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Impact sanitaire de la réutilisation des eaux usées

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par Rachid HABIB et Ouissam EL RHAZI
Université Cadi Ayyad Marrakech - Licence SV 2007
  

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III. Risques sanitaires de l'utilisation des eaux usées 

Les eaux usées représentent un important véhicule d'agents biologiques (parasites, bactéries et virus) et chimiques (métaux lourds surtout) issus de l'activité humaine et/ou industrielle. Dans les zones d'épandage, le rejet de ces eaux usées est intense. Les agents pathogènes peuvent être transmis à l'Homme lors du contact direct avec les eaux usées, ou indirectement par la consommation de cultures irriguées avec ces eaux usées, ou encore par des produits d'origine animale.

1. Notion de risque 

Trop souvent, l'isolement des agents pathogènes à partir des cultures, du sol ou de l'eau d'irrigation est considéré comme indicateur d'un risque potentiel pour la santé de ceux qui entreraient en contact avec l'élément contaminé. Parfois, l'isolement même d'un germe non (ou exceptionnellement) pathogène, mais utilisé comme marqueur usuel de contamination (par exemple : Escherichia coli), suffit pour considérer que le risque est réel (Prost et Boutin , 1989). Selon Prost et Boutin (1989), on distingue trois niveaux de risque :

· Le risque théorique ou potentiel : découle de la présence ou de l'absence d'un microorganisme dans le milieu étudié. Celui-ci peut être un sol, une culture, une eau d'irrigation ou un effluent brut ou épuré. Cette évaluation purement qualitative, de présence ou d'absence de microorganismes pathogènes, est une indication microbiologique qui constitue une étape de l'identification du risque, mais qui ne pourrait être assimilée au risque pour l'Homme de contracter une infection. En effet, l'Homme pourrait être en contact permanent avec une variété de microorganismes pathogènes sans en être nécessairement affecté. Leur présence est une condition nécessaire mais non suffisante pour déclencher l'apparition d'une pathogénie.

· Le risque expérimental : les agents pathogènes en question doivent survivre en quantité suffisante et être présents dans le milieu à une concentration compatible avec la dose infectante. Celle-ci se définit en tant que quantité de microorganismes nécessaire pour provoquer l'infection d'un individu sensible. Elle est faible pour les parasites (un seul oeuf d'ascaris est suffisant pour engendrer une infection) mais souvent grande pour certaine bactéries telles que Salmonella (Feachem et al., 1983).

· Le risque réel est le risque de contracter la maladie, observé par l'épidémiologiste dans une population exposée. Il est différent du risque expérimental en ce sens qu'il introduit dans la chaîne épidémiologique les déterminants de l'environnement physique et social susceptibles de modifier l'exposition des individus au risque. Il tient compte aussi de la notion d'immunité individuelle acquise par les membres de la communauté, et de celle du ratio « population réceptive/population immune » dans cette communauté. L'immunité ainsi que d'autres facteurs de susceptibilité ou de résistance appelés « facteur d'hôte », modifient l'expression du risque expérimental dans une communauté. Le risque réel intègre en fait le langage épidémiologique appelé risque attribuable (Blum et Feachem, 1985). Celui-ci est représenté par le nombre de cas d'infections supplémentaires enregistrés dans une communauté utilisant les eaux

usées par rapport à l'époque où elle n'y recourait pas. C'est aussi, le nombre de cas supplémentaires observés dans une communauté utilisant des eaux usées par rapport à une autre qui n'en est différente que par cette seule pratique. Par exemple, si l'agent pathogène dont on veut évaluer le risque est présent dans l'environnement comme polluant habituel, le risque lié aux eaux usées ne sera qu'un facteur secondaire d'exposition. La réutilisation même à l'état brut des eaux usées, jouerait un rôle mineur de contamination de l'environnement, comparé aux autres modes de propagation. Le risque attribuable serait donc faible (Ait Melloul, 1999).

2. Danger microbiologique 

Le danger infectieux peut être estimé par la prévalence. Il s'agit du pourcentage des individus infectés dans une population pendant un certain temps donné. Elle donne la fréquence de la maladie au sein de la population. La détermination de la prévalence donne une information importante sur les mesures préventives à entreprendre. Le danger microbiologique est dû aux

agents pathogènes véhiculés par les eaux usées (parasites, bactéries et virus).

2.1. Parasites dans les eaux usées

 

2.1.1. Protozoaires 

Les protozoaires sont des organismes unicellulaires munis d'un noyau, plus complexes et plus gros que les bactéries. Les protozoaires pathogènes sont des organismes parasites, C'est-à-dire qu'ils se développent aux dépens de leur hôte. Certains protozoaires adoptent au cours de leur cycle de vie une forme de résistance, appelée kyste. Cette forme peut résister généralement aux procédés de traitements des eaux usées. http://www.ors-idf.org/etudes/pdf/REURapport.pdf

2.1.2. Les helminthes 

Les helminthes sont des vers multicellulaires. Tout comme les protozoaires, ce sont majoritairement des organismes parasites. Les oeufs d'helminthes sont très résistants et peuvent notamment survivre plusieurs semaines voire plusieurs mois sur les sols ou les plantes cultivées. La concentration en oeufs d'helminthes dans les eaux usées est de l'ordre de 10 à 103 oeufs/l (Faby et Brissaud, 1997).

Le tableau 3 regroupe les principaux protozoaires et helminthes que l'on trouve dans les eaux usées, avec les pathologies qui leur sont associées, éventuellement le nombre moyen de parasites que l'on trouve dans un litre d'eau usée et la voie de contamination principale du pathogène.

v Cas de Marrakech :

Dans l'optique d'évaluer l'impact de la réutilisation des eaux usées en agriculture sur la distribution des parasitoses intestinales chez les enfants de la zone d'épandage des eaux usées de Marrakech, une enquête épidémiologique a été effectuée chez les enfants de cette zone et dans une zone témoin (dont la population est non exposée au facteur de risque et doit présenter les mêmes conditions socio-économiques que la population de la zone d'épandage) (Bouhoum, 2005). Les analyses effectuées lors de cette enquête ont permis de dépister 7 parasitoses intestinales en l'occurrence, l'amibiase, la giardiase, l'ascaridiose, la trichocéphalose, le téniasis, l'hyménolepiase et l'oxyurose

Tableau 3 : Les parasites pathogènes dans les eaux usées

D'après Asano (1998) et ( www.hc-sc.gc.ca) in( http://www.ors-idf.org/etudes/pdf/REURapport.pdf)

Organisme

Symptômes, maladie

Nombre pour

un litre

Voies de contamination

principales

Protozoaires

Entamoeba histolytica

Giardia lamblia

Balantidium Coli

Cryptosporidium

Toxoplasma gondii

Cyclospora

Microsporidium

Dysenterie amibienne 4 Ingestion

Diarrhée, malabsorption 125 à 100 000 Ingestion

Diarrhée bénigne, ulcère du colon 28-52 Ingestion

Diarrhée 0,3 à 122 Ingestion

Toxoplasmose : ganglions, faible fièvre Inhalation / Ingestion

Diarrhée, légère fièvre, perte de poids Ingestion

Diarrhée Ingestion

Helminthes

Ascaris

Ancylostoma

Necator

Tænia

Trichuris

Toxocora

Strongyloïdes

Hymenolepis

Ascaridiase : diarrhée, troubles nerveux 5 à 111 Ingestion

Anémie 6 à 188 Ingestion / Cutanée

Anémie Cutanée

Diarrhée, douleurs musculaires Ingestion de viande

mal cuite

Diarrhée, douleur abdominale 10 à 41 Ingestion

Fièvre, douleur abdominale Ingestion

Diarrhée, douleur abdominale, nausée Cutanée

Nervosité, troubles digestifs, anorexie Ingestion

Lors de cette étude on a constaté que la prévalence globale des parasitoses intestinales chez le groupe exposé au risque est nettement supérieure à celle enregistrée chez le groupe témoin avec des valeurs respectives de 63,8% et 38%. L'amibiase et la giardiase ont été détectées avec des prévalences respectives de 28,2% et 39,1% chez le groupe exposé contre 6% et 20% chez le groupe témoin. Pour les helminthiases intestinales, les prévalences respectives enregistrées chez le groupe exposé et témoin sont 46,1% et 23,3% (Bouhoum, 2005) alors qu'au niveau d'une étude plus ancienne (Habbari, 1992) dans la même zone par rapport à la zone témoin d'Ain Itti, parmi 253 élèves testés de la région d'EL Azzouzia, 166 sont porteurs d'un ou de plusieurs oeufs d'helminthes, soit une prévalence de 65.61%. Par contre, chez le groupe témoin d'Ain Itti, elle n'est que de 23.27 %. Ce qui révèle une diminution du taux d'infestation des enfants de la zone d'épandage par les helminthiases intestinales avec un passage de 65.61% à 46,1%.

Cette différence de valeurs entre les groupes témoins et de la zone d'utilisation des eaux usées en agriculture confirment la surinfection des enfants de cette dernière, ce qui résulterait du fait que les enfants de cette région entrent en contact direct avec les eaux résiduaires, source continue de contamination par les oeufs d'helminthes parasites. En plus, les champs irrigués par ces eaux constituent un lieu de jeux ou de travail pour ces enfants. Ce comportement non hygiénique a aussi été signalé par Hilali (1986) dans la même région. Ceci témoigne de l'absence même d'une éducation sanitaire élémentaire, chose qui semblerait normale, si on sait que l'analphabétisme des parents atteint des valeurs supérieures à 95% (Hilali, 1986). Aussi le parasitisme des enfants du groupe exposé varie selon un certain nombre de facteurs tels que l'age, le sexe, la profession du chef de ménage, l'activité, l'effectif familial, la source d'eau utilisée (Habbari, 1992).

Tableau 4:Résultats de deux études (1992 et 2005) des Helminthiases intestinales

 

(Bouhoum, 2005)

Groupe exposé

Groupe témoin

Parasitoses intestinales

Helminthiases intestinales

Parasitoses intestinales

Helminthiases intestinales

Prévalence

63,8%

46,1%

38%.

23,3%

 

 

(Habbari, 1992)

Groupe exposé

Groupe témoin

Helminthiases intestinales

Helminthiases intestinales

Prévalence

65.61%

23.27 %

2-2.Bacteries dans les eaux usées 

Les bactéries sont des organismes unicellulaires simples et sans noyau. Leur taille est comprise entre 0,1 et 10 ìm. La quantité moyenne de bactéries dans les fèces est d'environ

1012 bactéries/g (Asano, 1998). La majorité de ces bactéries ne sont pas pathogènes. Cependant, chez un hôte infecté, le nombre de bactéries pathogènes peut être très important. Les bactéries entériques sont adaptées aux conditions de vie dans l'intestin, c'est-à-dire une grande quantité de matière carbonée et de nutriments, et une température relativement élevée (37°C). Leur temps de survie dans le milieu extérieur, où les conditions sont totalement différentes, est donc limité. Par ailleurs, les bactéries pathogènes vont se trouver en compétition avec les bactéries indigènes, ce qui limitera leur développement.

Les eaux usées contiennent en moyenne 107 à 108 bactéries/ml. La concentration en bactéries pathogènes est de l'ordre de 104/l(Faby et Brissaud, 1997). Le nombre de germes peut être multiplié par

1 000 dans les eaux de rivières après un rejet urbain.

www.ors-idf.org/etudes/pdf/REURapport.pdf

La voie de contamination majoritaire est l'ingestion, comme le montre le tableau 5. Les bactéries pathogènes d'origine hydrique sont responsables de la mort de 3 à 10 millions de personnes par an dans le monde.

Tableau 5 : Les bactéries pathogènes dans les eaux usées

D'après Asano (1998) et ( www.hc-sc.gc.ca) in( http://www.ors-idf.org/etudes/pdf/REURapport.pdf)

Agent pathogène

Symptômes, maladie

Nombre pour un

litre d'eau usée

Voies de contamination

principales

Typhoïde, paratyphoïde, 23 à 80 000 Ingestion

Salmonella

Salmonellose

Shigella Dysenterie bacillaire 10 à 10 000 Ingestion

E. coli Gastro-entérite Ingestion

Yersinia Gastro-entérite Ingestion

Campylobacter Gastro-entérite 37 000 Ingestion

Vibrio Choléra 100 à 100 000 Ingestion

Leptospira Leptospirose cutanée/inhalation/ingestion

Legionella Légionellose Inhalation

Mycobacterium Tuberculose Inhalation

v Cas de Marrakech :

La présence de fortes concentrations de Salmonella dans les eaux usées de Marrakech a été mentionnée à maintes reprises (Boussaid, 1987 ; Mezrioui, 1995). Lors de l'étude épidémiologique réalisée par Ait Melloul en 1999 dans le but d'évaluer le risque attribuable aux eaux usées dans la transmission de Salmonella, il a fallu choisir une population témoin non exposée au facteur de risque en question. Cette population doit présenter les mêmes conditions socio-économiques que la population de la zone d'épandage, le choix s'est alors porté sur la zone de Sidi Moussa, vu les grandes similitudes entre les deux zones. Pour déterminer les sources potentielles de contamination des enfants par Salmonella, on a analysé d'une part les eaux usées brutes et d'autre part les végétaux irrigués par ces eaux. Ainsi, on s'est intéressé à évaluer la contamination, par Salmonella, de certains produits agricoles tels que la laitue, le persil, la courge, la tomate et le piment (Ait Melloul, 1999).

Après l'identification sérologique des différents isolats de Salmonella, Ait Melloul (1999) a déterminé la correspondance entre les souches isolées chez les enfants et celles provenant des différentes sources de contamination (eaux usées, végétaux). Selon certaines données relatives à chaque enfant (sexe, age, lieu de résidence,...), il a tenté une approche de l'influence de chacun de ces facteurs sur la répartition de Salmonella dans le but de déterminer les groupes à haut risque. Les résultats de l'étude ont montré que les garçons étaient plus touchés par Salmonella que les filles. Il explique ce résultat par le fait que les garçons étaient plus exposés aux sources de contamination ; leurs activités de jeu dans les champs irrigués par les eaux usées et les travaux qu'ils exercent (bergers, aident leurs parents dans les travaux champêtres ou bien des ouvriers agricoles : irrigation et entretien des champs, récolte des produits agricoles), augmentent leur chance de contacter Salmonella. Quant aux filles, elles sont relativement moins en contact avec les eaux usées. Elles s'occupent surtout, après l'école, du ménage ; ce qui atténuerait le contact avec les sources de contamination (Ait Melloul, 1999).

40 -

0

20 -

Zone d'épandage

Zone témoin

Source :Ait Melloul

Figure 1:la prévalence des souches de Salmonella selon le sexe chez les enfants de la zone d'épandage et de la zone témoin.

Pour les enfants témoins de Sidi Moussa, aucune différence selon le sexe n'a été enregistrée Figure 1). En effet, parmi les enfants examinés seulement, quatre étaient des porteurs de Salmonella (trois garçons et une fille). Le taux d'infection des garçons était de 1.40%.pour les filles le pourcentage d'infection était de 0.72% (Ait Melloul, 1999).

2.3 .Virus dans les eaux usées 

Ce sont des organismes infectieux de très petite taille (10 à 350 nm) qui se reproduisent en infectant un organisme hôte. Les virus ne sont pas naturellement présents dans l'intestin, contrairement aux bactéries. Ils sont présents soit intentionnellement (après une vaccination contre la poliomyélite, par exemple), soit chez un individu infecté accidentellement. L'infection se produit par l'ingestion dans la majorité des cas, sauf pour Coronavirus où elle peut aussi avoir lieu par inhalation. Dans le tableau 6 sont recensés la plupart des virus que l'on peut trouver dans les eaux usées, avec les symptômes de la maladie qui leur est associée, éventuellement le nombre moyen de virus que l'on trouve dans un litre d'eau usée et la voie de contamination principale. www.ors-idf.org/etudes/pdf/REURapport.pdf

Tableau 6:Les virus dans les eaux usées

D'après Asano (1998) et ( www.hc-sc.gc.ca)in( http://www.ors-idf.org/etudes/pdf/REURapport.pdf)

Agent pathogène

Symptômes, maladie

Nombre pour un

litre d'eau usée

Voies de contamination

principales

Virus de l'hépatite A

Hépatite A

 

Ingestion

Virus de l'hépatite E

Hépatite E

 

Ingestion

Rotavirus

Vomissement, diarrhée

400 à 85 000

Ingestion

Virus de Norwalk

Vomissement, diarrhée

 

Ingestion

Adénovirus

Maladie respiratoire, conjonctivite,

vomissement, diarrhée

 

Ingestion

Astrovirus

Vomissement, diarrhée

 

Ingestion

Caliciviru

Vomissement, diarrhée

 

Ingestion

Coronavirus

Vomissement, diarrhée

 

Ingestion / inhalation

Réovirus

Affection respiratoire bénigne et

diarrhée

 

Ingestion

Entérovirus :

Poliovirus Paralysie, méningite, fièvre

182 à 492 000

Ingestion

Coxsackie A

Méningite, fièvre, pharyngite,

maladie respiratoire

 

Ingestion

Coxsackie B

Myocardite, anomalie congénitale

du coeur (si contamination pendant

la grossesse), éruption cutanée,

fièvre, méningite, maladie

respiratoire

 

Ingestion

Echovirus

Méningite, encéphalite, maladie

respiratoire, rash, diarrhée, fièvre

 

Ingestion

Entérovirus 68-71

Méningite, encéphalite, maladie

respiratoire, conjonctivite

hémorragique aiguë, fièvre

 

Ingestion

3. Danger chimique 

Les industries rejettent dans l'environnement des polluants chimiques comme les métaux lourds, causant des effets nocifs en pathologie humaine avec dans certains cas des phénomènes toxiques. Entre 1953 et 1960 à MINAMATA au japon, 111 personnes sont mortes ou ont été gravement intoxiquées à la suite de l'absorption de poissons, mollusques et crustacés renfermant des taux élevés de mercure organique. La maladie de ITAI-ITAI ou OUCH-OUCH au Japon, résultant d'une contamination par le cadmium. A Yakima  aux USA, 14 familles ont eu une intoxication alimentaire par des oeufs contaminés par un fongicide mercuriel.. Depuis, l'idée d'une intoxication chronique causée par les métaux lourds a pris naissance chez les écotoxicologues et les toxicologues .

v Cas de Marrakech 

Au niveau de la ville de Marrakech , l'industrie artisanale rejette des eaux usées très chargées en éléments considérés comme toxiques ( mercure ,cadmium , plomb et chrome) et des éléments considérés comme indésirables( cuivre ,et zinc ). D'après Sedki (1995) les teneurs en ces métaux oscillent de 0.5ug à 5ug/l pour le Hg, de 1à 15ug/l pour le Cd, de 142 à250ug/l pour le Pb, de 300à400ug/l pour le Cr, de 80 à 320 ug/l pour le Cu et de 250 à 550 ug/l pour le Zn.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand