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les programmes d'ajustement structurel cas de la Mauritanie

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par med yahya ould sidi ahmed
Université de Nouakchott - Maitrise en économie publique 2007
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE

HONNEUR -FRATERNITE-JUSTICE

FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES ET ECONOMIQUES

MEMOIRE DE MAITRISE EN ECONOMIE PLANIFICATION SOUS LE THEME

LES PROGRAMMES D'AJUSTEMENT STRUCTUREL

CAS DE LA MAURITANIE

PRESENTE PAR SOUS LA DIRECTION

MOUHAMED YAHYA OULD SIDI AHMED DR SALEM OULD

EBEIDNA

ANNEE UNIVERSITAIRE

2007-2008

PROGRAMMES D'AJUSTEMENTS STRUCTUREL CAS

DE LA MAURITANIE

INTRoDuCTION

CHAPITRE I

SECTION I : LES FONDEMENT THEORIQUE DES PAS

1-La base idéologique de la théorie néoclassique

2-Les modèles d'ajustement

2-1 le modèle monétariste

2-2 le modèle d'absorption

2-3 le modèle à deux secteurs

3-l'anlyse de déséquilibres financiers

3-1 la distorsion de prix

3-2 blocages de l'offre

4-les principes fondant les P.A.S

4-1 l'ouverture au Marché Mondial

4-2 la libéralisation interne

4-3 la baisse et la restructuration des dépenses publiques

Section II : le contenu pratique des P.A.S

1-politique budgétaire (retour à l'équilibre des finances publiques)

1-1 l'accroissement des recettes

1-2 Réduction des dépenses

2- La politique combiaire ou de change (vers un taux de change réaliste)

3-la politique monétaire (la restriction de l'offre de monnaie)

4-politique de libéralisation des échanges

5-la restructuration du secteur public : privatisation

Section III les effets de la politique d'ajustement structurel

1-les biais Macro-économiques

1-1 baisse de l'activité et menace sur le cumul du capital

1-2 in formalisation et privatisation

2 myopies dans la correction des prix relatifs

2-1 l'usage de la dévaluation pour la correction du prix relatif

2-2 libéralisations financières et prix relatifs

3- la baisse de la compétitivité

CHAPITRE II

L'ECONOMIE MAURITANIENNE ET L'AJUSTEMENT STRUCTUREL

I/ L'économie Mauritanienne pré- ajustement structurel de 1973-1984

1 : LE BUDGET ET SA STRUCURE

2 : STRUCTURE DE LA PRODUCTION ET EVOLUTION SECTORILLE

A -SECTEUR AGRICOLE ET PASTORAL :

B- LA PECHE TRADUTIONNELLE 

C- SECTEUR INDUSTRIEL 

D- AUTRE SECTEUR MODERNE 

II-LES PROGRAMMES D'AJUSTEMNT STRUCTUREL EN MAURITANIE 

I-les différents politiques macro-économiques appliquées dans l'ajustement structurel 

A-LE PROGRAMME DE REDRESSEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER (PREF 1985-1988)

1-1) les objectifs de PREF

1-2) Les mesures:

1-3) Le bilan

B - le programme de consolidation et de relance (PCR : 1988-91)

a- le programme d'investissement public (PIP1989-1992)

b- la politique sociale d'accompagnement (PSA)

C- le document cadre de politique économique (DCPE 1992-1995)

a- le programme d'investissements publics (PIP)

b- la politique sociale d'accompagnement

II-Le programme d'ajustements sectoriels

Le programme d'ajustement du secteur agricole

1-les objectifs

2-les mesures

a- Secteur de la production agricole

b- secteur de l'élevage

c- le secteur de la pêche

3- les résultats

CHAPITRE III

L'IMPACT DES PAS SUR L'ECONOMIE MAURITANIENN

SECTION I : Les limite des PAS en Mauritanie

A- les contraintes climatiques

B- le problème de la conjoncture Internationale

C- les situations politiques

C-1 les événements de 1989

C-2 la guerre du golfe

C-3 les résistances politiques aux reformes sectorielles

Section II : Les résultats des PAS en Mauritanie

A- dans le cadre économique

A-1 Au niveau de l'exportation

A-2 Au niveau de l'activité économique d'une manière générale

A-3 Les effets de la libéralisation économique

A-3-1 Conséquence sur la privatisation

A-3-2 Conséquence sur la restructuration des entreprises publiques

A-4 La réaction des PAS face aux investissements

A-5 La réaction des PAS face à l'industrialisation

B- -Dans le cadre financier

B-1 l'impacte des PAS sur la balance des paiements

B-2 l'impacte des PAS sur les finances publiques

B-3 L'impacte des PAS sur le niveau de l'inflation

B-4 L'impacte des PAS sur les problèmes d'endettement

B-5 Les effets de la dévaluation et la dépendance financiers

Section 3- Dans le cadre social

3-1 La baisse du niveau de vie de la population

3-2 L'augmentation du chômage

3-3 La baisse des services publics

3-4 L'accentuation des inégalités socio-économiques

3-5 La dimension sociale de l'ajustement (DSA)

Section 4- Dans le cadre politique

4-1 La dépendance politique

4-2 Le mécontentement populaire

4-3 La démocratisation

Section 5- le domaine environnemental

CONCLUSION

FORMCHECKBOX

REMERCIMENTS

Je place aux premières page de cet ouvrage l'expression de mon entière gratitude à monsieur le Dr Salem ould Ebaidna par sa compréhension et ses conseils qui m'ont servi de base à mon encadrement je garde bien entendu l'entière l'entiére responsabilité des idées avancées dans le présent mémoire

Je remercie également mes professeurs de l'université (F,S,J,E) durant mes 4années d'étude et mes professeurs durant l'école primaire et secondaire et spécialement le doyen de la faculté Dr Sidi ould med abdalahi et le professeur Ahmed ould amar

Et pour le Dr Mouhamedou Wage

Et en remerciement spécial pour mon ami mon professeur Sidi Mouhamed ould ahmed

Et mon amis durant mes études universitaire Mouctar ould khaliva

Et en remerciement très spécial pour Minetou Mint Mouhamed Mahmoud qui ma aidez faire ce travaille

Et enfin je remercie tous ces qui aiment la Mauritanie uni sans racisme sans tribalisme et spécialement le grand Messoud Ould bélchaire

INTRODUCTION

La Mauritanie a connu depuis les années soixante dix une récession économique et financière profonde, traduite par une diminution de la croissance du PIB et l'insolvabilité de l'économie.

L'intensité de la crise est tellement forte que la croissance du PIB réelle n'a atteint que 0,6%par an en moyenne entre 1980 et 1984, les banques étaient insolvables et l'économie entière tendait à la faillite. Face à cette crise un recours à l'emprunt extérieur est devenu nécessaire pour faire face à la situation.

Le FMI et la Banque Mondiale constituaient un recours attirant, mais leur aide est conditionnée par l'adoption de mesure d'ajustement et de restructuration économique et financier. La politique d'ajustement structurel est entrée en application dans les pays en crises économiques dés cette période du début des années quatre vingt.

La Mauritanie a signé son premier programme de redressement économique et financier en 1985 à la suite d'accord avec le FMI et la Banque mondiale. L'élaboration de ces politiques est faite sur la base des théories néo-classiques et des théories keynésiennes.

L'ajustement structurel peut être considéré comme un ensemble de mesures économiques et financières, présenté par les institutions financières internationales, comme condition à l'aide économiques aux pays en crise.

Ces programmes ont pour objectifs, le rétablissement de l'équilibre financier et la reprise de la croissance économique. C'est là les objectifs salutaires de l'ajustement structurel, cependant la question reste de savoir si les mesures préconisées permettent de réaliser ses objectifs ? Et dans quelle mesure ?

La restructuration de la demande globale a été recherchée par l'application de mesures drastiques qui ont conduit à la diminution de l'activité économique et la baisse de revenu réel etc. ....... La réduction des dépenses publique et les mesures de la libéralisation ont conduit au chômage. La devalution de la monnaie entreprises pour corriger les prix relatifs et pour améliorer la compétitivité, a eu des effets néfastes sur l'état économique et social du pays.

Une certaine affirmation veut (que l'absence de l'ajustement ait été plus grave que ne l'est le résultat actuel de son application)

Nous allons essayer d'analyser le PAS des tous les cotés et ensuite le cas de la Mauritanie

Ce mémoire se compose de trois parties

-les fondements le contenu et les effets des PAS

-l'économie Mauritanienne et le PAS

-l'impact de PAS sur l'économie nationale

CHAPITRE I

PARTIE 1

LES FONDEMENTS IDEOLOGIQUES & THEORIQUES DES P.A.S

Dans un contexte d'instabilité économique et financière le FMI et la BM exerce un leadership doctrinal qui conduit à privilégié les équilibres financiers et les ajustements à cours terme au dépend des projets du développement de longue période ; ce leadership se traduit par la mise sur le devant de la scène d'une pansée ultralibérale privilégiant la rationalité substantielle et la coordination des comportements individuels par le marché. Ainsi la théorie néoclassique a trouvé dans les PVD une place dominante. Ce chapitre sera consacré à l'analyse de la base idéologique de théorie néoclassique et puis à la présentation des modèles théoriques qui en découlent et qui sous-tendent les P.A.S.

1- La base idéologique de la théorie néoclassique

La pansée néolibérale est fondée sur la postulat de la suprématie du marché qu'elle considère comme outil le plus efficace et le plus juste de régulation de l'économie et de la société ; c'est à FRANCOIS VON HAYEK que l'on doit l'exposé le plus cohérent et le plus systématique de ses théories, pour HAYEK le marché n'est simplement plus efficace que l'Etat, il offre de surcroît plus de garantie et de liberté.

Son efficacité du marché résulte de la capacité de traiter les informations qu'aucune organisation ne peut égaler. S'agissant de la liberté, l'ordre spontané crée par le marché échappe à l'arbitraire d'une régulation orchestrée par une quelconque instance supérieure et n'est soumis à aucune hiérarchie de but socialement définit. Des lors la régulation par le marché est donc la plus compatible avec la liberté dans la mesure où une société libre est une société caractérisée par le pluralisme et certes cet ordre spontané nécessite l'existence de lois fixées à priori et identiques à tous définissant les conditions d'exploitation des ressources et des différents choix ouverts aux individus. Par contre l'ordre de marché est incompatible avec l'intervention réglementaire de l'Etat conspiré par un souci de justice distributive car, une telle intervention est injuste dans la mesure où elle empêche l'ajustement spontané des intérêts.

Par ailleurs, l'intervention par voie réglementaire de l'Etat pose la question de fin sur lequel aucun accord n'est possible, ce qui conduit inévitablement aux conflits, et à l'arbitraire. Ainsi, pour HAYEK l'idée de justice ré distributive est par essence incompatible avec la vision libérale de la liberté et de l'Etat de droit et par conséquent toute intervention réglementaire de l'Etat dans l'économie est condamnable dans son principe même. Cette analyse néolibérale se préconise le retour au mécanisme du marché comme le meilleur moyen d'atteindre l'optimum économique et social sert de fondement idéologique à l'ajustement structurel.

L'ajustement structurel consiste à appliquer certaines mesures économiques : amélioration du système d'incitation à l'exportation, reforme budgétaire et fiscale, assainissement des entreprises publiques, privatisation de certains secteurs de l'économie et libéralisation des prix. L'ensemble des ces mesures contenus dans le P.A.S sous-tendus par des modèles théoriques dits modèles d'ajustement.

2- Les modèles d'ajustement

Le FMI et BM se réfèrent des modèles théoriques qui constituent un cadre de cohérence comptable et analytique pour la formation des passes.

Traditionnellement le FMI très intéressé par la question de la stabilisation macroéconomique utilise essentiellement le modèle monétariste et le modèle keynésien de l'absorption dans une optique de rétablissement de la Balance de paiement «BP». Par contre la BM qu'est très intéressée par les politiques sectorielles se réfère plutôt à des modèles à plusieurs secteurs. Les modèles du FMI sont plus centrés sur les aspects monétaires et financiers tandis que ceux de la BM mettent plus l'accent sur les secteurs réels. Ainsi en pratique le FMI et BM se réfèrent à plusieurs modèles théoriques centrés sur l'explication du déficit extérieur. Les plus connus de ces modèles sont : l'approche monétaire de la BP et l'approche par l'absorption.

OE Le modèle Monétariste 

La théorie libérale qui soutient l'élaboration des programmes d'ajustement du FMI repose essentiellement sur l'approche monétaire de la BP. Rappelons que la BP est un compte qu'enregistre toutes les transactions donnant lieu à des règlements monétaires entre les unités résidantes et le reste du monde pendant une période donnée généralement l'année. Dans cette approche, les déséquilibres de la BP sont mis en relation avec l'excès de création monétaire. Le modèle permet de calculer le montant de crédit comptable avec un objectif à priori de niveau des réserves extérieures, il repose sur deux hypothèses :

· La stabilité de la demande de monnaie par rapport du revenu.

· Le caractère exogène de l'offre de monnaie résultant d'une décision autonome des autorités monétaires qui fixent les niveaux du comportement interne de la base monétaire.

Le modèle monétariste de référence peut être présenté dans le cas d'une petite nation en situation de taux de change fixe comme suit :

Soit les quatre équations suivantes :

1. Demande de monnaie Md= k.P.Y

2. Offre de monnaie Mo= J+Z

3. Prix P= t.Pe

4. Equilibre sur le marché monétaire Mo=Md

Selon l'équation (1) la demande de monnaie « Md » est fonction du niveau des prix intérieur « P » et du produit réel « Y ». La constante « k » correspond à la fraction du revenu national que les agents souhaitent détenir sous forme liquide ou taux d'encaisse.

L'équation (2) exprime l'offre de monnaie « M» par ses composantes « J » crédit intérieur et « Z » réserves de change. « ?Z » est la variation des réserves correspondante au solde global de la BP (B=?Z).

Selon l'équation (3) le niveau des prix intérieurs « P » est égal aux prix extérieurs « P» exogènes multipliés par le taux de change fixe « t ».

L'équation (4) exprime la situation d'équilibre entre l'offre et la demande de monnaie « M». De ces quatre équations on obtient :

Z= k. t. Pe .Y-J ... (5)

L'équation (5) décrit la relation entre la création monétaire « J » et le niveau des réserves en devise « Z » en situation de taux de change fixe. Le niveau des réserves « Z » est donc le solde de la BP « ?Z » en situation de taux de change fixe et un niveau de revenu fixe ne dépend que du niveau de crédit intérieur « J » accordé par la banque centrale. Dans cette optique tous déséquilibres de la BP (?Z inférieur à 0) ont donc son origine dans un excès d'offre de monnaie (?J supérieur à 0).

La rétablissement de l'équilibre de la BP passe par la réduction du crédit intérieur « J » : crédit à l'Etat et les crédits à l'économie. Dans un premier temps il sera donc préconisé de réduire le financement monétaire de l'Etat et si cela s'avère insuffisant de réduire les crédits à l'économie. Ce dernier objectif peut s'atteindre de diverses manières :

· Soit par un plafonnement de la progression des crédits

· Soit par le jeu du taux d'intérêt afin de réduire les crédits et de stimuler l'épargne.

ç Le modèle d'Absorption 

D'origine keynésienne l'approche en terme d'absorption estime que dans une économie en situation du plein d'emploi les déséquilibres de la BP résultent d'un excès de revenu distribué.

En effet dans le modèle d'absorption le programme d'ajustement repose sur l'articulation suivante : Soient quatre comptes

1°)- Compte de production :

Y+M=C+I .... (1)

Y=C+I+X-M .... (1bis)

Y-A=X-M

Y : PIB

M : Importations de biens et services non facteurs

C : Consommation finale

I : FBCF

A : C+I « Absorption »

2°)- Compte de revenu :

C+S=Y+Sf+Tr .... (2)

S : Epergne brute

S: Solde de la balance des services facteurs

T: Transferts sans contrepartie

3°)- Compte de capital :

I=S+Bco .... (3)

Bco : Solde balance des paiements courants

4°)- Compte du reste du monde :

Bco=X-M+Sf+Tr .... (4)

Le solde de la balance des paiements serait :

?Z=X-M+Enk .... (5)

?Z=Y-A+Enk .... (5bis)

Avec Enk=Sf+Tr+K

Enk : Entrée nette des capitaux ou Epargne extérieure nette qui compose de :

Enkg : Entrée nette de capitaux publics

Enkp : Entrée nette de capitaux privés

K : Solde de la balance des capitaux

?Z : Variation des avoirs extérieurs nets

5°)- Situation des finances publiques (T.O.F) :

G-T=?Jg+Enkg .... (6)

G : Dépenses publiques

T : Recettes publiques

?J: Variation des crédits nets à l'Etat

6°)- Situation monétaires :

Mo=Z+J .... (7)

Avec J=Jg+Jp

?Z=Y-A+Enk

?Z=?Mo-?J

M: Offre de la monnaie

J : Crédit à l'économie

J: Crédit net à l'Etat

J: Crédit net aux privés

Z : Avoirs extérieurs nets

Selon l'équation (1) la différence entre la valeur de la production intérieure « Y » (ou revenu) et l'absorption « A » correspond au solde des échanges extérieurs de biens et des services ou solde courant.

L'approche par l'absorption consiste à diminuer les déficits extérieurs en réduisant la demande des agents « A ».

Selon l'équation (5bis) un excédent de l'absorption « A » sur le revenu « Y » lorsqu'il n'est pas financé intégralement par des emprunts extérieurs « Enk= Epargne extérieure nette » entraîne une diminution des avoirs extérieurs nets « ?Z ».

Selon l'équation (6) le déficit budgétaire « G-T » est financé par des emprunts provenant soit du système bancaire « ?Jg » soit de l'extérieur « Enkg »

Selon l'équation (7), la variation des avoirs extérieurs nets (?Z) s'exprime comme la différence entre la variation du stock de monnaie ?Mo et la variation du crédit intérieur ?J. on aboutit ainsi en simplifiant à l'extrême aux relations suivantes :

Y+M= C+I+X= A+X .... (8)

BCO= X- M= Y- A= S- I .... (9)

L'équation (9) présente le déficit extérieur comme le simple reflet du déséquilibre intérieur, caractérisé par un excès d'absorption par rapport à la production. Les racines du déséquilibre devront donc être recherchées au niveau de la demande interne et renvoie à des niveaux de revenus trop élevés ou de l'épargne trop faible ce qui montre que l'amélioration du solde du commerce extérieur passe par les mesures suivantes :

§ Réduire la demande intérieure ou absorption

§ Agir sur les importations et les exportations

En fait le FMI préconise deux types de mesure d'austérité pour produire la demande intérieure et dévaluation la monnaie nationale pour améliorer la balance commerciale et stimuler la production.

é Le modèle à deux secteurs

Selon ce modèle les déséquilibres constellés de la plupart des économies en voie de développement trouvent leurs sources dans les distorsions liés aux politiques volontaires privilégiant les secteurs publics aux dépends des secteurs privés.

L'origine de déficit réside dans le nom respect de la vérité des prix intérieurs tel qu'il résulterait du respect des règles du marché : trop d'administration des prix et des échanges (subventions, contrôle de la commercialisation et protection aux frontières) introduit les biais dans le fonctionnement des marchés conforte les secteurs publics dans une structure de coût non concurrentiel et freine l'expansion des secteurs ouverts (privés) vers l'extérieur car trop mal rémunérés.

En conséquence, c'est le système administratif de formation des prix qui génère les dysfonctionnements dans l'évolution de deux secteurs public et privé et gère la croissance de l'offre sur des bases saines. Ainsi, l'imposition d'un système de prix administré pour protéger les consommateurs et les producteurs à des conséquences défavorables : excès de consommation, absence d'incitation à produire pour le secteur privé.

3- L'analyse des déséquilibres financiers

Les déséquilibres financiers internes et externes sont interprétés par le FMI et la BM comme des distorsions, comme des retards de politique face aux chocs internes et externes. Ils sont pour l'essentiel expliqués par les excès de la demande sur l'offre (A>Y) se traduisant par poids excessif de l'état créant des déficits financiers et par des mesures discriminatoires internes (prix administrés, subventions, surévaluation des taux de change) et externes (rationnement, contrôle de change, protectionnisme).

L'interdépendance des facteurs explicatifs de l'endettement et des déséquilibres financiers peut être présenté par le schéma suivant :

CAUSES

SYMPTOMES

EFFETS

E.D'ENDETTEMENT

Excès de la demande

Excès de la masse monétaire

Déficit budgétaire

Inflation

Salaires élevés

Faible consommation publique

Déficit interne

Faible épargne

Prix administrés créant des distorsions sur les marchés

Faible prix de producteur

Déficit alimentaire

Endettement public

Endettement extérieur

P.A.S

Prix subventionnés

Déficit des entreprises publiques

Surévaluation du taux de change

Déficit commercial

Très faible des taux d'intérêts

Faible épargné

Les secteurs publiques sont ainsi supposés être favorisés par rapport au secteur privé créant ainsi des déséquilibres financiers dont souffre la plupart des économies des PVD ; parmi tous les facteurs explicatifs de ces déséquilibres, on relient deux grands facteurs : la distorsion des prix et le blocage de l'offre.

OE La distorsion des Prix

Selon le modèle libéral de référence, les prix officiels ne reflètent pas la rareté des biens et des facteurs : sur le marché du travail les salaires institutionnels n'expriment pas l'excédent de main d'oeuvre, sur le marché de capitaux les taux d'intérêt sont généralement très faibles ; sur le marché des biens et des services, les prix ne sont pas incitatifs et ne permettent pas de couvrir le coût de production ; sur le marché de devises, la surévaluation de la monnaie surprotége les industries et décourage les secteurs d'exploitation.

Ces distorsions favorisent la constitution de marchés parallèles : usure sur les marchés financiers, le taux de change parallèle. L'excès de la demande sur l'offre se traduit par une croissance plus rapide de la consommation sur la production, des excès de dépenses budgétaires par rapport aux recettes (déficit budgétaire) et un écart croissant entre l'épargne et l'investissement (déficit interne). La distorsion des prix de l'excès de la demande sur l'offre est compensée par un recours au financement extérieur (endettement) qui se traduit par un déficit de la balance courante.

ç Blocage de l'offre

Le blocage de l'offre est essentiellement expliqué par une mauvaise allocation des ressources et par une insuffisance de l'épargne et de l'investissement.

Par ailleurs, la faible efficience du système productif, et l'insuffisante compétitivité extérieure sont interprétées comme des biais par rapport aux lois du marché.

4- Les principes fondant les P.A.S

Trois principes sont à la base des P.A.S : l'ouverture au marché mondial, la libéralisation interne et la baisse de la restructuration des dépenses publiques.

OE L'ouverture au Marché Mondial

Celle-ci repose sur les principes libéraux des avantages comparatifs de la libre circulation des facteurs et des taux d'échange de l'équilibre. La suppression de contrôle de change, des protections non tarifaires et le réajustement des parités monétaires doivent éviter les distorsions sectorielles, elles doivent déplacer le terme d'échange et les ressources productives de secteurs publics vers les secteurs privés et conduire à une réformalisation des échanges parallèles. Les codes des investissements plus attractifs sont censés favoriser l'entrée des capitaux et les initiatives privés. Les mêmes ouvertures tendent à supprimer les taux d'échange administrés, les quotas et les licences d'importation et à se rapprocher d'un marché libre d'échange.

Ces mesures visent à réduire ou à supprimer les retards liés au contrôle, les distorsions liés à la gestion d'une économie administrée, les marchés parallèles des changes et les rentes liées au contrôle administratif.

Ils conduisent à favoriser les critères de liquidité et de rentabilité au dépend des effets d'intégration et à supprimer les possibilités d'orientation prioritaire de l'Etat.

ç La libéralisation Interne

Les principales reformes institutionnelles visent à retrouver les lois du marché, elles concernent :

§ La libéralisation de commerce ;

§ La réduction de rôle de l'Etat ;

§ La privatisation des entreprises publiques et parapubliques ;

§ Le démantèlement des protections, des subventions et des organismes de stabilisation ;

§ La rationalisation et la privatisation du secteur public.

Ces mesures doivent permettre une plus grande efficience de l'économie nationale. Le retour à la vérité des prix doit permettre l'ajustement de l'offre et de la demande.

Le démantèlement des grandes unités, la session des actifs de l'Etat dans les entreprises publiques et la priorité donnée aux P.M.E doivent favorisés les unités moins capitalistiques et permettre une meilleure allocation des ressources.

é La baisse et la restructuration des dépenses publiques

La réduction de l'absorption (selon le modèle d'absorption) ou du crédit intérieur doit rétablir l'équilibre de la BP, il doit y avoir également réaffectation des dépenses et substitution de la production au profit des secteurs exportateurs.

Cette restructuration de la demande par l'ensemble des mesures macroéconomiques s'accompagne des prêts affectés pour reconstruire les secteurs productifs (prêts d'ajustement structurel et sectoriel).

La réduction des déficits budgétaires et de ceux des entreprises de l'Etat suppose la baisse des dépenses (déflation des effectifs, suppression des subventions notamment alimentaires et vérité des prix publics) et la hausse de recette (effet de la dévaluation et accroissement des taxes).

PARtIE II

LE CONTENU PRATIQUE DES P.A.S

1- Politique Budgétaire

« Retour à l'équilibre des finances publiques »

L'équilibre budgétaire est lié à celui de la BP car l'excès de la demande interne par rapport à l'offre crée un déséquilibre de la balance commerciale (voir modèle d'absorption) et le financement monétaire de déficit budgétaire augmente le crédit interne au delà de la demande d'encaisse ce qui entraîne un déficit de la BP (voir le modèle monétaire). Si l'objectif prioritaire est de redresser les finances publiques, la politique budgétaire se décompose alors en deux axes : accroître le recette et diminuer la dépense.

OE L'accroissement des recettes

A ce niveau l'objectif consiste à augmenter les recettes de l'Etat sans décourager le producteur or, le système de prélèvement existant est souvent très dissipatif cela se traduit généralement par un phénomène de type courbe de LAFFER : Au delà d'un certain taux de pression fiscale, on observe le développement d'une économie parallèle qui fait baisse le niveau de recette public.

Pour cette raison le FMI et BM recommandent en générale une augmentation modérée des taux fiscaux accompagnée d'une modernisation du système fiscal et d'un élargissement de la base imposable.

ç Réduction des dépenses

Au niveau des finances publiques les politiques d'ajustement sont centrées sur la réduction des dépenses : d'abord celle d'investissement même si elle hypothèque, puis si l'équilibre des finances publiques l'exige celle de fonctionnement. Cette réduction est souvent justifiée par le poids excessif de l'administration dans les PVD.

2- La politique Cambiaire ou de Change 

« Vers un taux de change réaliste »

Les P.A.S préconisent la restructuration d'un taux de change réaliste qui permet d'éviter les distorsions par rapport aux prix internationaux. En pratique le taux de change est déterminé par rapport au taux de change sur le marché parallèle considéré comme une bonne approximation du taux du marché libre.

En général, par une mesure de dévaluation on arrive à éliminer toute surévaluation du taux de change. La dévaluation a u double effet :

§ Elle est réparatrice c-à-d qu'elle absorbe la perte de compétitivité passée de l'économie nationale.

§ Elle doit enclencher un mécanisme de rééquilibrage de la balance commerciale.

La dévaluation a un effet sur les prix et un effet sur les revenus, qui peuvent se combiner à court et moyen terme. En effet l'augmentation en monnaie nationale du prix des importations qui en résulte accroit le niveau général des prix intérieur et fait baisser le revenu en terme réel. Cependant, la dévaluation a un effet revenu positif car à volume d'exportation égal, le revenu des exploiteurs en monnaie nationale s'accroit mais elle a un effet négatif plus grand pour les importateurs car il y avait un déficit de la balance commerciale.

En outre, la dévaluation alourdit les services de la dette et entraîne donc un transfert accru de revenus vers l'extérieur.

En effet comme la dette est libellée en devise sa contrepartie en monnaie nationale augmente.

Toute fois la dévaluation peut augmenter les recettes fiscales lorsqu'elles sont assises sur les exportations comme c'est le cas pour certaine PVD car l'assiette imposable s'élargit en monnaie nationale.

Le rééquilibrage de la balance commerciale dépendra de l'ampleur des réactions de la demande étrangère de l'exportation nationale suite à la baisse de leur valeur en monnaie étrangère et de la demande des biens importés suite à leur renchérissement en monnaie nationale.

En générale ces deux demandes sont rigides car pour les exportations, les prix sont les plus souvent exogènes et pour les importations, on constate une faible substitution entre biens importés et biens produits localement.

3- La politique Monétaire

« La restriction de l'offre de monnaie »

Elle consiste à contrôler la masse monétaire par la mise en place d'un encadrement du crédit. Les méthodes généralement préconisées par le FMI consistent à imposer les plafonds d'un cours des crédits globaux fixés par référence à une croissance anticipée du PIB. La politique monétaire dans le cadre de P.A.S vise d'une part à freiner le crédit et d'autre part à développer l'épargne. A cet effet, la manipulation du taux d'intérêt joue un rôle décisif car on suppose que son augmentation réduit le crédit et stimule de l'épargne et vise versa.

On suppose également que la hausse des taux d'intérêt n'a pas d'effet négatif sur les entreprises en terme d'alourdissement des charges financières ni d'impact dépressif sur l'investissement. La mesure de l'offre de monnaie occupe une place centrale dans les P.A.S, car elle équivaut à une action de compression de la demande globale et a donc un effet déflationniste.

4- Politique de Libéralisation des Echanges

Pour la théorie libérale l'idéale serait naturellement un désarmement total tarifaire et non tarifaire.

Cependant, il s'agit la d'un objectif irréaliste car le droit de porte, en particulier les droits de douane et les taxes sur les importations constituant une part importante des revenus des PVD.

Par conséquent, une réduction significative est trop rapide des tarifs douaniers accroîtraient considérablement le déficit public, c'est pourquoi les mesures mises en oeuvre sont plus modestes. Elles sont de deux ordres :

§ Les mesures qui visent à éliminer les protections non tarifaires (notamment les prohibitions : l'importation, à l'exportation et les quotas) qui ne respectent pas la liberté des choix des agents économiques.

§ Les mesures dont l'objectif sont de réduire les distorsions liées au système de protection en traitant tous les productions sur les mêmes pieds d'égalité.

A cet égard, les taux de protection nominaux doivent converger vers une valeur globalement compatible avec l'impératif d'équilibre des finances publiques.

L'ensemble de ces mesures prennent le contre-pied des systèmes qui étaient en vigueur dans les plupart des PVD qui pénalisaient certaines importations (biens de luxe) favorisaient d'autre (biens d'équipement) et protégeaient les productions nationales.

5-la restructuration du secteur public : privatisation

Celons le credo Libéral des organisations financiers internationales toutes les entreprises publiques doivent normalement être privatisées sauf dans des cas très rares. C'est pour cette raison que les programmes d'ajustements commencent le plus sauvent par un audit du porte feuille de l'Etat qui aboutie à une classification d'entreprises publiques en deux catégories :

-Celles qui ne peuvent pas être privatisée mais dont il faut améliorer la gestion , pour cette catégorie d'entreprise, la solution consiste en général a remplacé une gestion administrative par une gestion autonome et a élaboré un contrat-plan enter l'entreprise et l'Etat. L'objectif de ce contra-plan est de fixer les objectifs de l'entreprises vis à vis de l'Etat et reciproquement mais également d'indiquer les moyens de les atteindre pour une période donnée en distinguant l'activité de l'entreprise et les charges du services public qui lui sont imposé.

- Celles qui doivent sortir du porte feuille de l'Etat. Parmi celles-ci y en a qui doivent être liquidées car économiquement non viable et celles qui peuvent être cédées au secteur privé . les modalités de cette cession peuvent prendre plusieurs formes :

Vente du capital ou une majorité du capital , maintien de la propriété de l'Etat ou des infrastructures.

La privatisation des entreprises publiques cause plusieurs problèmes :

-peux d'entreprises sont en situation d'etre privatisées rapidement soit que les profils potentiels sont reduient ou que le passif est important ou enfin les indemnités de licencement sont élevées.

-Parfois les insiffisances d'actif poussent l'Etat a injecter les sommes importantes dans entreprise pour la rendre réprenable se qui se traduit souvent par l'endettement extérieur.

-Enfin il est difficile de trouver des repreneurs privées intéressés et fiable, il est encore plus difficile d'éviter de remplacer un monopole public par un monopole privé.

Section III Les éffets des politiques d'ajustement structurel

I : LES BIAIS MACRO- ECONOMIQUES

Dans cette section , nous allons voir les effets négatifs, sur l' économie du rétrécissement de la demande collective, la diminution du revenu réel, la privatisation , l'augmentation de l'assiette fiscale et la dévaluation et le licenciement.

En effet le rétrécissement de la demande globale et la baisse des revenus réels a exercé un effet considérable sur le niveau de l'activité et le cumul du capital. La correction du déficit de l'économie par le rétrécissement de la demande s'explique par deux raisons essentiels :

-Une première raison est d'ordre intellectuel. Il y a peu d'incertitude sur les moyens de contrôler la demande , il demeure , par contre ,un doute sur la correction des prix relatifs et la réponse qu'y apportent les agents économiques et plus encore sur les leviers qui permettent l'accroissement de la productivité.

On sait par exemple quel sera l'impacte macro-économique de la diminution des dépenses publiques, on sais moins bien l'effet d'une dévaluation sur le taux de change réel et moins encore l'élasticité de l'offre des différents secteurs à la variation de celui-ci.

-Une deuxième raisons explique la priorité donnée à la stabilisation macro-économique (restriction de la demande globale). Cette raison tient à la situation initiale à la quelle La Mauritanie devait faire face.

Le rétrécissement de la demande s'est imposé en raison de la gravité de cette situation , la pènèrie de devise et la crise de liquidité.

1.1 : BAISSE DE L'ACTIVITE ET MENACE

SUR LE CUMUL DU CAPITAL

Sur le plan macro-économique ,une réduction des dépenses publiques engendre généralement une réduction de l'activité et partant une baisse (limitée par la fuite du circuit économique) des recettes. La réduction du niveau d'activité pourrait etre réduite si le taux d'intérêt était flexible et si l'investissement privé réagissait à la baisse du taux d'intérêt.

La réduction des dépenses publiques pourrait alors conduire à une reprise de l'investissement privé. Mais cette réaction n'est pas évidente dans les économies qui manque de performances comme celle de la Mauritanie. La dépense gouvernementale joue en effet un rôle primordial dans cette économie en l'absence d'autres sources de dynamisme. au point de structurer le tissu productif en fonction d'une répartition du revenu centrée sur la dépense publique (a travers les salaires verser, les achats de biens et services ).

La réduction des dépenses publiques est particulièrement déflationniste.  

L'accumulation du capital a été menacé :le rapport entre le taux d'investissement brut moyen non pondéré et la le PIB était inférieur de celui en 1984.

La formation du capital fixe a chuté. Les donnés montrent que l'investissement privé a chuté dans la même proportion que l'investissement publique ou presque si les mesures de l'ajustement ont certainement accrut l'efficience de la productivité du capital, en améliorent les conditions de sélectionnement des projets et en éliminant le programme de financement des investissement superflus, il n'en demeure pas moins que la diminution de l'accumulation du capital a représenté un obstacle majeur à l'augmentation de l'efficacité global(liée en partie à la mise en oeuvre de nouvelle infrastructure publique, et à la diversification des production.

L'un des obstacles majeurs de l'économie Mauritanienne demeure celui de l'atonie de l'investissement engendré par la chute brutale de la demande a des effets dépressifs en chaîne (multiplicateur Keynésien en baisse) qui sont amplifié par la réduction de la dépense publique d'investissement.

Le mauvais fonctionnement de l'administration et la baisse du pouvoir d'achat des salaires.

1.2 INFORMALISATION ET PRIVATISATION :

La réduction des dépenses publiques est en générale l'aspect fondamental des programmes d'ajustement structurel au niveau des finances publiques.

Cette réduction passe essentiellement par la cessation d'actif public pour le privé. L'aspect les plus fiable a court terme concerne la réduction des investissements publiques, même s'il hypothèque l'avenir. Cependant il ne suffit pas de vouloir privatiser pour le pouvoir. Il faut d'abord trouver des entrepreneurs privés intéressé et fiable, il faut surtout éviter de remplacer des monopoles publics par des monopoles privés.

La difficulté d'assurer dans le temps une coordination entre, d'un coté les mesures qui amenuisent le rôle de l'Etat et de l'autre l'émergence de nouveaux acteurs économiques privés qui accorderaient un privilège à l'investissement productif plutôt qu'à la spéculation cambiaire, commerciale ou immobilière n'est, peut-être pas insurmontable dans une économie ou existe. Depuis longtemps une classe d'entrepreneurs priés nationaux, et qui en outre reçoivent des investissements étrangers. La privatisation devait à la fois apporter des ressources a court terme à l'Etat et conduire a une meilleur gestion des entreprises.

De fait la vente des entreprises publiques a constitué pour l'Etat une recette plus ou moins importante. Mais la privatisation a constitué un processus lent et n'a pas été une réussite du fait de l'étroitesse du secteur privé local et du manque d'empressement des investisseurs étrangers dans le pays.

Ce qui a conduit a une cartellisation de l'économie par un groupe restreint d'homme d'affaires favorisant ainsi des comportements de monopole et d'oligopole qui ne sont pas dans l'intérêt de l'économie. Finalement dans la mesure ou les entreprises les plus faciles a privatiser étaient celle qui étaient auparavant bénéficiaire l'avantage obtenu a long terme pour le développement n'est pas toujours manifesté.

Les mesures entreprises dans le cadre macro-économique, pour diminuer les dépenses publiques ont y en effet des implications néfastes sur le secteur formel. La réduction du revenu réel, la liquidation d'entreprise publique et leur restructuration, la suppression de la subvention et la forte taxions de l'activité économique ont conduit au chômage un grand nombre de fonctionnaires et des entreprises ont, du fait disparu du secteur formel pour opérer dans le secteur informel.

La correction du déficit publique par la réduction de la dépense, s'est traduite dans certaines circonstances par d'autres problèmes économiques et sociaux, qui au lieu d'améliorer les conditions économiques posent à l'Etat d'autres problèmes qui ne sont pas facile a résoudre. Nous allons voir de façon beaucoup plus approfondie, les conséquences de l'informalisation sur l'économie

II : MYOPIE DANS LA CORRECTION DES PRIX RELATIFS.

La logique de l'ajustement structurel, en économie de marche, est d'accroître la compétitivité des activités d'exploitation aussi que la substitution à l'importation, autrement dit d'augmenter la rentabilité de ces activités de façon à les stimuler.

Cette rentabilité ne peut être qu'un

II.1 : L'USAGE DE LA DEVALUATION POUR LA CORRECTION DU PRIX RELATIFS.

La dévaluation dans la politique d'ajustement structurel à été conduite pour atteindre deux objectifs principaux : stabilisation de la demande et la correction des prix relatifs.

La dévaluation s'est faite en concurrence avec la recherche d'une amélioration de la productivité.

II.1.1 / CORRECTION DE LA DEMANDE PLUTOT QUE DES PRIX RELATIFS.

Un exemple frappant de la priorité donné à la stabilisation par rapport à la correction des prix relatifs apparaît dans la relation entre la dépréciation de change et l'évolution des prix réels payé au producteurs agricole. Alors qu'on attend généralement de la dépréciation de la monnaie nationale une augmentation des prix réels, ou une moindre diminution en cas de baisse des prix internationaux ce qui correspond à la conjoncture des années quatre-vingt, c'est au contraire dans les pays qui ont le plus déprécié leur monnaie que les prix ou producteur ont le plus baissé, et inversement dans les pays qui ont le moins déprécie celle-ci que les prix ont le moins baissé. Ce paradoxe ne s'explique pas par une baisse plus importante du prix international des produits agricole dans les pays ou la dépréciation du change a été la plus forte, mais pour deux raisons complémentaires. En premier lieu, l'effectivité de la dévaluation c'est-à-dire la mesure dans la quelle la dépréciation nominale s'est traduite par une dépréciation réelle c'est-à-dire n'a pas été compensé par la hausse de prix intérieur, tend a s'émousser avec l'ampleur de la durée de la dévaluation.

En seconde lieu, la hausse en monnaie nationale du prix des biens d'exportations, l'Etat y a vu un moyen facile a réduire le déficit budgétaire ainsi que les commerçants ont intermédiaire, lors qu'il n'était pas soumis à une concurrence suffisante. Les incitations à la production locales ont été aussi sacrifiée, en dépit de l'importance de la production interne pour développer le pays. C'est ce que suggère l'analyse économique de performance significativement moins bonnes dans les pays a dépréciation la plus rapide. Deux raisons principales explique ce résultat.

-L'acceptation de la dépréciation nominal comme moyen des PAS avec l'inflation induite qu'elle implique, est défavorable à la productivité. Les entreprises peut facilement défendre leur profil en augmentant leur prix et sont ainsi moins incités a accroître l'efficacité de leur gestion, alors que la contrainte de prix stable crée une incitation a réduire les couts. Une inflation rapide et irréguliére est d'une façon general défavorable a l'investissement et à la productivité, de plus elle tend a rénforcer les inégalité de revenu et de patrimoine a encourager la mentalité spéculative, a désagréger les sociétés et a provoquer l'instabilité sociale et politique. Or elle s'est considérablement accrue au cour des années quatre-vingt.

-La seconde raison pour le quelle le recoure a la dévaluation a pu s'avérer exessif a trait au effets négatifs déjà évoqué de la dépréciation du taux de change réel sur la production dans des pays a faibles revenues.

De tels effets ont pu se produire dans le secteur industriel ou la diminution des salaires réels a été telle quelle a affecté les motivations des salaires (découragement,absentéisme) ou même leur capacité de travail en raison d'une dégradations de leur situation sanitaire

II.2 : LIBERALISATION FINANCIER ET PRIX RELATIF.

La réglementation du système financier (notamment le libre accès à la profession bancaire) et la libéralisation des taux d'intérêts généralement administré à un niveau inférieur au taux d'inflation, avait pour but, en corrigeant une distorsion évidente dans le prix relatifs du capital, d'accroître l'épargne et sa mobilisation pour le secteur bancaire formel. On espérait aussi accroître le volume d'investissement privé et améliorer le choix même des investissements.

Il n'y avait ici apparemment pas d'incompatibilité entre la correction des prix relatifs et les objectifs de développement a long terme par l'investissement et l'accroissement de productivité. Les résultats desservants de cette politique est cependant une illustration de la difficulté d'utiliser les mécanismes du marché dans une économie peu développée

III : LA BAISSE DE LA COMPETITIVITE:

Si la politique d'ajustement structurel n'a pas été plus mauvaise qu'ailleurs. Cela ne veut pas dire qu'elle a été parmi les meilleurs politiques économiques. Son principal défaut résude dans l'arbitrage excessif en faveur d'objectifs a court terme(rétrécissement de la demande globale) au détriment du long terme (la compétitivité de l'économie), d'autant plus préoccupant que les pays sont pauvres et incompetitifs. La manipulation de certains normes de la politique économique(l'assiette fiscale, les salaires) n'a pas favoriser la compétitivité qui trouve dans l'infrastructure l'une de ses bases fondamantales.

CHAPITRE II l'économie Mauritanienne et l'ajustement structurel :

C'est le 28 novembre 1958 qu'a été proclamée, la république islamique de Mauritanie en application de la loi cadre votée l'année précédente par le parlement français. Ainsi l'ancienne colonie Française accédait au statut d'autonomie interne. Un conseil de gouvernement aussitôt crée dont la vice-présidence était confiée à un jeune avocat Maître Mouktar ould dadah qui est devenu l'artisan de l'Etat Mauritanien moderne.

-Le 22 Mars 1959 la République islamique de Mauritanie adoptait sa premier constutution avant d'acquerir le 28 Novembre 196 sont indépendance nationale alors la ligne idéologique puisée dans les enseimants de l'islam religion commune de tous les Mauritaniens et portant facteur d'unité incontestable ellle se raméne a trois exigences fondemantale : indépandance culturelle économique et politque

Pour cela on va tanter d'étudier l'éconmie nationale apartir de 1973

I/ L'économie Mauritanienne pre- ajustement structurel de 1973-1984 

Pour mieux saisir la situation de l'économie Mauritanienne après 1973 ,nous tenterons d'expliciter les structures des balances des paiement et celle du budget de l'Etat pendent la période 1973-1980 pès-d'ajustement

I.1 : LE BUDGET ET SA STRUCURE

Le budget a été dèfini comme « l'acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les depenses annuelles de l'Etat.

tuellement cette définition ne sert que comme cadre au budget qui est définit désormais comme « l'ensemble des comptes qui décrivent, pour une année budgétaire toutes les ressources et toutes les charges de l'Etat. Le budget et sa structure définissent le profile future de l'économie car c'est a travers lui qu'apparaît l'épargne publique qui consiste la plus grande sources de financement intérieur de l'économie.

La Mauritanie s'est toujours efforcé d'accroître son budget pour dégager une épargne pouvant entretenir au moins le capital existant. Les recettes du budget proviennent en grande partie des secteurs d'exploitation (mines et pêches).

Voyons a présent comment a évoluées la structure du financement pour la période 1973-1980 sachent que les transferts comprennent toutes les subventions et contribution versée par l'Etat.

Structure du financement budgétaire

 

1973

1976

1977

1978

1979

1980

Recette

2 ,1

5

6,25

7,8

9,8

12,3

Dépenses de fonctionnement

2

4,05

4,6

5,3

6,1

7,05

Service de la dette publique

 

0,67

0,67

0,67

0,82

1

Transfert

 

0,25

0,3

0,3

0,4

0,5

Epargne publique

 

0,03

0,68

1,53

2,48

3,75

Source: Memoir Ely Ould Mouhamed Salem 1991 code 90683

Le tableau montre que les recettes de l'Etat ont augmenté de 30 /100 par an en moyenne sur la période 1973-1980, alors que les dépenses n'ont augmenté que de 14/100 par an en moyenne .Tandis que les transferts sont rester inchangé .L'épargne publique est passé de 0,03 milliard d'ouguiyas à 3,75 milliards d'ouguiyas soit une multiplication par 100 au cour de la période 1973-1980.

Les dépenses de fonctionnement comprennent, a part les salaires, l'entretient du matériel, les subventions et les intérêts de la dette. L'épargne publique est la principale source de financement publique et privé intérieur.

Elle est passé de 200 millions d'ouguiyas en 1970 à 300 millions en 1975 .Cependant le financement national est confronté à la difficulté de mobiliser l'épargne des particuliers.

Le système bancaire est défaillent , ce qui est du en partie au comportement des individus qui préfèrent théoriser que placer en banque ,aussi que le système monétaire mis en place par la banque centrale .

L'ensemble de l'investissement privé est assuré par la SNIM. Le déficit des sociétés publique constitue l'une des principales sources de difficulté des banques . Depuis 1979 il y a eu amélioration sensible de la situation et plusieurs mesures d'incitation ont été prises :

-La création du fonds national de développement

-Code des investissements en date du 16 Mars 1979 qui donne les avantages fiscaux pour les investissements de 10 Millions d'ouguiyas ou plus .

En fin l'Etat a mis à la disposition des entreprises une ligne de crédit de 2 Millions de dollars dont la gestion est confiée à la BMDC (banque Mauritanienne pour le développement et le commerce).

Ces mesures ont été prises par le gouvernement dans le cadre d'un programme de stabilisation avec la banque Mondial et le FMI .

De 1980 à1984 les créances sur l'Etat sont passée respectivement de 1628 millions d'ouguiyas à 4695 millions soit une multiplication par trois ,alors que les créances sur le secteur privée sont passé de 10081 millions d'ouguiyas à 14989 millions , soit 1,5 fois.

Ce qui a provoqué des tentions inflationnistes. Ainsi l'indice de prix à la consommation qui était de 100 en 1980 (année de base ) est passé de 144 en 1984 entraînant une détérioration du pouvoir d'achat des salaires (ONS) .

Pour mieux appréhender les déséquilibres structurels de l'économie Mauritanienne ,il convient de signaler que cette économie se caractérise par : Un appareil de production sous-utilisé et qui répond mal a la demande du marché en produits essentiels ; forte et croissante élasticité des importations des biens de consommation finale ; Un taux de chômage élevé -un déficit de la balance des paiement croissant etc. ......

I-2 : STRUCTURE DE LA PRODUCTION ET EVOLUTION SECTORILLE

Le tableau suivant donne la croissance du PIB par secteur et sous-secteur pour la période 76-80. Il montre les faibles performances du secteur rural traditionnel et la forte progression du secteur tertiaire qui était de 6/100 en moyenne (8,4/100 pour la construction ,12/100 pour le transport et 2,7/100 pour l'administration) (ONS)

La part du secteur rural est passée de 25,5/100 en 1976 à 21,12 en 1980 .

Quand au secteur industriel sa part a diminuer de 22,3/100 en 1976 à 18,3 en 1980. Alors que celle du secteur tertiaire a augmenter de 40/100 à 60/100 sur la même période (ONS)

La crise du secteur rural a commencé avec l'avènement de la sècheresse entraînent une diminution de sa part dans la PIB (voir le tableau ci-dessous).

TAUX DE CROISSANCE DU PIB EN / PAR SECTEUR ENTRE 1976 ET 1980 (PRIX CONSTANT).

Année

75-76

76-77

77-78

78-79

79-80

Secteur

-traditionnel

-Elevage

-Agriculture

-Sylviculture

-Artisanat

-11,75

-5

-7,25

-3

4

-48,8

-14

-16

-20

1,2

1

2

-11

0,7

-10

-16

14

6,8

2

1

3

7

-Industriel

-Mines

-Industrie de pêche et autre

-Batiment et travaux publics

- Transport commerce et serv

-Administration publique

-4

-7,2

-13,8

8,4

12

2,7

-4,7

-9,4

-70,4

-1,2

37,8

14,3

-24,7

-34,9

-4,9

-30,6

-0,7

1,6

15,2

20,5

5,7

53,9

6,1

0,1

-1,5

-5

4,6

11,6

5

-5

PIB au coût des facteurs

-0,7

-1,5

-0,7

4,6

1

Subvention

01,3

+11,5

--11,2

1,2

4,2

PIB au prix du marché

-0,6

-0,5

-7,3

4,3

1,3

Sources ministère du plan

A -SECTEUR AGRICOLE ET PASTORAL :

La part du crédit est très fluctuante dans la production. La production étant fonction de la pluviométrie , son évolution est assez satisfaisante entre 1973-1977 (plus 57 /100 en 3 ans ) grace à la bonne pluviométrie , alors que pendant la période 1977-78 la production était en baisse a cause de la sécheresse . La production du cerèal qui était de 120.000 tonnes en 1970 n'était plus que 20.000 tonnes en 1984. L'élevage aussi a diminué de 40/100 entre 1960 et 1984, du PIB.

Le barrage de MANANTALI (au Mali) construit dans le cadre de L'OMVS devrait permettre à la Mauritanie d'irriguer 150.000 ha, tandis que celui de DIAMA au Sénégal devait arrêter la langue salée du fleuve Sénégal.

Malgré les investissements significatifs, les aménagements portés jusqu'ici ne portent que sur 20.000 ha. Les rendements des différentes cultures restent très bas : 400Kg/ha pour les cultures de décrue, 250Kg/ha. Pour la culture fluviale, 4T/ha pour les cultures irriguées (riz) et 10T/ha pour la culture maraîchère. Toute fois, le revenu de la production du secteur agro-pastorale est toujours relativement faible (27,6/100 en 1975) et 22,3 en 1978 malgré le pourcentage assez élevé des vivants de ce secteur.

B- LA PECHE TRADUTIONNELLE :

Ce secteur est pratiqué par des communautés peu nombreuses (Imragen) et quelques pêcheurs fluviaux. La part de ce secteur dans le PIB reste faible malgré la création du FND (Fonds National pour le Développement) en 1979 qui devait servir la politique de promotion de l'agriculture et de la pêche artisanale. Les crédits de ce fond au lieu de profiter aux coopératives des paysans et de pêcheurs traditionnels, ont toujours été détournés par les entreprises vers des activités spéculatives.

C- SECTEUR INDUSTRIEL :

La politique industriel conditionnée par l'orientation de l'investissement et sa rentabilité qui ne peut aboutir que dans une perspective d'intégration des tissus économique.

Ce secteur absorbait l'essentiel des investissements financés par les emprunts extérieurs.

La rationalisation des choix budgétaires inaugurés avec le zrzw plan (1981-1985) a consisté a mettre en place quelques entreprises industrielles (SAMMA .SAMILA ....).

Pour mieux exploiter les ressources minérales du pays. Mais l'essentiel des productions reste orienté vers l'extérieur. Ainsi l'exploitation du Jupes par la SAMIN en 1980 alimentait les cimenteries du Sénégal. La création d'une usine en 1982, n'a pas empêcher cette exploitation. Malheureusement le secteur industriel repose essentiellement sur le minerai de fer qui est relativement abondant dans le monde.

La production du fer est fonction de la demande internationale qui , elle aussi dépend de la santé de l'économie capitaliste développée grosse consommatrice de fer.

D- AUTRE SECTEUR MODERNE :

C'est dans ce secteur que s'oriente l'initiative privée Mauritanienne moderne (le commerce, le bâtiment et le transport).

C'est là aussi ou les banques dépensent le plus souvent le plus gros de leur concours financier. C'est ainsi qu'en 1978,le commerce absorbé a lui seul 35% des crédits alors qu'il ne contribuait à la production qu'à raison de 7,3% . Ce secteur a connu une phase d'extension rapide de 1973à 1977 du à la croissance économique (prolifération des petites entreprises industrielles et du et du commerce aidée en ce la par la concurrence bancaire. Le crédit de la BALM, puis de la BAAM a entraîné une distribution abondante de crédit en vu d'attirer les clients.

La croissance de ce secteur a été brutalement arrêter, et une baisse de 4,5% a été enregistré en 1978 (problème de liquidité).

II-LES PROGRAMMES D'AJUSTEMNT STRUCTUREL EN MAURITANIE :
L'économie Mauritanienne a connue depuis les années soixante dix une récession économique et financier qui a conduit a une situation de déséquilibre permanent :

Déficit dans la balance des paiements ,distraction des prix et des exportations accompagné par un niveau de dette extérieur élevé qui a atteint plus du double du PIB et une dépréciation contenue de la monnaie nationale ,cela a amené les autorités nationale avec les organisations financier internationales à mettre en oeuvre successivement des plans des stabilisations macro-économiques et sectoriels .

Face à un tel défi la Banque Mondial aura comme tâche de régler les problèmes structurels dans le long terme et moyen terme et quand au Fond Monétaire Internationale il s'attachera plus aux difficultés conjoncturelles dans le cour terme ,ce qui nous amène à étudier.

1-les différents politiques macro-économiques appliquées dans l'ajustement structurel :

L'Etat Mauritanienne et les institutions internationales ont signé deux types de programmes d'ajustements macro-économiques et sectoriels les programmes macro-économiques se consistent en des plans globaux de deux dimensions : ajustement et stabilisation.

Ces programmes vise le rétablissement de l'équilibre économique et financier interne et externe. Les autorités Mauritaniennes ont signé en 1985 le premier plan (PREF) avec les institutions internationales pour 3ans.

A-LE PROGRAMME DE REDRESSEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER (PREF 1985-1988):

Dans le cadre du PREF le gouvernement prix des mesures tendant à restaurer par des réformes de structures les conditions d'une croissance économique plus soutenu et la maîtrise de l'équilibre financier tant intérieurs qu'extérieurs. Ces mesures ont pour objectifs d'une part de dynamiser l'offre grâce à une politique de réhabilitation du secteur parapublique afin de mettre à l'Etat l'outil de production, une plus grande rigueur dans le choix des investissements et la mise en place d'un système d'incitation au secteur privé productif et d'autre part freiner la demande globale par la poursuite d'une politique de crédit sélective, orientée vers les secteurs productifs.

1-4) les objectifs de PREF:

Les grands objectifs du programme de redressement émanent d'une volonté politique de la Mauritanie et ses associés (BM FMI et les bailleurs des fonds) de mettre en place des outils adaptés au développement économique et financier. Depuis fin 1984, cet effort de stabilisation et de consolidation structurelle s'est consolidé par la préparation d'un programme de redressement économique et financier 1985-1988 dont les objectifs macro-économiques principaux sont les suivants:

1-1-a) Maintenir un taux de croissance réel du PIB par an supérieur au taux de croissance démographie de 2,7%. Ce taux atteindrait 4% par an pendent la période 1985-1988.

1-1-b) Améliorer la productivité des investissements résultant en un taux d'investissement public en pourcentage du PIB, inférieur à 20% soit un taux sensiblement plus réduit que par le passé.

1-1-c) Atteindre dés 1986, l'équilibre du budget de l'Etat et constituer progressivement une épargne du secteur public qui pourrait atteindre au moins 15% des investissements publics en 1988.

Dans le premier temps le gouvernement a mis en oeuvre un programme de stabilisation à court terme (CT) dans le cadre d'un accord de confirmation conclu avec le FMI en avril 1985. cet accord de réaménagement du service et des arriérés de la dette extérieure jusqu'en Mars 1986 avec les créanciers de la Mauritanie. Il s'est accompagné par un première tranche de mesure de stabilisation. Le programme de stabilisation s'intégre dans le PREF que le gouvernement a adopté pour la période 1985-1988 et qu'il compte présenter à son groupe consultatif.

Ce PREF, pour atteindre les objectifs macro-économiques qui viennent d'être décrits s'articule autour des politiques macro-économiques suivants:

-Une politique de taux de change flexible, faisant suite à la dévaluation de l'ouguiya opéré en 1985, afin de restaurer et maintenir la compétitivité des exportations et diminuer la demande pour les importations et portant amélioration la maîtrise de l'équilibre des paiements extérieurs.

- Une politique monétaire et de crédit restrictive orientée en priorité vers les secteurs productifs privés, notamment la pêche,les PME et l'agricultures.

-une politique d'austérité en matière des finances publiques, basée sur la maîtrise des dépenses de fonctionnement (salaires et des dépenses de recrutements) et l'amelioration des recettes par renforcement des actions de recouvrement fiscal.

-Une politique de libéralisation progressive des prix et la commercialisation pour rendre automatique l'ajustement des prix homologués aux coûts réels pour l'économie.

-Une politique en matière d'emploi qui mettra l'accent sur l'adéquation de la formation-emploi et la création d'emploi par le secteur privé notamment la pêche et le PME.

-La mise en place des stratégies sectorielles et des programmes des investissements donnant la priorité aux secteurs productifs (agriculture et pêche)et aux projets de réhabilitation (mines et les services publics) en même temps mettre en place un cadre constitutionnel pour promouvoir l'investissement privé et la mobilisation de la population dans les services de santé de base et l'alimentation en eau potable. A ces modalités se joignent des mesures diversifiées.

1-5) Les mesures:

Les objectifs réalisés dans le cadre de PREF sont intiment liés à un nombre des mesures de correction veillant à la bonne gestion et à la réalisation de certains des ces objectifs. Dans l'optique de cette analyse, parmi les des mesures prises au cours de la période (1985-1988)

-la diminution de la demande globale

-la correction de prix relatifs

-la dévaluation de l'ouguiya a deux reprises (28%et en suite 22%) entre 1985-1988

-l'élimination des licences sur des produits intermédiaires

B-LES PROGRAMMES DE LA CONSOLIDATION ET DE RELANCE (PCR89-91)

Ce programme a été signé sur la base du PREF. les objectifs de ce dernier n'ont pas été atteint, strictement comme prévis, mais des améliorations se sont faite remarquer sur l'économie de façon générale.

-le PIB a connu une croissance de 3,6% en peut moins de ce qui était prévus 4% par le PREF.

-le déficit globale consolidé des opérations (hors dons) est passé de 16,4% en 1985 a 6,1% en1987.

-le déficit du compte courant (transferts officiel inclus) est passé de 14,3%du PIB en 1985 a 6% environ a la fin de la période 87.

-Ces résultats ont renforcé la crédibilité du pays auprés des institutions financiers internationales. Le programme de la consolidation et de rélance a été signé pour continuer les réformes et atteindre les objectifs suivant :

-une croissance annuelle de 3,5% du PIB en terme réel pour la période 1989-1991.

-dégager une épargne budgétaire brut ordinaire de l'ordre de 6% du PIB par an pendant 89-91.

-améliorer la productivité des investissements et maintenir un niveau d'investissement publique de l'ordre de 16,6% du PIB.

-contenir le déficit du compte courant ( hors dons en capital) pour le ramener a un niveau inférieur a 9,8% du PIB en valeur pour la fin de la période.

La réalisation de ces objectifs nécessite des mesures globales sur l'économie .

LES MESURES

-Elargir l'assiette fiscale.

-Suppression de la subvention

-l'ajustement des couts et des facteurs de production, des entreprises publiques.

a/ LE PROGRAMME D'INVESTISSEMENT PUBLIC (PIP 89-92).

Le PIP s'est effectué en plusieurs étapes. La première a consisté a la réunion des groupes techniques interministériels qui préparent une première liste des projets nouveaux jugés prioritaires dans chaque secteur sous réserve d'étre cohérent avec les critères de sélection retenu : La réhabilitation des capacités des productions et infrastructures existante , projets a effets immédiat sur la production, projets absolument essentiel d'infrastructure ou sociaux pouvant etre jugés et entretenu convenablement.

Ces projets ont ete transcrit sous forme de fiche signalétique. La consolidation de tous les schémas de débouchement prévisionnel a permis de projeter une enveloppe d'investissement débouché pour la période du programme 1987-1991 , les programmes d'investissement se trouvent en résumé par secteur dans le tableau suivant :

PROGRAMME D'INVESTISSEMENT PUBLIQUE

UNITE MILLIONS D'OUGUIYAS

SECTEUR

1989

1990

1991

1992

DEVELOPPEMENT RURAL

4,952

4,249

3,324

3,556

DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL

1,132

2,076

1,746

2,246

AMENAGEMENT TERRITORIAL

2,429

3,868

3,687

1,839

DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL

4,65

4,99

8,82

4,65

SNIM

2,712

2,830

2,830

7,220

TOTAL

13 ,313

14,896

14,896

17,395

Ministre du plan 1989

b/ : LA POLITIQUE SOCIALE D'ACCOMPAGNEMENT (PSA)

La politique sociale d'accompagnement comme le programme d'investissement public, est un volet du programme de consolidation et de relance

Le PAS porte a la fin sur l'amélioration des services de santé, la généralisation de l'enseignement fondamental, l'amélioration des programmes de fonctionnement techniques, l'augmentation des salaires a compter de janvier 1993, la mise en place d'un appareil pour la surveillance du marché et en fin éliminer la pauvreté en allégeant le cout social.

C'est dans ce sens que le gouvernement s'est efforcé de mettre en place divers instruments nécessaire la restauration de l'équilibre social.

-Renforcer les impots sur le revenu au détriment de l'impots industriel.

-faciliter de l'emplois par la création de PME (petites et moyen entreprises) et la gestion du FIRVA( fonds d'insertion et de réinsertion a la vie active) pour les employés licenciés du secteur public.

-Réhabiliter les secteurs de production (peche ,artisanat,agriculture....) et élargir les champs de répartitions de l'aide alimantaire.

-Faciliter l'accession au soins premiers pour le classe vulnérables.

REMARQUE :

Les objectifs du PCR n'ont pas été réaliser identiquement a leur prévision. Mais des pérformances ont été réalisée notamment dans la croissance qui a atteint 2,7%le déficits des transactions extérieurs courantes a été de 19,3% du PIB. Le solde courant de l'Etat a été de 2,8milliards UM par an soit 3,5%du PIB contre 6% prévus.

Ces contre performances, aussi ont été constaté : les dépenses de l'Etat ont été augmenter de 8,5%, les banques connaissent une situation préoccupante, leur impayé représente 45% des crédits accordés au secteur privé. La réhabilitation du secteur parapubliques reste limité et inachevée.

Les performances des politiques d'ajustement structurel reste a prouver les problèmes économiques et sociaux persistent encore.

C /LE DOCUMENT CADRE DE LA POLITIQUE ECONOMIQUE

(DCPE) 1992-1995

Dans la continuité des programmes d'ajustement structurel, les autorités ont élaborés avec les institutions de Bretton woods un document cadre de politique économique (DCPE). La signature de ce document a permis au autorités d'obtenir un financement de 33,9 millions de DTS dans le cadre d'une facilité d'ajustement structurel renforcer

(FASR) signé avec le FMI pour une échéance de deux ans.

Dans le cadre de ce programme, le FMI peut intervenir directement dans la gestion de l'offre et de la demande globale. La banque mondiale quand a elle , elle poursuit sont programme d'ajustement

Ce programme comme les précédents, visent un certains nombres d'objectifs. Ces objectifs ce résume comme suit :

-atteindre un taux de croissance de 3,5%an.

-réduire l'inflation a 3,5% et déficit du compte extérieur de 14,5%du PIB en 1991 a 6,5%en 1995.

-élaborer une bonne politique d'investissement et la promotion du secteur bancaire.

-rationaliser les dépenses publiques pour une bonne gestion du budget de l'Etat

-reforme du secteur commercial, de change, de la peche, de l'industrie de l'artisanat et des établissements publics.

-un élargissement de l'assiette fiscale une amélioration des ressources humains

La réalisation des ces objectifs a nécessité la mise en oeuvre d'un cereins nombre des mesures. L'accent a été mis sur la fixation des prix par le jeu du marché, diminution des dépenses publiques et la taxation supplémentaire de l'importation des produits pétroliers.

a)LE PROGRAMME D'INVESTISSEMENT PUBLIC ET FINANCIER (PIP).

Le PIP est un volet du DCPE, il est orienté vers la sélection de niveau du projets et leur financement. La priorité a été donnée au deux secteurs essentiellement productifs : la peche et l'agriculture. D'autre investissement ont bénéficiers du PIP tels que l'irrigation,les routes, l'éducation, et la santé.

b) LA POLITIQUE SOCIALE D'ACCOMPAGNEMENT.

La dévaluation de l'ouguiyas de 28% par rapport au dollars en 1992, a eu comme conséquence, une flambée exagérée des prix a la consommation.

Pour amortir cette conséquence, le gouvernement adopta alors une hausse sur les salaires de base de 1500 UM ce qui représente 28% du SMIG

Par ailleurs nous avons constater que l'application de PAS a améliorer relativement la situation scolaire, les infrastructure de santé et les programmes des formation technique. Il faut aussi ajouter le role que le PAS a joué dans la lutte contre la spéculation a l'égard des articles de prèmieurs necessité.

Un nouvelle fois les objectifs n'ont pas été atteint strictément comme prévus, mais néanmoins des performances ont été enrégistrées. Les taux d'inflation de la période était de 5,2% le déficit extérieur est passé de 17,9%a 11% du PIB tandis que le déficit budgétaire devise ont augmenté une valeur réprésentant 1,7 mois d'importation , l'établissement d'un taux de change fléxible au premier janvier 1996, ce qui permet une appréciation de l'ouguiyas et une baisse des produits importés . Mais en revanche, l'intensité du taux de change risque de ne pas être dans l'avantage d'une économie faible comme la notre, qui est de petite dimension et de nature tributaire de l'économie extérieure.

Cela veut dire que les fluctuations des cours et de la demande mondiale pour les prix des principaux produits d'exploitation sont d'une menace constante.

Une évolution défavorable dans ce domaine pourra être de grand effet de retardement sur l'économie

 

II Le programme d'ajustement sectoriel :

L'ajustement sectoriel peut-être assimilé à un ensemble de mesures prises dans un cadre national ou international pour la reforme ou le renforcement de certains secteurs délaissés par le gouvernement (à défaut de financement le plus souvent) mais ayant une importance non négligeable au sein de l'économie nationale. Afin de donner aux secteurs (de l'agriculture et des entreprises publiques) la priorité dans le développement, les autorités Mauritaniennes avec l'aide de la BM et la France ont mis en oeuvre des programmes d'ajustement du secteur agricole et celui des entreprises publiques.

LE PROGRAMME D'AJUSTEMENT DU SECTEUR AGRICOLE : PASA= 1989-93

Malgré les conditions naturelles extrêmement contraignantes du fait de la faible pluviométrie, l'agriculture, l'élevage, et la pêche occupent en Mauritanie environ 50% de la population active et représente 25% du PIB. La croissance de la production de la production est fortement perturbée par les sécheresses successives et les événements politiques restent inférieurs à la croissance démographique (2,9% par an). La demande alimentaire représente 25%de la consommation importée. Ce qui représente 30% des importations totales. Ce qui nous amenons à étudier les objectifs du PASA dans un premier temps.

Les objectifs :

Le programme d'ajustement du secteur agricole avait pour objectif principal de mettre en place les bases d'un développement durable de l'agriculture, fondée sur l'initiative privée, la privatisation de la production, la libéralisation du marché intérieur et la désengagement de l'Etat, la sécurisation du foncier, la création d'un crédit agricole autonome et viable » (16). Le gouvernement s'est à son tour fixé les objectifs suivantes :

- assurer l'autosuffisance alimentaire

- disponibiliser les ressources : eau, terre, travailleur dans milieu rural pour décourager l'exodes vers les villes.

Les mesures :

A- secteur de la production agricole :

Elle a régressé très nettement ces dernières années, la dernière bonne compagne agricole étant celle de 1989-90

Au niveau de la production céréalière : la production totale est passée de 183 000 tonnes en 1989-90 à 104 000 tonnes 1991-92. Dans ce cas le gouvernement a intervenu avec l'appui des institutions financières pour :

· protéger la production nationale pour un droit à l'importation ;

· désenclaver les différents périmètres susceptibles de produire ;

· confier à la CSA et au privé le soin d'assurer la sécurisation alimentaire,

· subventionner les produits de première nécessité et éviter la concurrence étrangère.

Au niveau de la production rizicole;

*élargir les périmètres rizicoles et les améliorer les techniques agricoles ;

* modifier la politique de paiement des redevances.

B- Secteur de l'élevage :

*assurer le soin de cheptel en élargissant les campagnes de vaccination des animaux

*encourager l'écosystème dans la sélection des semences et des races ;

*sanctionner les abattements illégaux (sans l'avis du vétérinaire).

*mettre en place des actions pilotes pour la modernisation du secteur de l'élevage.

C-le secteur de la pêche :

· assurer la surveillance des côtes pour éviter les pillages des ressources halieutiques ;

· encourager le sous-secteur de la pêche artisanale ;

· éviter la pollution des eaux entraînant la migration des espèces rares de poisson.

· lutter contre la surexploitation des ressources halieutiques.

3-les résultats :

« Les statistiques » montrent les résultats suivants ; comme précédemment citée, la production céréalière est passée de 183 000 tonnes en 1989-90 à 104 000 tonnes en 1991-92 soit une diminution de 43% cette a été particulièrement sensible pour les productions du mil, de sorgho et du paddy qui atteignaient 127 000 tonnes en 1989-90 pour tomber à 52 000 tonnes en 1990-91 une légère reprise étant amorcée en 1991-92 avec une production de 26 000 tonnes. Pour la production rizicole, la Mauritanie a fortement augmenté sa production entre 1986-87 et 1989-90 atteignant alors 55 000 tonnes soit 66% de plus que 4 années auparavant. Mais depuis 1990-91 elle a régressé (mil et sorgho) 52 000 tonnes 1990-91 à 24 000 tonnes en 1991-92. Les importations des céréales sont passées de 95 000 tonnes en 1989 à plus de 200 000 tonnes en 1990-91.

Au niveau de l'élevage : le cheptel avait connu une légère amélioration entre 1987 et 1991 grâce à la vertu des conditions climatiques.

· les bovins étaient estimés à 1,2 millions de têtes et diminuent constamment depuis la sécheresse des années 70.

· les ruminants (ovins, caprins) estimés à 9 millions ont beaucoup moins souffert de la sécheresse et augmente légèrement.

· les camelines estimées à l'ordre d'un million sont en légères augmentations depuis 1991.

Au niveau de la pêche : la production de toutes les espèces confondues a été de 483 563 tonnes, d'une valeur de 24 milliards d'ouguiyas en 1992, en volume elle baisse depuis 1986 (591 200 tonnes). cette dégradation s'explique d'une part par une surexploitation chronique des ressources demersales par la flotte industrielle nationale composée d'armements souvent mal gérés et d'autre part par des difficultés de fonctionnement des flottilles d'Europe de l'est exploitant les petites pélagiques côtiers. Les tâches du secteur primaire étaient exclusivement confiées à SONIMEX, au CSA et à la SONADER suivant les domaines consternés.

CHAPITRE III L'IMPACT DES PAS SUR L'ECONOMIE MAURITANIENNE

bien qu'ils aient varié selon la situation de chaque secteur de l'économie, les programme d'ajustement appellation recouvrant globalement les programmes de stabilisation financés par le FMI et les programme d'ajustement appuyés par la banque mondiale ont généralement en diverses conséquences dans le cadre macro-économique du pays. Ce qui nous amènera par une analyse détaillée de voir les faiblesses quant à l'applicabilité de ces programmes, dans les frontières nationales d'une part et les quelques chances de succès dont ils suscité au cours de la période d'autre part.

SECTION I LES LIMITES DES PAS EN MAURITANIE

Les limites des domaines d'application des PAS sont certes existantes, mais la non commodité des programmes d'ajustement au climat social peut s'expliquer par leur inadéquation à la faculté des collectivités locales, leur densité par rapport aux champs d'action (souvent réduits), et enfin leur manque de cohésion pour faire face aux difficultés les plus persistantes. En dehors de ces contraintes endogènes il convient d'ajouter les incidences internationales telles que la conjoncture internationale avec ses multiples correllaires, les difficultés climatiques etc....

A- LES CONTRAINTES CLIMATIQUE :

Le territoire Mauritanien est soumis au cours de l'année à l'alternance de trois grands courants de masse d'air. ce sont l'alizé maritime, l'alizé continental et le mousson dont les interférences combinées à l'éloignement par rapport à l'océan permettent de diviser le pays en deux grandes régions (zone saharienne et la zone sahélienne) , qui, elles- même se divisent en deux nuances : une nuance maritime et une nuance continentale.

La Mauritanie a connu dés les années 70 une période des grandes sécheresses caractérisée par des conditions naturelles extrêmement contraignantes du fait de la faible pluviométrie. Toute fois on assistera à l'inversion de la situation avec une forte pluviométrie en 1986-87 suivi quelques années après (1990-91) d'une grande sécheresse qui va engendrer des difficultés d'adaptation à la nouvelle politique sectorielle mis en oeuvre par le gouvernement et limiter ainsi les reformes inscrits dans le cadre du PASA.

B-LE PROBLEMES DE LA CONJONCTURE INTERNATIONALE :

La conjoncture internationale a eu diverses répercussions sur l'économie nationale comme on pourra citer :

- la hausse du prix du pétrole ou de la facture pétrolière par les pays de l'OPEP.

- augmentation du taux d'intérêt lié aux prêts.

- la baisse de la demande du fer sur les marchés mondiaux.

- les incidents Mauritano Sénégalais et la fermeture des frontières.

- la baisse du niveau des devises étrangères entraînée par la diminution des exportations pour ne citer que difficultés là constituent un frein à la bonne gestion des objectifs et des mesures des PAS dans le territoire national (voir tableau)

L'évolution du minerai de fer entre 1989 et 1993

Unité de production 1 000 tonnes

Unité d'exploitation million de DTS

Années

1989

1990

1991

1992

1993

Productif.minerai fer

11.950

11.416

10.252

9.110

-

Exportation en FA

141.2

153.4

155.3

110.00

110.00

Source : Ministère de la coopération- les états d'Afrique, de l'océan Indien et des caraïbes Rapport 1993-Paris. France

C-LES SITUATIONS POLITIQUES

On s'intéressera dans ce cas à trois domaines principaux, qui constitueront un cadre normatif de critique de la situation politique.

-LES EVENEMENTS DE 1989

Les incidents Mauritano Sénégalais et la fermeture des frontières, les troubles intérieurs, le départ des Sénégalais et l'insécurité eurent des effets négatifs sur la production agricole de la vallée du fleuve, sur l'activité des pêcheries et sue la production artisanale.

-LA GUERRE DU GOLF :

Les prises de position Mauritanienne envers l'Irak lors de la crise du Golfe persique, remirent radicalement en cause les progrès accomplis dans le cadre au PAS. Le choix fait en matière de politique internationale se traduisit par une forte augmentation de la facture pétrolière et l'arrêt immédiat des financements arabes qui représentaient 40% de l'aide extérieure, dans ces conditions les critères de performances ne peuvent être tenus, les institutions internationales interrompirent leurs versement et le PCR fût abandonné de fait.

-LES RESISTANCES POLITIQUE AUX REFORME SECTORIELLSE

Ces résistances sont deux types, d'une part les responsables politiques et les hommes d'affaires d'autre part. conscient de l'intérêt de préservation de l'ancienne forme d'Etat, ces résistances s'opposent à toute modification du cadre juridique et institutionnel du pays. Les deux tendances travaillent en harmonie pour garder les avantages déjà acquis tels que les fonds fiscaux, faibles taxes aux importations etc....

Ces résidences ont ainsi contribué à la naissance de certaines actions des PAS, notamment dans le relance de la production et des actions des exportations. Elles agissent en défaveur des pauvres.

SECTION II LES RESULTATS DE PAS EN MAURITANIE

pour faire face à cette situation préoccupante qu'est l'analyse des résultats obtenus, le gouvernement ainsi que ses tenants (BM et FM) procéderont à une étude analytique des différents secteurs et sous-secteurs composant la structure macro-économique du pays.

A-DANS LE CADRE ECONOMIQUE

Ce domaine délimite un champ assez large, et difficile à maîtriser. Ce champ constitue la base sur laquelle repose la puissance et la suprématie d'un état par rapport aux autres. Car l'économie serait la substance vitale qui anime tout état. On s'intéressera à la croissance dans un premier temps :

Au niveau de la croissance :

Les PAS avaient pour but de mettre fin à la décroissance de la production intérieure pour parvenir à une croissance qui soit au minimum égale à celle de la population. Les deux moteurs traditionnels de l'économie l'élevage et le minerai de fer offrent cependant des perspectives assez limitées de dynamisation de cette croissance. on aboutit néanmoins aux résultats suivants : une augmentation du PIB de 1,2% en moyenne par an entre 1990 et 1992 due à l'amélioration du secteur agricole, le secteur miner décline de - 20% au cours de la période et l'échec de certains projets inscrits dans le cadre du PIP. La baisse des investissements pendant la période du PCr qui compromet aux actions du secteur minier et de la pêche. La détérioration des termes de l'échange et « l'existence d'une incompatibilité entre les mesures draconiennes d'austérité dans le CT et la relance à MT de la croissance » font que la Mauritanie n'a jusque atteint son taux de croissance prévu de 3,5% dans le cadre des différents PAS.

A-1 AU NIVEAU DE L'EXPORTATION :

L'épuisement de plusieurs gisements de minerai riche de la KEDIA a entraîné une augmentation des coûts moyens de production sur ce site qui devait être formé. L'exploitation actuelle des gisements de Guelb contenait du minerai pauvre nécessitant un traitement des coûts, s'est traduit par des coût de production très élèves et une exploitation peu rentable. Mais la mise en service d'un nouveau gisement de minerai riche à M'haodat en 1994 devait permettre de maintenir le niveau de production. L'exploitation du fer est de 9,5 millions de tonnes en 1993 contre 8,1 millions en 1992. Le prix du fer par rapport aux contrats signés a diminué de 14% en 1992. Le projet de production d'or a démarré en 1992 sur le site d'AKJOUJT. La production de la pêcherie 483.569 tonnes en 1992 contre 591.200 en 1986 soit une baisse non négligeable. La faiblesse de la production entraîne une baisse considérables des exportations (plus 20% en valeur des exportations de fer) et l'exportation des poissons reste modérée depuis 1982.

A-2 AU NIVEAU DE L4ACTIVITE ECONOMIQUE D'UNE MANIERE GENERALE :

Entre 1982 et 1989, la croissance annuelle du PIB réel du PIB a été plutôt bonne, atteignant une moyenne de 3,5% en termes réels. Mais en 1990 et en 1991, les performances économiques ont été moindres, l'économie Mauritanienne ayant subi une série des chocs exogènes dont les effets sur la situation économique et financière n'ont pas pu être compensés par des mesures macro-économiques et depuis 1992 une reprise de la croissance s'est amorcé, mais elle reste encore fragile.

A-3 LES EFFETS DE LA LIBERALISATION ECONOMIQUE

Comme la libéralisation est un processus qui vise à limiter l'intervention de l'état dans la vie économique et son contrôle sur les moyens de production. Cela nous conduit à étudier de ces conséquences :

A-3-1 CONSEQUANCES SUR LA PRIVATISATION :

Les désengagements excessifs des banques envers les entreprises publiques insolvables ont entraîné une crise des liquidités qui paralyse les économies. Quant aux entreprises privées, elles ont connu surtout des difficultés d'accès aux crédits bancaires. L'évolution de la privatisation s'est souvent manifestée sans la contrainte des dettes publiques extérieures et la détérioration de la balance de paiement.

A-3-2 CONSEQUANCES SUR LA RESTRUCTION DES ENTREPRISES PUBLIQUES :

La Mauritanie a mis en oeuvre un programme dit PASEP depuis 1990 visant à améliorer le cadre légal et institutionnel du secteur public et assainir financièrement sa gestion. Ainsi sous la pression de la BM et des bailleurs de fonds l'état Mauritanien s'est retiré des nombreux secteurs jugés improductifs. Ceci aura une conséquence sur les classes pauvres, car conduisant à une monopole d'état par un monopole privé.

A-4 LA REACTION DES PAS FACE AUX INVESTISSEMENT :

Le dispositif en place pour encourager la constitution d'une épargne intérieure était peu efficace d'où une subordination de l'investissement public, à des dons et emprunts étrangers à 95%. La fuite des capitaux à la recherche des placements intéressants et de l'insécurité qui prévalait pendant cette période ne contribuait à résoudre le problème de la faiblesse de l'épargne intérieure. C'est pourquoi l'économie s'est installée dans une situation d'économie assistée : le système bancaire était mal adapté, fragile et insolvable et peu crédible. Les unités industrielles (SONELEC, OPT, COMMAUNAM, STPN, ETC ...) ont vu dans ces conditions leurs outils de production se dégrader rapidement faute d'investissements.

A-5 LA REACTION DE PAS FACE A L'INDISTRUALISATION :

Le secteur minier Mauritanien est dominé par l'exploitation du minerai de fer du nord du pays par la SNIM SEM dont l'état Mauritanien détient 70 % du capital, aux côtés d'actionnaires étrangers. En 1992 la valeur ajoutée du secteur représentait 11% du PIB et la SNIM est le premier employeur du secteur moderne avec 4500 employés essentiellement Mauritaniens et assure 90% de la valeur ajoutée du secteur industriel.

B-DANS LE CADRE FINANCIER :

Les autorités Mauritaniennes tentent depuis 1992 avec le soutien du FMI et de la communauté des bailleurs de fonds de redresser la situation financière caractérisée par un déséquilibre des finances publiques, de la BP, et un endettement très important.

1-L'IMPACT DE PAS SUR LA BALANCE DES PAIEMENTS :

La balance de paiement a enregistré un déficit global de 62 millions de DTS en 1992 alors qu'il atteignait 100 millions DTS en 1991. Le financement a été assuré essentiellement par l'accumulation des nouveaux arriérés extérieurs, le rapport de la dette du CLUB DE PARIS n'ayant permis à la Mauritanie de recourir au rééchelonnement pour combler son écart de financement. Le stock total d'arriérés au 31 décembre 1992 s'élèverait à 117 millions de DTS.

2-L'IMPACT DES PAS SUR LES FINANCES PUBLIQUES :

l'objectif de base de programme des finances publiques est d'arriver à un équilibre du budget de l'état en 1986, des opérations financières consolidées en 1988 et dégagement d'une épargne budgétaire équivalente à 20% des recettes totales en 1985. Les recettes propres de l'état se sont élevées en 1992 à 20 milliards d'UM. Le déficit des opérations consolidées atteignait prés de 13 milliards, environ 11% du PIB en 1993.

3-L'IMPACT DE PAS SUR LE NIVEAU DE L'INFLATION :

Ainsi le taux de l'inflation pour l'année 1992 a atteint 10,1% en moyenne annuelle contre 5,6% en 1991 les prix à la consommation se sont stabilisés au cours du premier trimestre de 1993. L'objectif du programme qui consiste à contenir en 1993 le taux d'inflation en deçà de 13% paraît donc réalisable. Il semble donc si ces tendances se confirment, que le gouvernement soit en bonne voie pour maîtriser les conséquences inflationnistes de la dévaluation de l'ouguiya et que la politique de contrôle de la situation monétaire ait concouru à cet objectif.

4-L'IMPACT DE PAS SUR LES PROBLEMES D'ENDETTEMENT :

Par ailleurs, le ratio d'endettement dépassait largement les capacités du pays (18% du PIB en 1984). Ce surendettement a posé plusieurs problème face à des devises très limitées et multiplient sollicitées. Déjà en 1985 le seul service de la dette atteignait 10 milliards d'UM c'est-à-dire à peu près 80 millions de dollars soit le quart des exploitations totales des biens et services. Dés lors le risque est devenu grand de recouvrir à d'autres emprunts pour recouvrir les arrières de la dette.

5-LES EFFETS DE LA DEVALUATION ET LA DEPENDANCE FINANCIERS :

la dévaluation de l'ouguiya a été suivi d'une libéralisation progressive du régime de change la fixation par les banques du taux de change manuel est entré en vigueur le 19 octobre 1992 et un système d'enchère a été mis en place pour l'attribution de devises pour des importations non prioritaires. La détérioration des avoirs extérieurs nets elle se traduit par une augmentation brutale de la position extérieure nette de BCM et dépendance financière était dés lors ouverte.

C-DANS LE CADRE SOCIAL :

A la période d'application des PAS, le gouvernement s'est intéressé essentiellement aux stratégies lui permettant d'optimiser sa situation économique et financière en délassant de côté l'aspect social. Et cela conduira à des multiples conséquences affectant surtout les populations pauvres.

1- LA BAISSE DU NIVEAU DE VIE DE LA POPULATION :

Parmi les conséquences diverses que connaît ces populations lors des programmes d'ajustement on peut citer, la dévaluation qui induit à une baisse de la consommation, la suppression des subventions sur les produits de première nécessité entraîne le renchérissement de ces dernières, l'abolition de contrôle des prix c'est-à-dire la libéralisation des prix est synonymes de l'inflation. Ces éléments pris en ligne compte, peuvent être les conséquences directes de la baisse des niveaux de vie, dont la couche sociale la plus vulnérable (les pauvres) en souffre le plus.

2- L'AUGMENTATION DU CHOMAGE :

La mise en oeuvre du programme de redressement est la condition nécessaire pour redonner à l'économie sa capacité de créer des emplois productifs. Le gouvernement entreprendra des actions visant à créer un maximum d'opportunité d'emploi dans les secteurs privés privées (agriculture irriguée, pêche et PME) pour l'absorption d'une partie des chômeurs. d'autre part à la suite du licenciement de 1200 employés de SNIM, l'état a mis en place le fond d'insertion et de réinsertion à la vie active (FIRVA) et un large programme de 3vivre contre travail » (VCT) en encouragement la création des PME. Les PAS n'ont jusqu'à là régler ce problème de chômage des diplômes qui était méconnu en 1986 et celui de l'exode des jeunes ruraux pour la recherche de l'emploi dans les villes industrielles notamment Nouakchott et Nouadhibou (phénomène d'urbanisation).

3- LA BAISSE DES SERVICES PUBLICS :

Au cours de son projet de vulgarisation, les PAS ne se sont pas toujours accentués au grand public qu'englobent les infrastructures sociales à savoir l'éducation, la santé, la nutrition et le logement. L'élargissement de l'assiette de l'impôt qui devait permettre une baisse des dépenses publiques et par conséquent un financement des déficits budgétaire s'est orienté au gré des secteurs autres que ceux des services publics. On constate une légère amélioration des budgets de ces secteurs dés 1991 (9% l'an pour l'enseignement fondamentale).

4- L'ACCENTUATION DES INEGALITES SOCIO-ECONOMIQUES :

La libéralisation se caractérise malheureusement chez nous par une paupérisation de la majorité de la population, ce qui crée un fossé social entre les riches et les pauvres. Dans le cadre économique, elle a permis l'émergence d'une classe d'entrepreneurs qui, potentiellement peut-être le moteur capable de dynamiser l'économie. Il convient de dire que les conséquences sociales de la libéralisation économique en Mauritanie sont un processus anti-social dont les concepteurs n'ont pensé qu'aux aspects techniques laissant de côté la dimension sociale, d'où l'accentuation de ces inégalités.

5-LA DIMENTION SOCIALE DE L'AJUSTEMENT (DSA) :

Elle est appliquée à l'échelle de toute l'Afrique subsaharienne et permettra désormais d'introduire l'aspect social dans les différents cycles des programmes d'ajustement. C'est en 1980 qu'elle verra jour en Mauritanie. L'étude est orientée sans cesse sur la vie des différents ménages du pays.

Les projets de DSA ont été lancés depuis 1980 en Mauritanie avec le soutien de la BAD, du PNUD et de la BM. Il aura pour tâche la participation de l'état dans le bien être de la population pauvre et son insertion dans la vie de tous les jours. Pour permettre la meilleurs saisie du projet, il sera mise en place certaines mesures de nature à permettre la cohésion de système, l'enquête permanente sur les conditions de vie des ménages (EPCVM- 1987 par l'ONS), l'identification des couches sociales les plus touchées, dégagement d'une promotion de l'emploi dans les secteurs informels pêche artisanale et de l'agriculture irriguée. Le manque des données fiables sur les enquêtes menées crée un grand obstacle à l'épanouissement de la DSA.

D-DANS LE CADRE POLITIQUE :

Pour contourner les deux aspects nuisibles dans la vie en société qui sont les crises économique et l'explosion sociale, la Mauritanie, comme nombre des pays en développement se trouvent assujettis par des politiques étrangère dictées par la BM et les bailleurs de fonds.

1-la dépendance politique :

La contribution des PAS consistait au redressement de certains secteurs sensés être stratégiques comme les politiques Monétaires, budgétaires, institutionnelles et structurelles. A ce titre l'application de ces PAS n'a fait qu'accentuer la dépendance de l'économie nationale vis-à-vis de l'extérieur telle que les financements, les aides et les dons. Cette subordination est le signe percussive d'une néo-colonisation financière.

2-le mécontentement populaire :

cette situation qu'est le chômage, l'injustice sociale, la baisse du pouvoir d'achat, l'in sécurisation alimentaire, la dégradation des services publics etc.... constitue entre autre l'émanation des troubles sociaux. Les nationaux se voient par une minorité sociale, le refus de la formation du multipartisme, le manque de la liberté d'expression constitue une limite dans la mouvance démocratique. Un tel mécontentement des nationaux risque de compromettre la stabilité politique qui est souvent à l'origine des crises économiques et aux émeutes (grèves) et à la migration de la population.

3-la démocratisation :

Pour contourner les obstacles précités en haut, la plupart des pays africains adoptèrent la démocratie. Cela supposera les participations des nationaux dans la gestion intérieure et défendre le droit de leur peuple à vivre dans l'aisance, la paix et de partager équitablement les richesses du pays. Depuis Avril 1991 a été engagé un processus démocratique en Mauritanie. Une nouvelle constitution fût adoptée par referendum en Juillet 1991 et d'importantes mesures de libéralisation furent prises : Amnistié des détenus politiques, loi sur la presse et apparition d'une presse indépendante, loi sur le multipartisme et création de douze parties politiques etc....

E-LE DOMAINE ENVIRONNEMENTAL :

La protection de l'environnement est un élément clé dans la vie économique et sociale. les facteurs contraignants du climat font que la Mauritanie est un Pays quasiment désertique (environ 170 000 km2 une absence presque total du couvert végétal sauf au sud et sud-ouest qui bénéficient d'une pluviométrie avoisinant 600 mm d'eau par an. il faut ajouter à cela « le prélèvement abusif d'environ 1 million de m3 par an de bois pour le chauffage par rapport à un accroissement annuel de l'ordre de 100 000 m3 (18) la faune est presque absente, on retrouve cependant dans le sud et le sud-est quelques animaux familiers tels que : les signes, l'hyène, le chacal, les biches, le boa, comme volaille : l'outarde, l'épervier, le charognard, les manges mil etc....dans le milieu aquatique : les caïmans, les crocodiles, les hupoppotames et diverse poissons (capitaines, tilapia...). D'autre part la pollution des eaux condition à la mort et à la migration des poissons et surtout la surexploitation des ressources halieutiques entraînent le tarissement de celles-ci.

CONCLUSION

On conçoit que l'application de l'ajustement structurel est une nécessité économique incontournable. Il devrait se faire avec l'aide des institutions monétaires internationales ou par la moyens du pays.

La dernière hypothèse est peu semblable dans une économie comme la Mauritanie, car les ressources propres étaient presque inexistantes et le recours aux ressources mondiales, par conséquent, était inévitable.

Dés lors on comprend que l'ajustement, même si pour certaines opinions, est défavorable entièrement pour les pays qui ont recours à son application, demeure une nécessité d'équilibre et de relance économiques. Cependant notre constat est que, les politiques d'ajustement structurel n'ont pas été conçues de la meilleure manière possible et qu'une amélioration de celle-ci est nécessaire.

Au niveau de l'application de l'ajustement structurel les mesures préconisées pour résoudre le déficit de la balance de paiement, la correction des prix et la reprises de croissance étaient parfois contradictoires avec certains objectifs ( dévaluation -compétitivité) dans la mesures ou la baisse extrême des revenu réels décourage l'incitation au travail et amplifie l'informalisation ... ; ou d'effets additionnels obérant les objectifs(réduction de la demande collective, par la réduction du crédit ; la baisse des revenus réels ; suppression de la subvention ...).

Malgré les insuffisances de l'ajustement structurel des résultats positifs ont été obtenus dans certains domaines : amélioration de la situation financier correction relatifs des prix, relentissement de l'inflation etc.....

Sans passer à une évaluation entre les effets positifs de l'ajustement structurel et ses conséquences négatifs, une énumération de ses derniers (réduction de l'activité économique, baisse des revenus réels, informalisation de l'économie, chômage, pauvreté .....), nous amènes à constater la nécessité frappante d'une amélioration corrective des politiques de l'ajustement structurel.

L'amélioration de ses politiques doit se fonder sur la correction des effets négatifs de l'ajustement, la cohérence des mesures appliquées et l'intégration de ces programmes dans la politique économie interne et les prises en compte de l'aspect social du développement.

Reste une question importante a posée est c'est qui été arrivé si le PAS ne jamais vu le jours en Mauritanie ?







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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry