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Optimisation de la dose d'irradiation dans le cadre d'un projet de lutte contre la Ceratitis Capitata

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par Abdallah Lachiheb
Ecole supérieure d'agriculture de Mograne - Ingénieur 2008
  

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Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique

Ecole Supérieure d'Agriculture de Mograne Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires

Rapport de Projet de Fin d'Etudes

(Cycle Ingénieur)

Filière : Production Agricole
Spécialité : Production Végétale

Optimisation de la dose d'irradiation dans le cadre du
projet de lutte par la Technique de l'Insecte Stérile (TIS)
contre la cératite (Cératitis Capitata)

Elaboré par :
LACHIHEB Abdallah

Année Universitaire :
2007-2008

Encadré par :

Mme Meriam Guerfali M' saad
Pr. BOUBAKER Mohsen

.~~~caced

Il m'est agréable de dédier ce travail aux personnes qui me sont très chères et qui ont tout fait pour me permettre d'être ce que je suis et tout particulièrement à :

ü Mes chers parents en signe de mon amour et en témoignage de ma profonde reconnaissance.

ü Mes soeurs ; Asma, Nesrine et Marwa

ü Ma grand-mère Fatma

ü Ma meilleure amie Amna

«n 2e~ ien 2~n~d

C'est avec un grand plaisir que je présente mes sincères remerciements à tous ceux qui m'ont aidé à réaliser ce travail ; qu'ils sachent que ces quelques lignes sont loin de décrire toute ma reconnaissance pour l'aide, le soutien et les remarques judiciaires qu'ils m'ont apportés.

Mes remerciements s'adressent plus particulièrement à :

Mes encadreurs : Madame Meriam M'saad Guerfali, chef de l'unité de production et le Professeur Mohsen Boubaker pour leurs encadrements, leurs précieux conseils et critiques constructives qui m'ont été bien utiles.

Par la même occasion je voudrais remercier vivement :

n Tout le personnel au sein de l'unité de production des mâles stériles dans le Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires de Sidi Thabet et spécialement : Haythem Hamden, Noureddine Ferjéni et Ramzi Yaakoubi ;

n L'ensemble des enseignants de l'Ecole Supérieure d'Agriculture de Mograne ;

n Mais aussi à tous ceux que j'ai oublié de nommer.

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INTRODUCTION

Le contrôle des ravageurs des cultures suppose dans l'avenir le recours à un ensemble plus ou moins complexe mais cohérent d'actions qui dépassent largement le recours à l'usage exclusif d'une pharmacopée coûteuse et polluante. Une telle stratégie nécessite une parfaite connaissance du ravageur et de son milieu. La mise en oeuvre d'une gamme diversifiée de méthodes et de produits suffisamment sélectifs pour qu'ils puissent être associés au contrôle du ravageur tout en évitant l'usage excessif et inconsidéré des pesticides chimiques.

La mouche méditerranéenne des fruits est une espèce très polyphage s'attaquant à plus de 250 plantes hôtes. En Tunisie, elle est plus connue pour avoir comme cible les agrumes. Mais elle s'attaque en réalité à tous les fruits notamment les fruits d'été qui subissent parfois des dégâts considérables.

Il s'agit donc d'un ravageur potentiel contre lequel nous devons mobiliser tous nos efforts d'autant plus que notre pays lui offre une gamme très étendue d'hôtes qui se succèdent tout au long de l'année et des conditions climatiques excessivement favorables lui permettant de développer pas moins de sept générations par an.

L'attention des chercheurs s'est toujours focalisée sur la mise au point d'une stratégie de lutte par le biais d'une combinaison de méthodes d'intervention susceptibles de contrecarrer l'amplitude des dégâts enregistrés.

Après les méthodes de lutte chimique classique, il y a eu recours aux méthodes biotechniques essentiellement la lutte autocide. Mais toujours sans grand succès.

En Tunisie, on a commencé depuis les années 70 à penser à la lutte contre la Cératite. Récemment, la technique de l'insecte stérile s'applique dans notre pays dans le cadre du projet national de lutte contre la Cératite. Ce projet, avec la participation de la FAO, la AIEA et le Ministère de l'Agriculture et des Ressources Hydrauliques, tente de contrôler la cératite dans la zone de Beni Khaled au Cap Bon, par la lâcher de

mâles stériles produit au sein de l'unité de mouches stériles au centre national des sciences et technologies nucléaires.

Dans le présent travail, on tient à représenter cette technique à savoir les étapes de production des mâles stériles et d'optimiser l'effet de la dose d'irradiation sur la qualité et le potentiel reproducteur des mâles destinés à la lâcher.

PRESENTATION DU CENTRE

Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires

Le Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires de Sidi Thabet a été crée en Novembre 1993 (Loi n° 93-115 du Novembre 1993), avec actuellement, un effectif total de 54 dont 25 chercheurs, ingénieurs et techniciens.

Ses missions se présentent comme suit :

· Réalisation d'études et de recherches nucléaires à caractères pacifiques dans les domaines de l'agriculture, de l'industrie et de la médecine,

· Collecte et traitement des informations relatives aux sciences, recherche et technologies nucléaires,

· Fourniture de services dans les domaines de ses attributions, aux institutions universitaires et aux entreprises publiques et privées, y compris la formation et les stages,

· Réalisation de toutes les activités tendant à assurer le développement des sciences nucléaires, la promotion de ses différentes applications et à la maîtrise des technologies nucléaires à des fins pacifiques.

Unité Pilote de Production des Mâles Stériles de la Cératite

Objectif :

Création et installation d'une unité pilote de production des mâles stériles de Cératite.

Description :

Cette unité a une capacité de production de 12 Millions de mâles adultes stériles par semaine.

Elle se compose d'un filtre permettant l'élevage de la souche à sexage génétique (SSG) tout en le préservant et d'un module de production.

Equipement :

La majorité des équipements utilisés dans cette unité a été fabriquée localement avec un design semblable avec celui des équipements de l'unité El Pino du Guatemala.

PREMIERE PARTIE

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- CHAPITRE 1 -

Données générales sur la biologie de la Cératite

I- Origine et distribution géographique I.1. Origine

Les informations concernant l'origine de la Cératite sont assez nombreuses et différentes mais restent assez proches les unes des autres.

Le spécimen type de Ceratitis capitata a été collecté dans l'océan indien en 1817 probablement sur un bateau transportant une cargaison de fruits collectés à partir d'un port africain.

L'Afrique tropicale et plus spécialement l'Afrique occidentale où vivaient plusieurs hyménoptères parasites indigènes de la Cératite sont probablement l'habitat d'origine de ce diptère.

Selon Buyckx (1994), son origine est plus précisément l'Afrique sub-saharienne à partir de laquelle elle s'est répandue dans les deux hémisphères à une latitude supérieure à 40° au delà de laquelle la survie de la Cératite est limitée par le froid et les températures hivernales.

En Afrique du Nord, la Cératite a été signalée pour la première fois dans les îles de l'Atlantique (Açores, Madère, Cap vert) en 1829; en Algérie en 1859 et en Egypte en 1904.

En 1863, la Cératite a gagné l'Italie du Nord ensuite a été signalée en 1878 en Calabre et Sicile. Ce n'est qu'en 1885 qu'on l'a découvert en Tunisie pour la première fois. En Afrique du Nord, elle existait sur toute la zone littorale et sub- littorale depuis la Tunisie jusqu'au Souss au Maroc (1).

I.2. Distribution géographique

Au cours du siècle dernier, la mouche méditerranéenne des fruits s'est dispersée dans une grande partie du globe en arrivant à gagner des pays lointains tels que l'Amérique du sud, l'Amérique centrale, les îles Hawaii et l'Australie. Sa présence est signalée pour la première fois aux Etats Unis d'Amérique (Floride) en 1929 en plein centre citricole (Tableau 1).

Tableau 1: Répartition et date de la première observation de Ceratitis capitata(1).

Afrique

Europe

Amérique centrale

USA

Algérie - 1858

Espagne - 1842

Brésil - 1901

Floride - 1929

Tunisie - 1885

Malte - 1845

Argentine - 1905

Texas - 1966

A.du Sud - 1889

Italie - 1863

Paraguay - 1951

Californie - 1975

Egypte - 1904

Sicile - 1878

Costarica -1955

Hawaii - 1910

Madagascar - 1915

France - 1900

Pérou - 1956

 
 

Turquie - 1904

Equateur - 1976

 
 

Hongrie - 1904

Chili - 1963

 
 
 

Nicaragua - 1961

 
 
 

Panama - 1963

 
 
 

Salvador - 1975

 
 
 

Guatemala - 1975

 
 
 

Mexique - 1977

 

Cette dispersion rapide est certainement due aux activités diverses de l'homme telles que le transport des fruits, les voyages touristiques et à moindre degré le vent et les migrations naturelles.

La Cératite s'est propagée dans les différentes contrées du globe, non seulement dans les régions tropicales, mais aussi dans les régions tempérées si bien qu'elle doit être considérée aujourd'hui comme une espèce cosmopolite.

Outre son installation dans le bassin méditerranéen avec une importante abondance répandue dans la zone littorale et sub-littorale, la Cératite se trouve aussi dans toutes les régions tropicales et sub-tropicales du globe.

Les adultes peuvent se disperser sur deux kilomètres et plus, spécialement dans la direction du vent, mais ne peuvent pas migrer ou parcourir de longues distances (2).

Figure 1 : Répartition géographique de Ceratitis capitata(3).

II- Position systématique - Synonymes

Ceratitis capitata, wied; est une espèce qui a été décrite sous plusieurs noms depuis le début du XIXème siècle. Elle a porté le nom de Trypeta capitata en 1824 par wiedmann, Petalophora cap itata Macepi en 1825, Trypeta citriperda Mac leay en 1829; Trypeta hispanica de Brème en 1842; puis Ceratitis flexuosa walk en 1856; et Pardalaspis asparagi Bezzi en 1942 (1).

D'aprés Balachowsky et Mesnil (1935), le nom qui a été retenu est Ceratitis capitata wiedmann 1829. Dans le langage commun, l'espèce se nomme Cératite ou encore mouche méditerranéenne des fruits, "med fruit fly" pour les anglo-saxons (1).

D'après Hendel (1927), Seguy (1934), et Costantino (1950) (1), Ceratitis capitata wiedmann est un insecte appartenant au:

Projet de fin d'études

 

ESA Mograne


·

Super ordre

: Mecopteroides


·

Ordre

: Diptères


·

S / Ordre

: Brachycères


·

Division

: Cyclorraphes


·

Groupe

: Schizophores


·

S / Groupe

: Acalyptères


·

Super famille

: Muscoidea


·

Série

: Haplostomates


·

Section

: Trypetidiens


·

Famille

: Tephritidae ou Trypetidae


·

S / Famille

: Trypetinae


·

Tribu

: Trypetini


·

Genre

: Ceratitis

III- Description morphologique des différents stades de développement

III.1. Adulte

L'adulte de la Cératite mesure environ 5 à 6 mm et est caractérisé par un thorax noir luisant à bandes de pruinosité argentées ou grises portant des ailes à larges bandes jaunes serties de brun avec dessin de traits et points noirs à la racine. Les ailes sont tenues écartées perpendiculairement au corps, elles sont marquées d'une bande transversale jaune salie de taches grises estompées, une autre bande de la même couleur longe l'extrémité de la marge supérieure (1).

L'abdomen élargi comporte des bandes transversales alternées grises et rousses. Chez la femelle il se termine par l'organe de ponte, l'oviscapte.

La tête porte deux yeux composés et une paire d'antennes à une soie. Les mâles possèdent deux soies orbitales antérieures allongées et terminées chacune par une petite palette en forme de losange de couleur noirâtre. Les femelles ont un ovipositeur court, large, aplati et rougeâtre à jaune (1).

Figure 2: Aspect général du mâle et de la femelle de Ceratitis capitata.

III.2. L'oeuf

De couleur blanche nacrée, brillant, de forme allongée et arquée en son milieu, il a un diamètre de 0,15 mm environ sur 1mm de longueur. Le tégument est nettement visible à la loupe binoculaire et on distingue bien ses particularités au microscope. Il fait 0,9 à 1,1mm de long sur 0,20 à 0,25mm de large (1). L'oeuf peut être manipulé facilement dans l'eau où il peut éclore (4).

III.3. La larve

La larve qui est communément appelée asticot, est acéphale, apode, lisse et de couleur blanc-crème. La larve mesure environ 1 mm à l'éclosion, elle est de forme conique effilée dans sa partie antérieure, elle est subcylindrique et tronquée dans sa partie postérieure.

La larve passe par trois stades larvaires, et mesure 7 à 8 mm à la fin de son développement c'est à dire au stade L3 (1).

Les trois stades se différencient par la présence, le nombre, la forme et la taille des stigmates. Au cours du troisième stade, la larve est caractérisée par la présence de stigmates fortement chitinisés et par le saut larvaire caractérisant l'espèce, qu'elle réalise en s'arcboutant et en se détendant brusquement pour tomber sur le sol et s'y enfoncer pour s'y nymphoser.

III.4. La Pupe

Le troisième stade larvaire ne rejette pas son exuvie qui va lui servir d'une enveloppe à l'intérieur de laquelle il se nymphose formant le puparium.

La pupe a la forme d'un petit tonnelet elliptique, lisse et résistant de 4 à 5 mm de longueur. Il change progressivement de couleur pour devenir brun foncé.

IV- Cycle de développement de la cératite

La mouche méditerranéenne est caractérisée par une période pré-ovipositionnelle après laquelle la femelle s'accouple pour la formation des ovules mûrs qui seront ensuite pondus. La survie et la durée de développement de ce stade sont régies par plusieurs facteurs dont notamment, la température et les caractéristiques physico-chimiques du site de ponte.

Delrio et al. (1986) trouvent que les éclosions peuvent se faire entre 12 et 38°C et avoir lieu après 24-72 heures selon les conditions climatiques. L'hôte peut exercer des effets néfastes sur les oeufs et leur développement par l'action des pH élevés ou des acides volatils contenus dans l'écorce (1).

IV.1. Développement larvaire

Le développement larvaire est régi par deux principaux facteurs; les conditions climatiques et la plante hôte (5).

Les larves peuvent manifester une compétition intra spécifique en fonction de la densité de la population larvaire. La qualité de l'hôte affecte aussi bien la durée de développement que les caractéristiques biométriques de l'adulte (poids et mensurations).

Une fois les trois stades larvaires sont achevés, le troisième stade passe dans le sol pour se pupéfier (6). Ce saut est stimulé par la lumière, le phénomène commence avant l'aube, dure 3 à 4 heures et atteint son maximum au début de la matinée. Causse (1974) et Smith (1989) montrent une rythmicité des sauts larvaires en fonction de la photopériode et une perturbation de ce phénomène par la pluie (1).

IV.2. La pupaison

Une fois enfouie dans le sol, la larve entre dans un stade fixe au cours duquel se déroule un ensemble de transformations profondes.

La durée de la pupaison est fonction de la température et de l'humidité relative. Les pupes sont sujettes à une mortalité causée par les facteurs biotiques et abiotiques (1).

IV.3. La maturation

L'éclosion des pupes se fait dans le sol, d'où émergera l'adulte après avoir durci ses ailes. Ce phénomène est stimulé par la lumière et s'étale sur une période de 3 à 4 heures. Elle commence très tôt à l'aube et dure jusqu'au début de la matinée.

A l'émergence, les adultes présentent une période de prématurité sexuelle. En ce qui concerne le mâle de la mouche, Bodenheimer (1951) indique qu'il exige une période de maturation. Contrairement à Balachowsky et Mesnil (1935) et Seguy (1951) qui le considèrent sexuellement mûr dès l'émergence. Avec l'étude de la spermatogenèse, Williamson (1989), opte pour la première hypothèse puisqu'il montre que l'activité sexuelle est fonction de l'âge de l'adulte et que cette période dure de 2 à 4 jours (1).

Chez les femelles, la prématurité sexuelle à l'émergence est dite période de préoviposition (7). La femelle de la Cératite exige une alimentation protéique au cours de cette période pour pouvoir former des oeufs. La durée de pré-oviposition dépend des conditions climatiques, de la photopériode et de la nutrition larvaire. Dans les conditions optimales elle dure 2 à 3 jours (1).

Figure 3. Cycle biologique de la cératite

V- Facteurs agissant sur le développement de la Cératite

Le développement de la mouche des fruits de l'oeuf jusqu'à l'imago est sujet à l'influence de plusieurs facteurs biotiques ou abiotiques, perturbant les différentes étapes évolutives ou les arrêtant, causant parfois même la mort de l'individu. Ces facteurs peuvent être intrinsèques relatifs à l'insecte, ou extrinsèques dus au milieu environnant.

· Facteurs intrinsèques

Ils concernent principalement le potentiel reproductif qui dépend des caractéristiques biophysiologiques de la population telle que la longévité des adultes et la fécondité des femelles.

· Facteurs extrinsèques

Ils englobent les facteurs biotiques ou abiotiques. Les facteurs biotiques sont essentiellement l'alimentation, la compétition intra spécifique et interspécifique, le parasitisme, le prédatisme et la convenance de l'hôte. Il faut signaler que la compétition intra spécifique n'entre en jeu qu'à partir d'un seuil de densité larvaire dépendant de la qualité de l'hôte (7).

Les facteurs abiotiques sont essentiellement les facteurs climatiques, la température, l'humidité et la photopériode.

- CHAPITRE 2-

Les plantes hôtes et les dégâts de la Cératite

La Cératite est connue par sa large gamme d'hôtes, elle est le ravageur polyphage le plus dangereux des régions tropicales et subtropicales .A partir de son aire d'origine, l'Afrique de l'Ouest; elle a pu s'adapter et coloniser plusieurs régions tels que le bassin méditerranéen, l'Amérique centrale et du sud et l'Australie de l'ouest, s'attaquant à 353 plantes hôtes (1).

Pour la Tunisie, Cheikh et al. (1975) (9), indiquent que la Cératite s'attaque à tous les fruits d'hiver et d'été, particulièrement le Bigaradier, l'Oranger, le Mandarinier, le Clémentinier, l'Abricotier, le Néflier du Japon, le Pêcher, le Prunier, le Figuier, le Pommier, le Poirier et la Figue de Barbarie. Sans oublier les espèces sauvages considérées comme hôtes secondaires (10).

I- Séquences des hôtes et époques d'infestation

La Cératite, ravageur polyphage, est caractérisée par la ponte dans les fruits après leur véraison jusqu'à la maturité complète. Ceci fait que les époques d'infestation coïncident avec la chronologie de maturation des espèces.

Le tableau 2 schématise la succession chronologique des périodes d'infestation dans le nord de la Tunisie (11). La succession des hôtes en Tunisie offre à la Cératite une période d'infestation continue tout au long de l'année.

Tableau 2: Succession des périodes d'infestation sur les différentes espèces fruitières dans le nord

de la Tunisie (17) ;(11).

II- Importance de l'hôte

L'hôte influe considérablement l'épidémiologie de la Cératite. Cette influence à partir de la séquence des hôtes. Elle revêt une importance capitale car elle détermine le nombre de générations et donc le nombre de femelles en quête de ponte dans un biotope donné. L'absence d'hôtes pour une période donnée conditionne le niveau des populations. Alors que l'éloignement par rapport aux cultures pouvant être contaminées, conditionne le taux d'infestation (10).

II.1. La Cératite et les citrus

Bondenheimer (1951) a décrit le point de piqûre de la Cératite sur citrus. Il est facile à remarquer sur les oranges vertes où il présente une zone de décoloration qui le circonscrit. Ce phénomène hâte la maturité (1).

Les points des piqûres sont légèrement soulevés par rapport au niveau de la surface du fruit ou au contraire légèrement affaissés. La tâche finit par s'élargir, devient brunâtre et la chair sous-jacente pourrit (Figure 3). La tâche des piqûres ne renfermant pas d'oeufs ou d'individus morts, se cicatrise. La peau se dessèche sous la pourriture (1).

Figure 4 : Piqûres de la Cératite sur des citrus : Citron (a) et Orange (b).

II.1.1. Susceptibilité des différentes variétés à l'attaque

Les différentes espèces de Citrus montrent des différences dans leurs structures physiques et chimiques, déterminées par une variabilité de la résistance de l'écorce, de la résistance mécanique, de la présence des huiles d'éther et de la sécrétion de gomme pouvant gêner d'une manière ou d'une autre le développement adéquat des larves (12).Les différences dans les caractéristiques font que les diverses variétés de Citrus présentent des prédispositions variables aux attaques de la Cératite.

Bodenheimer (1951) considère le Citronnier et le Cedratier comme espèces immunes d'infestation, malgré la présence de piqûres stériles. Alors que les Bigaradiers sont sévèrement attaqués à cause du relâchement du tissu de l'écorce (12). Les variétés tardives telles que les Oranges Valencia Late favorisent la pullulation de la mouche des fruits, en effet en plus des conditions climatiques favorables, l'espèce variétale a une épaisseur d'écorce relativement faible, facile à percer par l'ovipositeur de la femelle.

Les Clémentines ont une peau très mince, ainsi la ponte se fait directement dans la pulpe. Les Oranges "Navel" sont infestées à l'approche de la maturité. Les Tangerines, elles, sont faiblement infestées. Pour les Oranges "Thomson", le taux maximal élevé des piqûres stériles montre une grande réceptivité de cette variété due à la structure de l'écorce très lisse et relativement fine. Alors que pour les variétés "Maltaise" et "Double fine" qui mûrissent en même temps, les piqûres stériles diminuent dans le temps indiquant une inhibition de la ponte et un changement de l'hôte (1).

En ce qui concerne la chute des fruits, les variétés d'Oranges "Thomson" et "Maltaise" sont celles qui subissent la plus forte chute due à la Cératite (Tableau 3). Alors que les Oranges "Doubles fines" tiennent le mieux à l'arbre mais il faut considérer que cette espèce passe durant sa maturation par une période de froid, ce qui se traduit par un allongement de la durée du développement larvaire (13).

Tableau 3: Epoque de réceptivité des fruits de Citrus dans le biotope de Mraissa (13).

II.1.2. Comportement de la Cératite sur les citrus

o Répartition de l'infestation sur les citrus

Il a été prouvé par plusieurs auteurs que la Cératite visite préférentiellement les endroits dégagés plutôt que ceux diffus. Elle préfère également le côté Sud de l'arbre, ou bien le côté Est (1).

Quant à Gahbiche (1993), elle a montré l'existence sur les Citrus de deux gradients décroissants d'infestation l'un allant de l'extérieur vers l'intérieur de l'arbre, et l'autre selon ses points cardinaux. Le côté Sud-est présente le taux d'infestation le plus élevé, ce qui tranche entre la préférence au côté sud et au côté est de l'arbre (13).

o Evolution temporelle de l'infestation des fruits

L'étude de l'évolution montre une succession de l'infestation au rythme de la succession de la maturité des fruits.

L'augmentation du taux d'infestation est en relation directe avec l'augmentation du taux des captures (12) ;(13). Pour ce qui est de l'impact de l'infestation sur la chute des fruits, Soria (1961) (14) a trouvé que lorsque la larve du 3ème stade effectue son saut caractéristique au sol, le fruit peut ne pas tomber.

Les Clémentines ont une structure qui permet un développement larvaire plus important que les autres variétés (14) trouve que la tenue des fruits sur l'arbre est d'origine variétale, indiquant que les Oranges "Maltaise" ne tiennent pas bien sur l'arbre.

II.2. La Cératite sur les fruits d'été

En dehors des Citrus, l'arboriculture tunisienne offre à la Cératite une multitude de plantes hôtes permettant le développement du ravageur. L'ensemble des plantes hôtes cultivées, essentiellement les arbres fruitiers, offre à la mouche méditerranéenne le milieu favorable en plus des conditions climatiques optimales à son développement pendant toute la période estivale. Cette dernière commence avec le Néflier du Japon, et se termine sur le Figuier de Barbarie, en passant par l'Abricotier, le Pêcher, le Figuier, le Pommier, le Poirier et d'autres espèces fruitières (Vigne,...).

II.2.1. Comportement de la Cératite sur les principaux fruits d'été

· Les pêches : Prunus persica :

Les pêches constituent l'hôte préférentiel de la Cératite (Figure 4/a). En effet, elles sont classées parmi les hôtes les plus attaqués. Dans la région méditerranéenne, dont la Tunisie, la Cératite est considérée comme étant le ravageur majeur des Pêches. Fimiani (1972) trouve des taux d'infestations allant de 80 à 100% en Italie et Selim (1967) en Egypte, mentionne un maximum d'attaque de 97% lors des contrôles pendant la saison estivale.

Les fruits attaqués peuvent renfermer 15 à 30 larves. Quayle (1941) montre que le niveau d'infestation est de 6 à 20 larves par fruit, et peut atteindre parfois 30 à 35 larves.

Vargas et al. (1983) ont obtenu à partir de 665 fruits, 228 pupes dont 104 ont donné lieu à des adultes. Alors que Nishida et al. (1985) ont pu avoir une moyenne de 200 adultes par kilogramme de fruits attaqués dans l'île de Hawaii. Le maximum de larves dans un fruit est de 76 individus, alors que la moyenne est de 24,6 larves par fruit (1).

· Les abricots: Prunus armeniaca :

L'abricot est un hôte très recherché par la Cératite, spécialement les variétés tardives. Les variétés précoces échappent à l'infestation.

En ce qui concerne la capacité du fruit, Selim (1967) trouve une moyenne de 14,2 larves par fruit infesté, alors que la plus grande capacité est de 29 individus. Bodenheimer (1951) montre que le fruit d'abricot ne peut contenir plus de 3 à 5 larves. A partir d'échantillons d'abricots collectés aux îles Hawaii, Liquido et al. (1990) obtiennent une moyenne de 340,55 adultes par kilogramme de fruits attaqués (1) ;(8).

· Les prunes: Prunus spp:

Les Prunes sont relativement résistantes aux attaques des mouches des fruits: Ceratite capitata (Wied.) mais une fois mûres elles sont rapidement infestées surtout au cours de la

période Juin-Juillet. Bien que la forte humidité de la pulpe provoque une mortalité des jeunes larves (1)

Nishida et al. (1985) trouvent une moyenne d'émergence de neuf adultes par kilogramme de fruits infestés (1).

· Les poires: Pyrus communis :

Les poires constituent un hôte favorable à la Cératite, avec des taux d'infestation allant de 25,8 à 71,3 % et pouvant atteindre 80 à 100 %. Plusieurs variétés précoces ayant des fruits juteux et à petit calibre sont sévèrement attaquées (1)

Bodenheimer (1951) trouve que les poires peuvent être le siège de développement de 6 à 7,5 individus, alors que Liquido et al. (1990) à Hawaii trouvent une moyenne de 1,09 adultes de Cératite par kilogramme de fruits infestés (1) (8).

· Les Pommes: Pyrus malus :

Myburgh (1976) en Afrique du Sud, trouve en contrôlant le niveau d'infestation dans plusieurs vergers de pommiers en fonction des traitements insecticides, que dans les vergers traités, les taux d'infestations varient de 0 à 2,9%, alors qu'ils atteignent le niveau de 7,9% dans les vergers n'ayant reçu aucun traitement chimique (1)

En ce qui concerne la capacité des pommes de recevoir et permettre le développement des larves de la mouche des fruits, Liquido el al. (1990) obtiennent une moyenne de 79,02 adultes par kilogramme de fruits infestés (8).

· Les Figues: Ficuscarica L:

Les figues sont susceptibles à l'attaque de la mouche des fruits uniquement après maturité. Le liquide laiteux et acre contenu dans la peau des figues non mûres empêche la ponte des femelles.

En ce qui concerne la capacité des figues à héberger la progéniture de la mouche des fruits, et à lui procurer les éléments nécessaires à son développement, Wong el al. (1983) trouvent à partir de plusieurs échantillons de 122 à 471 fruits, des taux d'infestation de 3,3 à 43,3% alors que le nombre d'individus collectés sur le sable, varie entre 72 et 2108 pupes, avec des taux d'émergence de 49,6 à 100%. Nishida el al. (1985) ont obtenus à partir de 28 échantillons pris dans l'île de Hawaii, une moyenne de 200 adultes de Cératite par kilogramme de fruits (1). Alors que Liquido et al. (1990) obtiennent une moyenne de 18,59 adultes par kilogramme de fruits infestés uniquement (8).

· Les raisins : Vitis vinifera :

Les raisins peuvent être sujets aux attaques de la mouche des fruits: Ceratite capitata (Wied.). En effet, les raisins sont généralement attaqués aux îles Hawaii, et rarement voire secondairement en Afrique du Sud (1).

La présence de la Cératite est rare sur la vigne tout en maintenant sa susceptibilité à l'attaque. Lors des essais au laboratoire, 86% des 2251 oeufs déposés sur des grappes de raisins ont pu se développer (1).

· Les figues de barbarie : Opuntia ficus indica:

Elles présentent au cours de la période automnale un hôte de privilège à la mouche des fruits (8).

Liquido et al. (1990) obtiennent à partir des fruits infestés une moyenne de 1,82 adultes par kilogramme de figues de barbarie véreuses (8).

II.2.2. Autres cultures estivales hôtes de la Cératite à importance économique en Tunisie

Plusieurs autres cultures fruitières et maraîchères figurant sur la liste des plantes hôtes de la mouche des fruits: Ceratite capitata (Wied.), revêtent une importance capitale dans le système de production agricole en Tunisie.

· Les grenades : Punica granatum

La peau dure et résistante de la grenade saine est inaccessible à l'ovipositeur de la mouche, ce qui est à l'origine de la faible infestation. Ceci malgré le fait que Keck et Marshall (1930) obtiennent des larves à l'intérieur de la grenade mûre après son exposition à la mouche au laboratoire (1)

· Les dattes : Phoenix dactylifera

Back et Pemberton (1918a) signalent que les dattes sont très peu attaquées. Elles sont classées parmi les hôtes rarement attaqués (15)

Figure 5 : Fruits infestés par la Cératite : Pêche (a) ; Poire (b) ; Orange(c).

III- Les dégâts de la Cératite

III.1. Les dégâts de la Cératite dans le monde

La Cératite affecte des intérêts économiques dans plusieurs pays à travers le monde. En effet, par son infestation de plusieurs variétés de fruits, elle cause une réduction considérable dans la production et la qualité des récoltes. Et si on ajoute les dépenses de montants substantiels d'argent sur les méthodes de contrôle de la mouche des fruits, et sur les traitements de la récolte lorsque le fruit est destiné à l'exportation, ces pertes peuvent s'élever à des millions de dollars américains.

En Californie, les pertes causées par la Cératite sont estimées à 910 millions de dollars américains, s'ajoutent les 290 millions de dollars dépensés sur les tentatives de contrôle de l'insecte (1).

Dans une estimation économique récente pour la région du moyen orient (Palestine, la Jordanie, le Liban et la Syrie), la perte annuelle causée par la Cératite a été estimée à 132 millions de dollars américains (16) (Tableau 4).

Dans la région du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, et la Tunisie), les pertes financières imposées par la mouche des fruits sont de 67 et 100 millions de dollars américains chaque année (17).

Variétés de
fruits

Dommage
(%)

Production
(Tonne)

Pertes
(Tonne)

Prix
(US $ / Tonne)

Pertes
(US $ / million)

Citrus

39

205800

80262

317

25.44

Pomme

21

63400

13314

731

9.73

Poire

18

2700

486

750

0.36

Figue

55

6700

3685

550

2.03

Grenades

1

4900

49

378

0.02

Datte

2

1000

20

800

0.02

Raisin

7

53400

3738

826

3.09

Autres

7

300

21

350

0.01

Total

---

338200

101575

---

40,7

Tableau 4 : Dommages et pertes dues à la Cératite en Jordanie en 1996 (16) .

III.2. Les dégâts de la Cératite en Tunisie :

En Tunisie, l'évaluation économique des dégâts dus à la Cératite (17), indique que les pertes s'élèvent annuellement à l'équivalent de quatre millions de Dollars américains. Et c'est pendant la période d'été que l'on enregistre le maximum de dégâts. Parmi les fruits hôtes, les agrumes sont les plus touchés représentant 38% des pertes annuelles directes pour l'économie Tunisienne.

Cultures

Superficies (ha)

Coût de traitement
(Milles Dinars Tunisien)

Agrumes

13.500

377.200

Pommes

19.500

72.540

Poires

11.000

40.920

Abricots

12.000

44. 640

Pêches

25.000

93.000

Prunes

5.000

18.600

Cerisier

960

3.570

Total

86.960

650.470

Tableau 5: Estimation des coûts des traitements cératicides sur les différentes cultures (1).

Les pertes à la production, à la commercialisation et lors de l'échange extérieur des fruits, doivent s'ajouter à un second ensemble de pertes lié aux coûts des traitements qui s'élèvent à 640 milles Dinars.

Les pertes totales évaluées à 3.838.290 Dollars américains constituent les coûts directs des pertes causées par la mouche des fruits. En Tunisie, cette estimation ne tient pas compte des autres pertes indirectes, qui sont très importantes et qui sont dues aux écarts de triage de la production destinée à l'exportation et des refoulements sur le marché intérieur (1) (Tableau 5).

Pour le secteur des agrumes ces pertes ont été estimées à 1.403.500 dinars Tunisiens en 1990. Pour les agrumes les écarts de triage représentent en Tunisie 30 à 35 % du tonnage de fruits reçus dans les stations de conditionnement et constituent des manques à gagner, car ils sont vendus sur le marché local avec une partie destinée à la transformation (1).

Fruits

Perte à la production

Perte à la commercialisation

Perte totale

Agrumes

1082.5

36

1403.5

Pêches

856

32

888

Poires

355

20

375

Pommes

261

30

291

Abricots

201

6

207

Prunes

156

6

162

Figues

104

1.8

105,8

Nèfles

30

3

33

Coings

6

4

10

Autres

-

-

149

Total

 
 

3190.3

Tableau 6: Estimation des pertes en milliers de Dinars Tunisiens (17).

Bien qu'elle soit considérée comme une culture stratégique la production d'agrumes en Tunisie connaît des alternances importantes d'une année à l'autre, suite aux conditions climatiques et aux techniques culturales et les attaques par les ravageurs.

- CHAPITRE 3 -

Les méthodes de lutte et de contrôle de la Cératite

La lutte contre la Cératite demeure un problème très préoccupant compte tenu de la gravité et de l'ampleur des dégâts associés à la difficulté d'intervention. Plusieurs techniques ont été mises au point depuis le début du siècle sans arriver à éradiquer ce ravageur très polyphage et multivoltine.

I- La lutte chimique

La lutte chimique reste l'arme la plus déployée contre la mouche des fruits. La gamme d'insecticide ne cesse de s'agrandir vu le pouvoir de re-sélection, le pouvoir reproductif rapide et les générations courtes et chevauchantes dans le temps du ravageur.

Le seul stade cible étant l'adulte, les autres stades exigent des produits systémiques contre-indiqués pour les fruits en maturité susceptibles à l'attaque et pour la faune (1).

Groupes d'insecticides

Insecticides

Périodes
d'utilisation

Minéraux

Arséniates

Arséniates de sodium

1908-1950

Organiques de
synthèse

Organochlorés

DDT

Dieldrine
HCH

Chlordane

1949-1963 1950-1965 1963-1974 1963-1974

Organophosphorés

Parathion Malathion Trichlorvios Diméthoate

Fenthion
Dichlorvos

1958-1973
1956- aujourd'hui
1956-aujourd'hui
1958- aujourd'hui
1959- aujourd'hui
1963- aujourd'hui

Pyérthrinoïdes

Deltaméthrine

Récemment

Tableau 7 : Liste des insecticides utilisés dans le monde contre la Cératite (1) :

L'utilisation des produits chimiques par plusieurs méthodes vise essentiellement ces dernières années leur épandage en quantité minimale (Tableau 7). Ces méthodes varient de l'utilisation avec un attractif sous forme d'appâts empoisonnés jusqu'au traitement par bandes ou par taches. En plus, les femelles exigeant une alimentation protéique pour leur maturité sexuelle, seront attirées dès l'émergence vers l'appât.

Les appâts empoisonnés consistent en la présence d'attractif alimentaire additionné à l'insecticide attirant les mouches qui s'en alimentent et meurent.

En Tunisie, Yana et Stancic (1967) ont mis au point une méthode de traitement aérien à très bas volume en utilisant une part d'insecticide pour 4 parts de solution protéinique avec une dose totale de 1,5 l /ha. Récemment, l'utilisation des attractifs sexuels s'est avérée très prometteuse.

Le traitement par bandes alternées avec le polycore à base de trimedlure a donné une efficacité pouvant atteindre 76% par rapport au témoin contre 47% pour l'insecticide plus un attractif alimentaire (Lysatex). Ce résultat est beaucoup plus intéressant sachant qu'uniquement la moitié de la surface est traitée ce qui permettra une meilleure gestion des ressources naturelles : objectif primordial des politiques agricoles.

Aujourd'hui et selon les recommandations du Ministère de l'Agriculture et des Ressources Hydrauliques, on conseille de lutter chimiquement par voie terrestre dans les plantations d'agrumes qui est considérée comme une culture stratégique, surtout les espèces précoces en automne.

Toutes les autres espèces doivent être traitées selon la chronologie de maturité des fruits, y compris les plantations à usage familier (le Néflier de Japon, le Pêcher, l'Abricotier...). Le traitement se fait sur les fruits chutés et sur les arbres avec un insecticide chimique et un attractif, sans oublier de traiter le pourtour des vergers et surtout les haies de Figuier de Barbarie dès le mois de mai.

La lutte chimique s'est avérée insuffisante pour contrôler ce ravageur. Les pertes, dues à la Cératite en Tunisie, malgré les traitements effectués, sont de l'ordre de 10.500.000 $ US par an. Sans oublier l'impact de ces traitements sur l'environnement, la santé humaine et l'entomofaune auxiliaire utile.

II- Les méthodes de lutte biotechnique :

Ce terme, de plus en plus utilisé ces dernières années avec la montée de l'aspect écologique, a été rapporté par Boller (1983) comme désignant des méthodes utilisées pour la

lutte contre les insectes, comprenant des stimuli physiques et chimiques ou agents qui agissent sur le comportement ou le développement des insectes nuisibles. Elles englobent les attractifs, les répulsifs, les régulateurs et les inhibiteurs de croissance en incluant la stérilisation des insectes (1).

II.1. L'anéantissement des mâles :

Cette méthode est basée sur l'utilisation d'un attractif sexuel très performant mélangé à un insecticide pour attirer les mâles et les tuer par contact. La rareté des mâles augmente le pourcentage des femelles ne produisant pas d'oeufs fertiles, mais cette méthode n'a pas trouvé d'échos favorables envers la Cératite (1).

II.2. La confusion sexuelle :

La lutte par confusion sexuelle consiste à diffuser dans l'atmosphère du verger des quantités importantes de phéromone sexuelle de synthèse de façon à désorienter les mâles empêchant ainsi la rencontre des sexes. Cette méthode ne présente aucun avantage pratique pour la Cératite à cause de ses exigences techniques (coût élevé de la phéromone).

II.3. La lutte biologique :

La lutte biologique consiste en l'utilisation d'ennemis naturels d'un ravageur. La lutte biologique par épizooties est connue principalement par les agents qui se développent au cours des élevages de Cératite tel que les bactéries du genre Serratia qui s'attaquent aux oeufs, larves et pupes, et les champignons entomophorales du genre Beauvaria, ou agents viraux (1).

Mais tous les microorganismes sont sans aucune importance pratique en dehors de leurs dégâts sur les élevages de masse.

Les parasites sont divisés en :

- Parasites des larves généralement du genre Diachasma (Hyménoptéra,

Braconidae).

- Endoparasite "larvo-pupaux" dont l'Opius concolor Szepligeti (Hyménoptéra,

Braconidae) endoparasite du stade (L3) juste avant la formation de la pupe, provoquant la mort de l'adulte et la destruction du puparium. A l'opposé des autres parasites, il ne se disperse pas beaucoup mais présente une grande capacité adaptative. En Tunisie, son taux de parasitisme sur la Cératite est très bas (13).

- Les parasites des pupes sont des espèces attaquant la Cératite au stade pupe tel que

Trichopria capensis et galesus silvestrii (Hyménoptéra, diapriidae).

Malgré les nombreux travaux réalisés sur ces différents parasites, les résultats sont relativement faibles à cause des difficultés d'élevage et de la complexité de la relation hôte- parasite.

II.4. Piégeage de masse

Devant l'incapacité de la lutte chimique, plusieurs auteurs se sont penchés sur la combinaison des facteurs pouvant affecter les populations de mouches tel que le stimulus olfactif et visuel. Le piégeage de masse consiste à l'utilisation de cet ensemble de stimuli par le biais d'un grand nombre de pièges en vu de réduire au maximum la population adulte de la mouche.

L'utilisation des pièges Mcphail appâtés avec des attractifs alimentaires et des chémiostérilisants réduit significativement l'infestation. Le contrôle par les pièges englués à attractifs alimentaires réduit aussi bien la densité de la population que le taux d'infestation des fruits sous certaines conditions (1).

Les pièges appâtés à l'attractif alimentaire et à la phéromone sexuelle capturent plus de femelles que ceux appâtés uniquement à la phéromone. Pour ceci les modèles mathématiques de Barclay (1988) montrent qu'en piégeage de masse la combinaison des deux types d'attractifs sur le même piège augmente son efficacité (1).

Haniotakis et al. (1991) concluent après un essai de piégeage de masse, que cette technique peut être utilisée à la place des traitements insecticides pour le contrôle de la mouche des fruits, mais ayant l'inconvénient de n'être dirigée que vers le stade mobile du ravageur et qu'elle n'est efficace qu'en cas de vergers isolés où le risque de ré invasion est minimisé (1).

En Tunisie, les captures étaient 4 à 5 fois plus importantes dans la parcelle traitée par le piégeage de masse. Les niveaux d'infestation étaient relativement faibles; de l'ordre de 9,6% correspondant à des réductions des piqûres de l'ordre de 82% et 89 % par rapport aux parcelles traitées chimiquement et aux témoins.

II.5.La technique des insectes stériles II.5.1 .Introduction

C'est une méthode de lutte biologique contre les insectes nuisibles notamment la Cératite, qui commence à s'imposer devant les traitements chimiques comme étant une méthode très respectueuse de l'environnement, sans conséquences négatives sur la santé

humaine et très efficace.

La méthode a été appliquée pour la première fois à l'île de Curacao (Antilles) contre la Cochliomyia hominivorax (20) ce qui a incité les chercheurs à l'expérimenter sur plusieurs insectes notamment ceux de la famille des Tephritidae tel que le Dacus dorsalis Hendel et Dacus cucurbitae coquillet, Dacus tryoni Frogg, Anastrepha ludens Loew et Anastrepha suspensa loew et plus timidement pour Bractocera oleae Gmelin, et Rhagolettis cerasi (21).

En ce qui concerne la Cératite, le programme qui a permis de limiter les populations dans la région d'Amérique centrale a commencé à Hawaii, en Californie, et en Mexique. D'autres applications ont été engagées depuis, avec plus ou moins de succès en Egypte et Tunisie (22) ;(11)

En Tunisie, le programme en cours est celui mené par le ministère de l'Agriculture et le Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires. Ce programme qui vise le contrôle de la cératite dans la région de Beni Khaled au Cap bon (environ 6000 hectares).

II.5.2. Principe de la méthode

C'est l'entomologiste Américain E.F.Knipling qui a été le premier à développer l'idée de contrôler les insectes nuisibles aux cultures végétales par des manipulations génétiques, une méthode connue comme « lutte autocide » ou un « contrôle génétique des insectes nuisibles » (23).

En se basant sur les travaux du généticien H.Mueller, qui a provoqué des mutations létales dominantes dans les chromosomes de Drosophila melanogaster, « Knipling » et ses collègues ont montré que des faibles doses de radiation sont capable de stériliser les insectes. Son modèle comprend une colonisation et un élevage en masse de l'espèce cible, sa stérilisation et sa dispersion dans les champs. Si les mouches stériles l'emportent largement en nombre sur les mouches fécondes, la population des mouches sauvages est rapidement anéantie. La proportion des mouches stériles par rapport aux mouches sauvages fertiles doit être d'au moins 10 pour 1.

Dans les champs, les mâles trouveront et s'accoupleront avec les femelles fertiles leur transférant ainsi leur sperme stérile. On obtient des descendants non viables, causant de cette façon une réduction dans la population naturelle de l'insecte nuisible. Au début de l'année 1950, dans son essai dans les champs contre la mouche screwworm en Floride et Curaçao, la validité de ce modèle a été démontrée.

II.5.3. Bases génétiques de la stérilité

La technique des insectes stériles a comme cible les femelles sauvages dans les champs. Les femelles déterminent la dimension de la population de la génération suivante. Par conséquent, la stérilité est introduite seulement dans la population sauvage à travers les mâles stériles. Ainsi les mâles sont l'agent actif de la technique des insectes stériles.

II.5.3.1. Processus de la stérilisation

Le processus de stérilisation doit être sélectif et spécifique à la population cible.

Le traitement doit affecter seulement les cellules reproductrices tout en gardant l'insecte viable et capable de rivaliser dans les champs.

L'exposition des cellules germinales aux radiations ionisantes cause des mutations létales dominantes dans la progéniture de la mouche irradiée (1).

L'irradiation des jeunes pupes de la Cératite permet d'obtenir des adultes stériles à l'émergence.

Les doses de 80 à 100 Gray provoquent un niveau élevé de stérilité chez les mâles. Les femelles sont sensibles à des doses d'irradiation inférieures à celles des mâles. En effet, à des doses de 40 Gray, on obtient des femelles stériles.

II.5.3.2. Conséquences génétiques de l'irradiation

Bien que quelques mutations létales dominantes causées par l'irradiation soient des mutations seulement dans les unités génétiques (gènes), on croit que la létalité provient du fait que des parties des chromosomes sont perdues, se sont dupliqués ou ont subis une translocation. Ce déséquilibre des chromosomes est engendré par la radiation ionisante causant la fragmentation des chromosomes (25) (Figure 5).

Figure 6 : Les conséquences génétiques de l'irradiation (25)

Lors de la fécondation de la femelle par le mâle irradié, les chromosomes fragmentés sont transmis aux cellules causant un matériel génétique déséquilibré. Ainsi, lors de l'embryogenèse, les duplications et les délétions des chromosomes vont révéler des embryons qui vont finir par mourir.

II.5.4. Base génétique des souches à sexage génétique :

Puisque seulement les mâles irradiés transmettent la stérilité désirée à la population cible, et comme pour le plus part des espèces les mâles et les femelles sont morphologiquement semblables, des souches à sexage génétique ont été développés pour pouvoir séparer les deux sexes lors de l'élevage et de ne lâcher que des mâles qui sont l'agent actif de la stérilité.

II.5. 4.1. Cytologie de la Cératite :

La mouche méditerranéenne des fruits contient 6 paires de chromosomes incluant la paire de chromosomes du sexe. Quatre autosomes sont métacentrique ou submetacentrique et une paire est acrocentrique. Les chromosomes du sexe sont subtelocentrique.

II.5.4.2. Les mutations génétiques :

Pour rendre la technique de l'insecte stérile plus efficace et plus économique, on s'est basé sur une approche génétique pour pouvoir séparer les mâles des femelles lors de l'élevage en masse de la Cératite.

Une mutation sur la couleur des pupes : wp (white pupae : pupe blanche) et une deuxième mutation (temperature sensitive lethal) : tsl (26) sont utilisés comme marqueurs de sélection. Ces mutations sont induites sur le chromosome 5.

Philippe Kerremans et Gerald Franz (1993) (26) ont pu déterminer la position de ces mutations sur le chromosome 5 en construisant la carte cytogénétique de ce dernier (Figure 6).

Figure 7: Carte cytogénétique du chromosome 5 de la Cératite.

D'autres marqueurs de sélection sont également utilisés lors du sexage génétique des souches de la mouche méditerranéenne des fruits tel que la sensibilité des larves à la purine, la sensibilité différentielle (une mutation Adh (Alcool deshydrogénase)) à l'alcool et la couleur des pupes noire / brune (26).

II.5.4.3. Les souches à sexage génétique :

Parmi les souches à sexage génétique il y'a ceux dont on a réalisé une liaison entre l'autosome portant le gène des marqueurs de sélection (mutation tsl et wp) avec le chromosome du sexe mâle (chromosome Y). L'allèle dominant du type sauvage des marqueurs de sélection est lié au chromosome Y suite à une translocation provoquée par irradiation.

Figure 8 : Structure du chromosome des souches à sexage génétique (26).

Dans les souches à sexage génétique, en se basant sur ce mécanisme, les mâles sont de phénotype sauvage (tsl/wp+ : pupe brune/résistant à la température) et les femelles sont mutantes (tsl+/wp : pupe de couleur blanche/non résistant à la température).

II.5.5.Milieu de développement larvaire

II.5.5.1. Milieu d'élevage standard

Le milieu d'élevage présente la composante la plus importante pour un élevage de masse destiné à faire des lâchers en plein champ. Par conséquent, le souci majeur de l'élevage de masse est d'améliorer les performances des insectes produits tout en réduisant le coût de leur élevage. Le milieu d'élevage adopté à l'unité est celui de Tanaka (1969).

Type de milieu

Composition

Son de blé

28%

Sucre

12%

Levure Torula

7%

Benzoate de sodium

0.2%

HCL

1%

Eau

50%

Tableau 8. Milieu d'élevage de la cératite (Tanaka 1969)

Tableau 9: Quelques milieux d'élevage essayés dans certains programmes de lutte contre la Cératite dans
le monde

Type de
milieu

Composition

Unité d'élevage

 

Son de blé 26 %

 
 

Sucre ...12%

 

Milieu Tanaka

Levure Torula 3,6 %

Unité d'élevage

(Tanaka et al,
1970).

Benzoate de sodium 0,1 %

Methyl-p-hydroxy benzoate 0,1%

Waimanalo et California
à Hawaii.

 

Eau .58 %

 
 

Methyl-p-hydroxy benzoate .0.1%

 
 

Sucre granulé 12%

 

Milieu à cane

Levure Torula (type B) 9%

 

à sucre

HCl concentré 1%

Unité d'élevage El Pino

bagasse

Eau 56%

au Guatemala.

 

Cane à sucre bagasse 13%

 
 

Farine .6%

 
 

Methyl-p-hydroxy benzoate ...0.6%

 
 

Sucre granulé .10%

Unité d'élevage Metapa

 

Levure Torula (type B) 9%

de Dominguez, Chiapas

Milieu à

HCl concentré ...0.7%

au Mexique.

betterave à

Eau .60%

 

sucre bagasse

Betterave à sucre bagasse .11,5%

 
 

Son de blé ...8%

 

II.5.5.2. Milieu d'élevage liquide

L'élevage de la mouche méditerranéenne des fruits, en employant un milieu liquide a été un objectif à réaliser pour des programmes d'élevage de masse de mouche de fruit pendant les trois dernières décennies. A cause de l'anatomie buccale de la cératite et de ses fonctions (la succion), convertir le milieu de développement d'un régime solide à base de son de blé à un régime liquide pourrait en effet présenter une multitude d'avantages, ces avantages ont été constatés surtout au niveau du premier et du deuxième stade de développement de la mouche. Toutefois la mortalité élevée et le bas rendement ont été rapportés dans quelques études (Halanda 1976, Brunissent et La Neige 1978, Letardi et Caffarelli 1990) (27).

Le milieu de développement larvaire de la mouche à fruit basé sur l'utilisation du son de blé utilisé actuellement au Département d'Agriculture des Etats Unis (USDA) a été exécuté pendant plus de 30 ans et excepté les changements mineurs (principalement dans les agents nutritifs), ce milieu est employé dans le monde entier pour l'élevage de masse de la mouche. Ce milieu contient du son de blé qui présente pour les jeunes larves le rôle d'un substrat de soutien aussi bien que certaines autres valeurs nutritives. Cependant, ce type de milieu conventionnel présente quelques problèmes liés à l'absorption de l'eau, la contamination par les champignons, le coût de la production, la gestion (disposition, malaxage et nettoyage du plateau), le stockage, l'espace, etc. Toutefois un milieu de développement basé sur un liquide et fait d'un système recyclable de substrat, pourrait diminuer plusieurs de ces problèmes énumérés ci-dessus et réduirait le coût de production global (27).

Le milieu est composé de levure de brasseur, de sucre, d'agents antifongiques (benzoate de sodium et de Nipagine), d'acide citrique, et d'eau distillée. Le tissu d'éponge placé à la base des plateaux a été employé comme élément de soutien pour des larves, substituant ainsi le rôle de son de blé comme substrat dans le milieu traditionnel.

L'élevage larvaire de la Bactrocera Cucurbitae Coquillett (la mouche du melon) sur ce type de milieu a eu comme conséquence :

· Une production de moins de 20% de pupes

· Un poids de pupe inférieur de 10% par rapport au milieu conventionnel, tandis que la densité, l'émergence des adultes et les insectes adultes n'ont montré aucune anomalie significative.

· La productivité en pupes a augmenté avec des concentrations en levure jusqu'à 14.2%.

Les avantages d'un élevage à base d'un milieu liquide incluent la réduction dans le coût de production, la suppression du son de blé (qui risque d'être contaminé par les pestes et les champignons) la réduction de l'espace de stockage et du travail consacré (27).

Ces avantages et ces réductions du coût de production doivent être pris en considération surtout lorsque l'élevage passe à une grande échelle de production de mouche stériles dans le cadre d'un programme de lutte.

- CHAPITRE 4 -

La Radiation Ionisante

I. Procédure d'irradiation des pupes

L'effet des rayonnements gamma varie selon le stade de développement de l'insecte. Pour les mouches des fruits, il est plus facile d'irradier l'insecte durant le stade pupe que durant le stade adulte. Il est important lors du choix de la période d'irradiation de considérer les effets sur les cellules sexuelles et somatiques. Pour des pupes jeunes, une dose plus faible peut induire une stérilité satisfaisante, mais avec des effets somatiques néfastes, qui auront des conséquences sur la qualité des insectes produits. Des doses plus élevées par contre n'ont pas d'effets néfastes sur le soma, mais donnent des taux de stérilité réduits.

Il existe notamment des différences d'effet du rayonnement selon le sexe. Les femelles sont plus radiosensibles que les mâles, mais cette radiosensibilité diminue à un jour de l'émergence. La dose d'irradiation dépend donc de l'âge des pupes. Les meilleurs résultats sont obtenus avec des pupes avant un à deux jours de l'émergence (pupes mâles).

Les pupes de la souche à déterminisme sexuel génétique irradiées à trois jours de l'émergence donnent des adultes de très mauvaise qualité, alors que celles irradiées à moins de 24 heures de l'émergence donnent un pourcentage de stérilité très élevé qui doit être vérifié.

II. Dose d'irradiation II.1 .Introduction

La dose absorbée qui est utilisée pour induire la stérilité est d'importance maximale dans un programme de lutte autocide contre la Cératite qui se base sur le lâcher des mâles stériles, si la dose est élevée, la stérilité atteint son maximum mais la qualité et la compétitivité diminueront (28).

Les insectes qui reçoivent des faibles doses ne sont pas suffisamment stériles et ceux qui reçoivent des doses élevées seront moins compétitifs et donc l'optimisation du processus de stérilisation est nécessaire pour équilibrer le niveau de stérilité et la compétitivité (29)

II.2.Facteurs modifiants la sensibilité de l'insecte à l'irradiation La sensibilité des insectes aux rayons ionisants dépend de plusieurs paramètres :

II.2.1.Facteurs physiques et environnementaux

a. Atmosphère ambiant

Le niveau de l'oxygène affecte la sensibilité des insectes à l'irradiation (30). Les dégâts causés par l'irradiation sont minimes lorsque le radio traitement est effectué dans un milieu à faible taux d'oxygène, donc l'atmosphère joue un rôle important dans l'amélioration de la stérilité et la compétitivité dans un programme TIS (29).

b. Température

L'irradiation à des températures faibles augmente la résistance des insectes aux rayons ionisants. Une température fraîche (20 à 25°C) avec une certaine limite et hypoxie réduit le taux métabolique et par conséquent le taux de développement des insectes pendant l'irradiation (29).

II.2.2.Facteurs biologiques

Les cellules les plus sensibles à l'irradiation sont ceux qui sont en pleine division donc les cellules qui ont un caractère primitif. Généralement l'irradiation cause des dégâts chromatiques qui sont à l'origine des mutations mortelles dominantes, ces dernières qui se produisent au niveau des cellules germinales ne causent pas le dysfonctionnement du gamète mais la mort de l'oeuf fécondé ou l'embryon en voie de développement.

Les premières étapes de la spermatogenèse (spermatocyte et spermatogonie) sont généralement plus sensibles aux rayons ã que les étapes les plus tardives (spermatides).

Poverbs (1969), Dey et Manna (1983) trouvent que les chromosomes en métaphase et en anaphase I étaient plus sensibles aux rayons ã que ceux dans les autres étapes (31) ;(29).

II.2.3.Fractionnement de la dose

Les effets inverses de l'irradiation paraissent en général êtres à moindre impact, cela peut être fait par l'utilisation d'un débit de dose inférieur et plus long d'application pour une seule irradiation (32).

Pour conserver la qualité de l'insecte, il faut fractionner la dose c'est-à-dire que la dose stérilisante doit être délivrée au cours temps avec une série de faibles expositions aux radiations ionisantes (29).

II.2.4.Age et stades de développement

L'âge et les stades du cycle de vie de l'insecte sont deux paramètres importants qui sont pris en considération dans un programme de lutte contre un ravageur par l'utilisation de la TIS. Les pupes âgées ont tendance d'être plus radio résistantes que les pupes jeunes (29) ;(33).

II.2.5. Sexe

En ce qui concerne les deux sexes, les femelles sont en général plus sensibles au radio traitement que les mâles (34). Mais il y a des exceptions, par exemple, chez les Hémiptères, Pyrrhocoidae, Piesmidae et certains Coléoptères les mâles sont plus radio sensibles que les femelles.

Une variation de point de vu radio sensibilité entre mâle et femelle est due aux différences au niveau de la maturité d'oocytes. Par exemple, l'irradiation des pupes femelles de la Cératite deux jours avant l'émergence ou plus, entraîne l'arrêt de la production des oeufs même pour des doses inférieures à celles stérilisant des mâles. Mais si l'irradiation est faite un jour avant l'émergence, les femelles contiennent plus d'oocytes croissants qui vont terminer leur maturation même si l'irradiation est faite à des doses stérilisantes pour les mâles (29).

II.2.6. Taille et poids

Les espèces dont les adultes sont de grandes tailles sont plus sensibles à l'irradiation que ceux dont les adultes sont de petites tailles.

L'expérimentation a montré que Periplaneta americana est stérilisée à certaines doses alors que les insectes de petite taille tel que Drozophila, Habrobracon et Triboluim sont résistants. Il y a une corrélation entre la taille, le poids et la radiosensibilité (29).

II.2.7. Stade nutritionnel

Le stade nutritionnel peut être influencé par la radiosensibilité chez certains insectes. Exemple, pour avoir 100% de stérilité d'Amblyomma americanum (mâle et femelle) on utilise une dose de 10 Gy avant engorgement et 24 Gy après engorgement (29).

II.2.8.Facteurs supplémentaires

- L'état d'hydratation de l'insecte ou son degré d'humidité peut influencer potentiellement les effets de l'irradiation.

- Les différences génétiques reliées à la diversité géographique de l'espèce peuvent affecter potentiellement la radiosensibilité de l'insecte (29) ;(35).

III. Radiosensibilité de la Cératite

Ceratitis capitata ou mouche méditerranéenne des fruits appartient à l'ordre Diptère et la famille de Tephritidae. La dose de stérilisation de cet ordre varie entre 20 et 160 Gy (29).

Les familles de Drosophilidae et Agromyzidae sont parmi les familles les plus résistantes à l'irradiation alors que la famille de Tachnidae est la plus sensible. Le stade préféré de l'irradiation est le stade pupe.

La famille de Tephritidae est la majeure famille dans cet ordre à laquelle on a appliqué la TIS. Cette famille est relativement homogène en ce qui concerne la sensibilité à l'irradiation, c'est pour cela au moins 100 Gy est exigé pour accomplir la stérilité complète pour les cinq genres les plus majeurs (Bactrocera, Cératitis, Amastrepha, Dacus, Rhagoletis) (36). Beaucoup de programmes appliquant la TIS contre la famille de Tephritidae utilisent des doses variant entre 100 et 150 Gy pour la stérilisation, c'est une précaution pour augmenter la marge de stérilité. Mais ces doses ont souvent baissé la compétitivité et la capacité totale d'aptitude au vol des mouches irradiées et donc la transmission de la stérilité à la population sauvage (37). Dans les programmes les plus récents, ces hautes doses sont habituellement associées avec l'usage d'hypoxie pour rehausser la compétitivité des mâles stériles.

IV. Effet de l'irradiation sur la qualité

Pour plusieurs groupes d'insectes, l'irradiation provoque une réduction de la compétitivité. Récemment, plusieurs travaux ont visés à éliminer cet effet négatif. En plus, cet effet est influencé par plusieurs facteurs tels que l'étape de développement de l'insecte, l'atmosphère utilisée pendant l'irradiation et la dose de l'irradiation. Normalement, le minimum des dégâts causés par l'irradiation sur les mâles adultes est obtenu quand l'irradiation est portée peu après émergence mais le problème est que l'irradiation d'un grand nombre d'insectes adultes est souvent impraticable et difficile à réaliser, par conséquent on irradie en stade pupe peu avant l'émergence. Pour la mouche méditerranéenne des fruits, le

développement des pupes est déterminé par la couleur des yeux ainsi on peut déterminer le stade optimal pour l'irradiation (38).

L'irradiation crée des radicaux libres qui affectent la qualité des insectes. Si on exclu l'oxygène en traitant les récipients des pupes par de l'azote liquide, l'impact de ce problème est réduit. Plus tard, Robinson (1975) a découvert que quand les récipients sont scellés, les pupes épuisent l'oxygène rapidement et produisent l'anhydride carbonique, ainsi l'hypoxie résultante a fourni une protection semblable.

Pour plusieurs insectes, les femelles seront 100% stériles à des doses inférieures à celles des mâles. Mais pour atteindre 100% de stérilité chez les mâles on doit augmenter la dose par conséquent la qualité sera diminuée donc il est obligatoire de réduire la dose pour obtenir sur le terrain un mâle plus compétitif et une meilleure énumération des femelles stériles (37).

Pour les Lépidoptères et Hétéroptères, les très hautes doses d'irradiation sont exigées pour induire des mutations mortelles dominantes à cause de la structure des chromosomes. Mais pour d'autres groupes, des doses inférieures peuvent être utilisées et les mâles traités ont un haut degré de stérilité.

- CHAPITRE 5 -

Etude de la compétitivité sexuelle

I. Définition

Elle détermine l'aptitude des mâles stériles à entrer en compétition avec les mâles sauvages et à s'accoupler avec des femelles sous des conditions semi contrôlées. Ceci est réalisé par l'analyse du nombre d'accouplements des mâles sauvages et stériles avec les femelles sauvages (39).

L'aptitude à l'accouplement a été définie comme étant la proportion des femelles qui s'accouplent et qui représentent un indicatif de la tendance des mouches à l'accouplement.

II. Durée d'accouplement

La durée de la copulation peut être une indication sur l'adaptation de la souche dans le Laboratoire et peut avoir un rapport avec la qualité de sperme et les glandes accessoires fluides transférés aux femelles. Cependant une courte durée d'accouplement des mâles stériles, relativement à celle des mâles sauvages en copulation avec le même type de femelle, doit être contrôlée et peut corréler avec d'autres données.

Les mâles d'élevage de masse ont tendance à réduire le temps de copulation en comparaison avec les mâles sauvages (39).

III. Durée de la parade nuptiale chez le mâle (Male calling time)

Le comportement sexuel avant accouplement (parade nuptiale) ou la libération de phéromones pour attirer les femelles, est une étape critique pour le mâle afin d'assurer la copulation. Dans la cage, le nombre de mâles stériles observés en copulation doit être typiquement plus élevé que le nombre de mâles sauvages.

L'incidence d'accouplement est une composante de l'aptitude d'accouplement, et une faible incidence d'accouplement entre les mâles stériles peut traduire une faible qualité et viabilité des mouches.

Les mâles stériles peuvent aussi mal participer à l'accouplement malgré l'incidence relative élevée d'accouplement qu'ils possèdent.

La durée d'accouplement peut être évaluée par le calcul du temps au cours duquel les mâles sauvages et stériles sont observés en copulation.

L'aptitude des mâles à attirer les femelles peut être estimée par l'utilisation d'un auxiliaire "le test de compatibilité de phéromones".

IV. Compétitivité sexuelle chez la Cératite

Chez la Cératite, les mâles commencent par choisir un micro habitat convenable pour la parade nuptiale, notamment l'émission de la phéromone qui attire les femelles. Généralement, ils choisissent la partie inférieure de la feuille.

Les mâles effectuent parfois cette parade en formant ce qu'on appelle le "leks" comparable à celui de certains vertébrés (40). Quand la femelle s'approche, le mâle initie un rituel qui consiste à secouer la tête et à balancer les ailes (41). Si la femelle est réceptive la copulation aura lieu.

Les femelles peuvent quitter le lieu où se déroule ce rituel à n'importe quel moment. Même après avoir accepté le mâle, les femelles peuvent abandonner le substrat et rejettent le mâle avant que la copulation n'ait lieu.

Avec ce système d'accouplement ou de comportement sexuel des divergences minimes dans le comportement sexuel des mâles stériles peuvent réduire la compétitivité. Certaines recherches ont montré que les femelles sauvages de la Cératite s'apprêtent plus à s'accoupler avec les mâles sauvages qu'avec les mâles stériles .Par contre, d'autres essais qui ont été fait sur terrain ont montré que la stérilité induite chez la Cératite donne une compétitivité de 10 % supérieur à celle des sauvages (41).

Les interactions des mâles et des femelles entre 3 souches sauvages d'élevage de la mouche méditerranéenne des fruits C. capitata (wiedemann) ont été étudiées et observées par Lance et al. (2000) (42), à Hawaii et Guatemala dans des cages contenant des plants hôtes.

Pour cette série d'expériences, il a été démontré que les interactions entre mâles et femelles stériles sont de l'ordre de 36 % de l'ensemble des interactions observées, alors que seulement 18 % des interactions ont été marquées entre mâles et femelles sauvages. Les
interactions des mâles sauvages avec des femelles stériles et des mâles stériles avec des femelles sauvages étaient chacune de l'ordre de 23 % du total.

Suite aux observations faites sur les appels (calling) des mâles stériles qui étaient actifs et leur participation aux agrégations d'accouplement, Shelly et al. (1994) (43) ont suggéré que la faible compétitivité de ces derniers a été due à la réduction de leur aptitude à attirer les femelles sauvages au cours de la parade nuptiale.

Dans les cages, le nombre de mâles observés entrain d'appeler les femelles (calling) était similaire ou légèrement supérieur à celui des mâles sauvages. L'aptitude des mâles

stériles à attirer les femelles à leurs alentours, apparaît comparable (ou s'approche) de celle des mâles sauvages (41).

En plus, la distribution randomisée des interactions observées entre les mouches sauvages et stériles suggère que les mâles stériles comme les sauvages étaient capables d'attirer les femelles sauvages ainsi que les femelles stériles.

Durant les observations faites, les comportements de la parade nuptiale (courtship behavior) des mâles sauvages et stériles apparaissent qualitativement similaires.

Aussi, on a détecté des différences qualitatives pour le comportement des femelles pendant la parade ; en effet, les analyses de la parade, ont détecté des différences entre les mâles stériles et sauvages en relation avec la fréquence et la durée de certains composants de la séquence de la parade .

De la même manière, Heath et al. (1994) (41) ont détecté des différences quantitatives de la libération des quatre composants majeurs de phéromones de C. capitata entre les mâles sauvages à déterminisme sexuel génétique et irradiés.

Il est possible que la phéromone produite par les mâles stériles soit adéquate pour attirer les femelles sauvages à leurs alentours, mais moins que l'optimal durant la parade.

Quelque soit la cause, les taux faibles d'acceptabilité (acceptation) des mâles stériles pour les femelles sauvages, réduisent le rendement de l'efficacité du coût du programme TIS (44).

DEUXIEME PARTIE

JkatU~ie(ô et JkUt~wdeô

- CHAPITRE 6 -

Matériels et méthodes

I. Matériel biologique

Dans nos essais nous avons utilisé :

- une souche de Cératite à sexage génétique VIENNA 8 (tsl+, wp+).

I.1. Les étapes de l'élevage massif de la souche à sexage génétique de la Cératite:

I.1.1. Système d'élevage au filtre

Le système d'élevage au filtre adopté par l'unité pilote de Sidi Thabet représente la solution pour éviter l'accumulation des individus recombinants et assurer leur élimination. L'élevage au niveau du filtre se fait dans un seul sens, aucun insecte ne revient au filtre et la colonie au niveau du filtre est appelée "colonie mère".

La 1ère étape de l'amplification est appelée colonie d'initiation, elle aura pour rôle d'amplifier la colonie mère et donc d'initier le filtre. La 2ème étape de l'amplification est appelée colonie d'injection qui va alimenter les colonies de production. La dernière étape est la colonie de lâcher dont les oeufs seront traités par la chaleur. Cette colonie va donner seulement des mâles pour le lâcher.

Dans le filtre, le recyclage de la colonie a lieu seulement au niveau de la colonie mère. Cette dernière doit donc être maintenue sous des conditions minimales de stress pour éviter au maximum l'accumulation des recombinants.

Le système d'élevage du filtre comprend les différentes étapes de l'élevage en masse mais sur un modèle plus réduit ; ces dernières sont effectuées dans des salles où les conditions sont bien respectées.

La 1ère tâche débute par la séparation des pupes mâles brunes des pupes femelles blanches et choisir celles de bonne qualité et de bon calibre (Figure 8).

Figure 9:Séparation des pupes

Ces pupes sont mises dans des alvéoles avec un volume bien déterminé (150 ml pupes femelles et 50 ml pupes mâles) jusqu'à émergence, sous une température de 24 °C et une humidité relative de 75%.

Figure 10:Mise des pupes dans les bouteilles pour émergence.

Après émergence, les recombinants qui sont soit des femelles issues des pupes brunes, soit des mâles issus des pupes blanches sont éliminés. L'élimination concerne aussi les pupes non émergées, demi émergées et les adultes déformées.

Les adultes restants sont vidés dans une cage avec un rapport de 1:1 (un mâle pour une femelle), tout en évitant le stress au cours de l'élevage. Chaque cage présente une source de nourriture avec les proportions suivantes : 2/3 sucre et 1/3 levure hydrolysée. La cage est ensuite mise dans la chambre d'élevage à une température de 24 °C et une HR de 75 %. Dans ces conditions, les femelles sont excitées et la ponte est favorisée. Pour récupérer les oeufs, deux bacs en inox, remplis d'eau, sont placés de part et d'autre de la cage (Figure 10).

Figure 11: Récupération des oeufs

.

Les oeufs collectés sont ensemencés sur un milieu d'élevage bien déterminé. Après éclosion et arrivant au stade L3, les larves effectuent leur saut larvaire caractéristique, dans la sciure de bois où se fait la pupaison à une température de 20-22 °C et HR 70%.

Figure 12: Saut larvaire caractéristique des L3 dans la sciure de bois

.

II. Elevage de masse de la cératite

L'unité pilote d'élevage de la cératite présente un travail cyclique qui se déroule dans plusieurs salles, chaque salle est caractérisée par des conditions spécifiques de température et d'humidité relative. Ces conditions sont citées dans le tableau qui suit :

Salle

Température (°C)

Humidité relative (%)

Contrôle de qualité

24

70

Initiation

- Lâcher + injection - Mâle

22 à 25
28 à 30

70

Larves

17

75

Pupes

20 à 22

70

Tableau 10: Conditions de température et d'humidité dans la salle d'élevage [15]

Filtre

Sélection individuelle entre les males et les
femelles

OEufs
collecte journaliére

Oxygénation

Injection & Lâcher

Éclosion des oeufs et libération
des mouches

OEufs
collecte journaliére

Oxygénation

 

Mâle

Éclosion des oeufs et libération
des mouches

OEufs
collecte journaliére

Oxygénation

24h à 34°c

Irradiation

Chargement des
cages

Pupaison

Ensemencement

Maturation des larves

Collecte des larves

Chargement des
cages

Ensemencement

Maturation des larves

Collecte des larves

Pupaison

Séparation des pupes

Maturation des pupes

Maturation des pupes

Ensemencement

Maturation des larves Collecte des larves

Pupaison

Maturation des pupes

Figure 13: Le système d'élevage adopté à l'UPMS

II.1 Les étapes de l'élevage massive

II.1.1 Préparation de milieu d'élevage a. Milieu d'élevage standard

Type de milieu

Composition

Son de blé

28%

Sucre

12%

Levure Torula

7%

Benzoate de sodium

0.2%

HCL

1%

Eau

50%

Tableau 11: Milieu d'élevage de la cératite (Tanaka 1969)

La quantité du milieu à préparer pour chaque colonie est déterminée selon la formule suivante :

Nombre de plateaux Mâles = Nombre de ml d'oeufs mâles produits / 8

Nombre de plateaux Injection = Nombre de ml d'oeufs Injection produits / 4

Nombre de plateaux Lâcher = Nombre de ml d'oeufs Lâcher produits / 4

Les ingrédients du milieu sont pesés en respectant les pourcentages indiqués dans le tableau et mélangés dans le malaxeur. Après malaxage, vérification de la texture du milieu ; la valeur admise du pH varie entre 3.2 et 3.8.

Une vis sans fin assure l'entraînement du milieu vers la salle d'ensemencement, où il sera réparti à raison de 5 kg / plateau.

b. Essai d'un milieu d'élevage liquide

+ Protocole expérimental

Ce type de milieu est utilisé pour la première fois en Tunisie, et pour tester son efficacité, une comparaison avec le milieu standard s'avère nécessaire :

Type de milieu

Composition

Levure de brasseur

15.06%

Sucre

8.99%

Benzoate de sodium

0.15%

Nipagine

0.15%

Acide Citrique

1.70%

Huile de germe de blé

0.15%

Eau

73.81%

Tableau 12: Milieu d'élevage liquide de la cératite

En effet le prototype expérimental envoyé du Département de l'agriculture des Etats Unies l'USDA-ARS était composé de : un récipient plastique, une bouteille de germe de blé, une sachet de sucre, une sachet d'acide citrique, un mélange de levure et de produit chimique et de deux éponges.

a

d

b

c

f

e

h

g

a.Récipient plastique b.Filet en plastique c.Germe de blé d.Sucre e.A.citrique f.Levure et Nipagine g et h. Deux éponges

Figure 14: Les composants du kit expérimental

Après avoir mélangé tous les composants ensemble et avant de verser le milieu dans le récipient, un ajustement de l'acidité avec quelques goûtes d'acide chlorhydrique doit être fait pour atteindre un pH de 3,5 (Figure 14) optimal pour le développement des larves.

Figure 15: Mélange des composants et ajustement du pH

Par la suite, le mélange est versé dans le récipient et une quantité de 1 ml d'oeufs sera ensemencée sur la petite éponge supérieure où les oeufs se développeront après éclosion (Figure 15).

Figure 16:Préparation du milieu et ensemencement des oeufs

Parallèlement, et pour pouvoir juger l'efficacité de ce milieu liquide, un milieu témoin avec les composants standards est préparé et ensemencé par la même quantité des oeufs (Figure 16).

Figure 17: Préparation du milieu standard

Trois répétitions de chaque type de milieu ont été réalisées ; ces essais seront par la suite incubés dans une étuve à 23°C pendant 6 jours pour le développement des trois stades larvaires. Vers le septième jour ces milieux sont déplacés vers la salle de collecte des larves où ces derniers effectueront le saut larvaire dans la sciure de bois.

· . Collecte des données

· Contrôle de la qualité

Les pupes issues de ces deux milieux vont subir certains tests de contrôle de qualité afin de pouvoir affirmer le plus performant des deux, les tests subis sont :

- Test de sexe ratio

C'est un test qui permet de déterminer le rapport entre le nombre des mâles et celui des femelles. Un volume de 2 ml de pupes est pris afin de compter le nombre de pupes de chaque sexe et déterminer la sexe ratio selon la formule suivante :

% de pupes femelles = Nbr de pupes femelles/Nbr total des pupes * 100

% de pupes mâles = 100 - % de pupes femelles

- Test d'aptitude au vol

L'aptitude au vol est un paramètre très important dans l'étude de l'activité de la souche. Ce test consiste à contrôler la capacité des adultes de voler.

On effectue trois répétitions, chaque répétition consiste à mettre 100 pupes (T) de chaque sexe dans un cylindre noir qui contient du papier filtre noir avec du papier en

accordéon afin d'accorder aux mouches de l'espace pour se déployer les ailes. On met du talque sur le contour du cylindre. Les cylindres sont mis dans une cage d'aptitude au vol (T°= 25°C et HR= 60%) et les mouches émergées étant régulièrement aspirées.

La lecture des résultats se fait après 72 heures. On compte le nombre des adultes non émergés (A), demi émergés (B), déformés (C) et émergés non effectuant le vol (D) puis on fait la moyenne des trois répétitions.

% du vol = [T- (A+B+C+D)]/100

- Test d'émergence

Ce test consiste à calculer le pourcentage d'émergence des adultes pour contrôler leur capacité d'émergence lors du lâcher dans la nature.

La procédure de ce test est la même que celle utilisée pour le test d'aptitude au vol sauf qu'on compte seulement le nombre des adultes non émergés (A) et demi émergés (B).

% d'émergence = T- (A+B) / 100

- Test de poids des pupes

Ce test est utilisé pour la détermination de la qualité des mouches destinées au lâcher. Il consiste à faire trois prélèvements de 2 ml chacun, on compte le nombre des pupes et on les pèse à l'aide de la balance de précision. On calcule le poids d'une pupe et le poids moyen des trois prélèvements. On dégage ainsi le nombre moyen des pupes par millilitre.

II.1.2. Collecte et préparation des oeufs :

Les adultes de la mouche des fruits sont logés dans des cages rectangulaires de cadre métallique avec quatre faces revêtues de moustiquaires.

Les cages sont gardées durant une quinzaine de jours à une température de 23°C #177;1 et à une humidité relative de 70%. La lumière est fournie par un tube fluorescent fixé au plafond ou à proximité des cages. L'eau est introduite par l'intermédiaire des éponges imbibées d'eau par capillarité. Pour l'alimentation des adultes, un mélange de sucre et de levure hydrolysée « yeast hydrolysat enzymatic » à raison de 3/1 est placé à l'intérieur de la cage.

Figure 18. Les cages d'émergence, de maturation et de copulation des mouches

Une fois matures, les femelles s'accouplent avec les mâles et pondent leurs oeufs à travers les mailles des cages.

Les oeufs pondus tombent sous l'effet de la pesanteur dans des bacs remplis d'eau placés sur les côtés de chaque cage et sont collectés et comptés d'une façon volumétrique quotidiennement.

Figure 19. Les bacs d'eau placés des cotés des cages

Les suspensions d'oeufs sont incubées sous agitation permanente, dans le "bubbling", à température ambiante (environ 25 °C) pendant 48 heures pour les colonies Injection et Lâcher.

Figure 20. Le bubbling

Une partie des oeufs collectés est destinée au lâcher. Ces oeufs subissent un traitement thermique par la mise dans un bain marie réglé à une température de 34 °C sous une agitation permanente pendant 24 heures, c'est la colonie Mâle. La température de la solution est réglée à 34°C pour assurer l'élimination des embryons femelles et par conséquent, il ne reste que les mâles.

II.1.3 Ensemencements des oeufs :

L'ensemencement des oeufs sur le milieu d'élevage est une opération journalière qui se fait pour toutes les colonies dans la salle d'ensemencement.

Les solutions d'oeufs sont récupérées dans une solution d'arrosage contenant du Benzoate de sodium, de l'acide HCL 32 % et de l'eau.

Le volume de la suspension des oeufs de chaque colonie est déterminé selon la formule

suivante : Vs = Nombre de plateaux X 50 ml

Pour chaque colonie, on indique la date d'ensemencement, le volume total et le nombre des plateaux ensemencés sur le haut des plateaux.

Figure 21. L'ensemencement d'une colonie Mâle

II.1.4 Mouvements des transferts :

Juste après ensemencement, les transferts Injection et Lâcher sont placés dans la salle d'initiation femelle à une température de 23 #177; 1°C et une HR de 70 #177; 10%.

Les transferts mâles sont placés dans la salle d'initiation mâle, réglée à une température de 28 #177; 1°C et d'une humidité relative de 70 #177; 10%. Cette température permet la dégénérescence des embryons femelles qui peuvent résister au traitement thermique. La durée de séjour des plateaux (transfert) dans la salle d'initiation est de trois jours.

Les transferts seront par la suite déplacés vers la salle de maturation où les larves auront accompli leur 1er et 2ème stade larvaire. La température est de 21 #177; 2°C et l'humidité relative est de 70 #177;10 % pendant trois jours jusqu'au stade larvaire L3.

II.1.5. Collecte des larves :

Une fois le 3ème stade larvaire est accompli, les plateaux seront déplacés vers la salle de collecte. Les larves L3 quittent le milieu en accomplissant leur saut caractéristique dans des bacs remplis de sciure de bois.

Figure 22. Salle de collecte

II.1.6. Collecte des pupes :

La collecte des pupes se fait par simple séparation de la sciure de bois soit par un tamis électrique soit manuellement. Les pupes ainsi collectées sont mises dans des plateaux dont le fonds est constitué de filet de très fines mailles afin de favoriser l'aération des pupes.

Figure 23. Collecte des pupes dans la sciure de bois et leur tamisage par la suite

II.1.7. Préparation des cages adultes :

La préparation des cages d'élevage est une opération journalière. Tous les jours,

l'opérateur doit préparer au minimum quatre cages : une pour l'injection, une pour le lâcher et
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Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires

deux pour la colonie des mâles. Ces cages vont remplacer celles qui ont achevé leur période de ponte (environ 10 jours).

Les pupes des différentes collectes des transferts matures sont identifiées en prenant 100 pupes de chaque collecte et en notant la couleur des yeux de chaque pupe. Le pourcentage de couleur des yeux doit être noté : les pupes sont considérées matures lorsqu'on trouve 75 % de couleur marron foncé.

On établit le ratio Mâles/femelles pour chaque collecte choisie et on calcule le volume nécessaire de chaque transfert pour le chargement d'une cage (1.5 l de pupes mâles et 1.5 l de pupes femelles),

Injection : Ratio Mâles / femelles 1:1

Lâcher : Ratio Mâles / femelles 1:2

Mâles : Ratio Mâles / femelles 1:3

La nourriture est préparée à raison de 2/3 sucre et 1/3 levures hydrolysées et sera répartie entre les cages.

On met de « chamex » dans les endroits réservés dans les abreuvoirs et remplit les tubes avec de l'eau. Chaque plateau contenant les pupes, les abreuvoirs d'eau et la nourriture doit être identifié par un numéro, la date de chargement et la colonie.

III. Contrôle de la qualité :

La qualité des mouches produites dans l'unité d'élevage doit être contrôlée conformément aux indications données dans un manuel de contrôle de la qualité. Ce dernier décrit les types d'essais afin de s'assurer que les mouches stériles produites sont de bonne qualité. En effet, le contrôle de la qualité est un outil de gestion qui consiste à :

- Mettre en place des normes de la qualité,

- Une conformité à ces normes,

- Agir lorsque ces normes sont transgressées,

- Planifier pour l'amélioration de ces normes.

Les facteurs qui influent la qualité du produit sont de deux types. Des facteurs d'ordre technique et des facteurs d'ordre humain. Les facteurs humains incluent les opérateurs, les superviseurs et le reste du personnel et ils sont de loin les facteurs les plus importants. Le but du programme de contrôle de la qualité est de surveiller et d'identifier ces facteurs qui généreraient une faible qualité durant le processus de production au lieu d'essayer de corriger cette qualité après que les insectes aient été élevé en masse.

Le programme de contrôle de la qualité aura pour but d'améliorer la qualité du produit ainsi que la conscience professionnelle et de réduire les coûts de la production.

Les procédures de contrôle de la qualité concernent les paramètres suivants : Eclosion des oeufs

Sexe ratio

Recombinants

Aptitude au vol

Emergence

Poids des pupes

IV. Radiation et Dosimétrie

L'unité de radio traitement utilisé est une source scellée radioactive de rayon gamma contenant du cobalt 60. La source est télescopique, constituée de deux cylindres encastrables chacun contient 4 crayons de cobalt 60 de 45.2 cm et sont disposés et encapsulés suivant une symétrie axiale. Le stockage de cette source se fait à sec dans un container cylindrique dans lequel elle a été transportée. Il est constitué d'acier et de plomb. L'activité initiale de la source est de 98.000 Ci.

L'unité d'irradiation est constituée d'une cellule d'irradiation abritant la source, d'un labyrinthe, d'une salle de commande, d'un laboratoire de dosimétrie, d'un hall de stockage des produits ionisés et non ionisés et de chambres froides.

Les sachets sont fermés et exposés à une dose de 110 Gy. Après irradiation des pupes colorées, les cartons sont transportés au laboratoire de la Direction Générale de la Protection et du Contrôle de la Qualité des Produits Agricoles (DGPCQPA) pour la mise des pupes à l'émergence.

Les pupes sont mises de nouveau dans des sachets en Kraft dont chacun contient 130 ml de pupes avec 8 g de sucre. On introduit du papier pour accorder aux mouches de l'espace pour se déployer les ailes. On ferme ainsi les paquets avec de l'agrafe. Ces paquets sont mis à une température de 24°C. Après 48 heures, les mouches émergent et sont prêtes à être lâchées.

IV .1. Dose d'irradiation

L'effet des rayonnements gamma varie selon le stade de développement de l'insecte. Pour des pupes jeunes, une dose plus faible peut induire une stérilité satisfaisante, mais avec des effets somatiques néfastes, qui auront des conséquences sur la qualité des insectes

produits. Des doses plus élevées par contre n'ont pas d'effets néfastes sur le soma, mais donnent des taux de stérilité réduits.

IV.1.1. Protocole expérimental

Ainsi, et pour pouvoir déterminer une approximation de la dose nécessaire d'irradiation, un test de détermination de la stérilité chez la cératite a été effectué où les pupes ont été exposées à différentes doses d'irradiation 50 Gy, 60 Gy, 70 Gy, 80 Gy, 90 Gy, 100 Gy, 110 Gy, 120 Gy, 145 Gy.

Les pupes soumises à différentes doses d'irradiation sont par la suite placées dans des bouteilles contenant une ration alimentaire (levure +sucre) et de l'eau, deux autres bouteilles une contenant que des pupes femelles et l'autre avec des pupes mâles non irradiées seront placées en émergence avec ceux irradiées dans la salle d'élevage , 3 jours après émergence les mouches seront déplacées dans des boites rectangulaires coupées à la base et enveloppées par une moustiquaire avec de l'aliment et de l'eau (Figure 23).

Dans chaque boite 25 mouches mâles de chaque dose y compris le témoin et 25 autres femelles y seront placés et cette procédure est répétée 5 fois pour en avoir à la fin 5 boites de chaque dose (Figure 24).

Figure 24. Les bouteilles où les mouches émergent et mûrissent et les boites où elles seront transférées par
la suite

Figure 25. Le transfert des mouches dans les boites

Ces boites seront placées dans la salle d'élevage à une température de 23°C et une humidité relative de 75%, les mouches vont s'accoupler, et sur un petit morceau d'éponge imbibé d'eau, recouvert d'un papier filtre noir, les oeufs seront récoltés (Figure 25).

Figure 26. Disposition des boites et collecte des oeufs

IV.1.2. Collecte des données

Le taux de stérilité des mâles irradiés est déterminer par l'intermédiaire du taux d'éclosion de leur progéniture ; ainsi les oeufs collectés sur le papier filtre vont subir le test d'éclosion des oeufs, un test d'observation qui consiste à vérifier l'état normal de l'oeuf tout en déterminant le taux d'éclosion.

Les oeufs sont étalés sur le papier filtre et la lecture de ce test se fait, sous loupe binoculaire, quatre jours après la collecte.

B

A

D

C

A. oeuf intact B. larve C. oeuf déshydraté D. membrane d'un oeuf éclos

Figure 27. Vu des oeufs 4 jours après ponte sous la loupe binoculaire

Une fois les oeufs étalés, le comptage du nombre des oeufs déshydratés, transparents, les oeufs éclos et non éclos est effectué.

Le pourcentage d'éclosion est calculé comme suit :

Nbr d'oeufs éclos = Nbr Tot des oeufs - Nbr d'oeufs non éclos - Nbr d'oeufs déshydratés - Nbr d'oeufs Transparents

% d'éclosion = (Nbr d'oeufs éclos/Nbr Tot des oeufs)*100

V. Effet de l'irradiation sur la génération F1 issue des mâles

traités

Généralement l'irradiation cause des dégâts chromatiques qui sont à l'origine des mutations mortelles dominantes, ces dernières qui se produisent au niveau des cellules germinales ne causent pas le dysfonctionnement du gamète mais la mort de l'oeuf fécondé ou l'embryon en voie de développement. Malgré les dégâts causés, certains oeufs peuvent échapper à cette létalité, écloser et se développer même en pupe, ainsi un suivi de la progéniture F1 de ses mouches irradiées à différentes doses s'avère nécessaire.

V.1. Protocole expérimental

De même que le test précédent, des pupes mâles sont soumises à différentes doses d'irradiation mises dans des bouteilles pour émergence et les mouches mâles sont transférées par la suite avec des femelles dans des boites pour accouplement.

Ces boites seront placées dans la salle d'élevage à une température de 23°C et une humidité relative de 75%, les mouches vont s'accoupler, et une fois la ponte est réalisée, les oeufs vont être récupérés dans des boites de pétri remplies d'eau sans papier filtre. Cette procédure est répétée 3 fois pour avoir à la fin 3 boites de chaque dose (Figure 27).

Figure 28. Disposition des boites et collecte des oeufs pour ensemencement

Par la suite, un milieu mélangé à base de son de blé est réparti dans des boites de pétri où les oeufs collectés quotidiennement seront ensemencés (Figure 28).

Figure 29. Préparation du milieu et ensemencement des oeufs

Les répétitions ensemencées de chaque dose vont être mises par la suite dans une étuve à 23°C pendant 4 jours pour assurer une éclosion, s'il y aura lieu, parfaite (Figure 29).

Figure 30. Disposition des boites ensemencées

Après 4 jours, ces boites sont mises séparément sur de la sciure de bois où les larves se transformeront en pupe.

V.2. Collecte des données

Dans chaque étape de ce test, tous les stades de développement de la génération F 1 de ces mouches irradiées sont suivis soigneusement.

Les oeufs, les larves ainsi que les pupes issues de chaque répétition de chaque dose sont comptés et installés séparément dans les salles d'élevages appropriées (salle de collecte, salle d'élevage...), une évolution du développement de la progéniture des mouches par rapport aux différentes doses d'irradiation sera réalisée.

VI. Etude de la compétitivité sexuelle de la cératite VI.1. Protocole expérimental

Deux jours avant le test, les mouches sont marquées individuellement selon leur type (irradiées ou non) par l'application d'une petite quantité de peinture (gouache) sur la face dorsale du thorax à l'aide d'un pinceau fin. L'immobilisation des mouches peut être effectuée de deux manières, soit par leur placement à une basse température (5°C) pendant quelques minutes, soit sous une pochette en moustiquaire à mailles moyennes.

Figure 31. Marquage des mouches par la gouache

Bien que le marquage des mouches par la peinture paraisse sans effet sur la performance d'accouplement, cette application pourra endommager en partie les ailes de la mouche et induire à une incapacité de voler. Ainsi, on a opté pour la coloration en stade pupe par un colorant synthétique, technique déjà utilisée pour le marquage des mouches irradiées avant leur lâcher au champs.

Figure 32. Coloration de la cératite en stade pupe

Immédiatement après marquage, les mouches sont transférées dans des bouteilles contenant une source de protéine et de sucre 1: 3, de l'eau et une aération suffisante.

Le jour du test, soit le 5ème jour après émergence où les mouches atteignent leur pique de maturation, 15 mâles fertiles et 15 mâles stériles sont lâchés ensemble dans une bouteille, il faut attendre 15 à 30 minutes avant le lâcher des femelles, le temps nécessaire pour qu'ils se dispersent et prennent leur bonne position. Le temps de lâcher doit précéder le temps du pic d'accouplement de ces espèces. Les mouches doivent effectuer leurs vols toutes seuls et non forcés. Par la suite les 15 femelles fertiles sont lâchées.

Figure 33. Déclenchement du test par la présence des fertiles, des stériles et des femelles

Le nombre et le type de paires qui se sont accouplés sont continuellement contrôlés. En effet, cinq minutes après l'initiation d'accouplement, les couples sont collectés dans des boites (50 ml de volume) pour suivre la durée d'accouplement de près.

VI.2. Collecte des données

Toutes les informations sont enregistrées y compris le temps du début d'accouplement lorsqu'un couple est collecté dans la boite, le type du mâle traité ou non collecté dans chaque boite. Une étiquette est placée sur chaque boite indiquant le nombre d'accouplements qui ont eu lieu, le jour du test et le nombre des paires en copulation. Les couples doivent être numérotés dans l'ordre de leur collecte dans la cage.

Pour chaque couple, on note le début et la fin de l'accouplement. On calcule par la suite la durée de l'accouplement ainsi que le temps de latence (le temps mis dès l'heure de début du test jusqu'à l'obtention d'un couple).

TROISIÈME PARTIE

. 1 ? , /J uitat/J et di/Jeu/J/J~ca

- CHAPITRE 7 -

Résultats et Discussion

I. Le milieu liquide

I.1. La production

Qté de pupes en
ml

60 50 40 30 20 10 0

 
 

Milieu Standard Milieu Liquide

collecte collecte collecte collecte collecte collecte
N°1 N°2 N°3 N°4 N°5 N°6

N°de collecte

Figure 34. Quantité de pupes produite par les deux milieux dans 6 jours (Moyenne/ Voir Annexe)

D'après la précédente figure en remarque une production en larve du milieu témoin (standard) assez importante par rapport au milieu liquide , une production qui connaît une chute dés la troisième collecte, probablement due à une charge microbienne assez importante qui consomme une grande quantité du milieu pour son développement et ainsi les larves ne trouvent pas la quantité entière d'ingrédients ce qui inhibe leur développement alors que le milieu liquide continue de produire avec une baisse moins importante jusqu'au sixième jour.

38

Qté de pupes

37
36
35

Qté totale de 34 pupes (ml) 33

32 31 30 29 28

Milieu standard Milieu Liquide

Nature du milieu

Figure 35. Quantité totale de pupes produite (Moyenne/ Voir Annexe)

D'après ces résultats, le milieu à base de son de blé se montre plus productif de 5 ,55% que le milieu liquide à base de levure de brasserie, probablement due à la baisse du taux éclosion enregistrée à l'unité ce qui a causé une densité moins importante des larves dans la boite de développement les empêchant ainsi de monter le bord de la boite et d'effectuer le saut larvaire.

Figure 36. Représentation de la disposition des larves dans la boite de développement du milieu liquide

I.2. Contrôle de qualité

I.2.3. Test du poids des pupes

Ce test consiste à déterminer le poids des pupes de chaque collecte afin d'évaluer la qualité des pupes obtenus. En effet, le poids des pupes renseigne sur la nutrition des larves et le degré de croissance de l'adulte de la Cératite avant son émergence.

 

9 8 7 6 5 4 3 2 1 0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Poids en (mg)

 
 

Poids moyen d'une pupe femelle

 
 

Poids moyen d'une pupe male

Pupes Pupes

issues d'un issues d'un

milieu std milieu

liquide

Nature du milieu

Figure 37. Variation du poids moyen d'une pupe dans les deux milieux (Moyenne/ Voir Annexe)

D'après la IAEA (2003) (39), les limites des paramètres de contrôle qualité des pupes sont les suivants :

Paramètres

Limites

Poids des pupes
Emergence

Aptitude au vol

6.5 mg
75 % pré irradiation,
70 % post irradiation
65 % pré irradiation,
60 % post irradiation

Tableau 13. Normes de quelques paramètres de contrôle qualité des pupes

D'après la figure 37 on remarque que le poids moyen d'une pupe mâle et d'une pupe femelle produite à partir d'un milieu liquide est supérieur à ceux produites à partir d'u milieu standard et assez supérieur aux normes fixés par la AIEA.

Ceci est probablement dû à l'association de la Nipagine, un agent antifongique, et le benzoate de sodium qui inhibent la croissance des microorganismes et offre aux larves une disponibilité plus favorable des ingrédients, cette association présente dans le milieu liquide mais qui ne fait pas partie des composants du milieu standard.

I.2.2. Test d'émergence et d'aptitude au vol

L'aptitude au vol c'est l'aptitude des adultes de la Cératite à voler après émergence. Le test de l'aptitude au vol calcul le pourcentage des adultes produits ayant volés parmi les pupes non émergées, les adultes déformés et ceux qui sont demi émergés.

Les résultats du test de l'aptitude au vol sont représentés comme suit :

Emergence et Emergence et Emergence et Emergence et
aptitude au vol aptitude au vol aptitude au vol aptitude au vol
pour les males pour les femelles pour les males pour les femelles
MS MS ML ML

Pourcentage

99,00

98,00

97,00

96,00

95,00

94,00

93,00

92,00

91,00

90,00

% d'émergence Aptitude au vol

Emergence et Aptitude au vol

Figure 38. Variation du pourcentage d'émergence et d'aptitude au vol pour les deux types de milieux
(Moyenne/Voir Annexe)

D'après les valeurs des histogrammes, on remarque que les pupes mâles et femelles qui sont issues du milieu liquide présentent un pourcentage d'émergence et d'aptitude au vol compris entre 99% et 96%, donc assez supérieur à celui enregistré pour les pupes issues du milieu standard compris entre 95% et 92%, ce qui confirme la bonne qualité des pupes et des mouches produites à partir d'un milieu liquide par rapport au milieu à base de son de blé.

I.3. Conclusion

Bien que le milieu standard qui est à base de son de blé présente une production totale des pupes plus importante que le milieu liquide, ce dernier, et d'après les paramètres de contrôle de qualité se montre plus efficace et d'une production de plus bonne qualité.

II. Détermination de la dose d'irradiation

Le choix de la dose d'irradiation est un équilibre entre la stérilité et la qualité des mâles qui doivent être compétitifs capables de voler et capables de produire chez la femelle, après la copulation, le réflexe de non réceptivité d'autres accouplements.

II.1. Test d'éclosion des oeufs

Pour pouvoir déterminer la dose nécessaire d'irradiation, un test de détermination de la stérilité chez la cératite a été effectué où les pupes ont été exposées à différentes dose d'irradiation : 50 Gy, 60 Gy, 70 Gy, 80 Gy, 90 Gy, 100 Gy, 110 Gy, 120 Gy, 145 Gy, les femelles et les mâles utilisés sont ceux du laboratoire.

Le but de cet essai est d'enregistrer l'effet de l'irradiation par rapport à l'éclosion des oeufs issus de l'accouplement des femelles fertiles avec les mâles stériles.

Pour les oeufs obtenus de chacune des doses, on compte aussi le nombre total de ces oeufs, le nombre des déshydratés, transparents, éclos et non éclos.

 

Nbre d'oeuf

OEufs déshydratés

OEufs transparents

OEufs Non éclos

OEufs éclos

% d'éclosion

Témoin

302,65

4,17

1,96

149,22

147,30

52,29

50 Gy

438,00

8,57

2,87

407,17

19,40

4,70

60 Gy

350,20

6,78

3,13

334,57

5,73

1,63

70 Gy

474,33

7,33

3,37

457,37

6,27

1,36

80 Gy

323,53

3,07

2,38

316,63

1,45

0,70

90 Gy

284,35

3,55

0,78

278,27

1,55

0,64

100 Gy

404,4

22

1,6

321,13

2,73

0,52

110 Gy

403,80

13,67

1,57

381,67

0,40

0,15

120 Gy

574,27

19,00

2,60

459,87

2,07

0,39

145 GY

382,40

6,28

1,38

372,38

0,47

0,17

Tableau 14 : Profils des oeufs enregistrés pour chaque dose d'irradiation (Moyenne/Voir Annexe)

D'après le tableau 12, on remarque que la moyenne des oeufs non éclos ne cessent d'augmenter en fonction de l'augmentation de la dose d'irradiation appliquées sur les pupes mâles , un résultat évident vue l'effet de l'irradiation sur les cellules germinales des testicules et le par la suite transfert du sperme.

Ainsi par les formules :

Nbr d'oeufs éclos = Nbr Tot des oeufs - Nbr d'oeufs non éclos - Nbr d'oeufs déshydratés - Nbr d'oeufs Transparents % d'éclosion = (Nbr d'oeufs éclos/Nbr Tot des oeufs)*100

On a pu calculer le pourcentage d'éclosion des oeufs qui se présente comme un indice de détermination de la stérilité induite chez les mouches

 

Répétition 1

Répétition 2

Répétition 3

Répétition 4

Répétition 5

Moyenne

Témoin

57,13

60,56

51,16

40,16

52,43

52,288

50 Gy

7,62

4,53

3,46

5,01

2,87

4,698

60 Gy

1,29

1,05

1,4

1,95

2,48

1,634

70 Gy

1,35

0,99

0,71

1,58

2,17

1,36

80 Gy

0,6

0,46

0,48

0,74

1,24

0,704

90 Gy

1,35

0,36

0,24

0,3

0,98

0,646

100 Gy

0,81

0,42

0,84

0,03

0,51

0,522

110 Gy

0

0

0,11

0,46

0,16

0,146

120 Gy

0,21

0,83

0

0,53

0,38

0,39

145 Gy

0

0

0

0

0,1

0,02

Tableau 15:Calcul du taux de stérilité des mouches irradiés par rapport au pourcentage d'éclosion
(Moyenne/Voir Annexe)

Taux d'éclosion

50

40

30

% d'éclosion

20

10

0

Témoin 60 80 100 120

Dose d'irradiation (Gy)

Figure 39. Variation du taux d'éclosion d'oeufs issus des mouches irradiées par rapport au Témoin
(Moyenne/Voir Annexe)

D'après les résultats illustrés dans le dernier tableau et ceux indiqués sur les histogrammes, on remarque que le pourcentage d'éclosion des oeufs issus des femelles accouplées avec les males irradiés est d'une part, négligeable par rapport à l'éclosion des mouches non traitées (ces derniers qui ont subi une baisse de 25% du taux d'éclosion à cause d'une rupture de production) et ne cesse, d'autre part, de diminuer en fonction de l'augmentation de la dose d'irradiation.

La dose d'irradiation recommandée pour un programme TIS doit avoir une stérilité strictement supérieur à 5 % ce qui nous permet d'éliminer la dose 50 Gy qui présente un taux de fertilité proche de 95%.

A ce niveau, la dose d'irradiation placée comme idéale pour un programme de contrôle ne peut être que 145 Gy, mais ceci est une hypothèse qui reste à vérifier car il ne faut pas négliger l'effet de l'irradiation sur les mouches traitées, leurs performances sexuelles, leurs compétitivités, leurs aptitudes d'émerger et de voler.

Pour déterminer le niveau de la stérilité induite, les différents résultats sont transformés pour une analyse du Probit, c'est-à-dire, les différentes doses d'irradiation sont transformées en une fonction logarithmique, ainsi que le taux d'éclosion des oeufs qui est ajusté et analysé par la loi normal inverse NED pour donner à la fin les valeurs du Probit qui est égale à :

Probit (fertility) = NED + 5

Témoin

57,13

60,56

51,16

40,16

52,43

52,288

100%

Log (dose)

NED

Probit (fertility)

50 Gy

7,62

4,53

3,46

5,01

2,87

4,698

8,98%

1,69897

-1,34198765

3,65801235

60 Gy

1,29

1,05

1,4

1,95

2,48

1,634

3,13%

1,7781513

-1,862021924

3,137978076

70 Gy

1,35

0,99

0,71

1,58

2,17

1,36

2,60%

1,845098

-1,943133751

3,056866249

80 Gy

0,6

0,46

0,48

0,74

1,24

0,704

1,35%

1,90309

-2,211517809

2,788482191

90 Gy

1,35

0,36

0,24

0,3

0,98

0,646

1,24%

1,9542425

-2,244503873

2,755496127

100 Gy

0,81

0,42

0,84

0,03

0,51

0,522

1,00%

2

-2,326347874

2,673652126

110 Gy

0

0

0,11

0,46

0,16

0,146

0,28%

2,0413927

-2,770327233

2,229672767

120 Gy

0,21

0,83

0

0,53

0,38

0,39

0,75%

2,0791812

-2,432379059

2,567620941

145 Gy

0

0

0

0

0,1

0,02

0,04%

2,161368

-3,352794781

1,647205219

Répétition 1

Répétition 2

Tableau 16: Ajustement des résultats pour l'obtention du Probit (fertility) (Moyenne/Voir Annexe)

Répétition 3

Répétition 4

Répétition 5

Moyenne

Ajustement

y = -3,6073x + 9,7227
R2 = 0,8897

4
3,5
3
2,5
probit(fertility) 2
1,5

1

0,5

0

1,6 1,7 1,8 1,9 2 2,1 2,2

Log(dose)

Figure 40 . La relation entre la dose d'irradiation et la stérilité

1700

1600

Nbre d'oeuf

II.2.1. Quantité d'oeuf F1

1500

Qté des oeufs

D'après l'allure de la courbe de tendance tracée sur la figure 35, on peut remarquer la baisse significative du taux d'éclosion donc l'augmentation du taux de stérilité des mouches traitées par rapport à l'augmentation des doses d'irradiations.

II.2. Suivi de la F1

Pour s'assurer de l'effet de l'ionisation et des dégâts chromatiques causés par les différentes doses d'irradiation, un suivi de la progéniture d'une génération irradiée s'impose :

50 Gy70 Gy80 Gy90 Gy 100 110 120 145

Gy Gy Gy Gy

Dose d'irradiation (Gy)

Figure 41. Quantité totale d'oeufs produites par les différentes mouches irradiées (Moyenne/ Voir Annexe)

D'après ces résultats on remarque une production presque équilibrée par toutes les femelles copulées avec des mouches irradiées à différentes doses ce qui permet de conclure qu'à ce stade, l'irradiation ne présente aucun effet ni sur la ponte des oeufs ni sur la quantité des oeufs pondus.

II.2.1. Quantité de larves F1

Ces oeufs, après comptage, ont été semés dans un milieu de développement larvaire et ces résultats ont été enregistrés :

Nbre de larves

2,5

3,5

0,5

1,5

2

3

0

1

y = -0,2714x + 2,5214
R2 = 0,5688

Qté de larves

Linéaire (Qté de larves )

50 Gy 70 Gy 80 Gy 90 Gy 100 110 120 145

Gy Gy Gy Gy Dose d'irradiation (Gy)

Figure 42. Moyenne des larves issues des oeufs par dose (Moyenne/ Voir Annexe)

On remarque que le nombre des larves issues des femelles accouplées avec les mâles irradiés ne cesse de diminuer pour atteindre la moyenne de deux larves issues de trois répétitions dans la dose 145 Gy.

II.2.2 Quantité de pupes produites à la fin du cycle

Ces mêmes larves sont collectées et mises dans des boites à pétri contenant de la sciure de bois pour vérifier si ces larves arrivent a effectué la métamorphose en pupe :

0,4

0

0,2

0,6

0,8

1

1,2

1,4

Nbre de
pupes

y = -0,1x + 0,75
R2 = 0,375

50 Gy70 Gy80 Gy90 Gy 100 110 120 145

Gy Gy Gy Gy Dose d'irradiation (Gy)

Figure 43. Moyenne des pupes produites par dose (Moyenne /Voir Annexe)

0,4

0,35

0,25

% d'éfficacité

0,2

0,3

% d'éfficacité

Linéaire (% d'éfficacité)

0,15

0,1

0,05

0

40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150

y = -0,0027x + 0,3554
R2 = 0,4392

Le nombre de la descendance de ces mouches irradiées ne cessent de diminuer tout au long du cycle de développement pour atteindre 0 pour quelques doses telles que 80 Gy, 100 Gy et 145 Gy.

% de transformation = (Nombre de pupes formées /Nombre totale des oeufs)*100

Dose d'irradiation

Figure 44. Pourcentage de transformation des oeufs en pupes - Efficacité

D'après les résultats de ce test, on se trouve dans la mesure d'affirmer les conclusions du test d'éclosion qui présentent la dose 145 Gy comme une dose efficace avec un faible taux d'éclosion et sans aucun développement des oeufs éclos, autrement dit, aucun effet sur le fruit en cas de piqûre par une cératite traitée par cette dose.

II.3. Contrôle de qualité

Afin de s'assurer de la qualité des mouches stériles produites différents tests tels que le test d'émergence et d'aptitude au vol doivent être réalisés.

II.3.1. Test d'émergence et d'aptitude au vol

Cinq répétitions pour chacune des neufs doses sont réalisées, chaque répétition consiste à mettre 100 pupes dans un cylindre noir qui contient du papier filtre noir avec du papier en accordéon afin d'accorder aux mouches de l'espace pour se déployer les ailes. On met du

talque sur le contour du cylindre. Les cylindres sont mis dans une cage d'aptitude au vol (T°= 25°C et HR= 60%) et les mouches émergées étant régulièrement aspirées.

 

N émergé

1/2 émérgé

Déformé

N. V

% émerg

% A.V

50 Gy

4,8

1,4

0,8

1,8

93,8

91,2

60 Gy

4,6

2

0,6

1,8

93,4

91

70 Gy

6,6

2,4

0,2

1,6

91

89,2

80 Gy

6,6

2,2

0,6

1,4

91,2

89,2

90 Gy

7,6

3,2

0,8

2,2

89,2

86,4

100 Gy

5

7,6

2,2

0,8

87,4

84,4

110 Gy

8,4

4,6

2,2

0,4

87

84,4

120 Gy

7,6

8,8

1

0,8

83,6

81,8

145 Gy

10,4

7,8

1,6

0,8

81,8

79,2

Tableau 17. Calcul de pourcentage d'émergence et d'aptitude au vol (Moyenne/Voir Annexe)

D'après les valeurs illustrées sur ce dernier tableau, on remarque une augmentation significative du nombre des mouches non et demie émergées, ce qui a provoqué une baisse dans les pourcentages d'émergence et d'aptitude au vol proportionnellement avec l'augmentation de la dose d'irradiation.

Pourcentage
( % )

50 60 70 80 90 100 110 120 145

95

90

85

80

75

70

% d'émergence

% d'Aptitude au Vol

Dose d'irradiation

Figure 45. Variation du % d'émergence et de vol par rapport aux différentes doses d'irradiations
(Moyenne/Voir Annexe)

En fonction des allures des histogrammes qui présentent les différents pourcentages d'émergence et d'aptitude au vol, on remarque une baisse de ces deux taux en fonction de l'augmentation de la dose de traitement.

On a dit auparavant, suite aux résultats du test d'éclosion, que la dose 145 Gy semblait la meilleure de toutes les autres pour assurer une stérilité proche de 100%, mais suite aux résultats de cette dernière expérimentation on remarque que cette même dose présente les taux les plus bas des mouches émergées et présentant une bonne aptitude au vol, ce qui permet de dire que plus la dose de traitement des mouches est élevée, moins elles ont la capacité d'émerger des pupes et de voler convenablement et vice-versa.

% compétitivité = Nombre de couple obtenu/ Nombre de couple possible

Donc par une élimination des extremums des doses de traitement, une approximation entre 70 Gy et 110 Gy de traitement semble assez recommandée pour l'irradiation de la cératite. Reste à vérifier la capacité de ces derniers vis-à-vis de la compétitivité sexuelle avec les mouches non traitées fertiles.

II.4. Etude de l'effet de l'irradiation sur le potentiel de reproduction des mouches : la compétitivité sexuelle

Pour étudier l'effet d'irradiation sur l'accouplement, on a travaillé avec des mâles stériles qui ont déjà été irradiés au stade pupe. Différentes doses ont été choisies: 50 Gy, 60 Gy, 70 Gy, 80 Gy, 90 Gy, 100 Gy ,1 10 Gy, 120 Gy et 145 Gy. Les femelles utilisées sont celles du laboratoire.

Le but de cet essai est de voir s'il y a un effet de l'irradiation sur le nombre des couples formés, la durée d'accouplement et la compétitivité des mâles traités par rapport aux mâles non traités.

 

70 60 50 40 30 20 10 0

 
 

% de compétitivité

Irradiée

N. Irradiée

 
 

50 60 70 80 90 100 110 120 145
Dose d'irradiation

Figure 46. Compétitivité des couples des différentes doses (Moyenne/Voir Annexe)

D'après les valeurs enregistrées sur les histogrammes de cette figure, on remarque que le nombre des couples formés à partir des mâles irradiés est largement supérieur de 30,22% au nombre des couples formés à partir des mâles non traités, ce qui permet d'affirmer une compétitivité importante des mouches stériles par rapport aux mouches fertiles.

Vue aussi la distribution des couples par rapport aux doses d'irradiations, on remarque une performance exceptionnelle pour les couples issus des doses 80 Gy et 90 Gy par rapport aux mouches traitées par les autres doses. Probablement les deux les plus adéquats pour l'obtention des mouches présentant un faible taux d'éclosion de transformation en larve et de pupaison, une émergence et une aptitude au vol tolérables et une compétitivité acceptable.

180

Durée d'Accouplement

(mn)

160

140

120

100

80

60

40

20

0

y = -4,085x + 148,1
R2 = 0,4388

50 60 70 80 90 100 110 120 145

D. d'irradiation (Gy)

Figure 47. Variation de la durée d'accouplement en fonction des doses d'irradiation (Moyenne/Voir
Annexe)

D'après cette figure, on remarque que la durée moyenne d'accouplement varie avec la dose. Elle est décroissante avec l'élévation de la dose. En effet, elle passe de 162 minutes à la dose 50Gy pour atteindre les 98,5 minutes à la dose 145 Gy.

Plus on augmente la dose d'irradiation plus la durée d'accouplement est raccourcie : un phénomène qui peut être à l'origine d'une diminution dans le transfert du sperme à la femelle.

 

250
200

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

y = 3,7402x + 144,84
R2 = 0,1362

 
 

150

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Temps de
latence (mn)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

100 50 0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

50 60 70 80 90 100 110 120 145

D. d'irradiation (Gy)

Figure 48. Variation du temps de latence en fonction des doses d'irradiation (Moyenne/Voir Annexe)

D'après la l'allure de la courbe de tendance représenté dans la figure de la variation du temps de latence en fonction de la dose d'irradiation, on remarque un effet négatif perceptible sur l'initiation de l'accouplement.

En effet la moyenne du temps de latence à 145 Gy arrive à 230,6 minutes. Des doses élevées d'irradiation retarderaient probablement l'accouplement.

Ce qui confirme le choix des doses 80 Gy et 90 Gy, ces derniers présentant un temps de latence et d'accouplement assez proches tolérables et proches de la moyenne.

Conclusion et Perspectives

La Cératite n'a cessé de susciter l'intérêt de la recherche dans notre pays. Les dégâts qu'elle commet sur les fruits d'une façon générale et sur les oranges d'une façon particulière sont très importants. De plus, la dépréciation de la valeur marchande des fruits piqués, même intacts, et leur refus à l'exportation touche une proportion importante de notre production.

Depuis, on a pensé à lutter contre ce ravageur par la technique de l'insecte stérile (TIS). La principale composante de réussite de la technique de l'insecte stérile est l'élevage massif de la Cératite tout en utilisant un milieu d'élevage convenable, en appliquant tous les tests de contrôle de qualité des mouches produites et destinées aux lâchers et surtout en maîtrisant la technique et la dose d'irradiation. Cependant, après lâcher, des différences de comportement sexuel des mâles stériles par rapport aux mâles sauvages peuvent apparaître.

L'objectif de ce présent travail a été de déterminer une dose d'irradiation efficace qui assure une stérilité acceptable et qui permet en même temps le maintien de la bonne qualité de l'insecte.

D'après les résultats du premier test effectué sur le taux d'éclosion des oeufs issus des femelles accouplées avec les mâles irradiés à différents degrés d'ionisation, on a pu constater que la dose 145 Gy a assuré une stérilité parfaite par rapport aux autres doses avec un taux de 0,02% d'éclosion des oeufs.

L'analyse de la progéniture F1 de ces mêmes mouches irradiées a révélé le développement de quelques pupes issues des mouches irradiées à différentes doses telles que la dose 50 Gy qui présente un total de 6 pupes produites par trois répétitions alors que la dose 145 Gy présente une production 0 de pupes, ce qui a confirmé les résultats du dernier test.

Mais suite au contrôle de qualité de ces mouches irradiées en question, les résultats ont révélé la mauvaise qualité de cette dose supposée être la meilleure vue les bas valeurs enregistrées par rapport au taux d'émergence des mouches et leurs aptitude au vol par la suite.

Donc par une élimination des extremums des doses de traitement, une approximation entre 70 Gy et 110 Gy d'irradiation semble assez recommandée pour l'irradiation de la cératite, une conclusion qui a été affirmée par la suite à l'aide d'une analyse de la compétitivité des différentes doses d'irradiation, un test qui a révélé la capacité des mouches irradiées à 80 Gy et à 90 Gy à former le plus grand nombre de couples que le témoin non irradié et les autres mouches irradiées ensembles avec des temps de latence et d'accouplement assez tolérables et proches de la moyenne.

Au sein de l'unité d'irradiation les pupes de la cératite se trouvent exposées à une dose d'irradiation de 110 Gy mais au terme de ce travail on pourra conseiller une marge entre 80 Gy et 90 Gy. Une marge qui assure un développement, une émergence et une aptitude au vol parfaits, ainsi qu'une compétitivité, un temps de latence et un temps d'accouplement tolérables et enfin un taux d'éclosion et une génération F1 assez basse pour pouvoir causer des dégâts aux différents types de fruits.

Ce travail pourrait ainsi connaître un développement ultérieur

- Par la répétition d'autres essais pour pouvoir appuyer d'avantages les résultats des

tests;

- Par le suivie complet de la génération F1, c'est-à-dire suivie de l'émergence, de l'aptitude au vol et de la compétitivité ;

- Par l'application du test de la compatibilité et la compétitivité sexuelle entre les mouches irradiées et les mouches de la souche sauvage.

ANNEXE

Nature du milieu

Témoin 1

 
 

date de collecte

09/05/2008

qté de pupes totale (ml)

17

 

Nbre

Poids

PM

?

94

0,5434

0,005781

?

20

0,1333

0,006665

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

2

0

0

0

?

1

0

0

0

Nature du milieu

Témoin 2

 
 

date de collecte

09/05/2008

qté de pupes totale (ml)

17

 

Nbre

Poids

PM

?

66

0,4614

0,006991

?

20

0,1537

0,007685

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

7

0

0

0

?

2

1

0

0

 
 
 
 

Nature du milieu

Témoin 3

date de collecte

09/05/2008

qté de pupes totale (ml)

18

 

Nbre

Poids

PM

?

73

0,4921

0,006741

?

21

0,1421

0,006767

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

4

1

0

0

?

3

0

0

0

Nature du milieu

Témoin 1

 
 

date de collecte

10/05/2008

qté de pupes totale (ml)

14

 

Nbre

Poids

PM

?

100

0,874

0,008740

?

9

0,0557

0,006189

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

3

0

1

0

?

0

1

0

0

Nature du milieu

 
 
 

date de collecte

10/05/2008

qté de pupes totale (ml)

15

 

Nbre

Poids

PM

?

97

0,8699

0,008968

?

7

0,052

0,007429

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

2

1

0

0

?

 

1

0

1

Nature du milieu

Témoin 3

 
 

date de collecte

10/05/2008

qté de pupes totale (ml)

13

 

Nbre

Poids

PM

?

90

0,8451

0,00939

?

10

0,0511

0,00511

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

1

1

0

0

?

2

0

1

0

Témoin 2

1

Milieu Liquide

Nature du milieu

Témoin 1

 
 

date de collecte

11/05/2008

qté de pupes totale (ml)

4

 

Nbre

Poids

PM

?

41

0,246

0,0060

?

43

0,258

0,0060

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

2

0

1

0

?

0

1

0

0

Nature du milieu

Témoin 2

 
 

date de collecte

11/05/2008

qté de pupes totale (ml)

4,2

 

Nbre

Poids

PM

?

39

0,221

0,005667

?

57

0,3945

0,006921

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

2

1

0

0

?

0

1

0

0

Nature du milieu

Témoin 3

 
 

date de collecte

11/05/2008

qté de pupes totale (ml)

5

 

Nbre

Poids

PM

?

40

0,233

0,005825

?

45

0,2674

0,005942

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

2

0

0

0

?

2

1

0

0

Nature du milieu

Témoin 1

 
 

date de collecte

12/05/2008

qté de pupes totale (ml)

2

 

Nbre

Poids

PM

?

39

0,2561

0,006567

?

51

0,4201

0,008237

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

1

0

0

0

?

2

1

0

1

Nature du milieu

 
 
 

date de collecte

12/05/2008

qté de pupes totale (ml)

2,1

 

Nbre

Poids

PM

?

37

0,2491

0,006732

?

50

0,4173

0,008346

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

3

0

1

0

?

 

0

0

1

Nature du milieu

Témoin 3

 
 

date de collecte

12/05/2008

qté de pupes totale (ml)

2

 

Nbre

Poids

PM

?

35

0,2401

0,00686

?

55

0,4401

0,00800

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

2

1

0

0

?

1

1

0

1

Témoin 2

3

Nature du milieu

Milieu liquide 1

 
 

date de collecte

09/05/2008

qté de pupes totale (ml)

8,5

 

Nbre

Poids

PM

?

75

0,6774

0,00903

?

20

0,2012

0,01 006

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

0

0

1

1

?

0

2

0

0

Nature du milieu

Milieu liquide 2

 
 

date de collecte

09/05/2008

qté de pupes totale (ml)

10

 

Nbre

Poids

PM

?

66

0,5889

0,00892

?

21

0,21

0,01 000

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

1

1

0

0

?

1

0

0

0

Nature du milieu

Milieu liquide 3

 
 

date de collecte

09/05/2008

qté de pupes totale (ml)

9,1

 

Nbre

Poids

PM

?

71

0,6426

0,009051

?

25

0,2194

0,008776

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

0

0

0

0

?

0

0

0

0

Nature du milieu

Milieu liquide 1

 
 

date de collecte

10/05/2008

qté de pupes totale (ml)

7,5

 

Nbre

Poids

PM

?

62

0,554

0,00894

?

8

0,056

0,00700

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

0

0

0

0

?

1

2

0

0

Nature du milieu

Milieu liquide 2

 
 

date de collecte

10/05/2008

qté de pupes totale (ml)

8

 

Nbre

Poids

PM

?

101

0,8714

0,00863

?

11

0,1012

0,00920

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

0

1

0

0

?

1

0

0

0

Nature du milieu

Milieu liquide 3

 
 

date de collecte

10/05/2008

qté de pupes totale (ml)

8

 

Nbre

Poids

PM

?

101

0,8817

0,008730

?

11

0,0989

0,008991

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

0

0

0

1

?

0

1

0

0

Nature du milieu

Milieu liquide 1

 
 

date de collecte

11/05/2008

qté de pupes totale (ml)

5,9

 

Nbre

Poids

PM

?

45

0,3669

0,0081 53

?

46

0,3988

0,008670

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

0

1

0

0

?

0

0

0

1

Nature du milieu

Milieu liquide 2

 
 

date de collecte

11/05/2008

qté de pupes totale (ml)

7

 

Nbre

Poids

PM

?

55

0,5325

0,009682

?

40

0,3661

0,0091 53

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

0

0

0

2

?

1

0

0

0

Nature du milieu

Milieu liquide 3

 
 

date de collecte

11/05/2008

qté de pupes totale (ml)

6,5

 

Nbre

Poids

PM

?

47

0,3501

0,007449

?

43

0,38

0,008837

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

0

0

0

1

?

1

0

0

0

Nature du milieu

Milieu liquide 1

 
 

date de collecte

12/05/2008

qté de pupes totale (ml)

4

 

Nbre

Poids

PM

?

41

0,3861
0,413

0,009417

?

49

0,008429

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

1

1

0

0

?

2

0

1

0

Nature du milieu

Milieu liquide 2

 
 

date de collecte

12/05/2008

qté de pupes totale (ml)

5,3

 

Nbre

Poids

PM

?

42

0,39

0,00929

?

50

0,421

0,00842

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

1

1

1

0

?

2

0

0

0

Nature du milieu

Milieu liquide 3

 
 

date de collecte

12/05/2008

qté de pupes totale (ml)

5,1

 

Nbre

Poids

PM

?

44

0,3995

0,009080

?

48

0,4031

0,008398

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

0

0

0

0

?

1

0

0

0

Nature du milieu

Milieu liquide 1

 
 

date de collecte

13/05/2008

qté de pupes totale (ml)

3,8

 

Nbre

Poids

PM

?

42

0,28

0,006667

?

55

0,4413

0,008024

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

1

1

0

0

?

2

0

0

0

Nature du milieu

Milieu liquide 2

 
 

date de collecte

13/05/2008

qté de pupes totale (ml)

4

 

Nbre

Poids

PM

?

41

0,2884

0,007034

?

56

0,4502

0,008039

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

1

0

0

0

?

1

0

0

0

Nature du milieu

Milieu liquide 3

 
 

date de collecte

13/05/2008

qté de pupes totale (ml)

3,5

 

Nbre

Poids

PM

?

40

0,2931

0,00733

?

53

0,4493

0,00848

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

1

0

0

0

?

0

0

1

0

Nature du milieu

Milieu liquide 1

 
 

date de collecte

14/05/2008

qté de pupes totale (ml)

2

 

Nbre

Poids

PM

?

38

0,3121

0,008213

?

52

0,4793

0,009217

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

1

0

0

0

?

0

1

0

0

Nature du milieu

Milieu liquide 2

 
 

date de collecte

14/05/2008

qté de pupes totale (ml)

2,3

 

Nbre

Poids

PM

?

34

0,2901

0,008532

?

56

0,4901

0,008752

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

0

0

1

0

?

0

1

1

0

Nature du milieu

Milieu liquide 3

 
 

date de collecte

14/05/2008

qté de pupes totale (ml)

3

 

Nbre

Poids

PM

?

37

0,301

0,008135

?

55

0,4801

0,008729

 

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

?

2

1

0

0

?

0

2

0

1

 

Témoin 1

Témoin 2

Témoin 3

Moyenne

ML1

ML2

ML3

Moyenne

Qté tot de pupes (ml)

37

38,3

38

37,767

31,7

36,6

35,2

34,5

Nbr des pupes ?/ 2ml

274

239

238

250,33

303

339

340

327,33

Nbr des pupes ?/ 2ml

123

134

131

129,33

230

234

235

233,00

Poids d'une pupe ? (g)

0,006772

0,007090

0,007204

0,00702

0,008403

0,008681

0,008295

0,00846

Poids d'une pupe ? (g)

0,006773

0,007595

0,006455

0,00694

0,008567

0,008927

0,008701

0,00873

 
 

Nbre de pupe / 2ml

N émer

1/2 emer

Déformé

No Fly

% Emergence

% Fly

?

Témoin 1

274

8

0

2

0

97,08

96,35

Témoin 2

202

14

2

1

0

92,08

91,58

Témoin 3

238

9

3

0

0

94,96

94,96

Moyenne

238

10,33

1,67

1

0

94,96

94,54

?

Témoin 1

123

3

2

0

1

95,93

95,12

Témoin 2

134

5

2

0

2

94,78

93,28

Témoin 3

131

8

2

1

1

92,37

90,84

Moyenne

129,33

5,33

2,00

0,33

1,33

94,33

93,04

?

M L 1

303

3

3

1

0

98,02

97,69

M L 2

339

3

3

2

0

98,23

97,64

M L 3

340

3

1

0

2

98,82

98,24

Moyenne

327,33

3,00

2,33

1,00

0,67

98,37

97,86

?

M L 1

230

6

5

1

1

95,22

94,35

M L 2

234

6

1

1

0

97,01

96,58

M L 3

235

2

3

1

1

97,87

97,02

Moyenne

233

4,67

3

1

0,67

96,71

95,99

Test d'éclosion des oeufs
50 Gy

Répétition 1

OEufs Néclo

% d'éclo

OEufs eclos

date

oeufs desyh

N° collecte

OEufs trsp

Nb d'oeuf

44

13,73

7

02/04/2008

0

1

0

51

437

5,59

27

03/04/2008

15

2

4

483

539

3,54

20

04/04/2008

4

2

3

565

1020

22,86

19

Somme

54

6

1099

340

7,62

18

6,33

Moyenne

2

366,33

Répétition 2

OEufs Néclo

% d'éclo

OEufs eclos

date

oeufs desyh

OEufs trsp

N° collecte

Nb d'oeuf

329

2,82

10

02/04/2008

2

14

1

355

700

6,25

35

49

03/04/2008

2

0

784

1029

9,07

59

Somme

37

14

1139

514,5

4,53

29,5

Moyenne

18,5

7

569,5

Répétition 3

OEufs Néclo

% d'éclo

oeufs desyh

OEufs eclos

date

N° collecte

OEufs trsp

Nb d'oeuf

171

1,72

3

02/04/2008

0

0

1

174

701

3,78

28

03/04/2008

10

2

2

741

142

4,88

8

04/04/2008

10

4

3

164

1014

10,38

39

Somme

20

6

1079

338

3,46

6,67

Moyenne

13

2

359,67

Répétition 4

OEufs Néclo

% d'éclo

OEufs eclos

date

oeufs desyh

OEufs trsp

N° collecte

Nb d'oeuf

345

4,61

17

02/04/2008

3

4

1

369

649

5,41

38

03/04/2008

15

0

2

702

994

10,02

Somme

18

55

4

1071

497

5,01

27,5

Moyenne

9

2

535,5

Répétition 5

OEufs Néclo

% d'éclo

OEufs eclos

date

oeufs desyh

OEufs trsp

N° collecte

Nb d'oeuf

322

4,15

14

02/04/2008

0

1

1

337

616

1,57

7

03/04/2008

10

2

3

636

101

2,88

3

0

04/04/2008

0

3

104

1039

8,61

27

Somme

7

4

1077

346,33

2,87

9

Moyenne

2,33

1,33

359

60 Gy

Répétition 1

OEufs Néclo

% d'éclo

oeufs desyh

date

OEufs trsp

N° collecte

Nb d'oeuf

OEufs eclos

70

1,41

0

02/04/2008

1

0

71

1

583

1,15

03/04/2008

15

3

2

608

7

431

1,30

04/04/2008

16

3

7

6

460

1084

3,86

Somme

31

10

1139

14

361,33

1,29

10,33

Moyenne

3,33

379,67

4,67

Répétition 2

OEufs Néclo

% d'éclo

date

oeufs desyh

N° collecte

OEufs trsp

OEufs eclos

Nb d'oeuf

273

0,68

02/04/2008

2

1

15

2

292

606

1,58

03/04/2008

12

2

3

10

631

228

0,87

0

04/04/2008

0

3

230

2

1107

3,14

Somme

14

18

1153

14

369

1,05

Moyenne

4,67

6

384,33

4,67

Répétition 3

OEufs Néclo

% d'éclo

date

oeufs desyh

OEufs trsp

N° collecte

Nb d'oeuf

OEufs eclos

177

0,55

0

02/04/2008

1

4

182

1

360

0,52

15

03/04/2008

2

4

381

2

402

0,74

04/04/2008

0

3

0

405

3

95

3,77

05/04/2008

7

4

0

106

4

1034

5,59

22

Somme

8

1074

10

258,5

1,40

Moyenne

5,5

2

268,5

2,5

Répétition 4

OEufs Néclo

% d'éclo

date

oeufs desyh

OEufs trsp

N° collecte

OEufs eclos

Nb d'oeuf

68

6,41

02/04/2008

1

4

1

5

78

88

-

0

03/04/2008

0

2

88

0

95

1,02

04/04/2008

2

0

3

1

98

197

1,49

05/04/2008

1

4

0

201

3

587

0,81

06/04/2008

28

5

0

620

5

1035

9,73

Somme

32

4

1085

14

207

1,95

6,4

Moyenne

0,8

217

2,8

Répétition 5

OEufs Néclo

% d'éclo

oeufs desyh

date

N° collecte

OEufs trsp

OEufs eclos

Nb d'oeuf

273

1,77

1

02/04/2008

1

3

5

282

681

3,19

13

03/04/2008

2

4

23

721

954

4,96

14

Somme

7

1003

28

477

2,48

7

Moyenne

3,5

14

501,5

70 Gy

Répétition 1

OEufs Néclo

% d'éclo

oeufs desyh

date

OEufs trsp

N° collecte

Nb d'oeuf

OEufs eclos

42

-

1

02/04/2008

1

0

43

0

308

1,27

03/04/2008

4

0

2

316

4

601

2,79

04/04/2008

25

1

3

18

645

951

4,06

Somme

30

1

22

1004

317

1,35

Moyenne

10

0,33

7,33

334,67

Répétition 2

OEufs Néclo

% d'éclo

date

oeufs desyh

OEufs trsp

N° collecte

Nb d'oeuf

OEufs eclos

145

1,32

02/04/2008

2

1

2

151

2

507

0,57

03/04/2008

7

2

5

522

3

909

1,06

04/04/2008

11

13

3

943

10

1561

2,96

20

Somme

20

1616

15

520,33

0,99

Moyenne

6,67

6,67

538,67

5

Répétition 3

OEufs Néclo

% d'éclo

date

oeufs desyh

N° collecte

OEufs trsp

Nb d'oeuf

OEufs eclos

303

1,29

02/04/2008

1

1

2

310

4

771

0,13

11

03/04/2008

4

2

787

1

1074

1,42

Somme

12

6

1097

5

537

0,71

Moyenne

6

3

548,5

2,5

Répétition 4

OEufs Néclo

% d'éclo

date

oeufs desyh

N° collecte

OEufs trsp

OEufs eclos

Nb d'oeuf

150

1,30

1

02/04/2008

1

1

154

2

621

1,56

2

03/04/2008

2

7

640

10

303

1,89

6

04/04/2008

3

2

317

6

1074

4,75

9

Somme

10

1111

18

358

1,58

3

Moyenne

3,33

370,33

6

Répétition 5

OEufs Néclo

% d'éclo

oeufs desyh

date

OEufs trsp

N° collecte

Nb d'oeuf

OEufs eclos

235

2,8

02/04/2008

4

1

4

7

250

874

1,54

18

03/04/2008

2

3

909

14

1109

4,34

Somme

22

7

1159

21

554,5

2,17

11

Moyenne

3,5

10,5

579,5

80 Gy

Répétition 1

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

61

0

0

60

1

1,64

03/04/2008

2

396

7

2

385

2

0,51

04/04/2008

3

411

7

3

400

1

0,24

05/04/2008

4

180

5

0

175

0

-

Somme

 

1048

19

5

1020

4

2,39

Moyenne

 

262

4,75

1,25

255

1

0,60

Répétition 2

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

170

5

5

159

1

0,59

03/04/2008

2

513

0

0

511

2

0,39

04/04/2008

3

503

5

1

495

2

0,40

Somme

 

1186

10

6

1165

5

1,38

Moyenne

 

395,33

3,33

2

388,33

1,67

0,46

Répétition 3

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

129

0

6

122

1

0,78

03/04/2008

2

389

3

0

384

2

0,51

04/04/2008

3

713

0

2

710

1

0,14

Somme

 

1231

3

8

1216

4

1,43

Moyenne

 

410,33

1

2,67

405,33

1,33

0,48

Répétition 4

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

113

0

3

108

2

1,77

03/04/2008

2

200

2

1

197

0

-

04/04/2008

3

629

9

6

612

2

0,32

05/04/2008

4

117

0

0

116

1

0,85

Somme

 

1059

11

10

1033

5

2,94

Moyenne

 

264,75

2,75

2,5

258,25

1,25

0,74

Répétition 5

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

80

0

5

75

0

-

03/04/2008

2

115

3

2

106

4

3,48

04/04/2008

3

720

1

7

711

1

0,14

05/04/2008

4

226

10

0

213

3

1,33

Somme

 

1141

14

14

1105

8

4,94

Moyenne

 

285,25

3,5

3,5

276,25

2

1,24

90 Gy

Répétition 1

OEufs trsp

date

OEufs Néclo

% d'éclo

OEufs eclos

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

0

02/04/2008

53

1,85

1

1

54

0

0

03/04/2008

621

0,79

5

2

632

6

2

04/04/2008

416

1,42

6

3

424

0

2

Somme

1090

4,06

Somme

12

1110

6

0,67

Moyenne

363,33

1,35

4,00

370,00

2,00

Répétition 2

OEufs trsp

date

OEufs Néclo

% d'éclo

OEufs eclos

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

0

02/04/2008

94

-

0

1

94

0

2

03/04/2008

338

1,43

2

5

350

5

3

04/04/2008

447

-

0

3

465

15

0

05/04/2008

186

-

0

4

190

4

5

Somme

1065

1,43

5

somme

1099

24

1,25

Moyenne

266,25

0,36

1,25

274,75

6

Répétition 3

OEufs trsp

date

OEufs Néclo

% d'éclo

OEufs eclos

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

0

02/04/2008

60

-

0

1

60

0

0

03/04/2008

307

0,32

1

2

311

3

2

467

04/04/2008

0,62

3

3

482

10

0

05/04/2008

194

-

0

4

194

0

2

Somme

1028

0,94

2

Somme

1047

13

0,5

Moyenne

257

0,24

0,5

261,75

3,25

Répétition 4

OEufs trsp

date

OEufs Néclo

% d'éclo

N° collecte

OEufs eclos

Nb d'oeuf

oeufs desyh

0

02/04/2008

7

-

0

1

7

0

3

03/04/2008

532

0,55

3

2

546

8

0

04/04/2008

310

0,64

2

3

312

0

0

147

05/04/2008

-

0

4

149

2

3

996

Somme

1,19

5

Somme

1014

10

0,75

Moyenne

249

0,30

1,25

253,5

2,5

Répétition 5

OEufs trsp

date

OEufs Néclo

% d'éclo

OEufs eclos

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

0

02/04/2008

33

2,94

1

1

34

0

3

474

03/04/2008

0,40

2

2

494

15

0

04/04/2008

358

0,55

2

3

361

1

0

05/04/2008

158

-

0

4

158

0

3

1023

Somme

3,90

5

Somme

1047

16

0,75

255,75

Moyenne

1,25

0,98

261,75

4

100 Gy

Répétition 1

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

219

0

0

216

3

1,36

03/04/2008

2

594

39

4

551

0

0

04/04/2008

3

205

20

0

183

2

1,08

somme

 

1018

59

4

950

5

2,44

Moyenne

 

339,33

19,67

1,33

316,67

1,67

0,81

Répétition 2

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

61

0

0

55

1

0,4

03/04/2008

2

332

0

2

328

2

0,6

04/04/2008

3

853

57

3

791

2

0,25

SOMME

 

1246

57

5

1174

5

1,25

Moyenne

 

415,33

19,00

1,67

391,33

1,67

0,42

Répétition 3

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

109

3

0

102

4

0,77

03/04/2008

2

466

0

0

459

7

1,5

04/04/2008

3

793

56

2

733

2

0,27

somme

 

1368

59

2

1294

13

2,54

Moyenne

 

456,00

19,67

0,67

431,33

4,33

0,85

Répétition 4

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

11

0

0

11

0

0

03/04/2008

2

320

11

3

306

0

0

04/04/2008

3

1033

79

2

95

1

0,1

SOMME

 

1364

90

5

412

1

0,1

Moyenne

 

454,67

30,00

1,67

137,33

0,33

0,03

Répétition 5

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

58

8

1

46

3

0

03/04/2008

2

338

4

3

328

3

0,9

04/04/2008

3

674

53

4

613

11

0,64

somme

 

1070

65

8

987

17

1,54

Moyenne

 

356,67

21,67

2,67

329,00

5,67

0,51

110 Gy

Répétition 1

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

145

0

1

136

0

0

03/04/2008

2

680

6

1

673

0

0

04/04/2008

3

262

2

0

260

0

0

Somme

 

1087

8

2

1069

0

0

Moyenne

 

362,33

2,67

0,67

356,33

0

0

Répétition 2

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

296

7

2

282

0

0

03/04/2008

2

848

69

3

776

0

0

Somme

 

1144

76

5

1058

0

0

Moyenne

 

572

38

2,5

529

0

0

Répétition 3

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

37

0

0

36

0

0

03/04/2008

2

522

2

2

518

0

0

04/04/2008

3

569

11

0

556

2

0,35

Somme

 

1128

13

2

1110

2

0,35

Moyenne

 

376,00

4,33

0,67

370,00

0,67

0,12

Répétition 4

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

138

1

0

131

0

0

03/04/2008

2

666

35

7

624

0

0

04/04/2008

3

229

9

0

217

3

1,36

Somme

 

1033

45

7

972

3

1,36

Moyenne

 

344,33

15,00

2,33

324,00

1,00

0,45

Répétition 5

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

197

0

0

196

1

0,5

03/04/2008

2

739

19

4

641

0

0

04/04/2008

3

157

6

1

150

0

0

Somme

 

1093

25

5

987

1

0,5

Moyenne

 

364,33

8,33

1,67

329,00

0,33

0,17

120 Gy

Répétition 1

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

99

0

3

90

0

0

03/04/2008

2

624

9

2

609

4

0,65

04/04/2008

3

1126

89

3

1034

0

0

Somme

 

1849

98

8

1733

4

0,65

Moyenne

 

616,33

32,67

2,67

577,67

1,33

0,22

Répétition 2

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

463

5

0

453

5

1,21

03/04/2008

2

861

15

2

442

2

0,45

Somme

 

1324

20

2

895

7

1,66

Moyenne

 

662

10

1

447,5

3,5

0,83

Répétition 3

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

23

1

2

20

0

0

03/04/2008

2

355

1

1

3

0

0

04/04/2008

3

793

12

0

381

0

0

Somme

 

1171

14

3

404

0

0

Moyenne

 

390,33

4,67

1,00

134,67

0,00

0,00

Répétition 4

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

396

8

2

383

3

0,77

03/04/2008

2

706

26

4

674

2

0,29

Somme

 

1102

34

6

1057

5

1,06

Moyenne

 

551

17

3

528,5

2,5

0,53

Répétition 5

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

27

0

0

22

0

0

03/04/2008

2

836

16

12

799

9

1,14

04/04/2008

3

1092

76

4

1012

0

0

Somme

 

1955

92

16

1833

9

1,14

Moyenne

 

651,67

30,67

5,33

611,00

3,00

0,38

145 Gy

Répétition 1

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

265

0

0

257

0

0

03/04/2008

2

707

15

2

690

0

0

04/04/2008

3

63

0

0

63

0

0

somme

 

1035

15

2

1010

0

0

Moyenne

 

345

5

0,66666667

336,666667

0

0

Répétition 2

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

270

0

2

264

4

0

03/04/2008

2

769

19

4

746

0

0

SOMME

 

1039

19

6

1010

4

1,49

Moyenne

 

519,50

9,50

3,00

505,00

2,00

0,75

Répétition 3

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

24

0

0

20

0

0

03/04/2008

2

383

1

2

370

10

2,63

04/04/2008

3

845

12

3

830

0

0

SOMME

 

1252

13

5

1220

10

2,63

Moyenne

 

417,33

4,33

1,67

406,67

3,33

0,88

Répétition 4

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

10

0

0

10

0

0

03/04/2008

2

293

3

1

286

0

0

04/04/2008

3

517

6

0

511

0

0

05/04/2008

4

194

0

0

194

0

0

Somme

 

1014

9

1

1001

0

0

Moyenne

 

253,50

2,25

0,25

250,25

0

0

Répétition 5

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

57

2

2

49

0

0

03/04/2008

2

320

0

0

319

1

0,31

04/04/2008

3

753

29

2

722

0

0

Somme

 

1130

31

4

1090

1

0,31

Moyenne

 

376,67

10,33

1,33

363,33

0,33

0,10

Témoin

Répétition 1

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

17

1

0

3

13

76,47

03/04/2008

2

336

4

0

149

183

54,46

04/04/2008

3

532

6

0

301

225

42,29

05/04/2008

4

161

0

0

72

89

55,28

Somme

 

1046

11

0

525

510,00

228,51

Moyenne

 

261,5

2,75

0

131,25

127,5

57,13

Répétition 2

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

134

2

4

35

93

69,40

03/04/2008

2

380

6

1

170

203

53,42

04/04/2008

3

695

5

1

280

409

58,85

Somme

 

1209

13

6

485

705

181,67

Moyenne

 

403,00

4,33

2

161,67

235

60,56

Répétition 3

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

74

0

0

23

51

68,92

03/04/2008

2

239

1

1

107

130

54,39

04/04/2008

3

247

19

4

104

120

48,58

05/04/2008

4

394

10

2

181

201

51,02

06/04/2008

5

79

3

0

50

26

32,91

Somme

 

1033

33

7

465

528

255,82

Moyenne

 

206,6

6,6

1,4

93

105,6

51,16

Répétition 4

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

% d'éclo

02/04/2008

1

128

1

6

77

44

34,38

03/04/2008

2

435

14

5

199

217

49,89

04/04/2008

3

552

2

6

344

200

36,23

Somme

 

1115

17

17

620

461

120,49

Moyenne

 

371,67

5,67

5,67

206,67

153,67

40,16

Répétition 5

date

N° collecte

Nb d'oeuf

oeufs desyh

OEufs trsp

OEufs Néclo

OEufs eclos

 

02/04/2008

1

59

0

0

23

36

61,02

03/04/2008

2

306

4

1

139

162

52,94

04/04/2008

3

621

2

2

417

200

32,21

05/04/2008

4

96

0

0

35

61

63,54

Somme

 

1082

6

3

614

459

209,71

Moyenne

 

270,5

1,5

0,75

153,5

114,75

52,43

Test d'émergence et d'Aptitude au vol

50 Gy

 

N émergé

1/2 émérgé

Déformé

No fly

% émerg

% fly

Répétition 1

6

0

1

4

94

89

Répétition 2

6

1

0

2

93

91

Répétition 3

7

0

0

1

93

92

Répétition 4

1

3

2

1

96

93

Répétition 5

4

3

1

1

93

91

Moyenne

4,8

1,4

0,8

1,8

93,8

91,2

60 Gy

 

N émergé

1/2 émérgé

Déformé

No fly

% émerg

% fly

Répétition 1

6

2

0

3

92

89

Répétition 2

3

3

1

2

94

91

Répétition 3

5

2

2

1

93

90

Répétition 4

5

2

0

1

93

92

Répétition 5

4

1

0

2

95

93

Moyenne

4,6

2

0,6

1,8

93,4

91

70 Gy

 

N émergé

1/2 émérgé

Déformé

No fly

% émerg

% fly

Répétition 1

6

2

0

1

92

91

Répétition 2

8

2

0

1

90

89

Répétition 3

8

2

0

0

90

90

Répétition 4

7

3

0

3

90

87

Répétition 5

4

3

1

3

93

89

Moyenne

6,6

2,4

0,2

1,6

91

89,2

80 Gy

 

N émergé

1/2 émérgé

Déformé

No fly

% émerg

% fly

Répétition 1

5

1

0

2

94

92

Répétition 2

3

4

0

3

93

90

Répétition 3

8

2

2

1

90

87

Répétition 4

8

4

1

1

88

86

Répétition 5

9

0

0

0

91

91

Moyenne

6,6

2,2

0,6

1,4

91,2

89,2

90 Gy

 

N émergé

1/2 émérgé

Déformé

No fly

% émerg

% fly

Répétition 1

6

2

1

3

92

89

Répétition 2

7

4

0

2

89

87

Répétition 3

12

4

0

1

84

83

Répétition 4

5

1

2

1

94

91

Répétition 5

8

5

1

4

87

82

Moyenne

7,6

3,2

0,8

2,2

89,2

86,4

100 Gy

 

N émergé

1/2 émergé

Déformé

No Fly

% émergence

% Fly

Répétition 1

5

7

3

0

88

85

Répétition 2

6

8

0

3

86

83

Répétition 3

3

8

2

1

89

86

Répétition 4

4

8

3

0

88

85

Répétition 5

7

7

3

0

86

83

Moyenne

5

7,6

2,2

0,8

87,4

84,4

110 Gy

 

N émergé

1/2 émergé

Déformé

No Fly

% émergence

% Fly

Répétition 1

5

9

2

0

86

84

Répétition 2

8

3

4

0

89

85

Répétition 3

11

5

0

2

84

82

Répétition 4

8

5

2

0

87

85

Répétition 5

10

1

3

0

89

86

Moyenne

8,4

4,6

2,2

0,4

87

84,4

120 Gy

 

N émergé

1/2 émergé

Déformé

No Fly

% émergence

% Fly

Répétition 1

5

12

0

0

83

83

Répétition 2

10

9

0

0

81

81

Répétition 3

7

9

0

3

84

81

Répétition 4

8

6

2

1

86

83

Répétition 5

8

8

3

0

84

81

Moyenne

7,6

8,8

1

0,8

83,6

81,8

145 Gy

 

N émergé

1/2 émergé

Déformé

No Fly

% émergence

% Fly

Répétition 1

13

5

2

0

82

80

Répétition 2

7

11

3

0

82

79

Répétition 3

9

6

0

4

85

80

Répétition 4

13

8

3

0

79

76

Répétition 5

10

9

0

0

81

81

Moyenne

10,4

7,8

1,6

0,8

81,8

79,2

Témoin

 

N émergé

1/2 émergé

Déformé

No Fly

% émergence

% Fly

Répétition 1

3

2

0

0

95

95

Répétition 2

2

3

0

0

95

95

Répétition 3

2

1

2

1

97

94

Répétition 4

1

4

1

0

95

94

Répétition 5

2

2

0

2

96

94

Moyenne

2

2,4

0,6

0,6

95,6

94,4

Compétitivité sexuelle

50 G

Répétition

Irradié/témoin

Début
accouplement

Fin
accouplement

Durée
accouplement
(min)

Tps de
latence (min)

Tps de mise
des mouches

3

T

10 : 01

15 : 08

307

19

R1 9 : 40

3

I

10 : 08

15 : 10

302

26

R2 9 : 45

1

I

10 : 10

12 : 50

160

30

R3 9 ; 42

2

I

10 :48

14 : 18

210

63

R4 9 : 41

2

I

11 : 13

13 : 07

114

76

R5 9 :44

2

I

13 : 34

15 : 21

107

229

 

4

T

14 : 30

15 : 56

86

289

 

5

I

14 : 44

16 : 45

121

300

 

2

I

14 : 38

16 : 38

120

293

 

4

T

15 : 27

17 : 04

97

346

 

3

T

15 : 43

18 : 30

167

361

 

60 G

Répétition

Irradié/témoin

Début
accouplement

Fin
accouplement

Durée
accouplement
(min)

Tps de
latence (min)

Tps de mise
des mouches

2

I

10: 33

12:08

125

18

R1 10 :13

2

I

11 :55

14 : 24

149

100

R2 10:15

2

T

12 : 19

14 : 18

119

124

R3 10 :10

2

T

12 : 10

13: 57

47

115

R4 10:16

3

I

12:25

15: 32

187

135

R5 10:11

2

I

15 : 01

16 : 45

104

286

 

2

T

15 : 35

17: 10

95

320

 

2

I

14:38

16: 21

103

263

 

2

T

15 : 35

17: 10

95

320

 
 

70 G

Répétition

Irradié/témoin

Début
accouplement

Fin
accouplement

Durée
accouplement
(min)

Tps de
latence (min)

Tps de mise
des mouches

5

T

12:02

15:05

183

114

R110 :04

3

I

12:43

14:54

131

161

R210:05

1

I

12:46

14:56

130

162

R310:02

1

T

12:49

15:27

158

165

R410:07

1

I

13:16

14:42

86

192

R510:08

1

I

13:06

15:00

114

182

 

80 G

Répétition

Irradié/témoin

Début
accouplement

Fin
accouplement

Durée
accouplement
(min)

Tps de
latence (min)

Tps de mise
des mouches

1

T

10:23

13:10

167

55

R1 9:28

4

I

10:54

12:56

122

82

R2 9:30

2

I

10:34

11:40

66

64

R3 9:29

4

I

12:38

14:30

112

186

R4 9:32

2

I

12:24

12:59

35

174

R5 9:33

1

I

10:24

13:50

206

56

 

1

I

12:36

15:35

179

188

 

4

I

12:00

15:38

218

148

 

4

I

13:08

14:49

101

216

 

3

T

13:22

14:48

86

233

 

4

I

13:23

14:48

85

231

 

3

T

15:22

16:49

87

353

 

3

I

14:05

16:31

146

276

 

90 G

Répétition

Irradié/témoin

Début
accouplement

Fin
accouplement

Durée
accouplement
(min)

Tps de
latence (min)

Tps de mise
des mouches

3

I

10:03

15:09

147

27

R1 9:37

3

I

10:03

10:59

51

27

R2 9:34

3

I

10:06

11:16

70

30

R3 9:36

4

T

10:38

11:53

75

59

R4 9:39

5

T

10:01

12:09

128

23

R5 9:38

5

I

10:17

12:30

133

39

 

5

I

12:14

14:30

136

156

 

3

T

14:18

16:06

108

282

 

3

T

12:47

16:07

80

191

 

3

I

14:13

16:12

119

274

 

1

T

13:20

16:12

172

223

 

2

I

13:14

16:40

206

220

 

1

I

15:14

17:33

139

337

 

1

I

15:14

17:42

148

337

 

100 G

Répétition

Irradié/témoin

Début
accouplement

Fin
accouplement

Durée
accouplement
(min)

Tps de
latence (min)

Tps de mise
des mouches

5

T

12:42

15:09

147

167

R1 9:50

5

I

11:45

13:09

84

110

R2 9:58

5

I

10:12

11:16

64

17

R310:00

2

I

11:45

14:15

150

107

R4 10 : 01

5

I

12:18

15:20

182

143

R5 9:55

3

I

12:40

15:39

179

160

 

5

I

14:48

16:06

78

293

 

2

I

12:27

14:57

150

149

 

5

T

15:05

17:48

163

310

 

110 G

Répétition

Irradié/témoin

Début
accouplement

Fin
accouplement

Durée
accouplement
(min)

Tps de
latence (min)

Tps de mise
des mouches

2

I

11:15

13:30

135

84

R1 9:52

1

T

10:22

12:03

101

30

R2 9:51

2

T

10:29

13:06

157

38

R3 9:53

3

I

10:56

13:50

174

63

R4 9:48

5

I

13:36

14:55

79

227

R5 9:49

2

T

13:29

15:57

148

218

 

1

I

14:10

16:40

150

268

 

120 G

Répétition

Irradié/témoin

Début
accouplement

Fin
accouplement

Durée
accouplement
(min)

Tps de
latence (min)

Tps de mise
des mouches

3

I

11 :

00

12 :

40

100

42

R1 10 :

23

3

I

10 :

26

13 :

50

204

8

R2 10 :

21

3

I

11 :42

 

14 :

07

145

84

R3 10 :

18

5

I

13 :

37

15 :

20

103

198

R4 10 :

24

3

I

13 :

19

15 :

21

122

181

R5 10 :

19

5

T

13 :

39

15 :

31

112

200

 
 

3

T

13 :

16

15 :

42

146

178

 
 

1

T

13 :

07

15 :

54

167

164

 
 

3

T

15 :

29

17 :

10

101

311

 
 

1

I

15 :

39

16 :

48

69

316

 
 

2

T

15 :

34

17 :

36

122

313

 
 

3

T

14 :

41

17 :

47

186

263

 
 

145 G

Répétition

Irradié/témoin

Début
accouplement

Fin
accouplement

Durée
accouplement
(min)

Tps de
latence (min)

Tps de mise
des mouches

3

I

11

: 47

12 :

20

33

54

R1 10 :

50

3

I

11

:57

14 :

51

174

64

R2 10 :

53

5

T

14

: 45

17 :

51

186

247

R3 10 :

53

2

I

17

: 21

18 :

59

98

388

R4 10 :

37

4

I

17:33

19 :

02

89

416

R5 10 :

38

Génération F1

 

Collecte N°1

Collecte N°2

Collecte N°3

Collect e N°4

Collecte N°5

oeuf

larve

pupe

oeuf

larve

pupe

oeuf

larve

pupe

oeuf

larve

pupe

oeuf

larve

pupe

50 Gy

57

2

0

269

3

2

344

5

4

377

4

0

567

3

0

70 Gy

56

2

0

240

2

0

354

1

1

367

2

1

589

0

0

80 Gy

78

2

0

283

1

0

328

1

0

345

1

0

578

1

0

90 Gy

70

2

1

245

3

0

345

0

0

389

0

0

556

0

0

100 Gy

26

1

0

284

3

0

356

1

0

380

0

0

572

0

0

110 Gy

19

1

0

274

2

2

345

0

0

390

0

0

586

1

0

120 Gy

73

0

0

286

2

1

354

0

0

366

1

0

532

2

0

145 Gy

69

1

0

233

0

0

310

1

0

358

0

0

630

1

0

 

Somme des larves

Moyenne

Somme des pupes

Moyenne

Somme des oeufs

Moyenne

50 Gy

17

3,4

6

1,2

1614

322,8

70 Gy

7

1,4

2

0,4

1606

321,2

80 Gy

6

1,2

0

0

1612

322,4

90 Gy

5

1

1

0,2

1605

321

100 Gy

5

1

0

0

1618

323,6

110 Gy

4

0,8

2

0,4

1614

322,8

120 Gy

5

1

1

0,2

1611

322,2

145 Gy

3

0,6

0

0

1600

320

Références Bibliographiques

(1) Fellah, H., 1996. Contribution à l'étude de la bioécologique de la mouche méditerranéenne des fruits ceratitis capitata Weidemann (Diptera :Trphritidae) sur fruits d'été. Mémoire de fin du cycle de spécialisation de L'INAT.

(2) Buyckx, E.J., 1994. Unfecundated dates, host of the Mediterranean Fruit Fly (Diptera:Tephritidae) in the oases of Tozeur. Proceeding of IOBC/WPRS Int. Open Meet. Working group «Fruit flies of economic importance», Lisbon, Portugal. 14-16 Oct. 1993. IOBC/WPRS Bull. 17 (6), 25-37.

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[5] Back E.A., and Pemberton C.E., 1918b The Mediterranean fruit fly. USDA Bulletin 640.

[6] Zaïdi H., 1974 - Méthode d'éclosion en milieu liquide et ses conséquences sur l'amélioration de l'élevage massif de Ceratitis capitata Wied (Diptère, Trypetidae). Mémoire de fin d'études du cycle de spécialisation de l'INAT, pp39.

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(9) J. Cheikh M., Howell J.F., Harris E.J., Ben Salah H., et Soria F., 1975 Suppression of the Mediterranean fruit fly in Tunisia with released sterile insects. J.Econ . Entomol., 68 : 237-243.

(10) Soria F., 1962b - Plantes hôtes secondaires de Ceratitis capitata wied en Tunisie Ann.de l'INRAT, vol 35: 5 1-72.

(11) Cheikh M., et Ben Salah, H., 1976 Degrés et époques des infestations des principaux hôtes de la mouche méditerranéenne des fruits Ceratitis capitata wied (Diptère, Trypetidae). Communication présentée au colloque du CLAM (Comité de liaison de l'Agrumiculture Méditerranéenne).

(12) Delanoué P., et Soria F., 1962 - Au sujet de l'avortement de l'évolution de Ceratitis capitata wied dans certains agrumes de Tunisie Ann de l'INRAT vol 35 : 73-96.

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Liste des Figures

Figure 1 : Répartition géographique de Ceratitis capitata(3). 10

Figure 2: Aspect général du mâle et de la femelle de Ceratitis capitata. 12

Figure 3. Cycle biologique de la cératite 15

Figure 4 : Piqûres de la Cératite sur des citrus : Citron (a) et Orange (b) 19

Figure 5 : Fruits infestés par la Cératite : Pêche (a) ; Poire (b) ; Orange(c). 24

Figure 6 : Les conséquences génétiques de l'irradiation (25) 33

Figure 7: Carte cytogénétique du chromosome 5 de la Cératite. 35

Figure 8 : Structure du chromosome des souches à sexage génétique (26). 36

Figure 9:Séparation des pupes 51

Figure 10:Mise des pupes dans les bouteilles pour émergence. 51

Figure 11: Récupération des oeufs 52

Figure 12: Saut larvaire caractéristique des L3 dans la sciure de bois 52

Figure 13: Le système d'élevage adopté à l'UPMS 53

Figure 14: Les composants du kit expérimental 55

Figure 15: Mélange des composants et ajustement du pH 56

Figure 16:Préparation du milieu et ensemencement des oeufs 56

Figure 17: Préparation du milieu standard 57

Figure 18. Les cages d'émergence, de maturation et de copulation des mouches 59

Figure 19. Les bacs d'eau placés des cotés des cages 59

Figure 20. Le bubbling 60

Figure 21. L'ensemencement d'une colonie Mâle 61

Figure 22. Salle de collecte 62

Figure 23. Collecte des pupes dans la sciure de bois et leur tamisage par la suite 62

Figure 24. Les bouteilles où les mouches émergent et mûrissent et les boites où elles seront transférées par la suite 65

Figure 25. Le transfert des mouches dans les boites 66

Figure 26. Disposition des boites et collecte des oeufs 66

Figure 27. Vu des oeufs 4 jours après ponte sous la loupe binoculaire 67

Figure 28. Disposition des boites et collecte des oeufs pour ensemencement 68

Figure 29. Préparation du milieu et ensemencement des oeufs 69

Figure 30. Disposition des boites ensemencées 69

Figure 31. Marquage des mouches par la gouache 70

Figure 32. Coloration de la cératite en stade pupe 71

Figure 33. Déclenchement du test par la présence des fertiles, des stériles et des femelles 71

Figure 34. Quantité de pupes produite par les deux milieux dans 6 jours (Moyenne/ Voir Annexe) 74

Figure 35. Quantité totale de pupes produite (Moyenne/ Voir Annexe) 75

Figure 36. Représentation de la disposition des larves dans la boite de développement du milieu liquide 75

Figure 37. Variation du poids moyen d'une pupe dans les deux milieux (Moyenne/ Voir Annexe) 76

Figure 38. Variation du pourcentage d'émergence et d'aptitude au vol pour les deux types de milieux (Moyenne/Voir Annexe)

Figure 39. Variation du taux d'éclosion d'oeufs issus des mouches irradiées par rapport au Témoin (Moyenne/Voir Annexe)

80

Figure 40 . La relation entre la dose d'irradiation et la stérilité 81

Figure 41. Quantité totale d'oeufs produites par les différentes mouches irradiées (Moyenne/ Voir Annexe) 82

Figure 42. Moyenne des larves issues des oeufs par dose (Moyenne/ Voir Annexe) 83

Figure 43. Moyenne des pupes produites par dose (Moyenne /Voir Annexe) 83

Figure 44. Pourcentage de transformation des oeufs en pupes - Efficacité 84

Figure 45. Variation du % d'émergence et de vol par rapport aux différentes doses d'irradiations (Moyenne/Voir Annexe) 85

Figure 46. Compétitivité des couples des différentes doses (Moyenne/Voir Annexe) 87

Figure 47. Variation de la durée d'accouplement en fonction des doses d'irradiation (Moyenne/Voir Annexe) 87

Figure 48. Variation du temps de latence en fonction des doses d'irradiation (Moyenne/Voir Annexe) 88

Liste des Tableaux

Tableau 1: Répartition et date de la première observation de Ceratitis capitata(1) 9

Tableau 2: Succession des périodes d'infestation sur les différentes espèces fruitières dans le nord de la Tunisie (17) ;(1 1). .. 18

Tableau 3: Epoque de réceptivité des fruits de Citrus dans le biotope de Mraissa (13) 20

Tableau 4 : Dommages et pertes dues à la Cératite en Jordanie en 1996 (16) . 25

Tableau 5: Estimation des coûts des traitements cératicides sur les différentes cultures (1). 26

Tableau 6: Estimation des pertes en milliers de Dinars Tunisiens (17) 27

Tableau 7 : Liste des insecticides utilisés dans le monde contre la Cératite (1) : 28

Tableau 8. Milieu d'élevage de la cératite (Tanaka 1969) 37

Tableau 9: Quelques milieux d'élevage essayés dans certains programmes de lutte contre la Cératite dans le monde 38

Tableau 10: Conditions de température et d'humidité dans la salle d'élevage [15] 52

Tableau 11: Milieu d'élevage de la cératite (Tanaka 1969) 54

Tableau 12: Milieu d'élevage liquide de la cératite 55

Tableau 13. Normes de quelques paramètres de contrôle qualité des pupes 76

Tableau 14 : Profils des oeufs enregistrés pour chaque dose d'irradiation (Moyenne/Voir Annexe) 79

Tableau 15:Calcul du taux de stérilité des mouches irradiés par rapport au pourcentage d'éclosion (Moyenne/Voir Annexe) 79

Tableau 16: Ajustement des résultats pour l'obtention du Probit (fertility) (Moyenne/Voir Annexe) 81

Tableau 17. Calcul de pourcentage d'émergence et d'aptitude au vol (Moyenne/Voir Annexe) 85

Sommaire

INTRODUCTION 3

PRESENTATION DU CENTRE 5

CENTRE NATIONAL DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES NUCLEAIRES 5

PREMIÈRE PARTIE 7

- CHAPITRE 1 - 8

DONNÉES GÉNÉRALES SUR LA BIOLOGIE DE LA CÉRA TITE 8

I- ORIGINE ET DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE 8

I.1. Origine 8

I.2. Distribution géographique 8

II- POSITION SYSTEMA TIQUE - SYNONYMES 10

III- DESCRIPTION MORPHOLOGIQUE DES DIFFERENTS STADES DE DEVELOPPEMENT 11

III.1. Adulte 11

III.2. L'oeuf 12

III.3. La larve 12

III.4. La Pupe 13

IV- CYCLE DE DE VELOPPEMENT DE LA CERATITE 13

IV. 1. Développement larvaire 13

IV.2. La pupaison 13

IV.3. La maturation 14

V- FACTEURS AGISSANT SUR LE DE VELOPPEMENT DE LA CERATITE 16

- CHAPITRE 2- 17

LES PLANTES HÔTES ET LES DÉGÂTS DE LA CÉRA TITE 17

I- SEQUENCES DES HOTES ET EPOQUES D'INFESTATION 17

II- IMPORTANCE DE L'HOTE 18

II.1. La Cératite et les citrus 18

II.1.1. Susceptibilité des différentes variétés à l'attaque 19

II.1.2. Comportement de la Cératite sur les citrus 20

II.2. La Cératite sur les fruits d'été 21

II.2.1. Comportement de la Cératite sur les principaux fruits d'été 21

II.2.2. Autres cultures estivales hôtes de la Cératite à importance économique en Tunisie 23

III- LES DEGATS DE LA CERATITE 24

III.1. Les dégâts de la Cératite dans le monde 24

III.2. Les dégâts de la Cératite en Tunisie : 25

- CHAPITRE 3 - 28

LES MÉTHODES DE LUTTE ET DE CONTRÔLE DE LA CÉRA TITE 28

I- LA LUTTE CHIMIQUE 28

II- LES METHODES DE LUTTE BIOTECHNIQUE : 29

II.1. L'anéantissement des mâles : 30

II.2. La confusion sexuelle : 30

II.3. La lutte biologique : 30

II.4. Piégeage de masse 31

II.5.La technique des insectes stériles 31

II.5. 1.Introduction 31

II.5.2. Principe de la méthode 32

II.5.3. Bases génétiques de la stérilité 33

II.5.4. Base génétique des souches à sexage génétique : 34

II.5.5.Milieu de développement larvaire 37

- CHAPITRE 4 - 41

LA RADIATION IONISANTE 41

I. PROCEDURE D'IRRADIATION DES PUPES 41

II. DOSE D'IRRADIATION 41

II. 1.Introduction 41

II.2.Facteurs modifiants la sensibilité de l'insecte à l'irradiation 42

II.2. 1.Facteurs physiques et environnementaux 42

II.2.2.Facteurs biologiques 42

II.2.3.Fractionnement de la dose 42

II.2.4.Age et stades de développement 43

II.2.5. Sexe 43

II.2.6. Taille et poids 43

II.2.7. Stade nutritionnel 43

II.2. 8.Facteurs supplémentaires 44

III. RADIOSENSIBILITE DE LA CERATITE 44

IV. EFFET DE L'IRRADIATION SUR LA QUALITE 44

- CHAPITRE 5 - 46

ETUDE DE LA COMPÉTITIVITÉ SEXUELLE 46

I. DEFINITION 46

II. DUREE D'ACCOUPLEMENT 46

III. DUREE DE LA PARADE NUPTIALE CHEZ LE MALE (MALE CALLING TIME) 46

IV. COMPETITIVITE SEXUELLE CHEZ LA CERATITE 47

DEUXIÈME PARTIE 49

- CHAPITRE 6 - 50

MATÉRIELS ET MÉTHODES 50

I. MATERIEL BIOLOGIQUE 50

I.1. Les étapes de l'élevage massif de la souche à sexage génétique de la Cératite: 50

I.1.1. Système d'élevage au filtre 50

II. ELE VA GE DE MASSE DE LA CERATITE 52

II.1 Les étapes de l'élevage massive 54

II.1.1 Préparation de milieu d'élevage 54

II.1.2. Collecte et préparation des oeufs : 58

II.1.3 Ensemencements des oeufs : 60

II.1.4 Mouvements des transferts : 61

II.1.5. Collecte des larves : 61

II.1.6. Collecte des pupes : 62

II.1.7. Préparation des cages adultes : 62

III. CONTROLE DE LA QUALITE : 63

IV. RADIATION ET DOSIMETRIE 64

IV .1. Dose d'irradiation 64

IV.1.1. Protocole expérimental 65

IV.1.2. Collecte des données 67

V. EFFET DE L'IRRADIATION SUR LA GENERATION F1 ISSUE DES MALES TRAITES 68

V.1. Protocole expérimental 68

V.2. Collecte des données 70

VI. ETUDE DE LA COMPETITIVITE SEXUELLE DE LA CERATITE 70

VI.1. Protocole expérimental 70

VI.2. Collecte des données 72

TROISIÈME PARTIE 73

- CHAPITRE 7 - 74

RÉSULTATS ET DISCUSSION 74

I. LE MILIEU LIQUIDE 74

I.1. La production 74

I.2. Contrôle de qualité 76

I.2.3. Test du poids des pupes 76

I.2.2. Test d'émergence et d'aptitude au vol 77

I.3. Conclusion 78

II. DETERMINA TION DE LA DOSE D'IRRADIATION 78

II.1. Test d'éclosion des oeufs 78

II.2. Suivi de la F1 82

II.2.1. Quantité d'oeuf F1 82

II.2.1. Quantité de larves F1 82

II.2.2 Quantité de pupes produites à la fin du cycle 83

II.3. Contrôle de qualité 84

II.3.1. Test d'émergence et d'aptitude au vol 84

II.4. Etude de l'effet de l'irradiation sur le potentiel de reproduction des mouches : la compétitivité sexuelle 86

CONCLUSION ET PERSPECTIVES 89

ANNEXE 91

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 116

LISTE DES FIGURES 119

LISTE DES TABLEAUX 121

SOMMAIRE 122






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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius