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L'aide alimentaire monétisée quel impact sur le développement social et économique : Le cas du Niger

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par Aymar Michael MBENZE NZICOUD
Institut Universitaire de Technologie de Bordeaux 3 - DUT en Gestion du Développement et l'Action Humanitaire 2007
  

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2/ De quoi est constituée l'aide alimentaire apportée au Niger

L'article 3 de la convention relative à l'aide alimentaire cité précédemment fixe les quantités et les qualités de l'aide apportée aux pays nécessiteux. Dans son article 4 la convention présente aussi les produits susceptibles de constituer une aide alimentaire (se référer à l'annexe 1).

En effet, l'aide alimentaire au niveau mondiale est normalisée en quantité et en nature des produits qui la constitue. C'est ainsi qu'en 2004, l'aide apportée aux pays du CILSS, dont le Niger fait parti, était essentiellement constituée de céréales à hauteur de 88%, ainsi que d'autres produits non céréaliers.

Les céréales secondaires (mil, sorgho, maïs) et le riz constituaient près de 60% de l'ensemble de céréale reçu dans la sous région, tandis que le blé et la farine de blé ont couvert les 22%.

Les produits non céréaliers étaient essentiellement constitués de légumineuses, d'huile végétale, de graisse et de lait. Le schéma suivant nous montre ce que constitue cette aide non céréalier en quantité :

3-Dans quelles conditions l'aide alimentaire est elle acheminée ?

La question de transport des produits alimentaires est essentielle dans l'efficacité de la réponse à apportée aux pays bénéficiaires surtout lorsqu'il s'agit d'une crise alimentaire aigue, avec des taux de morbidité et de mortalité soudainement élevés. La question de transport et des conditions de transport est aussi liée au rapport coût-priorité-temporalité. C'est-à-dire que les moyens de transport choisis sont en rapport avec la priorité que constitue l'expédition des produits (si elle répond à une urgence ou pas) et le temps où l'aide arrive doit coïncider avec le moment où les besoins se font ressentir (surtout en cas d'urgence).

Conformément à la convention relative à l'aide alimentaire, "le coût de transport et de livraison doivent être assumé, dans la mesure du possible, par les donateurs, notamment dans les situations d'urgence". « Les coûts de transport et autres coûts opérationnels doivent être encourus dans le cadre d'une opération d'aide alimentaire elle-même autorisée à être prise en compte dans la contribution d'un membre ».

L'aide alimentaire apportée aux pays bénéficières provient, dans la majorité des cas, des excédents alimentaires venant des pays donateurs ou, des produits achetés sur les marchés intérieurs des pays donateurs ou sur les marchés internationaux et expédiés gratuitement aux pays bénéficiaires. L'aide alimentaire peut également provenir du pays bénéficiaire lui-même, lorsque le donateur achète les produits directement aux cultivateurs du pays bénéficiaire. Dans ce dernier cas de figure, les coûts de transports éventuels sont directement convertis en produits constitutifs du don et le temps de livraison est minime.

S'agissant des aides alimentaires provenant des excédents alimentaires des pays développés, certaines associations, les ONG et même des entreprises privées reçoivent de leurs Etats des subventions à l'exportation des produits alimentaires constituant l'aide alimentaire apportée aux pays nécessiteux. Le fait que ces subventions soient accordées aux entreprises et ONG qui font transférer l'aide alimentaire liée à d'autres produits alimentaires voués à l'exportation a un effet de concurrence déloyale au Niveaux du commerce international.

En effet, l'article neuf de la convention relative à l'aide est claire à ce sujet, il dit : « ...les membres feront en sorte que : L'octroi de l'aide alimentaire ne soit pas lié directement ou indirectement, officiellement ou officieusement, de manière expresse ou tacite, à des exportations commerciales de produits agricoles ou autres marchandises et services à destination des pays bénéficiaires... ».

A partir des sources de l'OCDE en 2001, nous avons conçu une courbe permettant de voir la différence des subventions qu'apportent les pays donateurs.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld