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PME et Cotation en Bourse: L'entreprise a-t-elle raison de l'envisager ?

( Télécharger le fichier original )
par Ahlem Jebali
ESSEC Tunis - Maitrise EFB 2008
  

Disponible en mode multipage

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`Université de Tunis
Ecole supérieure des Sciences Economiques et Commerciales de
Tunis

!Mémoire de in d'études
Option
: Economie Financière et Bancaire

PME et cotation en Bourse: L'entreprise

a-t-elle raison de l'envisager?

Encadré par : KHALLOULI Wajih

Elaboré par : - JEBALI Ahlem

- BEN SLIMANE Hajer

Remerciements

Nous tenons à présenter nos vifs remerciements, les plus sincères à notre

encadreur monsieur wajih khallouli pour l'aide et le soutien qu'il nous a apportés,

et pour ses précieux conseils qu'il nous a fournis durant la réalisation de ce

mémoire.

Nous tenons également à remercier messieurs les membres du jury, qui ont

bien voulu accepter de porter leur jugement sur ce modeste travail que nous
souhaitons à la mesure de leur satisfaction.

N'oublions pas, en signe de gratitude de rendre hommage à tous les enseignants de l'école supérieure des sciences économiques et commerciales de Tunis qui ont contribué à ce couronnement.

Jebali Ahlem Ben Slimane Hajer

Dédicaces

Je dédie ce mémoire avec plaisir

A mon père et ma mère en signe de reconnaissance pour leur soutien tout au long
de mes études et leurs innombrables sacrifices en leur souhaitant une longue vie.
A mon frère et ma soeur et tous les membres de ma famille pour qui je souhaite tout
le bonheur.

A tous mes amis et en particulier à mon binôme spécial en témoignage de ma
sincère amitié.

Ben Slimane Hajer

Je dédie ce mémoire avec plaisir

A mon cher père pour ses encouragements et ses conseils.
A ma chère mère à qui je n'arrive pas à récompenser les sacrifices.
A mon frère, pour son aide,ses encouragements et soutien pendant toutes mes
études supérieures.
A tous mes amis qui ont toujours fait preuve d'un esprit de collaboration et de
serviabilité.
A tous mes professeurs qui ont contribué à enrichir ma formation.
A tous ceux que j'aime.

Jebali Ahlem

TABLE DES MATIERES

Introduction Générale 3

Chapitre premier : Le marché boursier en Tunisie 5

Section 1 : L'organisation et structure du marché boursier tunisien 5

1.1 Définition du marché boursier 5

1.2 Organisation du marché boursier tunisien 6

1.3 l'aspect fiscal du marché boursier tunisien 7

Section 2: les différents intervenants sur le marché boursier 8

2.1 Le conseil du marché financier (CMF) 8

2.2 Les intermédiaires en bourse 8

2.3 La Société Tunisienne Interprofessionnelle pour la Compensation et le Dépôt 9

des Valeurs Mobilières (STICODEVAM)

10

Section 3: les conditions d'une introduction en bourse

3.1 Les conditions requises pour une introduction en bourse 10

3.2 Conditions d'admission à la bourse tunisienne 11

Conclusion 12

Chapitre deuxième : Raisons et problèmes inhérents à l'introduction en bourse 13

Section 1:Raisons d'une introduction en bourse 13

1.1 Lever des fonds 14

1.2 Le désendettement 14

1.3 Accroissement de la notoriété 15

1.4 Élargissement de l'actionnariat 17

1.5 Gouvernance d'Entreprise 17

1.6 Avantage fiscal 18

1.7 Un facteur de pérennité de l'entreprise 18

1.8 La Bourse valorise et diversifie le capital 19

Section 2: les problèmes inhérents à l'introduction en bourse 19

19

2.1 Coûts d'une introduction

2.2 Manque de confidentialité 20

2.3 Perte de contrôle dans la gestion de l'entreprise 20

2.4 Une pression accrue dans les résultats à court terme 20

Conclusion 21

Chapitre troisième : ARTES et l'admission à la cote de la bourse 23

Section 1 présentation de la société ARTES et son activité 24

Section 2 : l'introduction d'ARTES à la bourse de Tunis 26

2.1 Etude d'évolution de la société 26

2.1.1 Chiffre d'affaire ARTES SA 27

2.1.2 La vente des véhicules neufs ARTES SA

2.2 ARTES en bourse 28

2.2.1 Une introduction réussie 28

2.2.2 Stratégies et objectifs mis en place d'ARTES 29

Conclusion

Conclusion générale 35

Bibliographies 36

Introduction générale

Dans les pays développés, la Bourse joue un rôle primordial dans le financement de l'économie. Les pays émergents cherchent à donner à la Bourse l'importance qu'elle devrait avoir pour contribuer efficacement au développement de l'économie.

Grâce à la réforme de 1994 et qui a pour but la modernisation et le renforcement du marché financier, la Bourse de Tunis commence progressivement à assumer le rôle pour lequel elle a été créée. Avec la Bourse de Casablanca, la BVMT est l'une des rares Bourses à garder la tendance haussière pendant l'année 2006. Cependant, sa contribution reste encore limitée.

Le rendement qu'a réalisé la BVMT en 2006 a permis de rattraper le retard des années précédentes pendant lesquelles les indices étaient négatifs. L'année 2007 s'annonce plutôt bien, on est depuis le début de cette année à plus 14%. Ce rythme d'évolution nous permet d'échapper à des fortes corrections comme celles qu'ont vécu certains marchés boursiers du Golf.

Notre marché boursier tunisien manque de profondeur mais il y a eu un certain nombre de décisions politiques qui ont été prises pour encourager l'investissement sur le marché. Elles encouragent aussi bien les investisseurs que les entreprises qui souhaitent s'introduire à la Bourse. Ceci va permettre d'avancer à un rythme plus rapide. En effet le marché est porteur, le système bancaire devient plus exigeant et les entreprises chercheront à se financer au moindre coût et s'orienteront facilement vers la Bourse. En effet, la bourse permet aux entreprises de se financer en collectant des capitaux auprès des épargnants. Dans la plupart des cas, les sociétés qui s'introduisent en Bourse procèdent à une augmentation de capital, c'est-à-dire qu'elles vendent des actions nouvellement créées, et qu'elles gardent l'argent collecté pour financer leur croissance. Dans d'autres cas, par exemple pour certaines privatisations, quand l'introduction en Bourse résulte de la vente d'actions par l'État, l'argent reçu ne sert pas directement à l'entreprise. L'introduction en Bourse permettra néanmoins à la société d'effectuer plus facilement une augmentation de capital pour se financer par la suite.

Concernant la bourse des valeurs mobilières de Tunis (BVMT) a été souvent critiqué tant au niveau de sa taille qu'au niveau du volume de ses activités qui ne dépasse pas 10% du capital du marché financier. Malgré tous les encouragements et les avantages que peut promettre la

cotation en bourse aux investisseurs, aux entreprises, les intervenants restent encore peu et leurs nombre ne dépasse guère les soixante entreprises en 2007.

Dans le cadre de ce mémoire, nous essayerons de voir les raisons derrière la décision d'introduction en bourse dans le contexte tunisien.

Pour cela, le présent travail subdivisé en deux parties : une théorique et une pratique.

Dans la partie théorique plus précisément dans le premier chapitre : le marché boursier tunisien. Tout d'abord, nous allons présenter l'organisation et la structure du marché.

Ensuite nous citerons les différents intervenants sur le marché tunisien tel que le conseil du marché financier (CMF), les intermédiaires en bourse, etc.DD.Tout en montrant les conditions d'une introduction en bourse. Dans le deuxième chapitre, nous traiterons les raisons encourageants une entreprises à investir en bourse comme les problèmes inhérents à sa décision d'y entrer.

Pour notre étude, la partie empirique présentera le cas spécial de l'introduction en bourse du premier concessionnaire automobile cotée en Tunisie à la bourse des valeurs mobilières de Tunis (BVMT) qu'est Automobile Réseau Tunisien et Services (ARTES) pour ce qu'elle a ajouté à son profit et au profit du marché boursier.

Chapitre premier : Le marché boursier en Tunisie

le marché financier a pour rôle de rassembler en un même lieu des agents qui ont des besoins de financement et des agents disposés à avancer des fonds excédentaires pour des financements à long terme et à court terme afin de diminuer les coûts de transaction et d'information. Le marché boursier est donc le lieu fictif réunissant en un même endroit tous les courtiers qui sont en fait chargés de ces opérations de vente et d'achat comme intermédiaires à la disposition de ses agents; comme aussi un lieu de contrôle et de régulation des différentes opérations.

Nous étudions dans ce chapitre le marché boursier tunisien, son organisation, ses différents organes et ses conditions d'admission.

Section 1: L'organisation et structure du marché boursier tunisien

1.1 Définition du marché boursier :

La bourse de Tunis crée depuis 1969 est appelée la bourse des valeurs mobilières de Tunis depuis le 15 novembre 1995. Elle est responsable de la gestion, de la sécurité et de la promotion du marché tunisien des valeurs mobilières. Ses actionnaires sont les sociétés d'intermédiation en bourse. Son principal indice boursier est le TUNINDEX.

La bourse est un lieu de confrontation des agents qui investissent plus qu'ils épargnent et ont donc besoin de recourir à un financement externe et ceux qui épargnent plus qu'ils investissent et ont donc une capacité de financement à mettre à la disposition de ceux qui ont besoin, il est nécessaire que s'organisent des transferts les uns vers les autres.

Dans la place boursière tunisienne, ces transferts s'opèrent par l'intermédiaire du système financier qui comprend les institutions financières.

La bourse de Tunis compte 54 sociétés cotées dont la capitalisation boursière ne représente que 24%.

La répartition de ces entreprises montre une forte présence des banques et des prestataires financiers sur le marché tunisien, talonnés par les secteurs de l'automobile et des matériaux de construction, alors que d'autres secteurs : énergie, pétrole gaz....brillent soit par la faiblesse de leur contribution soit par leur absence.

Bien que la bourse tunisienne existe depuis1969, son rôle dans le financement de l'économie est resté longtemps limité, voir insignifiant, en raison de:

· La facilité d'accès aux crédits bancaires et aux aides de l'Etat.

· La rémunération très avantageuse des dépôts auprès des banques qui sont réglementés, protégés et exonérés d'impôts.

· Une fiscalité assez lourde des placements en bourse.

· Alors, la bourse est plus perçue comme un bureau d'enregistrement des transactions qu'un miroir de l'économie ayant sa place dans le financement des entreprises.

1.2 Organisation du marché boursier tunisien :

La bourse est plus perçue comme un bureau d'enregistrement des transactions qu'un miroir de l'économie ayant sa place dans le financement des entreprises. Ces principales motivations sont de pouvoir trouver plus facilement des fonds propres, d'améliorer la notoriété et ainsi faire pression sur les banquiers (car la concurrence potentielle à l'appel du marché permet d'obtenir un taux d'intérêt plus faible sur les emprunts contractés auprès du système bancaire).

Le marché secondaire représente le passage obligé pour préparer l'entreprise tunisienne à affronter l'étape de la mondialisation et de la concurrence internationale.

Concernant la place boursière, on distingue les sociétés anonymes qui sont réparties en deux catégories :

Les sociétés faisant appel public à l'épargne (FAPE),

Les sociétés ne faisant pas appel public à l'épargne (non FAPE).

Les sociétés qui font appel public à l'épargne (FAPE) telles que définies par l'article 1er de la loi 94-117 sont :

Les sociétés déclarées comme telles par leurs statuts,

Les sociétés dont les titres sont admises à la Cote de la Bourse Les banques et les sociétés d'assurances,

Les sociétés dont le nombre d'actionnaires est supérieur ou égal à cent, Les organismes de placement collectif en valeurs mobilières,

Les sociétés et les organismes autres que les organismes de placement collectif en valeurs mobilières qui, pour le placement de leurs titres, recourent soit à des intermédiaires, soit à des procédés de publicité quelconques, soit au démarchage.

Toutes les autres sociétés anonymes qui ne sont pas concernées par ce qui précède sont considérées comme ne faisant pas appel public à l'épargne (Non FAPE).

L'échange de titres en Bourse se fait selon deux principes :

La négociation pour les titres des sociétés FAPE ; L'enregistrement pour les titres des sociétés Non FAPE.

Les sociétés ayant fait appel à l'épargne publique et qui ne sont pas admises à la côte de la bourse est négociées sur le marché hors cote qui est en quelque sorte un marché libre.

1.3 L'aspect fiscal du marché boursier tunisien :

La Tunisie a entamé différentes réformes du système financier, fiscal et comptable et en matières de droit des sociétés. L'importance de ces réformes découle principalement des mutations que connaît la Tunisie aussi bien sur le plan technologique que sur le plan économique avec une ouverture croissante de ses frontières.

Dans le cadre du plan d'ajustement structurel, une réforme du marché financier démarre en 1988 dans le but de mettre en place un cadre juridique permettant au marché de contribuer au financement de l'économie.

Les dépôts auprès des banques sont fiscalisés, vu les taux d'intérêts. Les dépôts baissent à la suite de la baisse du taux d'inflation et l'épargne en valeurs mobilières bénéficie d'une fiscalité favorable avec la suppression de la fiscalité sur les plus values et sur les dividendes. L'impôt sur les bénéfices des sociétés baisse également de 80% à 35%.

Pour atteindre les standards internationaux, une réforme est adoptée avec la promulgation de la loi du 14 novembre 1994 portant réorganisation du marché financier.

Cette loi crée la nouvelle autorité publique de régulation : le Conseil du Marché Financier (qui démarre ses activités le 15 novembre 1995).

Section 2: les différents intervenants sur le marché boursier

2.1 Le conseil du marché financier (CMF) :

Le CMF est l'instance qui édicte les règles de fonctionnement du marché. Le CMF vérifie la qualité de l'information mise à la disposition du public lors de l'introduction en bourse. Cette vérification prend la forme d'un visa octroyé au prospectus d'admission en bourse ; visa sans lequel l'introduction ne peut avoir lieu.

2.2 Les intermédiaires en bourse

Les intermédiaires en bourse sont des personnes physiques et morales chargées de l'enregistrement et de la négociation des valeurs mobilières à la bourse qui doivent au préalable recevoir l'agrément du CMF. Ils sont soi des entreprises d'investissement (sociétés de bourse ou agent de change) soient des établissement de crédits.

Les intermédiaires ont quatre activités principales:

· La négociation : Elle consiste à récolter les ordres d'achat ou de ventes de vérifier leurs biens fondés (correspondance entre l'offre et la surface financière du client.) et à la transmettre au marché. Eventuellement la négociation cherche activement des contres partis.

· La compensation : cette appellation est un peu exagérée car la compensation est du ressort de la bourse de Paris. L'intermédiaire n'a pas la responsabilité de rapprocher le demandeur et l'offreur mais cette expression est pratiquée pour un intermédiaire.

On dit qu'il fait de la compensation quand il prend la responsabilité financière des titres ou espèces de clients auprès de la chambre de compensation. En cas de défaut de paiement du client final, La compensation devra se substituer aux obligations qui en résultent.

· La conservation des titres : elle consiste à détenir pour chaque client un compte de titres et à en assurer le suivie administratif.

· La gestion du portefeuille : elle consiste à gérer au mieux les placements soit des fonds propres de l'intermédiaire lui-même soit de la clientèle. Cette activité n'est pas propre aux intermédiaires car la plupart du temps elle est exercée par des établissements de crédit non membres de la bourse.

En résumé, la mission fondamentale des intermédiaires en bourse est la transmission des ordres de ventes ou d'achat, de titres de leurs clients à la bourse, mais ils peuvent se livrer également à d'autres activités telles que :

· Le conseil et le démarchage financiers grâce à l'analyse des sociétés cotés;

· La gestion du portefeuille individuel ou collectif;

· Le placement des valeurs mobilières dans le cadre d'opérations d'introduction en bourse, l'augmentation du capital ou le lancement d'emprunts obligataires.

2.3 La STICODEVAM

La STICODEVAM (Société Tunisienne Interprofessionnelle Pour La Compensation Et Le Dépôt Des Valeurs Mobilières).C'est le Dépositaire Central Tunisien des titres et le gestionnaire du système de règlement /livraison. Sa mission essentielle se résume en trois mots : sécurité, efficacité et garantie des transactions.

A travers le système automatisé de règlement/livraison, la STICODEVAM assure le dénouement des transactions boursières réalisées sur le marché central ou des transactions de gré à gré, par livraison des titres contre paiement simultané des espèces. Le dénouement est réalisé dans un délai normalisé de place soit à T+3, T étant le jour de transaction.

Le dépositaire ou Custody en anglais est un service offert par certaines banques à d'autres investisseurs du marché et qui consiste à gérer pour le compte de ces investisseurs toutes les opérations " post-marché" liées à leurs portefeuilles de titres:

· Transmission d'ordres de bourse;

· Le règlement- livraison;

La conservation: prise en compte de l'impact sur le portefeuille des événements intervenant sur la vie des titres (coupons, opérations sur titres. remboursements);

· La Comptabilité titres et espèces

· Services a valeurs ajoutées : financements, calculs de rentabilité, Valorisation...

Le responsable Custody ne se substitue donc pas a son client pour la négociation des opérations et ne fait pas de gestion de portefeuille .Par contre il prend en charge toutes les opérations qui interviennent après la négociation.

Pour ce faire, le dépositaire est en relation avec un réseau d'intermédiaires en bourse et un dépositaire central du pays (STICODEVAM en Tunisie).

Section 3: les conditions d'une introduction en bourse

3.1 Les conditions requises pour une introduction en bourse :

Une introduction en bourse implique que les conditions suivantes soient satisfaites par l'entreprise

:

La publication des comptes annuels certifiés de l'entreprise sur les deux derniers exercices. L'enregistrement par l'entreprise de bénéfices pour les deux derniers exercices, cette condition n'est en revanche pas exigée si la société est introduite en bourse par la procédure ordinaire suite à une augmentation de capital.

La diffusion d'un minimum de 10% du capital de l'entreprise dans le public. Cette condition peut faire l'objet de dérogation en cas de diffusion d'un montant égal ou supérieur à 1 million de dinars.

Le jour de l'introduction, la répartition entre 200 actionnaires au minimum des titres de l'entreprise détenues par le public. Il est à noter que l'on entend par « public », les actionnaires détenant individuellement au plus 0,5 % du capital et les institutionnels détenant individuellement au plus 5 % du capital.

La disponibilité d'une organisation adéquate de l'entreprise, de structures d'audit interne et de contrôle de gestion.

Le dossier de demande d'admission en bourse doit comporter également des documents

juridiques, financiers et administratifs prouvant le respect des conditions précitées :

Un rapport d'évaluation des actifs de l'entreprise ;

Un plan prévisionnel d'activités sur 5 ans, accompagné de l'avis du commissaire aux comptes ;

Un prospectus d'admission en bourse visé par le Conseil du Marché Financier (CMF).

Il doit également comporter l'engagement de l'entreprise candidate à l'introduction en bourse de mettre à la disposition du marché en permanence toute information la concernant susceptible d'influer sur son évolution et donc sur le cours de ses titres.

Au minimum, elle doit rendre public les éléments suivants :

Les états financiers semestriels et annuels

Les indicateurs d'activités trimestrielles.

3.2 Conditions d'admission à la bourse tunisienne

La Bourse de Tunis offre trois procédures d'introduction possibles:

La procédure ordinaire d'une cotation en directes titres de l'entreprise sont directement inscrits sur la cote

de la bourse pour y être négociés.

Cette procédure est utilisée lorsque la société répond à toutes les conditions d'admission.


· La procédure de l'Offre Publique de Vente ou OPV : tout ou une partie du capital de l'entreprise

concernée est cédée au public le jour de l'introduction, à un prix décidé par les actionnaires vendeurs. La Bourse centralise les ordres d'achats recueillis par les intermédiaires en bourse, puis elle procède au dépouillement et à l'allocation des titres.

La procédure de l'Offre à Prix Minimal ou OPM:il s'agit d'une technique qui s'apparente à

l'adjudication. Elle permet aux actionnaires de l'entreprise de mettre à la disposition du marché, le jour de l'introduction, une quantité de titres à la vente à un prix minimum fixé par eux. les ordres d'achat exprimés par les investisseurs sont centralisés par la bourse qui, après analyse de la tendance du marché, décide d'un cours unique qui constituera le prix d'introduction auquel les ordres d'achats seront servis.

La diffusion des titres dont le public est assuré au moyen de l'une des deux procédures de marché centralisé par bourse, OPV et OPM , elle peut être accompagnée par un placement garanti pour la banque ou un intermédiaire en bourse.

Conclusion

Après avoir exposer le marché boursier en Tunisie, donner une idée sur l'organisation et la structure de ce dernier tout en mettent l'importance de l'introduction en bourse comme étant une

étape importante dans la vie de l'entreprise. Une introduction manquée peut remettre en cause la politique de rémunération de l'entreprise, voire déstabiliser le management en cas de crise boursière grave. Mais ne dramatisons pas car l'introduction d'une entreprise est toujours un bon moyen pour remobiliser le personnel autour d'un objectif commun qui est la réussite de l'introduction et la réalisation des objectifs de l'entreprise suite à cette entrée. Il est vrai que les statistiques montrent que 2/3 des introductions de 1998 avaient, au 31 décembre2000, un cours inférieur à leur premier cours coté.

Généralement, dans les marchés boursiers mondiaux, on remarquera, si nous suivons de près les introductions, certainement que les raisons des introductions diffèrent entre sociétés; chaque une fixerait un but bien précis soit par exemple une liquidation du patrimoine ou un désendettement ou bien aussi des raisons plus fréquentes comme la levée des fonds et surtout l'accroissement de la notoriété.

Chapitre deuxième : Raisons et problèmes inhérents à

l'introduction en bourse

L'introduction en bourse constitue un épisode de la vie de l'entreprise où l'utilisation de la gestion du résultat est particulièrement tentante. Dechow et Skinner (2000) avancent que "Les

offres publiques d'actions donnent une motivation directe à gérer les résultats. Dans la mesure où les dirigeants peuvent ajuster à la hausse les résultats publiés sans pour autant être détectés, ils peuvent améliorer les termes de cession des actions de leurs firmes au public ce qui leur permet de réaliser des gains directs pour leur propre compte ainsi que pour le compte de leurs entreprises".

En effet le chef d'entreprise qui envisage une introduction en bourse doit essentiellement se poser deux questions:

· Une introduction en bourse est-elle la meilleure solution pour moi et mon entreprise?

· Suis-je prêt à assumer toutes les conséquences d'une entrée en bourse?

Section 1:Raisons d'une introduction en bourse

Toute entreprise quels que soient son secteur et son pays d'origine peut demander à être côtés en bourse.

L'entrée en bourse présente un grand nombre d'avantage pour les entreprises qui souhaitent obtenir des sources de financement, comme elle procure aux petites et moyennes entreprises PME de nouvelles ressources pour financer leur développement, leur assure un surcroît de visibilité et leur permet de se différencier de leurs concurrents.

L'introduction en bourse n'est effectivement pas un but en soi. Elle a une raison plus au moins objective et claire, le fait de bénéficier des avantages qu'elles procurent. Nous présentons dans ce qui suit les avantages qui incitent à la décision d'une introduction en bourse :

1.1 Lever des fonds :

Le marché financier et la bourse en particulier favorise la levée des capitaux sous forme de fonds propres ou d'emprunts via certaines conditions plus en courageuses et avantageuses en comparaison avec les autres moyens de financement(les banques, le marché monétaire.......)

Le marché boursier est attractif pour les sociétés quelque soit la situation financière dont elle dispose. Si la situation financière de cette dernière est déséquilibrée du fait par exemple d'investissements trop lourds, les dirigeants peuvent venir lever des fonds pour renforcer leurs capitaux propres et assainir ainsi leur bilan.

En effet l'introduction en bourse de gaz de France a remporté un très grand succès1.cette opération d'ouverture du capital d'une entreprise public contribue à renforcer l'actionnariat populaire en France. Sa cotation lui donnera des marges de manoeuvres supplémentaires pour se renforcer encore. L'augmentation du capital qui lui permet de lever plus de 1,6 M d'euro avant exercice de l'option de sur allocation lui apportera les moyens nécessaires pour financer de nouveaux investissements.

Dans le contexte des pays émergents, l'introduction d'une société a fait augmenté ses fonds. En effet, selon Mr AHMIDOUCH2 qu'une société y entrée, son chiffre d'affaire ne cesse de progresser et ses résultats financiers aussi.

Cependant d'autres entreprises cherchent en bourse le moyen de s'internationaliser ce qui lui permet d'atteindre une taille plus importante, donc la réalisation de grand investissement indispensables à son extension sur le marché.

1.2 Le désendettement :

Certaines entreprises sont séduites par la bourse pour le principal objectif est leur désendettement. Il convient alors de se demander pourquoi une entreprise privilège une ressource coûteuse (les actions) au détriment d'une ressource financière peu chère (l'endettement). Autrement dit, une introduction en bourse offre à l'entreprise la chance de se doter d'un potentiel financier qui permet de faire face à des événements imprévisibles.

D'une part, le risque majeur de l'entreprise est celui de rupture de trésorerie (besoin de financement), donc la décision de s'endetter a pour conséquence d'accroître ce risque (lourdes charges fixes). D'autres parts, les banques exigent une structure financière potentiel financier par l'accroissement des fond propres déterminée aux entreprises (revenus espérés /annuités de

1 Comme l'affirme Mr THIERRY BRETTON, ministre de l'économie des finances et de l'industrie et FRANCOIS LOOS ministre délégué à l'industrie dans leur déclaration du 7 juillet 2005

2 Expert en marché financier de la bourse de CASABLANCA

remboursement<1 ; fonds propres s/ endettement>1 ; ressources propres /endettement>=1), et

souvent les nouvelles entreprises débutantes sur le marché ne peuvent respecter une telle structure.

Par conséquent, l'introduction en bourse et l'émission d'action permet à l'entreprise de disposer de liquidité supplémentaire qui vient renforcer le potentiel financier par l'accroissement des fonds propres.

Lorsque l'introduction en bourse correspond à un placement d'actions nouvelles, elle transforme la relation de l'entreprise avec son banquier. En effet, la cotation rassure le banquier qui devient moins exigeant et permet surtout d'acquérir une meilleure position de négociation en faisant jouer la concurrence ce qui se traduit concrètement par une baisse du coût du crédit après introduction. Une partie de cette baisse est directement attribuable à l'assainissement de la structure financière par l'apport d'argent frais. Mais elle est avant tout liée au simple "effet d'introduction en bourse".

1.3 Accroissement de la notoriété:

Parmi les premières espérances de la l'entreprise à travers son introduction en bourse est accroître la notoriété. Cette ambition très connue surtout sur les marchés étrangers comme du type NASDAQ vu qu'il permet une notoriété rapide au niveau mondial.

Lexicalement, la notoriété est l'état de ce qui est notoire, la réputation due au talent ou au

mérite.

L'accroissement de la notoriété est souvent servi par la publicité faite de l'entreprise mais également du faite de sa cotation ultérieure et régulière.

Cet avantage donne à l'entreprise une plus grande crédibilité par rapport à ses partenaires commerciaux et par rapport à ses salariés. De plus, il acquière une valeur plus importante quand la société introduite est jeune en s'y trouvant dans un secteur de pointe.


· Introduction en bourse et publicité :

L'accès à la bourse représente des avantages multiples dont une image brillante et prestigieuse vis-à-vis de l'opinion publique et des actionnaires de l'entreprise vu l'information et la transparence qu'elle offre. D'après AHMIDOUCH il s'agit par exemple de respecter la

transparence financière qui oblige l'entreprise à publier régulièrement dans les journaux d'annonce légale ses bilans et ses comptes résultats

Grâce à sa cotation en bourse, la société bénéficie d'un pus grand renommé par la publication du cours journalier dans le journal ce qui lui offre une publication gratuite.

L'introduction en bourse aide aussi l'entreprise à créer une meilleure image de marque auprès de ses clients, banquiers internationaux. En effet, D'après AHMIDOUCH, la cotation en bourse permet à l'entreprise d'avoir une certaine image transparente auprès des investisseurs étrangers.

En conclusion, l'entreprise peut facilement émettre des obligations puisque la bourse lui offre un label de prestige et une crédibilité affirmé aux prés des tiers ; par comparaison avec celles non cotées, qui auront plus de mal à attirer des collaborateurs de hauts niveau ou à entrer dans des relations avec de grandes entreprises.

· Introduction en bourse comme un moyen de mobilisation du personnel :

En plus du renforcement de sa crédibilité par les moyens publicitaires comme la publication au journal ...l'introduction en bourse est un facteur de fierté pour le personnel de l'entreprise.

Avoir son groupe coté en bourse est en soi revalorisant, mais c'est surtout un moyen de mobilisation interne de ressources humaines, qui ne se dément pas : par exemple, par le biais des "stocks-options», ces actions cédées à des salariés à un prix défiant toute concurrence ; c'est ce qui lui permet d'attirer plus facilement du personnel hautement qualifié; elle peut trouver le moyen de garder à bon compte les personnes essentielles à son management. C'est aussi un moyen de motivation des salariés via un intéressement indirect à la bonne marche de l'entreprise.

1.4 Élargissement de l'actionnariat :

De nombreuses entreprises sont confrontées au problème de renouvellement ou de l'élargissement de l'actionnariat, notamment dans les situations suivantes :

· Le désengagement de certains actionnaires minoritaires ;


· La réalisation d'une émission en numéraire ;

· La transmission de l'entreprise à un ou plusieurs tiers ;

· La mise en place d'une participation salariale.

L'introduction en bourse permet ce renouvellement, elle permet notamment, de faire entrer dans le capital des investisseurs institutionnels qui se situent dans une démarche de placement et qui sont susceptible de fournie un soutien financier utile. En plus elle permet d'augmenter de nombres d'investisseurs disposés à racheter ou à vendre des titres à un prix de référence fixé par le marché, qui les permet d'éviter toute sorte d'éclatement ou dissolution de l'entreprise.

1.5 Gouvernance d'Entreprise :

D'après Charreau (1997), le dirigent peut disposer d'un ensemble d'information privilégiées qu'il détient et qu'il peut facilement l'utiliser pour sont propre intention. Dès lors, le concept de gouvernement d'entreprise vise directement l'influence des décisions prises par les dirigeants sur la valeur des titres afin de délimiter leurs pouvoirs et de contrôler leurs stratégies.

Charreau (1997) définit ainsi le gouvernement d'entreprise comme l'ensemble des mécanismes qui ont pour effet de délimiter les pouvoirs et d'influencer les décisions des dirigeants, autrement dit, qui 'gouvernent' leur conduite et définissent leur espace discrétionnaire.

L'introduction en bourse est l'occasion d'une mutation dans le système de « Coporate Governance »de l'entreprise.

En effet, elle favorise une transparence des comptes de l'entreprise et plus largement un effort de communication financière dirigé vers des investisseurs externes actuels ou potentiels. Elle conduit aussi à la mise en place de systèmes modernes de contrôle interne et à une professionnalisation des instances d'administration et de surveillance.

1.6Avantage fiscal :

La loi n°99-92 du 17 août 1999 relative à la relance du marché financier, a prévu réduction du taux de l'impôt sur les sociétés de 35% à 20% pour une période de cinq ans pour les sociétés qui procèdent à l'introduction de leurs actions ordinaires à cote de la bourse des valeurs mobilières de

Tunis à la condition que le taux d'ouverture du capital au public soit au moins égal à 30%. La même réduction a été accordée aux sociétés dont les actions ordinaires sont admises à la cote de la bourse et dont le taux d'ouverture de leur capital au public est inférieur à 30% lorsqu'elles procèdent à l'ouverture de leur capital à un taux additionnel au moins égal à 20% avec taux global qui ne doit pas être inférieur à 30%.

L'avantage susvisé est accordé aux sociétés qui réalisent l'opération d'introduction en bourse ou d'ouverture additionnelle du capital pendant la période allant du 1er février 1999 jusqu'au 1er février 2005.

A ce niveau, l'article 42 de la loi de finances pour l'année 2005 a prévu la prorogation de la période fixée aux sociétés pour introduire leur actions ordinaires à la bourse des valeurs mobilières de Tunis ou pour la réalisation de l'opération d'ouverture additionnelle de leur capital dans le cadre de la loi n°99-92 précitée et jusqu'au 31 décembre 2009.

Sur la base de ce qui précède, bénéficient du taux réduit de l'impôt sur les sociétés fixé à 20% pour une période de cinq ans, les sociétés qui introduisent leurs actions ordinaires à la bourse des valeurs mobilières de Tunis ou qui effectuent l'ouverture additionnelle de leur capital selon les taux précités durant la période allant du 1er février 1999 jusqu'au 31 décembre 2009.

1.7 Un facteur de pérennité de l'entreprise:

La bourse est un facteur de pérennité de l'entreprise. En effet, en s'introduisant en bourse cette dernière cherche aussi sa durabilité au marché.

Cette caractéristique est vérifiée lorsque la cotation des entreprises facilite l'entrée de

nouveaux actionnaires dont la société pourrait avoir besoin au cours de son développement. Comme aussi, l'entrée en bourse en particulier dans le cas de grandes sociétés familiales. En effet, lors des successions, soit les héritiers conservent 100 % du capital, mais sont

soumis à des droits élevés, soit ils vendent la société et en perdent le contrôle.

De fait, la cotation permet de garder le contrôle en acquittant les droits de succession grâce à la vente d'une partie des actions et en outre, une fois la liquidité assurée par le marché financier, le désengagement total est simplifié.

1.8 La Bourse valorise et diversifie le capital :

La Bourse évalue quotidiennement le cours de l'action compte tenu de plusieurs facteurs qui tiennent compte de la valeur comptable de la société mais surtout des anticipations sur ses perspectives de croissance et de développement futurs, ce qui permet de valoriser le patrimoine des actionnaires qu'il soit ou non diffusé dans le public et leur donne la possibilité de réaliser leur patrimoine à sa valeur réelle et de diversifier ainsi leur investissement.

Section 2: les problèmes inhérents à l'introduction en bourse

Une introduction en bourse engendre un ensemble d'inconvénients. Certains se présentent dans le coût de cette opération qui pose un grand poids pour quelques entreprises. D'autres inconvénients sont liés à la méfiance de quelques sociétés, du contrôle de la gestion et de la transparence par le manque de confidentialité; enfin, des problèmes réglementaires liés aux conditions requises à cette introduction et concernant généralement des problèmes internes.

2.1 Coûts d'une introduction:

La cotation en bourse engendre un ensemble de coûts pour l'entreprise, certains sont immédiats alors que d'autres sont récurrents.

On peut classer ces coûts comme suit:

· Coûts directs : ces coûts, comprennent toutes les exigences liées à la cotation (informations, mise au normes comptables, restructurations..), la rémunération des intermédiaires financiers, assurant le placement des actions, sous forme de commissions( banques, sociétés cotées en bourse ..), les frais de transactions... .

· Coûts indirects : se sont les coûts engendrés par l'introduction qui se présentent sous forme

de dépenses liées à la publicité (encarts dans les médias, publications quotidiennes..).

Car toutes les informations doivent être visibles et accessibles à tous les intervenants. Du fait que d'après les règles de transparence, les entreprises cotées sont obligées à fournir les informations de valeur stratégiques (politique, marketing, ...).

2.2 Manque de confidentialité :

Pour s'introduire en bourse, l'entreprise doit présenter des perspectives de croissance et une trésorerie suffisamment saine pour pouvoir attirer les investisseurs.

Donc, il est nécessaire pour cette introduction de s'entourer de bons conseils fiscaux, juridiques et financiers afin de rendre la structure financière plus adaptée à ce que attend le marché et les analystes. Ces circonstances imposent évidement toutes règles de transparence qui dévoilent tout ce qui est en rapport avec les décisions des dirigeants, les systèmes de contrôle.. .Ce qui le rend exposé au regard critique du public.

2.3 Perte de contrôle dans la gestion de l'entreprise:

Une offre publique d'importance normale peut ramener probablement le pourcentage que possède les dirigeants d'une société nouvellement introduite de 60% à 15% ce qui diminue sévèrement le contrôle au conseil d'administration et leur pouvoir de l'intervention dans la gestion de l'entreprise.

2.4 Une pression accrue dans les résultats à court terme:

En plus du contrôle permanent, l'entreprise est exposée aussi à une pression importante sur ses résultats trimestriels et annuels. L'entreprise cotée est obligée de veiller pour une meilleure gestion, des décisions intelligentes et stratégiques d'investissement. Donc, une meilleure assurance de performance à court terme, permet à l'entreprise une durabilité et une influence sur le public.

CONCLUSION

L'introduction d'une entreprise en bourse est donc un enjeu majeur pour la vie de celle-ci et

ne saurait être pris à la légère. De nombreux facteurs peuvent expliquer les raisons de l'envisager.

Reste qu'une introduction en bourse est avant tout une opération financière et un moyen de financement à la disposition de l'entreprise.

Toutefois, s'introduire en bourse n'est pas une chose simple, ni une décision vraiment facile. Ce choix est approprié lorsque l'entreprise bénéficie d'une bonne réputation auprès des investisseurs et lorsque le marché est porteur.

Plusieurs avantages sont diversifiés et atteignent différents points dans l'entreprise suivant sa motivation.

D'après ce qu'on a étudié concernant les raisons poussant une entreprise à s'introduire en bourse. on peut dégager trois situations essentielles :

· L'entreprise souhaite financer des projets d'envergure qui dépassent la capacité de financement des actionnaires actuels et des banquiers.

· l'entreprise souhaite réduire son endettement.

· L'entreprise souhaite liquider la position de certains de ses actionnaires et leur permettre de sortir soit à l'introduction, soit par la suite. La cotation en bourse va également apporter une solution définitive à la liquidité de l'entreprise.

Dans les deux premiers cas, l'essentiel des actions proposées lors de l'introduction sont des actions nouvelles, dans le dernier cas, l'introduction se traduit surtout parla vente d'actions anciennes. Toutefois, ils existent de nombreux obstacles, réglementaires et financiers. En effet, l'entreprise devra en subir des coûts liés à l'introduction, plus encore, cette nécessité de transparence financière peut dans certains cas apporter des informations précieuses à la concurrence qui de son coté peut continuer à avancer masquée.

Devant cette technique de financement, certains chefs d'entreprise affirment que la bourse n'est pas une pompe à financer leurs entreprises.

C'est ainsi que la majorité d'eux ignorent toujours tout de la bourse, il pense que le seul interlocuteur financier des sociétés c'est toujours le banquier et celui-ci ne les oriente jamais vers ce concurrent qu'est la bourse. En effet, un des caractéristiques du développement des fonds propres des entreprises c'est d'amener celles-ci à diminuer leurs endettement, donc le financement par le crédit; et ainsi tendre à réduire l'activité essentielle des banques.

Chapitre troisième : ARTES et l'admission à la cote de la

bourse :

Lors de notre analyse théorique, on a essayé de montrer tout ce que peut offrir la bourse aux entreprises qui décident de s'introduire comme avantages financiers, commerciaux ou fiscaux.

Ces dernières pourraient bénéficier d'un désendettement, d'une liquidation du patrimoine ou même d'un financement...et pour cela, une cotation ou un marché boursier tunisien fut un meilleur moyen pour les réaliser.

Si on se détaille sur le marché bousier tunisien on remarque qu'il a connu ces dernières années une évolution progressive et remarquable. Cependant, il a accusé une performance relativement sensible (un rendement de 44% en 2008) et ça afin d'encourager plus les entreprises de pousser les investisseurs aussi bien que les entreprises au marché boursier. Malgré toutes ces opportunités, notre marché manque toujours de profondeur et présente un nombre de sociétés cotées toujours limité (54 entreprises cotées pour la bourse des valeurs mobilières de Tunis BVMT).

Certains groupes ont accepté de s'introduire à la bourse pour assurer leurs développements notamment sur l'échelle internationale, d'autres ne l'ont accepté parce qu'ils ont la possibilité de se financer à des taux exceptionnels.

Parmi ces entreprises influencé par ces opportunités l'entrée historique d'ARTES concessionnaire Renault (Automobile Réseau Tunisien Et Services) sous la forme juridique de Société Anonyme au marché Tunisien avec la plus capitalisation depuis 10 ans.

Nous nous proposons d'étudier dans ce chapitre le cas de la société ARTES ainsi les raisons derrière sa décision de l'introduction au marché boursier tunisien.

Section 1 : présentation de la société ARTES et son activité

ARTES SA, a été crée en 1997 suite à l'acquisition de Renault Tunisie (fondée en 1947) par les frères Mzabi avec un capital de 25 500 000 TND.

Elle compte parmi son effectif 189 employés en 2006 dont 66% à moins de 40 ans faisant appel à des compétences variées et de haut niveau (ingénieurs, techniciens...)

Le plan d'ARTES répartit entre les classes socioprofessionnelles comme suit :

Elle a implanté à travers le pays un grand nombre de réseau de services après vente avec 26 agents et 3 ateliers agréent pour Renault, 6 agents et un atelier pour Nissan.

Par ailleurs, elle a su se moderniser et se restructurer en créant trois filiales spécialisées:

· ARTEGROS : Société anonyme au capital entièrement libéré de 50 000 DT détenu à raison de 99.7% par ARTES, et ayant pour activité principale l'importation et la vente en gros de pièces de rechanges des marques RENAULT et NISSAN.

· ADEV (Automobile & Développement) : SARL au capital entièrement libéré de 150 000 DT détenu à raison de 87% par ARTES et ARTEGROS, ayant pour activité principale l'importation et la vente en détail de véhicules neufs (VN) et de pièces de rechanges NISSAN.

· AUTRONIC : Société anonyme de nationalité française, régie par le droit tunisien, son capital s'élève à 3.000.000 DT détenu à raison de 49% par ARTES et ARTEGROS. AUTRONIC a pour activités la fabrication et la commercialisation d'équipement

électronique destiné à l'automobile essentiellement à l'étranger.

Elle a comme objet social:

En premier lieu, l'importation, l'achat et la vente en Tunisie d'automobiles et de matériels, ainsi que toutes opérations se rattachant à ce genre de commerce telles que services de

livraison, services après vente, carrossage de châssis, réparation, location, ventes au détail de pièces détachées, pneumatiques et accessoires divers ;

En deuxième lieu, L'exploitation directe ou indirecte en Tunisie de tous fonds de commerces, ateliers, agences, succursales ou bureaux crées, acquis, pris à bail ou qui lui sont apportés, rentrant dans le cadre de son activité ou de toutes autres activités connexes ;

En troisième lieu, a participation de la société par tous les moyens à toutes entreprises ou sociétés créées ou à créer, pouvant se rattacher à l'objet social notamment par voie de création de sociétés nouvelles, d'apports, fusion, alliances ou associations en participation ;

Et généralement, toutes opérations commerciales, industrielles, financière, mobilières ou immobilières ou de services, se rattachant directement ou indirectement à l'objet social ainsi que toutes opérations annexes ou connexes pouvant présenter de l'utilité pour la société, favoriser ou développer ses intérêts.

ARTES (Automobile Réseau Tunisien et services) SA qui exerce à ce titre d'activité la vente de véhicules neufs, de pièces neufs, de pièces de rechange et se services des marques Renault et le service après vente. Cette activité a été élargie, au cours de l'exercice 2004 par la commercialisation des voitures et pièces de rechange de la marque NISSAN

Elle opère principalement sur le marché tunisien des véhicules particuliers (qui représente 75% du total des immatriculations en 2006).

-

Vente voiture 4 CV Vente de véhicules -Vente voiture Taxi/
louage

-

Vente voiture appel d'offre

- Vente voiture hors 4 CV

Pièces de rechange -Commercialisation

de--

piece

commercialisation

de pièce véhicules vendues

 

- Travaux rapides

- Réparation

- Diagnostic

Service après

vente

Section 2 : l'introduction d'ARTES à la bourse de Tunis :

2.1 Etude d'évolution de la société :

ARTES dotant d'une stratégie de développement cohérente et une efficacité commerciale, connaît une croissance continue de son activité et des revenus qui en découlent.

Caractérisée par une situation financière saine, un niveau de liquidité élevé, un bilan solide, une bonne qualité des bénéfices avec zéro dette et 85 millions de dinars de trésorerie disponible et 19,6 MD de bénéfices en 2006.

ARTES a réussi à s'imposer dans le marché tunisien cette année 2008 ; avec la plus grande capitalisation depuis 10 ans, en plus elle est valorisée à 263 millions de dinars qui la rend à un niveau proche de celui de la Société Tunisienne Banque STB ; première banque en Tunisie en terme d'actifs et d'Attijeri Bank.

2.1.1 Chiffre d'affaire ARTES SA :

Pour avoir une meilleure synthèse reflétant la situation financière de l'entreprise, on peut se référer à son chiffre d'affaire.

Le chiffre d'affaire de ARTES est généralement réalisé par les ventes des véhicules neufs, les ventes des pièces de rechange et les ventes de la main d'oeuvre des marques Renault et Nissan. Cet indicateur a connu de forte croissance, de l'ordre de 29% et cela est du surtout à l'évolution des ventes des véhicules neufs qui se détaille dans le tableau ci dessous :

Chiffre d'affaire

31/12/2004

31/12/2005

31/12/2006

Ventes de véhicules neufs

94 837 699

129 238 514

126 399 826

Ventes de matériels extérieurs pour VN

164 234

156 238

62 499

Ventes pièces de rechange

7 114 576

6 914 869

6 035 031

Ventes huiles

37 206

224 713

225 303

Ventes travaux atelier

1 518 108

1 495 429

1 403 744

Ventes garanties

518 020

1 012 820

597 101

Total

104 189 843

139 042 583

134 723 504

Le chiffre d'affaire est passé de104 189 843 en 2004 à 134 723 504 en 2006.Ce croissement est généré par :

· Une sortie de la nouvelle CLIO 3 et le modèle MODUS.

· Le succès des modèles CLIO classique et Mégane qui ont enregistré une forte augmentation.

2.1.2 La vente des véhicules neufs ARTES SA:

Evolution des ventes des

véhicules neufs

2004

2005

2006

Volume des ventes VN

RENAULT

6 211

8 145

7 939

Volume des ventes VN NISSAN

269

329

172

Total volume vendu

6 480

8 474

8 111

 

· Vente Renault :

Le volume de vente concernant Renault a enregistré une augmentation en 2005 de 8145 puis il a baissé à 7939 en 2006.Cette baisse est exprimée par la diminution du nombre de véhicules importés.

· Vente Nissan :

Le volume des ventes des véhicules neufs de Nissan a diminué en 2006 de 172 pour la même raison.

2.2 ARTES en bourse :

2.2.1 Une introduction réussie :

La société présente une croissance soutenue de son chiffre d'affaire, une capacité bénéficière conséquente (résultat de 23 MD en 2007), une situation financière très solide et une politique de dividendes généreuse.

La société cotée présente un business plan assez réaliste basé sur une situation financière saine et un potentiel de croissance raisonnable.

D'après le chiffre d'affaire entre 2004 et 2006, qui a connu une forte croissance de l'ordre de 29% et l'absence des dettes (équivalentes à zéro).

La société dispose de forts atouts qui militent sa réussite sur le marché, une solidité financière du groupe, la qualité des véhicules commercialisés.

Ces atouts majeurs sont :

· Endettement nul

· Patrimoine foncier à forte plus values potentielles

· Situation financière largement excédentaire

· Evolution du chiffre d'affaire de 29% sur les trois derniers exercices

· Augmentation des volumes de vente de 25% sur les trois derniers exercices

A la lumière de cette analyse, ARTES est recommandée de souscrire à l'offre publique de vente (OPV) en vue d'atteindre ses objectifs parmi lesquels : l'augmentation du chiffre d'affaire c'est-à-dire l'augmentation des ventes des véhicules neufs, accroissement de la notoriété, comme aussi bénéficie de l'avantage fiscal.

Lors de notre étude théorique on a pu démontrer que la bourse offre des différents avantages à l'entrée comme lever les fonds, le désendettement et avoir une image brillante et prestigieuse vis-à- vis de l'opinion publique et des actionnaires de l'entreprise vu l'information et la transparence qu'elle offre.

2.2.2 Stratégies et objectifs mis en place d'ARTES :

On peut dire que derrière l'entrée d'ARTES à la bourse de Tunis, toute une stratégie avait été prévue afin de mettre en place en oeuvre tous les objectifs fixés et de les achever; puisqu'elle a été favorisée par plusieurs importants atouts.

D'après le rapport annuel d'ARTES, une introduction en bourse peut lui procurer plusieurs avantages. En premier lieu, ARTES a pris pour un premier but de faire lever son patrimoine par une augmentation de ses profits vu l'importance de ses ventes réalisées dans les années précédentes; cette opération financière demeure la principale motivation de toute introduction dont elle peut réaliser ses ambitions comme l'augmentation des capacités de production, amélioration de sa productivité déduite théoriquement.

En deuxième lieu, le concessionnaire Renault Nissan a visé le public par son intéressement pour l'accroissement de la notoriété par la faire connaître auprès des investisseurs locaux et internationaux et aussi pérenniser sa crédibilité auprès des salariés, clients, fournisseurs et concurrents ainsi qu'auprès des institutions gouvernementales.

Et enfin, bénéficier d'un statut fiscal particulier et avantageux.

Objectif 1 : Lever les fonds

Tout en tenant compte de l'évolution du marché tunisien de l'automobile et de la stratégie commerciale future du groupe ARTES, le volume des ventes des véhicules est susceptible de croître, dans les prochaines années ; puisque ARTES a retenu comme principal objectif pour son volume de vente de conserver sa position de leader sur le marché tunisien et aussi de conserver sa part de marché réalisée en 2006.Pour cela elle a choisi de fixer une première démarche qui vise principalement l'augmentation de son profit par l'accroissement des ventes des véhicules neufs.

En effet, par définition le chiffre d'affaire est le montant totale des ventes de l'entreprise durant un laps de temps déterminé. Donc une augmentation du chiffre d'affaire engendre une augmentation des ventes. Puisque ces dernières sont proportionnelles au total des ventes donc nous utilisons celles-ci pour étudier les objectifs de l'entreprise en terme de chiffre d'affaire et par conséquent en terme de stratégie afin de lever les fonds.

Evolution du chiffre d'affaires de véhicules neufs du groupe ARTES (en DT)

Années

2008

2009

2010

2011

Vente VN RENAULT

152 758 095

168 800129

188 585 454

210 769 850

Vente VN NISSAN

18 414 273

23 905 074

31 349 789

35 529 711

Total VENTE VN

171 172 368

192 705 204

219 935 252

246 299 620

 

· Vente Renault :

Pour la catégorie Renault, ARTES a anticipé une augmentation continue de ses ventes à 152 758 095 de voitures vendues prévues pour l'année 2008 jusqu'à un nombre estimé de

210 769 850 en 2011.Cette augmentation est prévu pour le futur; et afin d'aboutir à ces résultats anticipés ARTES a choisi pour cet intérêt une introduction en 2008.

· Vente Nissan :

Concernant Nissan, ARTES a fixé comme objectif augmenter le chiffre d'affaire dans les années qui suivent : 18 414 273 en 2008 en terme de vente, 23 905 074 en 2009, au total arriver jusqu'à cinq fois la quantité des ventes de 2006 par la vente de 35 529 771 de voitures neuves.

Difficile d'imaginer une entreprise à but lucratif qui perdure sans vendre ses produits et services. Aucun exemple n'existe pour nous prouver le contraire. La force de vente est sa lame de fond. Puisque la finalité première est de créer de la valeur ajoutée ou ce qu'on appelle communément le profit. Pour simplifier, on dira qu'une bonne force de vente est l'un des plus importants facteurs clefs de succès de toute entité économique.

Objectif 2 : Accroissement de la notoriété

Être coté en bourse, c'est offrir à l'entreprise une visibilité permanente à travers l'attention régulière portée à son évolution et à ses résultats par les médias. De même, en tant que conseillers, les intermédiaires en bourse se font les relais de l'image de l'entreprise auprès de leurs clients.

ARTES a bien choisi la cotation auprès du marché boursier tunisien comme moyen pour atteindre ses fins et projeter ses ventes au taux composé de 6.4 % par année, vers une quantité qui dépasse les 10000 véhicules pour Renault et 900 véhicules pour Nissan en 2010.

C'est pour cette raison que ARTES a choisi le marché boursier pour garder une meilleure image de marque auprès de ses clients.

Objectif 3 : Bénéficier d'un avantage fiscal :

La cotation en bourse permet à l'entreprise de bénéficier d'un statut fiscal particulier et avantageux.

ARTES a bénéficié d'un abattement de 33 ou de 40% du taux de l'impôt sur les sociétés : cet impôt passe de 30 ou 35 à 20% pendant les cinq ans qui suivent l'introduction en bourse. Pour les anciens actionnaires, le produit de la vente de leurs actions lors de l'introduction est exonéré de tout impôt.

Conclusion

Les actionnaires de la société ARTES SA ont décidé d'ouvrir le capital de la société pour atteindre certains objectifs visés parmi les quels ils pourraient bénéficier des avantages fiscaux offerts aux sociétés s'introduisant en Bourse par appel public à l'épargne tel que la réduction du taux d'imposition sur les sociétés de 30% à 20% ; ils pourraient également accroître la notoriété de la société, auprès du public, la faire connaître des investisseurs locaux et internationaux et ainsi pérenniser sa crédibilité auprès des salariés, clients, fournisseurs, et concurrents ainsi qu'auprès des institutions gouvernementales ce qui peut positionner ARTES pour faire appel au public dans son développement futur.

Suite à cette introduction ARTES, concessionnaire de Renault Nissan, avait la quasi- certitude d'aboutir à ses fins ce qui avait été bien montré et justifié par ses résultats lors de l'année boursière 2008 avec laquelle le marché boursier Tunisien a fort démarré et montre une bonne attitude pour le futur.

Conclusion générale

Qu'une entreprise soit cotée en bourse est une preuve de sa survie. Pour des petites et moyennes entreprises (PME), il s'agit plutôt d'un pas courageux à franchir, car le recours au marché financier, permet d'atteindre ses ambitions, sa croissance dans la mesure où elle permet d'augmenter ses capacités de production et l'amélioration de sa productivité.

En effet, les entreprises cotées en bourse bénéficient de plusieurs avantages parmi lesquels on cite :

Tout d'abord, la bourse permet à ces PME de bénéficier d'incitation dont l'exonération totale de l'impôt sur la plus value à réaliser lors de la cession d'actions cotées en bourse, la possibilité de bénéficier de facilités fiscales pour les groupes de sociétés (holding) ou les sociétés mères, détenant plus de 75 % du capital de chaque filiale et la défiscalisation (exonération) de la plus value sur les titres cotés.

Ensuite, le recours au marché financier permet de mettre en oeuvre une stratégie de croissance, atteindre ses ambitions qui passent souvent par des projets de développement d'envergure tels que le rachat d'une autre entreprises ou la création d'une filiale intégrée. Ainsi la cotation en bourse offre aux entreprises une augmentation des capacités de production ou l'amélioration de sa productivité. Elle constitue une source de financement alternative ou complémentaire d'un prêt bancaire ou d'un apport d'associés.

Enfin, être cotée en bourse c'est offrir à l'entreprise une meilleure image sur le plan national et international à travers l'attention régulière portée à son évolution et à ses résultats par les médias. Comme elle peut également accroître la notoriété en particulier sur un apport de crédibilité et de confiance.

C'est pourquoi, à l'issue de ce mémoire, nous pouvons conclure que pour les PME tunisiennes la solution adéquate pour répondre à ses besoins de financement à moindre coût est le recours à la bourse.

C'est pour cette raison que l'objectif ciblé en Tunisie étant d'atteindre le nombre des 100 entreprises cotées au marché financier en 2009 et ainsi réaliser l'amélioration de la compétitivité de l'entreprise tunisienne.

Entrer en Bourse peut être bien plus qu'un nouveau levier de financement pour votre entreprise ou encore de gestion de son actionnariat (succession, retrait d'actionnaires...). De multiples autres raisons peuvent vous motiver comme l'intéressement de votre personnel aux résultats de votre entreprise, le besoin d'une valorisation objective de votre entreprise, le souci de répondre aux critères de la gouvernance d'entreprise...mais ces encouragements peuvent être démotivés par des handicapes importants que toute entreprise pourrait un jour y faire face.

Ces, problèmes inhérents comme l'existence des coûts immédiats et certains récurrents engendrés par la cotation qui peut décourager certaines petites ou moyennes entreprises ou le manque de confidentialité qui est présenté par l'obligation de toute transparence concernant les informations stratégiques de la société ce manque peut gêner certain actionnaire ou gestionnaire d'entreprise. Enfin, un découragement très important suite à la forte pression accrue dans les résultats à court terme.

Bibliographie

Cours :

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Mme Nathalie Mourgues, « Investissement et finance d'entreprise » Université de Paris (12) Val de Marne

Mario Dehove, « Institution et théorie de la monnaie », Université Paris (13)

Selima Ben Yedder, « Les marchés financiers : organisation et financement », ESSEC Nazik Fadil, « Finance d'entreprise, finance de marché, un cas d'application sur les PME », Ecole de management de Normandie

Articles :

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· Said Ahmidouch,(2005), « Maroc hebdo international, n°659, Juillet 2005,p33

· Aksis, (1998), " PME et cotation en bourse », n° 31, Avril 1998

· Amid Faljaoui, « Pourquoi aller en bourse », Accountancy and Tax, p31-34

· Claude Désy, « programme de financement pour les PME », Camagazine, n°2, Octobre 2006, p1 -13

Mémoires :

· Ossilias Eyinga / Miguel Emergy, 2005-2006, « l'introduction en bourse de Tunis »

· Guillume Brian/ Vincent Gondard, 2007, « Avantage et inconvénients de la cotation en bourse des fonds de Private Equity »

· Mohamed Ben Slama, 2007, « introduction en bourse et évaluation d'entreprises »

Rapports :

Rapport d'activité année 2006, bourse de Tunis

Le guide de l'introduction des sociétés en bourse (la bourse de Tunis) Finacorp, 2008, « Analyse financière »

Mounir Harrazi, 2008, « prospectus d'ARTES »

Ouvrages :

Charreaux, G, le gouvernement des entreprises : théorie et fait, Paris, Economica, p540, 1997

Charreaux, G, « gouvernance des PME et PMI », in PME-PMI : le métier de dirigent et son rôle d'agent de changement, Paris, Economica, p109-116,1998

Jaquillat .B, « l'introduction en bourse » 2ème édition, Que sais-je ? , PUF, 1994.
· Lamy P., « les bourses des valeurs », Gestion, Poche, Economica, 1995.

Simon y (éd), « encyclopédie des marchés financiers », 4ème éd., Paris, Economica 2001.

Dechow P. et Skinner D. (2000), `Earnings management: reconciling the views of accounting academics, practitioners, and regulators', Accounting Hori%ons, 14(2), pp. 235-250.

Webographie :

http: // www.fidal .FR

http: // www.bvmt.com.tn

http : // www.sticodevam.com.tn http : // www.. mbi-bourse.com http : // www.uvt.rnu.tn






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