritorialisation et enfin reterritorialisation dans l'ici (où le territoire se pose comme un ensemble spatialisé de relations de pouvoir et de stratégies identitaires).

Territorialisation dans l'ailleurs qui se manifeste principalement par l'élaboration d'un entre soi, d'un territoire du quotidien bien que momentané (par exemple, le temps d'une maîtrise en Inde) mais borné par les frontières du vécu dans l'exil, qui sont : la rue familière, le restaurant, le cinéma, le centre de yoga, ou encore le temple. Mais cette territorialisation dans l'ailleurs s'effectue selon l'image que l'on a reçu de l'Inde (une image multiséculaire) et se fait au demeurant, souvent à l'encontre des lieux de condensation culturelle indiens. Cette territorialisation exerce une certaine transformation des emplacements indiens travaillés par le social, traités par l'esprit humain et pourvoyeurs de relations et d'histoire en les substituant en des lieux vides de leurs références. Substitution qui naît de la confrontation d'entités culturelles différentes entrant dans une logique de relations de pouvoir.

Déterritorialisation rendue efficace par l'affaiblissement du facteur distance (physique) du fait de la suppression supposée de l'espace par le temps (ou par l'accélération de la vitesse) mais aussi par une perte de la dimension matérielle (sans un référent spatial concret). Processus le moins palpable et contestable car l'instantanéité communicationnelle ne supprime pas pour autant la prégnance du lieu, et n'épuise guère les dimensions non physiques de la distance.

Enfin, reterritorialisation en France qui souligne ce voyage par la formation en deux temps d'une identité nomade, plus ou moins hybride (mais le métissage n'est ici qu'apparent, toujours soumis aux fluctuations des images de l'Inde) qui se manifeste par l'appropriation des symboles de l'indianité et d'une sorte d'extension territoriale en France de l'Inde.

Il serait alors maintenant judicieux d'observer les parallèles avec les migrants indiens installés en France.

* 65Vinsonneau, G. L'identité culturelle. France, Paris : Ed. Armand Colin/VUEF, collection U, 2002, 234p.

* 66 Leray, C ; Molinié, M. Le voyage à l'étranger : un déplacement formateur. In : Malewska, H ; Sabatier, C ; Tanon, F. Identité, acculturation et altérité. France, Paris : Ed. L'Harmattan, 2002, p229-238.

* 67 Di Méo, G. Géographie sociale et territoires. France, Paris : Ed. Nathan université, 1998, 317p.

* 68 Augé, M. Non-lieux, introduction à une anthropologie de la surmodernité. France, Paris : Ed. Le Seuil, 1992.

* 69 Di Méo, G. Géographie sociale et territoires. France, Paris : Ed. Nathan université, 1998, 317p.

* 70 Raffestin, C. Ecogénèse territoriale et territorialité. In : Auriac, f et Brunet, R (dir.). Espace, jeux et enjeux. France, Paris : Ed. Fayard, 1986, p173-185.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard